-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

 :: AVANT DE COMMENCER :: Fiches Présentations Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
L'espérance est un de ces remèdes qui ne guérissent pas mais qui permettent de souffrir plus longtemps ~ Marcel Achard
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 30 Jan - 10:57
.
IDENTITY CARD

Alexander Nikolaïevitch
Dostoievski
L'espérance est un de ces remèdes qui ne guérissent pas mais qui permettent de souffrir plus longtemps ~ Marcel Achard 012e
© ???

• SURNOM(S) : Alex, le Russe
• DATE DE NAISSANCE : 23 juin
• ÂGE : 26 ans
• ANNÉE D’ÉTUDE & ÉCOLE MAGIQUE : Poudlard, Serpentard. Sept longues années. Pas mécontent d'en être sorti, si vous voulez tout savoir.
• PROFESSION : Rédacteur à la Gazette du Sorcier
• BAGUETTE : Bois d'aubépine, 22.5 cm, ventricule de dragon, assez souple.
• PATRONUS : Un cobra, sans doute parce qu'il me ressemble. Vil et fourbe, ou tout simplement incompris ? Difficile à dire. Toujours est-il qu'il est près à mordre quiconque tente de s'en prendre à lui.
• ÉPOUVANTARD : Elle, mais pas telle que je l'ai connue. Elle froide, distante, méprisante, cassante, blessante. Son jumeau maléfique, en somme...


SHOW ME, SHOW ME BABY
    • NATIONALITÉ(S) & ORIGINE(S) : Je suis anglo-russe. Anglais par ma mère, Russe par mon père. Du coup, je parle parfaitement les deux langues. En même temps, avec toute ma famille du côté de mon père qui parle le russe, il faut bien trouver un moyen de communiquer !
    • VOTRE SANG : Sang-Pur. J'ai longtemps cru que c'était un immense avantage. En réalité, c'est juste une putain de tare génétique. L'ennui, c'est que cette tare, mes "aïeux" n'ont pas arrêté de l'entretenir.
    • PHYSIQUE : « Alex, c'est ce mec canon qui te fait oublier que tu es déjà en couple... Je sais pas si tu vois ce que je veux dire... Un beau brun aux yeux noisette, du genre grand et bien foutu, avec un visage assez creusé mais à tomber par terre ! Bref, le genre devant lequel tu baves ! » Chelsea, ancienne Serpentard (et ex petite-amie, accessoirement).
    « Franchement, je sais pas comme il faisait, mais il avait pas besoin de se forcer pour trouver une fille qui veuille bien de lui. Honnêtement, pendant nos trois dernières années, un sourire en coin, un clin d'oeil et BAM ! toutes à ses pieds. Frustrant, sérieux ! Ceci dit, si j'étais une fille, je crois que je ferais pas exception à la règle... » Amaury, pote de la première heure.
    « Ce qui me plaisait le plus, chez lui, c'était ses mains. Des belles mains, longues et fines. S'il avait été Moldu, il aurait fait pianiste. En tout cas, il avait les mains pour. Après, pour le doigté... mieux vaut demander à Chelsea *rires* » Amber, ancienne Serpentard.
    « Il avait un regard... C'était assez étrange... Quand on le regardait dans les yeux, on avait toujours l'impression qu'il contemplait les plus sombres tourments. Même quand il souriait ! Je n'ai jamais vu un seul de ses sourires gagner ses yeux. Comme si ils étaient hermétiques à toute expression heureuse. Ça m'a toujours intriguée. J'en suis arrivée à me demander s'il allait aussi bien qu'il semblait le prétendre... » Gabriella, meilleure amie d'Autumn.
    • CARACTÈRE : « Froid, hautain et méprisant. Je crois que c'est la seule véritable façon de le décrire. Sérieusement, pour autant que je me souvienne, ce type, c'était l'archétype du Serpentard. Un con fini. » Silver, ancienne Gryffondor.
    « Pas du genre loquace, le bellâtre. J'ai réussi à obtenir de lui une sortie en tête à tête à Pré-au-Lard. J'aurais mieux fait de m'abstenir et de me contenter de faire comme d'habitude : y aller avec mes amies. Ce type, en fait, il est juste bien au lit. Ou en décoration. » Personne qui a tenu à garder l'anonymat.
    « Alex, tu peux lui dire ce que tu veux, pour qu'il s'énerve vraiment, faut être très fort ! Surtout qu'il manie l'auto-dérision avec brio ! Par contre, il devient facilement cassant et moqueur, mais sans s'énerver, tu vois... A croire qu'il a une réserve constante de calme... Du genre inépuisable. » Garrett, cousin et ancien Serpentard.
    « Mr. Dostoievski était bon élève. Peu de choses à dire à son sujet. Poli, cultivé, attentif. Il ne posait pas de questions, mais pas de problèmes non plus. Sans doute un des rares Serpentards à ne pas se croire supérieur à ses professeurs. » Minerva MacGonagall, professeur de métamorphose.
    « Quand il était seul, il avait toujours l'air songeur. Mais pas songeur-joyeux. Il avait plutôt l'air sombre. Il avait souvent l'air torturé. Sauf avec Autumn. Là, il devenait joyeux, drôle et brusquement, très sociable. Mais tant qu'il ne connaît pas bien une personne, il est plutôt distant. Je l'ai trouvé froid, la première fois que je l'ai vu. En fait, il est sympa. Même si ça prend du temps avant qu'il se révèle. En tout cas, il parle rarement de lui. Ou pas dans les détails, en tout cas. Il est plus du genre à tracer les grandes lignes, et basta. » Amaury.
    • PARTICULARITÉ(S) : Je suis amoureux de ma soeur, je crois que c'est suffisamment particulier, non ?
    • PASSION(S) & LOISIR(S) : Fuir mon père, enquêter sur lui, fouiller dans la vie des gens, dissimuler la mienne...



NOW TELL ME YOUR STORY
    • SITUATION FAMILIALE : J'ai un père, une mère, une soeur, des grands-parents, des oncles et tantes... Bref, j'ai une famille quoi. Tous des cons finis. Il n'y a que Autumn qui vaille le coup, dans cette affaire. Elle me manque... Cruellement...
    • VOTRE HISTOIRE :

    Première Partie

    « Les enfants commencent par aimer leurs parents.
    Quand ils grandissent, ils les jugent.
    Parfois, ils leurs pardonnent. »
    Oscar Wilde

    « Je ne veux plus entendre parler de cette prétendue égalité entre eux et nous ! »

    Voilà une phrase qui a ponctué toute mon enfance. Sans doute la phrase que répétait le plus souvent mon père. « Eux », c'était les Sang-de-Bourbe. « Nous », c'était les Sangs-Pur.
    Mon père faisait partie de ces gens intransigeants, qui condamnaient le moindre faux pas et jugeaient de la valeur d'un homme en fonction de son sang et de sa fortune. C'était un putain d'enfoiré. C'était mon modèle. Il n'était pas souvent présent, occupé qu'il était à réguler les usages abusifs de la magie au sein du Ministère. Et pourtant, malgré ses longues absences qui faisaient que je ne le voyais pas souvent, j'étais proche de lui. Très proche de lui. Peut-être un peu trop, d'ailleurs. Il me fascinait. Véritablement. Il faut dire aussi qu'il avait tout pour fasciner : le charisme, la prestance, une voix qui porte, un maintien droit et fier. Si on avait été dans une époque plus médiévale, il aurait fait partie de l'aristocratie. Et moi, j'aurais voulu faire chevalier, afin d'être digne de lui.
    Depuis que j'étais gosse, tout ce que je faisais, c'était pour lui plaire. Je retenais le moindre de ses propos, afin de savoir ce qu'il fallait faire et ce qu'il ne fallait pas faire. Ma vie toute entière de petit garçon tournait autour de cet homme insaisissable, si absent mais dont pourtant je ressentais la présence dans chacune des pièces de la maison. Il y avait toujours une trace de son parfum, de sa présence. Je me souviens que je me roulais en boule dans son fauteuil de bureau, et que je m'imaginais qu'il était avec moi. J'adulais mon père. Il était tout ce dont je rêvais, tout ce que j'aspirais à devenir. J'étais alors bien naïf. Mais n'est-ce pas le propre d'un enfant d'être tellement innocent qu'il en croit tout ce que lui raconte les adultes ? C'est ce qui fit que je buvait ses paroles, persuadé qu'il était ce qu'il y avait de meilleur au monde, que personne ne pouvait être meilleur que lui. Et je voulais tellement, tellement, tellement lui ressembler. Il avait du pouvoir, de l'influence, des relations avec toutes les personnes les plus haut-placées du monde la Magie, de la puissance, de l'argent. En plus d'être un homme soucieux de son apparence, séduisant, charmant. Il était mon rêve. Sauf que ce rêve s'est mué en cauchemar, en grandissant.
    Ce cauchemar, ce n'est pas pour maintenant. Ce cauchemar, c'est Autumn qui en est à l'origine. Et je lui en suis reconnaissant. Car elle m'a ouvert les yeux, chose qui n'était pourtant pas évidente, buté comme je suis. Mais ça, ce sera pour une autre fois.

    Deuxième Partie

    « L'adolescence est le temps
    où il faut choisir entre
    vivre et mourir »
    Hafid Aggoune

    Ça y est. Le grand jour était arrivé. Celui que j'attendais désespérément, au point de cocher sur mon calendrier chaque jour qui passait, me rapprochant toujours un peu plus de la date fatidique. Je ne tenais plus en place. Mes affaires étaient prêtes depuis la fin du mois de juillet, déjà, et j'avais vu le mois d'août défiler avec une lenteur exaspérante. Aussi, lorsque le premier septembre se décida enfin à arriver, j'étais le premier levé, et c'est en train de descendre mes bagages que mes parents me trouvèrent à leur réveil. Ma mère sourit. Mon père se contenta de lever les yeux au ciel. Autumn, elle, débarqua deux heures plus tard, en baillant à s'en décrocher la mâchoire. Elle entrait déjà en quatrième année. Pour elle, le premier septembre, c'était juste un jour comme les autres. Pour moi, c'était le jour du Grand Départ.
    À dix heures, tout était prêt pour partir. Et j'étais de plus en plus intenable. Je crois que si je n'avais pas été si près de partir, je m'en serais prise une, et une belle. Finalement, on finit par se mettre en route. Nous n'habitions pas loin de King's Cross, ce qui avait pour gros avantage de ne pas avoir à nous faire traverser la moitié du pays pour prendre le train. Et ça, ça m'arrangeait bien. Ceci dit, on transplanait directement sur le quai 9 ¾ donc, en réalité, ça ne changeait pas grand-chose, mais pour l'enfant de onze ans que j'étais, c'était assez symbolique. Ridicule ? Je vous l'accorde. Mais je n'avais que onze ans et je partais enfin pour Poudlard, donc ça s'explique.
    À peine arrivé, je pris ma valise que je traînai derrière moi tandis que je montais dans le train. Je trouvai le wagon de mon cousin, Garrett, et y déposai la valise avant de ressortir du train comme un boulet de canon pour aller chercher mon hibou, qui rejoignit bien vite mon bagage. Alors je fis un dernier passage sur le quai afin de dire au revoir à mes parents, avant de retourner dans le wagon et d'y rester. J'étais bien trop heureux d'aller enfin à Poudlard pour m'attarder sur des détails tel que le fait que je ne reverrais pas mes parents avant les fêtes de Noël. À vrai dire, ça ne m'avait même pas effleuré l'esprit.
    Je passai le trajet en compagnie de mon cousin et de quelques uns de ses amis. Tous étaient à Serpentard, sans exception, et je n'aspirais qu'à les rejoindre. Autumn était partie de son côté. Étant à Serdaigle, elle préférait éviter de côtoyer de trop près les vert et argent. Dommage... J'aurais bien aimé passer le trajet à discuter avec elle. Mais rester avec un cousin que je ne voyais que rarement n'était pas désagréable, bien au contraire !
    Le trajet se passa sans souci, et c'est avec joie que j'accueillis le conseil de Garrett d'enfiler ma robe de sorcier. C'était le signe que nous allions bientôt arriver. Et en effet, moins d'une demie-heure plus tard (bien que j'eus l'impression que plusieurs siècles s'étaient écoulés), le train s'arrêtait à la gare de Pré-au-Lard. Je laissai là mon cousin, partant en direction du lac avec les autres première année. La traversée se passa tranquillement, même si, aujourd'hui encore, je suis absolument certain que ce qui a frôlé ma barque n'était autre que le calmar géant. Je n'en démords pas ! Même si personne n'a bien voulu me croire. Ce qui se passa moins bien, en revanche, c'est l'attente, dans le grand hall de pierre. Là, je n'était plus excité, mais terrifié. Pourtant, je savais comment ça se passerait, je savais qu'on allait simplement nous mettre le Choixpeau sur la tête, mais j'étais terrifié. Et si je n'allais pas à Serpentard ? Si j'allais à Serdaigle, comme Autumn ? Mon père ne me le pardonnerait pas ! Et puis, je voulais aller à Serpentard ! Il n'y avait pas de meilleure maison, pour moi ! Ils étaient les seuls sorciers dignes de ce nom ! Alors je devais y aller. C'était là-bas qu'était ma place. Là-bas, et nulle part ailleurs.
    Finalement, une femme d'un âge... respectable, pour rester courtois, vint nous chercher et nous fit entrer dans la Grande Salle. Nerveux que j'étais, je ne prêtai pas la moindre attention à ce qui m'entourait. Seul comptait ce tabouret, au bout de la rangée, sur lequel trônait l'objet qui déterminerait de la suite des évènements. Je croisai mentalement les doigts pour aller à Serpentard. Il n'y avait pas beaucoup de personnes avant moi, et lorsqu'on m'appela, je dominai ma peur et m'avançai. Je ne tremblais pas. Heureusement, d'ailleurs. Je m'installai sur le tabouret, la sorcière mit le Choixpeau sur ma tête, et alors j'attendis. Je n'eus pas à attendre longtemps, d'ailleurs. La décision du Choixpeau jaillit très vite.

    « Serpentard ! »

    Ovation à l'autre bout de la salle. Je bondis littéralement au pied du tabouret, rendis le Choixpeau et m'en allai d'un pas allègre vers ma nouvelle famille. En chemin, je passai devant les regards suspicieux des Serdaigle. Aucune importance. Enfin, si. Je tournai légèrement la tête. Juste le temps d'apercevoir le regard douloureux que ma soeur posait sur moi. Alors j'eus brusquement envie de disparaître. En fin de compte, à quoi servait de satisfaire mon père, quand c'était ma soeur qui était la plus importante ? En m'asseyant, je regardais mon assiette sans vraiment la voir, répondant vaguement aux gens qui me saluaient. En fin de compte, être à Serpentard n'était pas la meilleure qui pouvait m'arriver. J'avais fait une erreur. J'ignorais juste qu'elle n'était que la première d'une longue série.

    Troisième Partie

    « Ce sont que nous aimons,
    et que nous devrions connaître,
    qui nous échappent le plus. »
    Norman Maclean

    « Putain, Dostoievski, t'es vraiment qu'un gros con ! »

    Septième année, dernière sortie à Pré-au-Lard avant les ASPIC, et il fallait qu'un abruti de demeuré de Gryffondor vienne me les hâcher menu. Comme si j'avais du temps à perdre, sérieusement ! Je ne demandais qu'une chose, c'était passer une journée tranquille en compagnie d'Amaury. Pas compliqué à intégrer pourtant, si ? Si ?
    Je pivotai lentement pour faire face à mon charmant interlocuteur (auquel je n'avais rien fait, je tiens tout de même à le préciser !)

    « C'est quoi ton problème, mon mignon ? Je t'ai accidentellement renversé de la Bieraubeurre sur ta robe ? »

    Derrière moi, j'entendis mes amis ricaner. Bande d'aliénés. Ils leur en fallait vraiment peu pour se divertir. Et moi, je rentrais dans leur jeu, allant sans doute plus loin qu'eux dans les moqueries et les provocations. Enfin, plus loin... En tout cas, c'était nettement plus récurrent avec moi qu'avec eux. C'était sans doute la raison pour laquelle on me détestait encore plus que les autres, si on met de côté le fait que je couchais avec pas mal de filles, qu'elles soient ou non célibataires. Tiens, c'était peut-être d'ailleurs pour ça que l'autre empaffé venait me pourrir ma sortie ? J'avançai d'un pas dans sa direction.

    « A moins que tu sois juste incapable de satisfaire ta copine ? »

    Nouveaux ricanements derrière moi. Auxquels je ne prêtai pas la moindre attention. Il m'avait gâché ma sortie, il allait devoir la rendre plus divertissante, et à ses dépends. En face de moi, le rouge et or avait blêmi, comme sous l'effet d'une insulte, tandis qu'il tentait de bafouiller une réponse particulièrement incohérente. Je décidai d'en rajouter une couche, afin de le ridiculiser un peu plus encore.

    « Qu'est-ce que tu essayes de me dire ? C'est un langage codé ? Tu veux que je t'aide, peut-être ? »

    Et je sortis ma baguette, sous les rires de mes compagnons qui prenaient visiblement plaisir à observer la scène. Sauf que je n'eus pas le temps de lancer le moindre sort. Je n'eus pas le temps de songer à la moindre formule. J'eus juste le temps d'adresser à ma victime un sourire méprisant, avant qu'une voix que je connaissais à la perfection ne m'interrompe dans mon jeu.

    « Alex ? Je peux savoir ce que tu fais ? »

    Je m'immobilisai net. Autumn. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Pourquoi avait-elle choisi de venir précisément à ce moment-là ? Elle était bien la dernière personne que je voulais voir assister à mes déboires... et pourtant, elle était en première ligne. Je pivotai légèrement, abaissant un peu mon bras par le même geste. Elle se tenait à quelques pas de moi, ses longues mèches blondes voletant sous la brise. Bon dieu ce qu'elle était belle ! J'avais envie de m'approcher d'elle, de la prendre dans mes bras et de l'embrasser. Je sentis ma gorge se nouer à cette pensée. Non, ce n'était pas naturel ce que je ressentais, je le savais, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. C'était plus fort que moi. Le savait-elle ? Non. Personne ne le savait. Sauf moi. C'était largement suffisant, non ?
    Lorsque mon regard rencontra le sien, il n'y trouva que désolation, déception et mépris. Aucune joie, aucune surprise, rien. Juste ce que j'avais toujours craint de lire dans ses beaux yeux verts. Mon bras s'abaissa un peu plus.

    « T'es vraiment qu'un gros con... »

    Deuxième fois que j'entendais cette phrase en moins de cinq minutes. Sauf que, cette fois-ci, ça faisait un mal de chien. Parce que c'était ma soeur qui venait de la dire. Parce que c'était ma soeur qui me regardait avec dégoût avant de tourner les talons. Parce que c'était ma soeur que je venais de blesser. Et que je n'avais qu'elle, au fond.

    « Autumn... Autumn, attend ! »

    Je lui courus après, laissant en plan un groupe au regard éberlué, sans conteste pas habitué à me voir réagir comme ça. Mais en était-il un seul qui me connaissais réellement ? La réponse était non. Ils ne connaissaient de moi que ce que je voulais bien leur montrer. Autrement dit, ce que je n'étais pas réellement. Je parvins à attraper la main de ma soeur. Je ne la lâchai pas, la forçant à se retourner. À me faire face.

    « Autumn, qu'est-ce qui te prend ?
    -Ce qui me prend ? Tu es en train de me demander ce qui me prend ? Mais regarde-toi, bordel ! Regarde ce que tu es devenu ! Tu es comme notre père ! Exactement comme lui ! Tu crois que tout t'est acquis, que tu as droit à tout et tout le monde simplement parce que papa est quelqu'un d'influent ! Et tu en profites pour faire quoi ? Pour assoir ta domination sur les autres ! Tu me dégoûtes ! »


    Et elle me planta là, comme un con que j'étais, s'éloignant à grands pas, ses cheveux dansant au rythme de ses pas. Blessée. Meurtrie. Par ma faute. Mais elle avait tout faux. Je n'étais pas comme notre père. Ce qu'elle avait vu, c'était un personnage. Un rôle que je jouais en société. Je n'étais pas comme ça. Ou peut-être tentais-je vainement de m'en convaincre ? Je n'en savais rien. Et parce que je ne voulais, de toute façon, rien en savoir, je raffermis ma prise sur ma baguette et retournai vers mes amis. À grands pas. Et énervé. Très énervé. Sans prononcer la moindre parole, je pointai mon instrument sur ce foutu Gryffondor sans lequel rien de tout cela ne serait arrivé et pris un malin plaisir à le pourrir de sortilèges. Personne n'avait le droit de détourner ma soeur de moi. Strictement personne.

    Quatrième Partie

    « Il y a du sacré dans les larmes.
    Ce ne sont pas des signes de faiblesse,
    mais de force. Ce sont les messagers
    de l'incommensurable chagrin
    et de l'indicible amour. »
    Washington Irving
    [/center]

    Les résultats venaient de tomber. J'avais mes ASPIC ! J'avais fini ! Poudlard, c'était derrière moi, maintenant. Je devais me concentrer sur l'avenir. Finie, la Grande Salle et ses quatre longues tables situées face à celles des professeurs. Finis, les uniformes qui nous faisaient entrer dans une catégorie dont on ne pouvait plus sortir. Finies, les éternelles querelles entre Serpentards et Gryffondors. Finis, tous ces petits-amis cocus qui venaient me chercher des noises. Finies aussi, les conquêtes et l'immense terrain de chasse... Ça, par contre, c'était foutrement dommage. Bah ! Je trouverais bien d'autres charmantes jeunes femmes qui m'aideraient à oublier un temps que je ne pouvais pas avoir celle que j'aimais par-dessus tout... Enfin, j'espérais...
    En parlant d'Autumn... Je ne lui avais pas reparlé depuis notre rencontre impromptue à Pré-au-Lard. Elle avait passé la majeure partie de son temps hors de la maison, et les rares fois où je l'avais croisée, elle m'avait superbement ignoré. Elle ne me laissait pas la moindre chance de m'expliquer, de lui dire que je ne faisais qu'attaquer le premier pour limiter les ripostes. Elle le savait, pourtant, que je n'étais pas comme ça. Non ?
    Le doute m'effleura, l'espace d'un instant, et je réalisai brusquement que nous ne nous étions plus réellement parlé depuis mon entrée à Poudlard. Comme si le fait d'être envoyé à Serpentard avait brisé quelque chose, entre nous. Je baissai les yeux sur la feuille de parchemin que je tenais encore. La joie que j'avais ressentie en découvrant que j'avais réussi tous mes examens sans exceptions venait brusquement de s'évaporer. Il fallait que je parle à ma soeur. Impérativement. Je me levai, sortis de ma chambre et traversai le couloir jusqu'à la porte de la sienne.
    Quand nous étions enfants, j'allais souvent dans sa chambre pour passer du temps avec elle. Je n'y avais pas remis les pieds depuis mon entrée à Poudlard. C'était comme s'il y avait eu un mur qui s'était brusquement dressé entre elle et moi. Un mur que j'avais épaissi sans le vouloir. Comme un con. Je levai le poing et donnai trois petits coups discrets. Pas de réponse.

    « Autumn, ouvre, il faut que je te parle. »

    Toujours pas de réponse. Ce qu'elle pouvait être butée, quand elle s'y mettait. Butée et rancunière. Je ne me laissai cependant pas décourager et frappai à nouveau.

    « Autumn, s'il te plaît... C'est important. »

    Rien. Aucun bruit de l'autre côté de la porte. Étrange. Techniquement, elle était à la maison le matin. Donc ce n'était pas normal qu'elle ne réponde pas, même pour m'envoyer sur les roses. Sans plus tergiverser, j'ouvris la porte et entrai dans la pièce.
    Vide. Elle était vide. Enfin, il y avait les meubles, les décorations aux murs, ce genre de choses, mais aucune trace de ma soeur. J'avançai de quelques pas, pénétrant un peu plus dans l'intimité de son espace. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans sa chambre. Les tons rose pâle et or qu'elle avait tant affectionnés étant plus petite avaient laissé place à des murs rouges et gris, comme pour me rappeler que la petite fille avec qui j'avais grandi était devenue une jeune femme. Une superbe jeune femme. À mon plus grand malheur.
    Je m'étendis en travers de son lit, l'imaginant déambuler dans cette pièce qu'elle avait décorée à son image, m'imprégnant de son odeur, des traces de son passage, de sa présence. Je pouvais la voir, devant les portes de son armoire, en train de choisir la robe qu'elle mettrait. Je pouvais l'imaginer, assise à son bureau, en train d'écrire une de ces longues lettres dont elle avait le secret. Je pouvais voir son reflet dans la vitre, tandis qu'elle regardait par la fenêtre en rêvassant. Et je l'imaginais parfaitement, allongée dans son lit, en train de lire un de ces bouquins qui traînaient par terre, à portée de main.
    Je me mis en position assise, jetant un regard circulaire autour de moi, me demandant où pouvait bien être passée Autumn. Je me levai, m'approchai de son bureau. Il y avait une enveloppe, posée dessus. Une enveloppe sur laquelle était marqué mon nom. C'était quoi, ce bordel ? Si elle avait quelque chose à me dire, en temps normal, elle n'hésitait pas une seule seconde pour le faire. Alors pourquoi m'avoir écrit un mot ? Intrigué, j'ouvris l'enveloppe et en sortis une feuille de parchemin que je dépliai soigneusement.

    Alex,

    Si tu trouves cette lettre, c'est que je ne suis plus là. Je suis partie. Je ne te demande pas d'accepter mon choix, je sais que tu n'en ferais rien. Alors je me contenterai juste de te l'expliquer. De t'expliquer les raisons qui m'ont poussée à partir.
    Je ne suis pas à ma place, parmi vous. Je ne suis pas comme vous. J'ai l'impression d'être une étrangère. Et ce n'est pas simplement à cause de moi. Regardez-vous. Regarde-toi. Regarde ce que tu es devenu. Une copie de notre père. Qu'est-ce que tu lui trouves, bon sang ! Il n'est rien ! Rien du tout ! Tout ce qu'il a, il l'a obtenu par la menace, le chantage, l'influence. Il est malsain. Et toi, qu'est-ce que tu fais ? Tu marches sur ses pas. Mais ouvre les yeux, bordel ! Il n'y a pas d'avenir pour ceux qui soutiennent le Lord ! Il n'y en a jamais eu. Tôt ou tard, il tombera. Et toute notre famille avec. J'ignore si tu me crois. Je ne sais pas ce que tu penses. Je ne l'ai jamais su. Qui es-tu, Alex ? T'es-tu déjà posé cette question, ne serait-ce qu'une fois ? T'es-tu déjà demandé ce que tu voulais ? Ce que tu voulais réellement ? Et ne me dis pas que tu veux ressembler à notre père. Je sais très bien que c'est faux. Au mieux, tu veux lui plaire. Au pire, tu veux juste ne pas être rejeté. Enfin, c'est ce que j'espère, à vrai dire.
    J'aimerais te dire que je t'aime, et que quoi que tu fasses, ça ne changera rien, mais ce serait mentir. J'ai peur de ce que tu es devenu, Alex. Réellement peur. Je ne retrouve pas mon petit frère dans ce que tu es devenu. Je ne retrouve pas le petit garçon avec qui j'ai grandi et dont j'étais si proche. Qu'as-tu fait ? Pourquoi en es-tu arrivé à ça ? Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? J'aurais voulu trouver une solution que partir, mais je crois bien que c'était la seule. Si jamais tu rejoins les Mangemorts, sache que je te traquerai comme une bête. Alors même que tu es mon frère. Ça, c'est une chose que je te pardonnerai pas. Il y a bien plus honorable, comme camp. Ne choisis pas la facilité. Les tyrans sont tous tombés tôt ou tard, et tu le sais. Rappelle-toi cette citation de Gandhi que je te répétais tout le temps. Il avait raison, Alex. Les tyrans ont tous fini par tomber. Et leurs partisans ont été jugés et condamnés. C'est ça que tu veux ? Finir ta vie à Azkaban ? Tu as le choix, Alex. Nous avons tous le choix. Le mien a été de partir pour ne plus cacher à nos parents que j'étais au centre de formation des Aurors. Je les tuerai, Alex. Et si tu es avec eux, je te tuerai aussi. Je te le promets.

    Je suis désolée,

    Autumn.

    La lettre me glissa des mains. Et je glissais avec elle. Glissais dans un tourbillon chaotique d'émotions, de sentiments, d'impressions. Tout se brouillait et s'emmêlait autour de moi. J'étais incapable de penser. Totalement incapable. J'avais la sensation qu'un gouffre s'était ouvert sous mes pieds et que je tombais, tombais, tombais. Toujours plus bas. Toujours plus profondément dans les entrailles de la terre.
    C'était une accusation. Rien de moins qu'une accusation. C'était à cause de moi qu'elle était partie. Non. Ce n'était pas à cause de moi. C'était à cause de notre père. Oui, c'était sa faute à lui. Il était le seul et unique responsable de son départ.
    Je passai une main sur ma joue. La retirai humide. Aussi loin que je puisse me souvenir, je crois que c'est la seule fois où j'ai pleuré.

    Cinquième Partie

    « C'est un père sage,
    celui qui connait son propre enfant. »
    William Shakespeare

    « Alex, où est-ce que tu vas ? »

    Il fut un temps où j'aurais tué pour que mon père s'intéresse à moi de la sorte. Il fut un temps où j'aurais éprouvé une joie immense en entendant cette question, pour le moins banale. Il fut un temps où son ton inquisiteur, celui-là même qu'il employait avec ses subordonnés, ne m'aurait pas gêné. Mais ça, c'était avant. Tout ça, c'était avant. Avant qu'Autumn ne parte. Avant qu'Autumn ne me quitte brutalement. Avant qu'Autumn ne me fasse prendre conscience de ce qu'était réellement notre vie, notre famille. Un ramassis de mensonges et de mépris, qui ne méritaient rien d'autre que de crever dans les pires souffrances. J'ignorais ce qui m'étais le plus pénible : son départ ou ne pas avoir été capable de me rendre compte de ce qui se passait. Sans doute les deux, en fin de compte. Je pensais la connaître. Je pensais réellement la connaître. Et pourtant... Elle était partie.
    Elle n'avait laissé derrière elle que cette lettre, que j'avais relue tant et tant de fois que le parchemin ne portait pratiquement plus la moindre trace de pli. Et que je la connaissais par coeur. J'aurais peut-être même été capable de la réécrire et d'imiter son écriture si soignée, si parfaite. Comme elle. Plus j'y réfléchissais, et plus je me disais qu'elle avait forcément fait le bon choix. Parce qu'elle avait raison. Sur toute la ligne. Mais le culte que je vouais à mon père m'avait fait me mettre des oeillères, et aujourd'hui, j'en payais le prix. Et le prix fort.
    Je pivotai vers mon père avec lenteur. Je cherchais à me contenir. Péniblement. J'avais envie de griffer son visage si impassible, d'arracher ces yeux gris qui me dévisageaient d'un air parfaitement neutre, de faire éclater ces lèvres fines sous mes coups. Pourtant, je me contentai de répondre d'une façon aussi neutre et aussi calme que possible.

    « Je pars.
    -Et où ?
    -Depuis quand ça t'intéresse ? »


    C'était sorti tout seul. Brusquement. Sans que je prenne le temps de tenter d'empêcher les mots de franchir la barrière de mes lèvres. Sans même que j'en éprouve l'envie. Bien au contraire. Je voulais lui dire ce que j'avais sur le coeur. Je voulais lui dire ce que je ruminais depuis des jours et des jours. Je voulais enfin dire ce que je pensais réellement. Je voulais enfin être moi, tout simplement.
    Mes yeux rencontrèrent les siens. Ils demeuraient insondables. De toute façon, je doutais fort qu'il soit capable d'éprouver quoi que ce soit. En-dehors de la colère, de la haine et du mépris, s'entend par là. Alors plutôt que lutter inutilement avec des mots, je décidai de tourner les talons et de partir. Ma valise était déjà prête. Elle m'attendait dans une consigne, à la gare. Je n'avais plus qu'à aller la récupérer, et disparaître. Je savais que jamais je ne remettrais les pieds dans cette maison. J'espérais que jamais je ne reverrais mes parents. Mais, au fond de moi, je me doutais bien qu'ils ne me laisseraient pas partir sans tenter de me retrouver. Ou peut-être même de me régler mes comptes. Laquelle solution serait privilégiée, je l'ignorais totalement. Mais je savais qu'ils n'en avaient pas fini, avec moi. Je savais que tant qu'ils seraient vivants, ils n'en auraient jamais fini, avec moi. Pourtant, ce n'était pas de cela donc je me souciais le plus. Non, ce qui me préoccupait davantage était de retrouver Autumn. C'était pour elle, que j'avais accepté ce poste à la Gazette du Sorcier. En travaillant dans les locaux du Ministère, je me doutais que je finirais par tomber sur elle. Après tout, elle voulait devenir Auror, non ? Alors j'avais une chance. Infime, certes, car elle pouvait très bien avoir décidé de partir à l'étranger, mais une chance tout de même.
    Lorsque la porte se referma derrière moi, je n'avais rien. Rien, sinon cette image d'elle, gravée dans ma mémoire, ses beaux yeux verts qui reflétaient le sourire s'épanouissant sur ses lèvres.

    « Le souvenir d'une
    certaine image
    n'est que le regret
    d'un certain instant. »
    Marcel Proust


    • RELATIONS : Shawn Schwartzenger : « Un ami est toujours un personnage à deux faces. D'un côté, il nous renvoit notre image, de l'autre, il appartient à cette société qui nous est inconnue. » Francesco Alberoni. Je serais incapable de dire si Shawn est bel et bien un ami ou non. Tout ce que je sais, c'est que quand j'ai envie de tout foutre en l'air, il est là, et il me botte le cul pour que j'aille de l'avant au lieu de me morfondre. Il est certain que je peux compter sur lui. Ce qui ne veut pas dire qu'il sait tout de moi. Loin de là, même !
    Autumn Dostoievski : « Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne. » Guillaume Apollinaire. Ma mère m'a traité de monstre, d'horreur, d'aberration de la nature. Mais est-ce que j'y suis pour quelque chose, moi, si je n'aime pas ma soeur d'un amour filial ? Non. Je n'ai rien demandé à personne, ça m'est simplement tombé dessus. Autumn, c'est la douceur et la perfection incarnée. Le premier qui osera lui faire du mal aura intérêt à courir très vite. Même si elle est partie sans laisser d'adresse il y a quelques années, déjà...



WHAT ELSE SWEETIE
    • ANIMAL DE COMPAGNIE : Je n'aime pas les animaux. Ceci dit, les hiboux sont particulièrement utiles, c'est pourquoi j'ai un grand duc, que j'ai appelé Lénine. Petit clin d'oeil à un héros local.
    • PROFESSION ET MOTIVATION : Journaliste. Je sais même pas comment ça m'est venu. Juste, un jour, voilà, j'ai décidé de faire ça... Parce que j'ai toujours pris un malin plaisir à me mêler de tout et n'importe quoi... Alors tant qu'à faire, autant être payé pour, non ?
    • EN PROFONDEUR : J'habite dans un appartement au centre de Londres. Un endroit sympa, décoré à ma façon. Autrement dit, noir et blanc. Il paraît que c'est froid, impersonnel. Je trouve au contraire que c'est épuré et typiquement conforme à mes goûts. Enfin, tout le monde n'a pas forcément les mêmes envies, hein ? Je me suis mêlé aux Moldus. Mon voisin de palier sait que je suis rédacteur. Quand je lui ai dit que c'était pour un magazine de psychologie, il a abandonné l'idée de lire un de mes articles un jour. Je ne pouvais tout de même lui dire que j'étais sorcier, il m'aurait pris pour un fou ! Sinon, la voisine du dessous en pince pour moi. Ce qui est hautement divertissant puisque dès que je la croise, je fais comme si elle n'existait pas... Mais elle s'accroche quand même. Une vraie sangsue. Ce qui me plaît, dans cet immeuble, c'est que c'est calme. Pas de marmots qui courent partout en hurlant, pas de crises de nerfs, pas de scènes de ménage (les parois sont plutôt bien isolées). Bref, je me sens bien là où je suis. Surtout que les bars ne sont pas loin, donc pour passer une nuit en charmante compagnie, je n'ai pas besoin de prendre deux bus et trois taxis... Ce qui est hautement pratique lorsqu'on a un pur canon accroché à son bras...
    • VOTRE POSITION FACE À NOTRE INTRIGUE GÉNÉRALE : Gandhi a dit « Rappelez-vous qu'à travers l'Histoire il y eut des tyrans et des meurtriers qui pour un temps semblèrent invincibles. Mais à la fin, ils sont toujours tombés. Toujours... » Voilà qui explique clairement la situation actuelle. Voldemort ne sera pas éternel. Il a même déjà fait son temps. Il faut qu'il passe la main. De toute façon, il n'aura pas le choix. Hellson le mettra au tapis, tôt ou tard. Le plus tôt sera le mieux, ceci dit. Sérieusement, ce mec, c'est du neuf qu'il nous propose ! Parce que, que ce soit Dumbledore ou Voldemort, les deux sont aussi séniles l'un que l'autre. Or, notre monde a besoin d'un souffle nouveau, pas d'un relent de déjà vu. Alors, franchement, si je peux filer un coup de main à Hellson pour mener ses projets à bien, dites-le et j'le fais !
    • ET SI ON SE PROJETAIT DANS L'AVENIR? : L'avenir ? La bonne blague ! Il n'y a aucun avenir, bande d'abrutis ! Juste une montagne d'emmerdes qui nous attendent au tournant... Alors plutôt que courir droit dessus et à toute vitesse, je prends le parti de vivre au jour le jour... Même si je suis forcé de reconnaître que j'aimerais énormément retrouver ma soeur. Enfin... Si elle ne s'est pas faite tuer par ces cons de Mangemorts... Mais sinon... Ouais, peut-être passer rédacteur-en-chef, ça pourrait être sympa... Pour ce qui est de l'aspect personnel des choses, je me vois très mal marié avec des gosses, je vous le dis tout de suite. Je préfère (et de loin) les histoires d'un soir qui s'effacent en même temps que la nuit. Tenez-vous-le pour dit. Je ne suis pas un romantique dans l'âme.



YOU INTEREST ME



    L'espérance est un de ces remèdes qui ne guérissent pas mais qui permettent de souffrir plus longtemps ~ Marcel Achard Th_mattgordon2
    © TataMalfoy
• PSEUDO : Fantomas (a)
• LOCALISATION : Douce France, cher pays de mon enfance
• COMMENT AVEZ VOUS CONNU ESTED? : Lidwine is back, sweet hearts (en fin de compte, j'ai pas pu résister *honteuse*)
• VOTRE AVIS SUR LE FORUM : Bah euh... Si je crée un autre perso, techniquement, c'est que j'aime bien le fo', hein !
• VOS DISPONIBILITÉS : Aussi souvent que permis ! Je pense qu'il y a moyen que je passe tous les jours, en taxant un PC ou en n'étant plus punie (a)
• CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR : Mat Gordon... DIEU !!!! *bave tout beaucoup tout plein*


©ESTED !!
Revenir en haut Aller en bas
Kaysa Potter
Kaysa Potter
Kaysa Potter
Apprentie auror
Nombre de messages : 3169
Célébrité sur l'avatar : Willa Holland
Humeur : Prête à se battre s'il faut !
Kaysa Potter
Lun 30 Jan - 11:11
    Lidwiiiine enfin Alex 😄
    Re-Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche, je fais la danse de la banane pour t'encourager xD
    :dancebanane: :dancebanane: :dancebanane:
Revenir en haut Aller en bas
Bellatrix Lestrange
Bellatrix Lestrange
Bellatrix Lestrange
Lieutenant du Lord
Nombre de messages : 210
Célébrité sur l'avatar : Helena Bonham Carter
Humeur : Je suis sans pitié, sans scrupule, sans compassion, sans indulgence, pas sans intelligence.
Bellatrix Lestrange
Lun 30 Jan - 11:16
Bienvenue dans le côté obscur du double compte MOUAH MOUAH MOUAH !
Revenir en haut Aller en bas
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Étudiante en Quidditch
Nombre de messages : 3751
Célébrité sur l'avatar : Candice Accola
Jesse-Rose Greenwood
Lun 30 Jan - 11:20
*bave*
Très bon choix de vava ! Hâte de lire ce que tu vas nous écrire *_* :hugh1: :hugh1: :hugh1:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 30 Jan - 14:29
Merci pour ces messages :friends:
Moi aussi je bave devant mon avatar le clavier et tout mouillé *SBAM*

Physique et caractère postés =)
Revenir en haut Aller en bas
Alice Sullivan
Alice Sullivan
Alice Sullivan
Étudiante en communication
Nombre de messages : 5280
Célébrité sur l'avatar : Teresa Palmer
Humeur : Capricieuse
Alice Sullivan
Lun 30 Jan - 14:50
Je rejoins l'avis des autres : très, très bon choix d'avatar XDD
Re-bienvenue parmi nous miss, hâte de voir quel personnage tu vas nous concocter *__*
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 30 Jan - 14:53
Eh bien... Un torturé amoureux de sa soeur,un mec sombre, tellement lunatique qu'il frôle la bipolarité. Bref, un petit bijou *0*
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 30 Jan - 14:57
Re Bienvenue alors L'espérance est un de ces remèdes qui ne guérissent pas mais qui permettent de souffrir plus longtemps ~ Marcel Achard 328613
Hate de voir comment tu va le jouer :)
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 30 Jan - 17:43
Re-Bienvenue Lidwine ! (Euh Alex !)
J'aime beaucoup le début de la fiche et comment tu t'es servie de témoignages pour décrire ton personnage !
J'ai hâte de voir ce qu'il va donner !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 30 Jan - 18:47
Re bienvenue^^
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 30 Jan - 19:44
Dostoiev'! :3
Mayou rebienvenue Camounettechériequej'aimme :D
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 1 Fév - 17:17
Muhahaha !!! J'ai complété toutes les rubriques requises, et j'ai posté la première partie de mon histoire ! Qui n'est pas fameuse, fameuse, mais qui est mieux que les rps que j'écris en ce moment *SBAM*
Bref, je m'attelle à la deuxième partie L'espérance est un de ces remèdes qui ne guérissent pas mais qui permettent de souffrir plus longtemps ~ Marcel Achard 801472
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 3 Fév - 11:11
DP : Deuxième partie postée n_n
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 3 Fév - 18:12
Triple-post : troisième partie en ligne ! (non, ce n'est toujours pas fini ^^' )
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 15 Fév - 12:49
Et voilà !!! Je suis parvenue à poster la partie 4 ! (même si l'ordi, et surtout le réseau, a fait de la résistance...)

Encore deux parties à venir (à moins que la flemme me saisisse et que je n'en fasse qu'une seule) et ce sera achevé, enfin !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 28 Fév - 14:58
MA FICHE EST TERMINEEEEEEE !!!!! Bon, au lieu de faire deux parties, je n'en ai fait qu'une, mais ça va, pour un truc fait en deux temps trois mouvements, je trouve que je ne m'en sors pas trop trop trop mal... Bon, je me permets de commencer mes fiches de liens, de rp et de scénario maintenant, j'espère que ça ne pose pas de problème, c'est juste que sinon, je ne suis pas près de m'en occuper à cause de mes problèmes d'informatique...
Revenir en haut Aller en bas
Alice Sullivan
Alice Sullivan
Alice Sullivan
Étudiante en communication
Nombre de messages : 5280
Célébrité sur l'avatar : Teresa Palmer
Humeur : Capricieuse
Alice Sullivan
Mar 28 Fév - 20:37
Tout est parfait si je me rappelle bien de tout ce que j'ai lu, je te valide donc :crazy:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: