Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 :: AVANT DE COMMENCER :: Fiches Présentations Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 10 Déc - 11:22
.
IDENTITY CARD

Lidwine
Lustin
Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie Famkej13
© ???

• SURNOM(S) :J'ai une tête à avoir un surnom ?
• DATE DE NAISSANCE :15 mars
• ÂGE : 30 ans
• ANNÉE D’ÉTUDE & ÉCOLE MAGIQUE : Poudlard, rien à signaler, tout s'y est bien passé... Ou presque...
• PROFESSION :Bourreau, ça compte ?
• BAGUETTE :Souple, bois de rose, 24.5 cm, ventricule de dragon
• PATRONUS :Loup, car on lui attribue les pires vices quand il se contente de faire ce qui est dans sa nature... Et il a un côté à la fois solitaire et sociable qui me plaît bien... Et il inspire la crainte, surtout !
• ÉPOUVANTARD :Les araignées... J'ai horreur de ces bestioles... Elles sont juste... Beuârk !


SHOW ME, SHOW ME BABY
    • NATIONALITÉ(S) & ORIGINE(S) :Mes parents sont issus de bonnes familles anglaises pures souches. Vous savez, une de celles qui ne se sont jamais mélangées à une quelconque autre nationalité, parce que ça aurait souillé le nom de leur famille !
    • VOTRE SANG :Pur, même si j'ai rien demandé à personne. Franchement, comme si j'en avais quelque chose à cirer ?
    • PHYSIQUE : Lidwine, c'est cette femme superbe qui marque les esprits. Une beauté tantôt froide, tantôt violente. Une beauté à la fois repoussante et attirante. Une beauté à la fois effrayante et captivante. Lidwine, c'est de longues jambes au galbe parfait, un ventre plat, une poitrine juste comme il faut. Lidwine, c'est de longues mains fines, qui ne sont pas sans laisser penser à des mains de pianiste. Lidwine, c'est avant tout un visage. Ce visage aux traits fins, qui semble presque fragile. Ce regard sombre, qui peut se faire aussi bien chaleureux et charmeur que glacial et meurtrier. Avec elle, l'expression "regard assassin" prend tout son sens. Lidwine, c'est ce teint de neige, qui tranche avec la cascade sombre qui retombe en ondulant sur ses épaules et dans son dos. Lidwine, c'est ce menton régulièrement pointé en avant, dans un signe de défi et d'arrogance. Lidwine, c'est ce haussement de sourcil hautain. Lidwine, c'est ce sourire moqueur, toujours en coin. Lidwine, c'est ce haussement d'épaules qui signifie clairement "Et alors ? Que veux-tu que ça me fasse ?"
    Lidwine, c'est la perfection.
    • CARACTÈRE : Un esprit sain dans un corps sain... Dans le cas de Lidwine, le corps, c'est bon, elle en prend soin mieux qu'elle prendrait soin d'un poisson rouge (qu'elle laisserait mourir pour le simple plaisir de le voir mourir, de toute façon). En revanche, en ce qui concerne l'esprit, celui de la jeune femme est loin d'être sain...
    Lidwine, c'est cette femme que vous ne voudriez rencontrer pour rien au monde, tout simplement parce que vous ne sauriez pas si vous en reviendriez. Pour elle, la mort est un jeu, une occupation. Un plaisir. Elle aime cette sensation qui la gagne lorsqu'elle prononce la formule de mort. Elle aime voir les gens s'écrouler, les yeux grands ouverts... après qu'elle ait joué avec eux. Elle aime torturer, amputer, découper, trancher et autres choses du même genre. Si on lui demande "Pourquoi fais-tu ça ?" elle vous répondra d'un ton tranquille qu'elle s'ennuyait, ou qu'elle en avait juste envie. Quelle que soit la raison qui la pousse à tuer, sachez que ce n'est jamais rationnel. Cette fille n'est, de toute façon, pas normale. Mais en plus d'être sadique et à tendances psychopathes (tendances, seulement ?), elle est antipathique. Enfin, antipathique... si votre tête ne lui revient pas. Elle aime provoquer les gens par des piques, même s'il y a des personnes avec lesquelles elle ne se le permettrait pas, tel que le Seigneur des Ténèbres (au hasard, hein). Cependant, elle n'est pas du genre respectueuse. Elle manie le sarcasme, le cynisme et l'ironie et son caractère emporté la fait s'enflammer plus vite qu'une vieille brindille sèche. Elle n'est pas à prendre avec des pincettes, cette fille-là. Ah ! Failli oublier : pour elle, la vie est un jeu rempli de compétitions. Une mission avec un autre Mangemort se transforme très rapidement en un duel pour être celui qui achèvera le premier la mission. Bref, complètement cinglée, cette nana. Et à ce portrait tout à fait charmant, il faut ajouter qu'elle a des tendances nymphomanes. Sympa, non ?
    Cependant, elle n'a pas toujours été comme ça. Ancienne Gryffondor, il fut un temps où elle était drôle, gentille, sympa. Seulement, depuis ses quinze ans, elle a complètement viré de bord et a pris pour raisons de vivre sa colère et son désir de vengeance.
    • PARTICULARITÉ(S) :Je suis une grande chatouilleuse. Z'avez pas intérêt à tester si vous ne voulez pas vous retrouver avec une pastèque à la place de la tête !
    • PASSION(S) & LOISIR(S) :Torturer, découper, amputer, griffer, blesser, frapper, se moquer...



NOW TELL ME YOUR STORY
    • SITUATION FAMILIALE :Je n'ai pas de frère ni de soeur, et j'ai tué mes parents. Cependant, j'ai deux tantes, du côté de ma mère, et trois cousins. Sauf que je ne leur ai pas parlé depuis... mes 17 ans.
    • VOTRE HISTOIRE :

    Première Partie


    « Le choix ultime pour un homme, pour autant qu'il lui soit donné de se transcender, est créer ou détruire, aimer ou haïr. » Erich Fromm




    -Maman... maman, j'ai... Je dois te dire quelque chose...

    Je revois comme si c'était hier la cuisine de notre maison de famille. Elle était grande. Lumineuse. D'une propreté impeccable. Mes parents étaient du genre maniaque. Sans doute pour ça qu'ils m'ont foutue à la porte, ensuite. Je devais faire tâche dans la famille parfaite et idéale que nous formions. Mais je m'égare. Je me tenais devant ma mère. Petite chose fragile qui regardait ses pieds pour que personne ne puisse lire la terreur dans mes yeux. Car j'avais peur. J'étais littéralement morte de peur. Peur de leur réaction, peur de les décevoir, peur d'être rejetée. Je n'avais pas tort, d'ailleurs, d'avoir peur. Ma mère était de ces femmes sèches, à l'éducation rigide, qui ne tolèrent aucun faux pas. De ses parents, elle avait reçu une éducation incroyablement sévère, proche de l'éducation catholique que certaines familles Moldues inculquent à leurs enfants. En y repensant, ça me donne envie de vomir. C'était pour ça, que j'avais peur. Car je savais que ce que je devais lui avouer n'allait pas lui plaire.

    -Eh bien, Lidwine, qu'as-tu donc à me dire que tu demeures muette ?

    Toujours cette sécheresse et cette impatience dans sa voix. Cette femme a-t-elle jamais été capable d'aimer ? Quinze ans plus tard, j'en doute. À ce moment-là, je ne me posais pas encore la question. Mais je n'allais pas tarder à me la poser.

    -Maman... je... je suis désolée, j'ai commis une erreur...

    Cette voix pleurnicharde, tremblante. Quelle horreur ! J'étais encore faible, à cette époque. Faible à crever et pitoyable. Ma mère se retourna vers moi, arborant son air sévère. Son visage de tous les jours, en réalité. Je ne me souviens pas l'avoir jamais vue sourire ou se détendre.

    -Quelle erreur, Lidwine ? Ne me fais pas attendre, tu sais que je ne suis pas patiente.

    Ça, pour le savoir, je le savais. Et là, je sortis tout en bloc. Cette atroce vérité qui me faisait mal à en crever. Cette atroce vérité qui m'effrayait. J'avais peur. Je n'étais qu'une gamine. Et je n'allais pas tarder à découvrir que j'étais une gamine esseulée.

    -Maman, je suis désolée, c'était un accident, je te jure que c'était un accident, je ne voulais pas... je ne voulais pas...
    -Tu ne voulais pas quoi, Lidwine ?
    -Je suis enceinte...


    Et là, je me mis à pleurer. Silencieusement. Et ma mère qui ne réagissait pas. Pourquoi est-ce qu'elle ne réagissait pas ? Pourquoi est-ce qu'elle n'essayait pas de me consoler, de me rassurer ? Pourquoi est-ce qu'elle ne faisait pas comme toutes les mères ? Pourquoi...

    -Sors d'ici ! Je ne veux pas d'une traînée dans ma maison. Sors ! Va-t'en et ne remet jamais les pieds dans cette ville !
    -Mais... maman...
    -Je ne suis pas ta mère ! Je n'ai plus de fille ! Va-t'en !


    Elle me regardait comme si j'étais la dernière des dernières. Comme si j'étais une moins que rien. Moi. Sa propre fille. Mise à la porte pour avoir eu le malheur de tomber enceinte. Ravalant mes larmes, je sortis de la pièce en courant, montai dans ma chambre chercher des affaires au hasard puis, sans demander mon reste, transplanai. J'atterris dans un trou paumé, au milieu de nulle part. Je ne savais pas où j'étais, et je m'en fichais éperdument. À présent, ce qui m'inquiétais, c'était ce que j'allais faire. Car j'avais le choix. Mettre mon enfant à mort et pouvoir retourner chez moi. Le mettre au monde, et abandonner pour toujours l'idée de revoir mes parents. Donner la vie ou répandre la mort. Retrouver mes parents avec la pensée qu'ils m'ont fait tuer mon enfant, ou rester seule et l'adorer comme nul ne serait jamais adoré.


    Deuxième Partie


    « Perdre un enfant, c'est perdre un morceau de soi-même. » Docteur Burton Grebin




    J'étais... désespérée. Sans quoi je n'aurais jamais fait cela. Étrangement, à ce moment précis de ma vie, c'était ce qui m'avait semblé le plus judicieux de faire. Cela faisait plusieurs jours que je couchais dans un hôtel miteux de la banlieue londonienne. Et pas la meilleure banlieue, à vrai dire. Mais je ne pouvais pas m'offrir plus. Je serais volontiers allée au Chaudron Baveur, mais j'avais tellement peur de tomber sur quelqu'un qui connaissait parent... Et puis, l'argent que j'avais à Gringotts appartenait en réalité à mes parents. Moi, je n'avais rien. J'étais parvenue à trouver un petit boulot pendant les vacances, pour mettre un peu d'argent de côté, mais ce n'était pas suffisant. Ce ne serait jamais suffisant. Toute seule, j'aurais éventuellement pu m'en sortir. Mais avec un enfant...
    Mon regard se posa sur lui. Sur mon enfant. Sur mon fils. Sur Dimitri. Je l'aimais. Je l'aimais désespérément. Plus que de raison, en réalité. Sans doute parce que je n'avais plus que lui ? Ce devait être pour ça. Et c'est parce que je l'aimais que j'allais faire ça. Pour lui. Pour qu'il ait une vie meilleure que celle que j'aurais pu lui offrir. Pour qu'il ait une chance de s'en sortir. Pour qu'il n'ait pas à payer pour mon inconscience. Pour qu'il n'ait pas à payer pour mes erreurs. Et même si je me disais que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir mal. Je le pris une dernière fois dans mes bras. Pour le serrer contre mon cœur. Il ne disait rien. Il se contentait de jouer avec mes cheveux. Je posai mes lèvres sur son front velouté, le remis dans le lit où je le bordai tendrement. J'aurais voulu qu'il se souvienne que sa mère l'aimait plus que tout, mais je savais que, plus tard, il n'aurait aucun souvenir de moi. Pourtant, je n'avais pas le choix. Il fallait que je le fasse. Même si c'était dur, mais si ça faisait un mal de chien, même si je me dégoûtais moi-même de faire ça, je devais le faire. Afin qu'il ait un avenir digne de ce nom. Et pas un semblant de vie déplorable. Car ce n'est pas l'amour qui vous permet de vous nourrir ou de vous loger. L'amour ne vous apporte rien. Rien du tout.
    Posant une dernière fois les yeux sur lui, je disparus. Je rentrais chez moi. Je savais que s'il n'y avait plus aucune trace de ma grossesse, mes parents me laisseraient revenir. Et, même si je leur en voulais, même si je les haïssais considérablement, j'avais besoin d'eux. Et surtout, j'avais besoin de leur faire payer ce qu'ils m'avaient fait. Parce que je leur en voulais à mort.
    Je débarquai devant leur porte. Sans aucun bagage. Sans aucune trace des six mois qui venaient de s'écouler depuis que ma chère mère m'avait mise à la porte de la demeure familiale. D'ailleurs, ce fut elle qui m'ouvrit la porte. Ironie ? Sans doute. Toujours est-il que son expression demeura impassible lorsqu'elle me vit. Elle n'eut pas la moindre surprise. Pas la moindre révolte. Rien. Une absence totale de réaction. Le silence s'installa entre nous. D'ailleurs, avions-nous jamais été capables de nous parler réellement ? Ce fut moi qui rompit le silence.


    -Je suis revenue. Seule.

    Je ne sais pas pourquoi, j'avais appuyée sur ce dernier mot. Comme si cela avait pu influencer sa réaction de quelque manière que ce soit. Elle ne répondit rien, se contenta d'ouvrir la porte un peu plus et de me faire signe d'entrer. Comment une femme pouvait-elle être si insensible ? Cela me répugnait. Pourtant, j'entrai. Non sans me faire intérieurement la promesse de me venger.

    -Va prendre une douche. Le dîner va bientôt être servi.

    « Oui, maman, moi aussi je suis ravie de te revoir » eus-je envie de lui répondre. Au lieu de quoi, je me contentai d'un sourire timide avant de lui obéir. De toute façon, elle ne perdait rien pour attendre. Ce n'était qu'une question de temps. Mais je l'aurais.


    Troisième Partie


    « Un homme sain ne torture pas ses semblables. En général, ce sont les victimes qui se changent en tortionnaires. » Carl Jung




    Certaines personnes considèrent la haine et la violence comme le refuge des faibles et des lâches. Pour ma part, c'était la promesse d'une vengeance en bonne et due forme. Une vengeance pour ce que m'avaient fait mes parents. J'avais appris à les haïr avec une facilité déconcertante. Chaque jour, je prévoyais des façons diverses et variées de mettre fin à leur pitoyable existence. Pour ce qu'ils en faisaient, de toute façon. C'en était presque jouissif, à vrai dire. J'y pensais pendant les cours, pendants les pauses, pendant les repas, pendant mon sommeil. C'était comme la promesse d'un avenir libre. Tout simplement. Depuis mon retour à la maison, j'étais devenue plus renfermée. Je ne parlais plus beaucoup, ou alors seulement pour me montrer désagréable. Je vous laisse imaginer l'effet que cela avait sur mes chers et adorés parents. Je les rendais fous. Et ça me faisait un bien fou. Ils recevaient fréquemment des lettres de Poudlard les informant de mon comportement. Et quand je rentrais à la maison, je me faisais incendier. Mais cela n'avait aucun effet sur moi. Le plus grand qu'ils auraient pu me faire, ils me l'avaient déjà fait. Je n'avais plus rien à craindre d'eux. Ils pouvaient parler, tenter de me faire réagir, j'étais blindée, désormais. Et je poursuivais mes frasques. Je continuais ma descente aux enfers, que j'accélérais, même. Je voulais en terminer au plus vite. À croire que je ne vivais plus que pour ça. Dans une certaine mesure, c'était le cas. Je travaillais juste assez pour m'assurer de passer en année supérieure, puis pour avoir mes ASPIC. Je n'avais plus envie de me casser le cul à tout faire pour rendre mes parents fiers de moi. Le gentille et docile enfant qu'ils avaient connue était morte et enterrée. Elle avait disparu ce jour où elle avait abandonné son enfant dans un hôtel miteux. Elle aussi y était restée. Et c'était moi qui était revenue à la maison. Pour le leur faire payer. Pour que jamais ils n'oublient ce que j'avais dû faire à cause d'eux. Pour qu'ils souffrent comme je souffrais.
    Mon comportement avait terni la réputation des Gryffondors. Et je m'en moquais éperdument. Je n'appartenais à aucune maison, aucune bande, aucun clan. Je faisais cavalier seul, et ça me plaisait. Mes amis m'avaient progressivement tourné le dos, après avoir désespérément tenté de me faire revenir sur le droit chemin. Comme si j'avais envie de faire machine arrière ! Je me sentais trop bien ainsi pour vouloir redevenir la gamine craintive et naïve que j'avais été. J'aimais trop faire du mal à ceux qui m'entouraient. J'y prenais goût. Vraiment. Et surtout, ce qui me plaisait le plus, c'était le regard de ma mère. Elle avait peur de moi. J'y arrivais. Petit à petit, je me rapprochais du but. Mais je devais attendre. Attendre d'avoir fini mes études, pour ensuite pouvoir définitivement tourner le dos à mon ancienne vie. Et oublier. Pour me concentrer sur autre chose. Ou sur rien du tout.
    Je ne sais pas comment je fis pour réussir à obtenir des notes suffisantes à mes ASPIC. Toujours est-il que je les avaient réussis, que mes études à Poudlard étaient achevées. Maintenant, je pouvais faire ce dont je rêvais depuis un certain temps. Maintenant, j'allais pouvoir rentrer chez moi, et me venger. Pour de bon. Définitivement. Mettre fin à ce calvaire. Je crois que je n'ai jamais autant trouvé le temps long à bord du train qui me ramenait chez moi. J'étais pressée de rien. Oh oui, si pressée. Tout allait se dérouler comme je le voulais. Tout allait se terminer comme je le voulais. Absolument tout.
    Mes parents m'attendaient sur le quai de la gare. On aurait cru une de ces images de film, avec toute la famille au grand complet qui t'attend sur le quai, ravie de te voir. Ça me fit doucement rigoler. J'étais ravie de les revoir, dans une certaine mesure, mais pas pour les raisons qu'ils espéraient. Sans prononcer le moindre mot, nous prîmes la route de la maison. Le trajet se fit en silence. Ça me convenait parfaitement. Une fois arrivés, je m'occupai de mes bagages. Une fois que je les eu remontés dans ma chambre, je descendis dans la cuisine. Toujours aussi impeccable que le jour où j'y avais annoncé ma grossesse à ma mère. C'était là que tout avait commencé. C'était là que tout allait se terminer. Occupée à cuisiner, elle me tournait le dos. Mon père lisait la Gazette. Ils ne se rendirent même pas compte que j'étais là. Parfait.
    Je levai le bras, pointai ma baguette sur ma mère en premier. Sans la prononcer, je pensai à la formule de mort. Un éclair vert, puis le corps de ma mère qui chute le long de la gazinière. Mon père leva un regard paniqué de son journal, se leva brusquement, à la recherche de quelque chose pour m'entraver. Il n'eut pas le temps. Un autre éclair vert, et il tombe à son tour. Aujourd'hui encore, ce souvenir me remplit de joie. Je ne regrette pas ce que j'ai fait. Je me suis libérée. Et jamais je ne regretterai ça.
    Je quittai la cuisine, remontai faire mes valises, et quittai définitivement la maison familiale. Sans un regard en arrière.


    Quatrième Partie


    « Nous faisons notre vie de la mort d'autrui. » Léonard de Vinci




    Je partais en vrille. Je crois qu'il n'y a pas d'autre terme pour expliquer ce que je devenais. Depuis l'assassinat de mes parents, je poursuivais ma descente aux enfers, encore plus vite qu'auparavant. En réalité, j'aurais accueilli l'enfer à bras ouverts, je pense. Non, je ne le pense pas. Je le sais. J'aimais ce que je devenais. Je découvrais que la vie était bien plus amusante ainsi. Sans retenue, sans limite, sans contrainte, sans se soucier de ce qu'en diront les parents. J'étais libre. Totalement libre. Et je brûlais la chandelle par les deux bouts. Je vivais chaque jour comme si je devais crever le lendemain. Les bars n'avaient aucun secret pour moi. Les hommes non plus, d'ailleurs. Je savais comment me servir de mon corps pour les appâter. Je prenais du bon temps, m'amusais avec eux, puis les tuais. Dans ce programme, c'étaient les deux dernières parties qui me plaisaient le plus. J'aimais les sensations que j'éprouvais en prononçant la formule de mort. Mais surtout, j'aimais ce qui précédait la formule de mort. J'aimais les torturer.
    Je m'étais découvert un penchant pour la cruauté, le sadisme et la perversité. Et ça me plaisait. Infiniment. J'avais une préférence pour les Moldus. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en ai pas la moindre idée. Tout ce que je sais, c'est que je préférais m'en prendre à eux plutôt qu'aux autres. Sauf lorsque ces autres se dressaient en travers de mon chemin. Là, je m'amusais avec eux aussi. Après tout, ils l'avaient cherché ! Pour les Moldus, la tête qu'ils faisaient lorsqu'ils me voyaient brandir ma baguette... Rien que pour ça, ça valait le coup de les attaquer !
    Mais malgré tout, et au risque de paraître ridicule en prononçant cette phrase, ma vie n'avait aucun sens. Je la gâchais. Je la foutais en l'air. Il ne me manquait que trois fois rien, à vrai dire. Simplement une raison de le faire. Et cette raison me fut offerte, en juillet 1995. Je me souviens parfaitement de cette période. Je n'étais ni plus ni moins paumée qu'avant, mais c'est là que tout avait basculé. À mon plus grand bonheur.

    On peut faire d'étonnantes rencontres dans la campagne anglaise, en pleine nuit. Des Moldus, des sorciers, des animaux, des loups-garous... et des mages noirs. Je me tenais (presque) tranquille dans un trou paumé au milieu de nulle part, à jouer avec un Cracmol. Et il jouait très bien. En fait, il réagissait à chaque sortilège comme un instrument accordé par un maître. C'était amusant. Mais je commençais à m'ennuyer, avec lui. Et qui disait ennui disait mort. Ça ne rata pas, dans ce cas précis. Un éclair vert, le bruit d'un corps sans vie s'écroule. Puis le silence. Je poussai un soupir. C'était devenu trop facile. Mais je continuais tout de même. Ça me plaisait.


    -J'ai cru comprendre que les Cracmols avaient tendance à disparaître, dit soudain une voix glaciale derrière mon dos.

    Sursautant, je me retournai à vitesse grand V et pointai ma baguette droit sur l'inconnu. Ce dernier se tenait à un ridicule petit mètre de moi... et n'était pas si inconnu que ça. Lord Voldemort. Le plus grand mage noir de tous les temps. Un exemple de cruauté et de sadisme. Un modèle pour moi.

    -Ils ne servent à rien, alors pourquoi les garder ? répondis-je en haussant les épaules.
    -Je ne te blamerai pas pour cela. Tu fais du bon travail. Mes hommes ont tendance à privilégier les Sangs-de-Bourbe mais je ne suis pas contre quelques Cracmols en moins.
    -Oui, les Sangs-de-Bourbe, ça peut être pas mal, mais c'est moins amusant. Quand on sort la baguette, ils se contentent de tenter de se défendre. C'est d'un ennui... Alors que voir des gens vous regarder avec des yeux comme des soucoupes avant de rire, puis de hurler lorsqu'on leur lance un Doloris, là, c'est bien.
    -Tu as une façon de voir les choses qui me plaît. Vraiment. Que dirais-tu de rejoindre mes rangs ? Ne pas t'avoir chez les Mangemorts, ce serait du gâchis.
    -Et qu'y gagnerais-je ?
    -Tu pourrais assouvir ta soif de violence. Ton désir de mettre à mort ceux qui sont indignes de vivre. Tu aurais la puissance, et tu serais crainte. Tu peux aussi continuer de te terrer et te contenter de prises de bas étage.


    J'avais ma chance. Je n'allais pas la laisser partir. Aussi, lorsqu'il tourna les talons, je criai « J'accepte ! ». Il ne se retourna pas. Se contenta de me dire qu'il me recontacterait. Enfin, je faisais quelque chose de ma vie. Contente, je m'amusai à jeter des sortilèges sur le cadavre de ma dernière conquête.

    • RELATIONS : Aucune connue à ce jour, en espérant que ça va changer !



WHAT ELSE SWEETIE
    • ANIMAL DE COMPAGNIE : J'aime pas les animaux...
    • PROFESSION ET MOTIVATION : Je n'ai jamais eu besoin de bosser, jusqu'à présent... J'ai suffisamment d'argent pour me contenter de m'amuser. Mais, être Mangemort n'est-il pas déjà un métier en soi, huh ?
    • EN PROFONDEUR : Je fume, je bois, je sors, je couche avec n'importe qui, je torture, je tue, je m'enfuis, et je recommence ailleurs. Je vis partout et nulle part à la fois, j'achète un somptueux appartement que je revends deux mois plus tard parce que j'ai trouvé mieux ailleurs... Je suis instable, tant mentalement que dans ma façon de vivre. Oui, et alors ?
    • VOTRE POSITION FACE À NOTRE INTRIGUE GÉNÉRALE : L'anarchiste commence à me taper sur le système sérieusement... Je ne préte"nds pas qu'une absence de règles serait inutile, mais la façon qu'il a de se payer la tête du Seigneur des Ténèbres... Si je le chope... Je lui fais sa fête... Sauf si il est mignon, auquel cas, je m'amuserai un peu avec lui et lui laisserai la vie sauve... Bon, au moins, je lui reconnais un avantage : il n'est pas du côté du vieux débris qui gère Poudlard. C'ptêt pas un cas désespéré, ce clown, qui sait ?
    • ET SI ON SE PROJETAIT DANS L'AVENIR? : Je n'ai pas d'avenir. Mon avenir, je le construis au jour le jour. J'ai pas envie de savoir de quoi sera fait demain. Parce que demain, c'est moi qui décide ce qui va se passer. Je détiens les reines de ma vie. Et je ne laisserai personne me contrôler et me manipuler. Jamais. Penser à l'avenir... Quelle idiotie... La seule chose à laquelle je pense, pour l'avenir, c'est si je reverrai mon fils un jour. Et, croyez-moi, c'est une pensée suffisamment obsédante pour ne pas en ajouter d'autres... Personne n'est au courant, pour Dimitri, et je tiens à ce que ça reste le cas. Le premier qui découvrira ce pan de ma vie... Je crois que je le détruirai autant que je serai détruite...



YOU INTEREST ME



    Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie Famke-famke-janssen-5888803-100-100
    © ???
• PSEUDO : Camille
• LOCALISATION : Quelque part entre la chaise et le clavier, pourquoi ? 😄
• COMMENT AVEZ VOUS CONNU ESTED? : Par hasard, en cherchant un avatar de Skarsgard... Tant pis pour vous !
• VOTRE AVIS SUR LE FORUM : J'aime beaucoup le concept, et le design (Jared Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 328613 )
• VOS DISPONIBILITÉS : Je peux être là tous les jours, même si j'ai rien à faire n_n
• CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR : Famke Janssen :crazy:


©️ESTED !!
Revenir en haut Aller en bas
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Étudiante en Quidditch
Nombre de messages : 3751
Célébrité sur l'avatar : Candice Accola
Jesse-Rose Greenwood
Sam 10 Déc - 11:38
Waow quelle fiche ! Bienvenue m'zelle dans la famille d'ESTED ! *_*
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 10 Déc - 12:07
Merci merci !!!
Je pense terminer dans la journée (je n'ai plus grand-chose, juste la description physique et deux-trois trucs, puis ce sera... FINIIIIIIIII Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 984531 )

En tout cas, j'aime beaucoup le concept du forum, vraiment !

EDIT : Je pense avoir fini ! La description physique n'est pas transcendente mais je déteste cette partie, alors plus vite je m'en débarrasse, mieux c'est n_n'
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 10 Déc - 13:18
Famke Janssen Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 328613

J'y crois pas, je l'adore. Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 940712 Elle est superbe, géniale... J'adore cette actrice, elle joue mon perso préféré dans X-men. Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 801472

Oui, je sais, je suis barge. 😄

Sinon bienvenue sur le forum. :canard:

En plus d'avoir pris l'une des meilleures actrices... J'adore ton écrit. :hugh1:

Oui, j'arrête de te traumatiser et j'espère que tu t'amuseras sur le forum. :crazy:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 10 Déc - 13:23
Vas-y, vas-y, continue de me traumatiser, ça me gêne pas du tout *O* *SBAM*
En tout cas, merci pour le compliment sur mon style d'écriture Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 801472 C'est toujours agréable de savoir que ce qu'on fait, ça plaît 8)
(non, non, j'me jette pas des fleurs...)

Techniquement, c'est Kate Beckinsale que je prends comme vava (parce que Kate, elle est dans mon lit, je dors pas dans la baignoire, hein !) mais vu qu'elle était prise... Et que j'aime beaucoup Famke... Et que Famke, je l'ai jamais prise... Me suis dit que c'était l'occasion n_n
Revenir en haut Aller en bas
Alice Sullivan
Alice Sullivan
Alice Sullivan
Étudiante en communication
Nombre de messages : 5280
Célébrité sur l'avatar : Teresa Palmer
Humeur : Capricieuse
Alice Sullivan
Sam 10 Déc - 16:13
Et bien, quel personnage intéressant *__*
Les psychopathes sont toujours les bienvenus ici... <3

Rien à dire sur ta fiche, elle est très agréable à lire, je te valide donc et te souhaite la bienvenue parmi nous ! :friends:

Au passage, j'aime vraiment beaucoup ton avatar ^^
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 10 Déc - 16:55
Pour l'avatar, je voudrais remercier la recherche avancée, de Google xD
Et Lidwine, c'est mon petit bijou, c'est mon jouet favori (oui, oui, mes personnages sont mes jouets, vous avez bien lu...) et écrire pour elle, c'est le pied intergalactique Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 328613

En tout cas, je suis ravie que ma Lidwine te plaise :hugh1:

Bref, voilà, j'arrête de me répandre dinon, z'allez me prendre pour une tarée n_n'
Je m'en vais faire ma fiche de liens et de topic Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 159635
Revenir en haut Aller en bas
Kaysa Potter
Kaysa Potter
Kaysa Potter
Apprentie auror
Nombre de messages : 3169
Célébrité sur l'avatar : Willa Holland
Humeur : Prête à se battre s'il faut !
Kaysa Potter
Sam 10 Déc - 19:53
    Une psychopathe comme on les aime !! Soit la bienvenue parmi nous :hugh1:
    Idem j'adore ta fiche et ton vava *_*
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 10:21
Hey,
Bienvenue Lidwine Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 328613

Enfin une mangemorte qui arrive, c'est Eric qui va être content de ne plus être tout seul ^^
J'adore également la manière avec laquelle tu décris ton personnage.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 11:20
Merci merciiiiii

Han, Kate :omgomg:
Cette femme, c'est la perfection incarnéééééée... *O*
Revenir en haut Aller en bas
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Étudiante en Quidditch
Nombre de messages : 3751
Célébrité sur l'avatar : Candice Accola
Jesse-Rose Greenwood
Dim 11 Déc - 15:05
J'aiiiiiiiiiiiiiime ! *_*
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 16:38
Décidément, ma Lidwine, elle plaît Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 984531
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 16:59
Bienvenue parmi nous Lidwine C:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 17:02
Merci merci :3
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 18:54
hey !! bienvenu a toi ^^ bienvenu cher moi Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 328613 Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 328613

SI tu cherche encore des avatar de ma personne je peu t'en fournir autant que tu le souhaite ^^ Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 789251 Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 789251 :friends: :friends: :friends: Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 984531
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 19:30
SKARSGAAAAAAAAAAAAARD :omgomg:

Beh en fait, c'était pour un scénario, sur un autre forum, donc beh... j'ai qu'est-ce que je cherchais n_n'
En revanche, si t'es dispo pour un RP entre collègues... Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 816208
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 19:55
Bienvenue parmi nous Lidwine ! Une Mangemort !!! Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 328613
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 19:58
Merci merciiiiii !!!
Ouais, j'ai cru comprendre que c'était une espèce menacée sur le forum, alors j'ai décidé de venir rééquilibrer un peu la balance x)
(surtout que vu le degré de sadisme de Lid', elle compte pour plusieurs !)
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 11 Déc - 23:08
oui oui les mangemorts commence à se faire rare je comprends pas pourquoi Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 761580 Lidwine Lustin ~ La mort n'est jamais qu'une immense plaisanterie 801472

Mais c'est cool ^^ oui un rp pourquoi pas mais avant il nous faut un lien qui déchire !!
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 12 Déc - 10:05
Non mais c'est vrai, c'est incompréhensible ! Je veux dire, c'pas comme si on était les méchants de service, quoi...
...
Comment ça on EST les méchants de service ? Nous, au moins, on impose un minimum de règles u_u

Brfef, pour le lien... Là, tout de suite, j'ai pas trop d'idée... *bouleeeeeet*

Je vais tâcher d'y réfléchir 8D
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 13 Déc - 20:07
Bienvenue !! Sacré personnage^^
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: