IDENTITY CARD

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• SURNOM : Ly' ou Lya • DATE DE NAISSANCE : 14 avril • ÂGE : 17 ans • ANNÉE D’ÉTUDE : septième année • POUDLARD : Une étape nécessaire à l'accomplissement en tant que sorcière. Mais c'est un lieu salvateur pour moi, me permettant de me sentir enfin à ma place, même si je me sens destinée à faire de plus grandes choses que léviter des plumes en classe. • BAGUETTE : 28,3 centimètres, bois de charme, crin de licorne • PATRONUS : Mon Patronus est une corneille, ce que je trouve assez ironique, étant donné que la Corneille symbolise la vérité, et que j'ai été élevée dans le mensonge et la tromperie. • ÉPOUVANTARD : Un homme en blanc, une seringue à la main, qui veut me faire des tests. J'ai une peur bleue et déraisonnée des docteurs et de tous les scientifiques moldus.

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• SITUATION FAMILIALE :
Je n'ai pas de famille. J'ai renié Sasha Legan, ma mère adoptive moldue, officiellement le jour de mes 17 ans, officieusement le jour où je suis rentrée de Ste Mangouste et où elle m'a tenue pour responsable de la mort de Thomas, mon père adoptif. Je la hais, je le haïssait. Je ne sais pas grand chose de mes parents biologique, les Hartiff, si ce n'est que c'étaient des sang purs, tués par des Aurors lors d'une bataille qui aurait très mal tourné, quelques semaines à peine après ma naissance.

• VOTRE HISTOIRE :

La perte d'un enfant ?


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Comme toutes les histoires, la mienne commence bien. Mes parents, deux moldus. Thomas Legan et Sasha Legan. Ils s'étaient rencontrés à la faculté d'Oxford. Thomas allait devenir généticien, Sasha, elle, était dans la police scientifique. Un soir après leurs examens, les deux étudiants qui se lançaient des regards en coin depuis des mois se parlèrent enfin. Ils se marièrent. Ils eurent une fille, Serrah. Mais le nourrisson mourut dans la nuit suivant l'accouchement. Le couple était anéanti. En parallèle, un couple de sorciers au sang pur, les Harthiff, étaient assassinés par des Aurors, lors d'un combat furieux, ils préférèrent la mort à Azkaban, laissant là leur seule fille orpheline. La petite n'avait que quelques semaines. C'était moi. Mais ça, je ne l'apprenais que plus tard. Bien plus tard. Vous allez me dire que mon destin était tout tracé. Effectivement, accablés par la mort de leur fille, les Legan apprirent que la vie de Sasha serait en danger si celle-ci décidait d'avoir un autre enfant. Leur seule solution pour combler le vide dans leur vie marqué par la mort d'un bébé chéri était l'adoption. Aussi, en visitant un orphelinat, deux mois plus tard, ils me virent pour la première fois. Des yeux bleus. J'avais des yeux bleus comme Sasha. Serrah aurait pu avoir ces yeux là. Ils me choisirent. J'ai grandi dans une famille de moldus. Ils ont pris soin de moi, autant que possible. Et, je dois l'avouer, au début, j'étais bien avec eux. De bébé à petite fille insouciante, tout allait bien pour moi. J'étais même heureuse. Mes parents, enfin, ceux que je prenais pour mes parents, m'avaient donné deux prénoms: Lyanna et Serrah. Je portais le nom de la morte. De celle qui avait vécu avant moi dans leur coeur. Qui avait vécu dans son ventre. Je traînais, sans le savoir, avec moi le fantôme d'une soeur adoptive qui avait tellement plus de valeur à leurs yeux que l'imposture que je représentais. En effet, ils n'avaient annoncé à personne la mort de Serrah, à part à leurs parents moldus. Ils me faisaient passer pour elle. Tordu, n'est-ce pas? Mais d'associer les mots "mort subite du nourrisson" ou "complication post accouchement" et "Serrah" était trop dur pour eux. A l'école moldus, j'avais quelques amis. Mais ils n'appréciaient pas vraiment la petite blonde aux yeux d'un bleu pétillant, trop jolie, trop choyée que j'étais. Oui, car mes parents me choyaient, certainement pour combler leur manque d'amour véritable envers moi. Je n'étais que substitution, un enfant par procuration. Une remplaçante, un second choix. Au fond, même petite, je me sentais décalée, pas vraiment à ma place. Sans savoir pourquoi.


Révélation, déception


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Dire que j'en ai voulu à mes parents quand j'ai appris la vérité est un euphémisme. Que pensez-vous ressentir quand ceux que vous aimez, votre famille, ceux qui vous ont élevé, n'ont fait de votre vie qu'un paquet de mensonges? La déception est bien grande, et plus grande encore sont la colère et l'amertume. On perd pied, on ne comprend plus rien, et on veut se venger, faire mal. Tout cela, je l'ai ressenti quand j'ai enfin compris. Compris que je n'étais qu'une pâle copie, qu'un faire valoir permettant de passer les conversations embarrassantes et encombrantes sur Serrah. Mais leur mensonges les ont rattrapés, malgré eux. J'avais 9 ans. Petite blonde, deux couettes, vous voyez le cliché, robe rose et rubans, un sourire au lèvre, sur une balançoire, mes parents me prennent la main et m'emmènent à l'école. Nous venions d'emménager à Bristol. Nouvelle école, nouveaux élèves. Et nouveaux problèmes. Une fille, plus grande, me volait mes jouets, et cassait ceux qu'elle ne pouvait pas avoir. Jalouse, car brune et costaude, personne ne le trouvait jolie, elle se vengeait, me tirait les cheveux, me poussait. Les professeurs, eux, trouvaient ça risible. J'en ai parlé à mes parents qui me disaient que je n'avais pas dû être gentille avec elle. Elle me faisait peur. Un jour, la fois de trop, elle m'a poussé contre le mur de la cour de récréation. Terrible erreur. En colère, frustrée de n'être pas prise au sérieux au sujet de cette brute, je me suis mise à pleurer, à hurler, elle m'avait fait mal. Aussi, une sorte de décharge est sortie de mon corps, et l'a propulsée des mètres en arrière. Elle s'est cassé le bras dans la chute et s'est violemment cognée la tête. La première fois que ma magie s'exprimait avait été violente, pour me protéger d'une brute moldue. Effrayés de moi, mes professeurs appelèrent mes parents, me renvoyèrent. Terrifiée de moi-même, j'ignorait que la brigade des accidents magiques était déjà sur le chemin de l'école quand je rentrais en voiture, dans un silence de mort. Sasha pleurait. Thomas, lui, soufflait. Il était en colère, et moi, j'avais peur. Une fois à la maison, Thomas ferma la porte à double tour, et se tourna vers moi.

"Qu'est-ce que tu as fait, Lyanna Serrah Legan? Comment as-tu pu pousser cette fille aussi fort?": tonna-t-il.

Lâche, Sasha bredouillait que je n'avais pas dû le faire volontairement. Mais Thomas était hors de lui.

-"J'ai pas fait exprès Papa, je l'ai pas poussé, c'est sorti tout seul!" je pleurais, je pleurais.
-"Non, tu l'as poussée, tu racontes n'importe quoi, arrête de mentir!"
-"Je dis la vérité, je l'ai pas poussée, c'est elle qui m'a poussée, c'est sorti de moi!"

On sonna à la porte. Thomas dit à Sasha de ne pas ouvrir. Deuxième sonnerie, puis des "crac" sonores. Un professeur de Poudlard était là. Le professeur Flitwick. Autant ire que voir cet homme minuscule apparaître d'un coup dans un salon moldu avait de quoi en déconcerter plus d'un. Sasha faillit s'évanouir, et Thomas le regardait, coi. De sa voix couinante, le professeur entreprit la rude tâche d'expliquer à une famille moldue, ignorant tout de la magie, que j'étais une sorcière. Et que mes véritables parents étaient sorciers, eux aussi. Quel choc! Quel choc d'apprendre de la part d'un étranger ma véritable nature -et pour une enfant, s'entendre appeler sorcière n'avait rien de rassurant- et ce que vos parents auraient dû vous dire eux-même. Mais preuve était faite que j'étais une enfant adoptée, par des moldus égoïstes qui prônaient mensonges et trahison. Je pleurais. Sasha voulut me prendre par la main, mais je la repoussai et partis en courant m'enfermer dans ma chambre. Flitwick, lui, continua de parler, un long moment aux Legan. Thomas ne vint me parler que le lendemain, alors que la veille, Sasha à ma porte me suppliait de lui pardonner. Flitwick était parti. Thomas avait fait comme s'il comprenait, comme s'il acceptait ma particularité. Mais Thomas m'avait prouvé qu'il était un as de la tromperie et du mensonge.


Calvaire & Rancune


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C'est là que tout a commencé. J'avais finalement ouvert la porte à Sasha, qui me berçait pour me calmer. Mais pour moi, c'était à présent une étrangère. Thomas entra à son tour. Je retenais mon souffle, terrifiée qu'il me traite de monstre. Il ne le fit pas. Non, il feignit un sourire parental qui me tue encore aujourd'hui. Sasha me caressait les cheveux, elle me suppliait de lui pardonner de m'avoir caché son adoption. Mais je n'avais que 9 ans, apprendre que vos parents ne sont pas vos parents, comment le prendriez-vous, vous? Mal. Ce coup là, je ne l'avais pas vu venir. Je pleurais, hoquetais, je n'arrivais pas à respirer. Loin me semblait l'histoire de la brute de l'école primaire. Thomas alluma la lumière, ferma les volets. Il m'observait d'un oeil froid, calculateur. Sasha, elle me caressait inlassablement les cheveux, ne me regardant pas dans les yeux. Puis elle me lâcha, et quitta la pièce avec lui, me laissant seule. C'était son dernier geste maternel envers moi. Mais je ne le savais pas. J'aurai dû la repousser. J'entendais alors des voix derrière ma porte.

-"Nous avons fait une erreur. Je l'ai toujours dit. Il fallait prendre le temps de faire le deuil de Serrah. Cette... fille..." commençait Thomas, affolé.
-"Notre fille"
-"Non, Sasha, notre fille était normale, juste trop faible, elle, ce n'est pas notre fille. Elle n'est pas normale."


Mon coeur d'enfant était brisée. Le lendemain, Thomas feignit la douceur envers moi, me prit par la main et me dit qu'il voulait m'emmener à son travail. Je n'y étais jamais allée, et je ne voulais pas lui dire non, de peur qu'il ne cesse vraiment de m'aimer, moi la sorcière. Le calvaire commençait, et je ne m'en rendais même pas compte. Il m'installa sur un fauteuil et m'expliqua qu'il était curieux de savoir comment ça marchait, ma "magie". Il voulait me faire juste une petite piqure, disait-il, il me tendait un bonbon pour être sage. Première piqure, prise de sang, rien n'y fit. Et cela dura des mois, des mois où après l'école, il m'emmenait dans son labo, me faisant des tests et autres pour découvrir ce que j'étais, ce que j'avais de plus que les moldus. Mais rien n'y faisait. La magie ne se montre pas dans un microscope. Plus ça allait, et plus les test se faisaient inhumain, il n'hésitait pas à demander à ses collègues de me faire peur, de me faire mal, pour que je montre ce dont j'étais capable. Mais à part quelques fioles brisées, quelques seringues qui volaient avant qu'ils ne me piquent avec, je ne contrôlais rien. Mes larmes de douleurs se firent de plus en plus rare. Et mon tortionnaire que j'appelais autrefois Papa trouvait cela normal, c'était pour la science. Mes pleurs devinrent colère, rage contre ce moldu et ceux qui voulaient à ce point savoir pourquoi j'étais différente.

Le calvaire dura, jusqu'à ce qu'un jour, je n'en puisse plus et qu'ils obtinrent ce qu'ils voulaient: ma magie m'échappa, je mis malgré moi le feu au labo. La brigade des accidents magique n'intervint que trop tard, Thomas était mort dans l'incendie, et je fus transférée à Ste Mangouste. Je ne ressentais aucune peine pour la mort de Thomas, il n'avait eu que ce qu'il méritait. Quant à Sasha, je n'avais aucune nouvelle d'elle, mais j'appréciais mille fois plus les attentions portées par les médicomages à mon égard que celles que m'accordaient tous les moldus que j'avais pu connaître. Pour moi, ils étaient tous faux, fourbes, mauvais. Les sorciers, eux, s'occupaient de moi. Ils avaient vu mes cicatrices, et une sorcière douce, psychologue, me faisait raconter ce que j'avais vécu par leur faute. Je leur racontais. Au départ, elle avait peur de mon absence de larme en racontant ce cauchemar, à dix ans à peine, puis je sus les feindre, puis feindre des sourire et prétendre que ça allait. Quelques mois plus tard, le plus gros des cicatrices avait disparu, il fallait me renvoyer chez Sasha Legan, qui elle ignorait tout des expériences que feu son mari menait sur moi. Mais cette femme m'en voulait à mort d'avoir tué son mari. Elle avait perdu Serrah, et son mari par la faute du substitut monstrueux de sa fille. Aussi, elle était plus froide que la mort à mon égard. Je reçut ma lettre pour aller à Poudlard. Elle ne m'aurait rien donné pour mes fournitures scolaires, si je n'avais pas reçu une lettre de Gringotts me laissant la fortune de mes véritables parents. De quoi vivre bien une dizaine d'année dans un confort certain sans m'inquiéter de travailler ou non. Tant mieux, je ne voulais plus dépendre de Legan. Je la détestais, et c'était réciproque. Mais devant les grand-parents adoptifs, je feignais des sourires.


A ma place enfin


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Mon entrée dans le monde de la magie, en tant qu'élève à Poudlard, me fut salvatrice. Une infirmière de Ste Mangouste, qui s'était prise d'affection pour moi, avait personnellement veillé à m'accompagner pour faire mes achats sur le Chemin de Traverse, j'avais acheté tout ce qu'il fallait, plus une vingtaine de livre pour en apprendre plus sur la magie. Je n'avais plus d'amis moldus, à vrai dire, je les méprisais, alors je passais mon temps libre à essayer d'en apprendre le plus possible, en espérant une jour découvrir ma véritable identité, enfin, celle de mes vrais parents, et devenir une sorcière reconnue. Depuis les tests de mon père, je ne pleurais plus jamais, je m'étais formé une carapace que je pensais indestructible. Aussi, je souriais souvent, d'un sourire faux, tant et si bien qu'on me prenait soit pour une insensible, soit pour une écervelée. Pourtant, j'étais loin d'être l'une comme l'autre. J'étais au contraire trop maligne pour montrer qui j'étais vraiment. Même à Poudlard, il m'était impossible de faire confiance aux autres.

Une fois à l'école, enfin, je commençais à me sentir à ma place. Cependant, je pensais que les autres enfants de moldus seraient comme moi, qu'ils mépriseraient leurs parents, mais non, eux, étaient fiers, moi, j'avais honte. Et j'avais droit à des moqueries d'autres élèves au sujet de mes parents adoptifs. Ils pensaent que j'en pleurerais, mais non. Au contraire, je leur disais qu'ils avaient bien raison, et que ces monstres n'étaient pas mes parents. J'avais réalisé quelque chose, dans ce chateau où tous étaient comme moi: ce n'était pas moi le monstre, c'était Thomas et Sasha. Ils avaient menti, trompé, trahi la fille qu'ils avaient choisi. Je passais beaucoup de temps à la bibliothèque, épluchant grimoires, archives de la gazette du sorcier, et tout ce que je pouvais pour retrouver une trace des Hartiff. Ce n'est qu'en troisième année que je découvris la vérité. Les Hartiffs étaient, morts, tués par des Aurors. Une brigade d'Aurors menés par un certain Sirius Black. La Gazette prenait bien sûr le parti des aurors, disant que l'arrestation avait mal tourné, et qu'il n'y avait aucune autre solution. Ces révélation furent capitales pour moi. Mes parents étaient d'anciens mangemorts, et on m'avait donnée à une famille moldue. Ma rancune se faisait encore plus grande. Partagée entre mon dégoût des mangemorts et mon mépris des moldus, j'étais perdue. Aussi, je voulus oublier tout ça. Je m'ouvris aux autres, du moins, je me fis plus sociale.

Premiers Amours ?


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En quatrième année, j'avais une poignée d'amis, bien que je ne considérais vraiment comme tel que de rares élus. J'avais toujours des problèmes pour faire confiance. En tant qu'élève, j'étais studieuse, sérieuse, respectueuse du règlement. Mon but était clair: la meilleure des scolarités pour obtenir la meilleure des situations plus tard. J'étais ambitieuse, j'étais inaccessible, et pourtant, de jeune fille renfrognée je me faisais femme. Et une belle femme. Avec un sacré caractère. Chacun savait qu'il ne fallait pas me parler de ma famille, quitte à passer un sale quart d'heure. Je me faisais peste quelques fois, également, en bref, je subissais les affres de l'adolescence. Et je commençais à plaire aux garçons. J'eus un premier petit ami, un Poufsouffle, mais cela ne dura pas longtemps. Je me sentais encore souvent déconnectée, j'avais trop tendance à tout calculer, à redouter de faire confiance, ne pas vouloir m'attacher, par peur de la trahison, et le moindre petit mensonge à mon égard prenait des proportions dramatiques. En cinquième année, j'étais celle qui éconduisait les garçons. Beaucoup tentèrent leur chance mais tous se cassèrent les dents. J'obtins en parallèle mes BUSES avec mention Effort Exceptionnel. J'étais douée, surtout en potions, en sortilèges et en défense contre les forces du mal. Je visais haut, je souhaitais travailler au Ministère, comme langue de Plomb. Les secrets, les découvertes, c'était mon rayon. J'adorais penser être la première à avoir découvert quelque chose de capital. Je n'en étais pas encore là, cependant.

Pour mes ASPICS, en sixième année, le choix de mes cours ne fut pas difficile. Je continuai les Potions, ma passion, le Sortilèges, la Défense, la Métamorphose, où j'étais moins douée, mais suffisamment pour suivre le cours, l'Arithmancie, une matière parfaite pour moi, l'astronomie et la divination, pour me divertir. Mes ambitions étaient changeantes, mais toujours aussi élevées. Et mes idéaux étaient de plus en plus sombres. En effet, pendant mes vacances d'été précédent ma sixième année, j'étais, comme toujours, forcée de rentrer chez la Legan. Celle-ci voyait un autre homme qui avait un fils de mon âge. Un moldu horrible, qui me faisait des avances non dissimulées, et vraiment poussées. Je le repoussais à chaque fois, mais il insistait. Une fois, il voulut me forcer à l'embrasser, je lui donnai un coup bien placé, n'ayant pas le droit d'user de la magie -j'étais fidèle au règlement. Mais mon mépris des moldus allait croissant au fur et à mesure de mes mésaventures avec eux. Il ne me venait pas à l'idée que je n'avais peut-être simplement pas de chance avec ces derniers. Pour moi, ils se valaient tous. L'année scolaire s'écoula et mes résultats scolaires étaient d'autant bon que je me montrais chaste et sérieuse.

L'été suivant, lui, vint tout chambouler. J'avais enfin 17 ans, et je n'avais pas à retourner chez la Legan, n'ayant pas d'autre foyer, je décidais de visiter les deux autres pays d'Europe à posséder de grandes écoles de magie. Parcourir le monde se faisait souvent pour les sorciers, après leurs études, aussi, je commençai au plus tôt. Je passai tout d'abord un mois en France, où je visitais Beauxbâton, accueillie par une sorcière qui venait de quitter l'école, avec qui j'avais correspondu de ma propre initiative. Cette première partie du voyage fut très enrichissante et me donnait envie d'y retourner à l'occasion. Mais la suite, en Bulgarie, fut bien , bien plus riche, et de loin. Riche en souvenirs et sentiments nouveaux. A peine avais-je mis les pieds là bas, que ma correspondante sur place me présentais son cousin, qui était anglais, qui plus était, Jon LLoyd, de deux ans plus âgé, dont les parents représentaient le Ministère de la magie anglaise en Bulgarie. Darya, ma correspondante, me le présenta comme quelqu'un d'instable, de sombre, et me dit que sa mère et sa tante n'étaient plus si proche que cela, qu'ils avaient tous changé, que je devrais les éviter. Mais quand je croisai les yeux de Jon, ses yeux noirs. Tout changea. Tout vacilla. Et lui était aussi hypnotisée par moi que je n'étais fascinée par lui. Le coup de foudre, comme on dit.

Nous passâmes le reste des vacances ensemble, nous parlâmes, et pour la première fois, je me laissais aller à discuter avec quelqu'un, à discuter vraiment, loin de toute façade, en profondeur. Je lui faisais confiance, j'aurai même pu lui confier ma vie. Il ne me disait que des vérités, même celles qui me déplaisaient comme "cette histoire ne durera qu'un été". Nous parlions de tout, de ses cours à Durmstrang, de l'Angleterre, de mes horribles moldus, de magie, de potions, de magie noire, de lui, de moi. Il était vite devenu un tout auquel je souhaitait me raccrocher. Je lui révélais ma véritable identité, il m'avouait que ses parents étaient des mangemorts en puissance. Je lui avouais que je haïssait et que j'avais peur des moldus, il me confiait qu'il pensait entrer au service de Voldemort, sans grande conviction, mais que son père y tenait vraiment. Quel été! Entre nous, ce fut une passion terrible et enivrante. Mais septembre approchait à grand pas, et il fut temps pour moi de retourner en Angleterre, le coeur et la tête pleine de nouvelles sensations, le coeur brisé, la tête lourde, à l'idée de ne sûrement plus jamais le revoir.

L'année commença et s'écoula avec une lenteur de mort. Je n'avais qu'une idée en tête: le retrouver. Il ne répondait pas à mes lettres. Je n'avais qu'un indice pour le revoir: entrer là où je savais qu'il finirait: au service du Seigneur des Ténèbres. Par la même, je pourrais en découvrir plus sur ma famille biologique et marcher sur leurs traces. Et si au passage, je pouvais enfin me venger des moldus, tant mieux. Mais cette année fut ponctuée par les tentatives désespérées d'un amoureux des moldus et de la fraternité, un anarchiste, un hippy, pour créer une cohésion parmi les maison. Cet Hellson, je le méprisais. Comment pouvait-il souhaiter informer les moldus de notre existence, avec ce qu'ils étaient capables de nous faire, par peur ou jalousie? Je n'avais que trop souffert par leur fautes, aussi, je voulais le coincer. Mais si Dumbledore n'avais pas pu, seule, je n'avais aucune chance. Aussi, quand nous nous trouvâmes enfermés dans l'école, je me tournais vers le premier adversaire déclaré d'Hellson, et pronant l'ordre et le calme dont j'avais besoin: Aaron Kingfell et sa brigade.

• RELATIONS :
Je méprise Alexander et Sarah Black, car leur père a mené l'escouade qui a tué mes parents. Je hais les Legan pour ce qu'il m'ont fait. Je respecte Dumbledore, même si mon passé me pousse plus vers le camp adverse. Je suis follement amoureuse de Jon Lloyd, un sorcier de 19 ans qui était élève à Durmstrang et qui va s'engager dans les Mangemorts, plus ou moins malgré lui. Je n'ai pas beaucoup d'amis. Je me range du côté de Kingfell dans sa guéguerre contre les délinquants de l'école, et souhaite m'ouvrir aux autres pour oublier l'absence de Jon dans ma vie.

C'est le mois des DC ^^
Bon courage pour ta fiche Gin' ;)

Fiche validée !! J'adore ton histoire <3
Pour la maison, j'hésitai entre Serdaigle et Serpentard mais vu qu'ils sont plus nombreux (ça c'est joué à un près xD) ce sera Serdaigle :) Sauf si tu tiens absolument à aller chez l'ennemi les Serpentards

Ca marche ;)