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Nioclàs, Irlandais pur Malt
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Mer 16 Mai - 9:25
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IDENTITY CARD

Nioclàs Siothrùn
O'Brian
Nioclàs, Irlandais pur Malt 120515062546612345
© Méli

• SURNOM(S) : St Nioclàs, le Saint Sauveur, réservés à sa tendre moitié bien sûr, et autres que vous daignerez lui accorder
• DATE DE NAISSANCE : 28 Mars 1970
• ÂGE : 28 ans
• ANNÉE D’ÉTUDE & ÉCOLE MAGIQUE : Nioclàs a fait ses sept années d'études à Poudlard sans accroc.
Aspics - Résultats :
Spoiler:

• PROFESSION : Journaliste indépendant ; il vend ses articles au plus offrant.
• BAGUETTE : Bois de Sycomore, ventricule de coeur de dragon, 34,6cm, plutôt rigide
Spoiler:

• PATRONUS : Un ours, symbole de force et de protection... Et aussi poilu que lui.
• ÉPOUVANTARD : Un épilateur géant ! Pourquoi ? Demandez à Séraphine !


SHOW ME, SHOW ME BABY
    • NATIONALITÉ(S) & ORIGINE(S) : Est-il possible de faire plus irlandais que Nioclàs ? Peu de ses congénères peuvent se revendiquer aussi « pure souche » que lui. Aussi loin qu'il a pu remonter son arbre généalogique, il n'y a que des irlandais dans ses ancêtres, à l'exception peut-être d'un ou deux anglais dont il nie totalement l'existence.
    Il a grandit dans la campagne autour de Dublin, avant de déménager régulièrement d'une ville d'Irlande à l'autre - toujours dans la partie Sud. Aujourd'hui, il réside dans la ville de Galway, sur la côte ouest de l'Irlande.


    • VOTRE SANG : Si Nioclàs est un pur sang irlandais, il n'est pas un pur sang sorcier. Ses deux parents sont sorciers, mais son grand-père paternel est moldu. Si les sorciers sont nombreux parmis ses ancêtres, les moldus restent majoritaires.

    • PHYSIQUE : Intégré dans l'histoire
    • CARACTÈRE : Idem

    • PARTICULARITÉ(S) : Des poils. Plein de poils, partout. Sur le torse, dans le dos, sur les fesses ! Aussi poilu qu'un singe, il ne redoute qu'une chose ; qu'on les lui enlève ! Et il faut avouer que ça arrive. Quand Séraphine fait preuve d'assez d'habileté, il lui arrive de coincer le pauvre irlandais dans un coin de l'appartement et de le transformer en momie avec ses bandes de cires. Et je peux vous assurer que ces épisodes sont suffisamment traumatisants pour que Nioclàs fuit à la seule vue d'un épilateur ou d'une pince à épiler.
    On notera également que Nioclàs parle avec un très fort accent irlandais, et qu'il utilise assez fréquemment des mots gaéliques. Inutile de lui demander de traduire lorsqu'il en place un, il refusera de servir de dictionnaire, parce que « le gaélique est bien trop pur pour être traduit dans une langue aussi rustre que l'anglais. »
    Une autre spécificité de son langage est à relever : il parle toujours dans un langage parfaitement correct, voire soutenu. En cas de situations extrêmement périlleuses, il peut lui arriver de lâcher un juron particulièrement vulgaire, mais cela reste exceptionnel.


    • PASSION(S) & LOISIR(S) : La première de toutes ses passions, celle qui met totalement sa vie en désordre ces derniers temps, c'est Séraphine. Une passion qui prend des proportions bien effrayantes, qu'elle soit près de lui ou loin. Dans un cas, ils se disputent tellement que son appartement a dû être entièrement réparé à coups de sortilèges à plusieurs reprises pendant l'été ; dans le second cas, elle le pousse à renoncer à ses idéaux pour récupérer sa moitié. Autant dire que cette passion n'est guère bénéfique.
    Il est également passionné par son métier, à tel point qu'il ne vit plus que pour ça. Chercher des articles, écrire les articles, puis en chercher encore, et les écrire. Il ne fait que ça. De temps en temps, il prend le temps de partager un verre au bar avec des amis, échange pendant lequel il essaye de tirer toute information pouvant lui servir ultérieurement. Obsédé par son métier, quoi.
    Le seul loisir qu'il a conservé est le sport, et pas seulement le Quidditch. S'il est féru de ce sport comme tous les sorciers, il n'en est pas moins ouvert aux sports moldus. Il s'accorde donc toujours plusieurs heures d'activité sportive dans la semaine afin de rester en forme, désirable pour son amante, et endurant pour les longues journées qu'il passe à suivre sans répis un tel ou un tel, sans se doucher, se contentant d'un sandwich pour se nourrir.



NOW TELL ME YOUR STORY
    • SITUATION FAMILIALE : Commençons avant tout par ses parents, toujours en vie, qui passent des jours heureux dans la campagne de Dublin, recevant parfois l'un ou l'autre de leurs fils. Sa mère exerce en tant que médicomage, tandis que son père tiens une librairie sorcière dans la capitale irlandaise.
    Son frère Ludovic, de quatre ans son cadet, n'a pas une vie aussi paisible. Comme Nioclàs, Ludovic est épris d'aventure, mais d'un autre type. Plutôt que de se mettre sans cesse dans des situations périlleuses, c'est lui qui les créent. Il a monté son propre réseau mafieux, et fait parties des plus grands trafiquants d'objets magiques illégaux. Il donne l'impression de toujours tout savoir, et il est la meilleure source d'information pour Nioclàs lorsque celui-ci a besoin d'idées pour ses articles.
    Depuis cet été, on peut également considérer Séraphine comme un membre de sa famille. Elle est sa moitié, et lui laisse pour l'instant dans sa vie la place de compagne, malgré leurs dix ans d'écart, et les reproches de la part de sa famille.


    • VOTRE HISTOIRE :

    « Vous avez vu ça ? C’est un scandale ! »
    « Je ne vous le fais pas dire ! Sur le quai, devant tous ces enfants, qui plus est ! »
    « C’est une honte ! »

    Tous les regards sont tournés vers le couple insolite qui s’embrasse, dernier adieu avant le départ du Poudlard Express. Une jeune fille, une jeune femme, on ne sait pas vraiment, minuscule, disparaît entre les bras d’un homme d’une trentaine d’année. Il doit atteindre 1m85, mais semble gigantesque, à côté de ce petit bout de femme. « C’est un pédophile », pensent les mères des plus jeunes, alors qu’une main large vient caresser avec douceur la joue de cette enfant-adulte et que ses doigts puissants remettent délicatement une mèche de cheveux frivole en place, avant qu’elle ne se détourne pour se rendre dans le train.

    Impassible comme de coutume, Nioclàs regarde Séraphine s’éloigner avec un pincement au cœur, ses yeux bleus reflétant un sentiment de tristesse, presque de détresse. Il sent les regards s’appesantir sur ses larges épaules, s’attarder sur sa barbe rase, sur son costume propre et soigné. Il se doute bien de ce que les gens pensent. Ils doivent le comparer à un de ces pervers qui se mettent sur leur trente-et-un pour attirer les jeunes filles en quête d’une protection physique et financière ; ils doivent s’imaginer Nioclàs abordant Séraphine dans un bar, lui promettant de lui offrir tout ce dont elle rêve, et finir dans son lit le soir même, abusée par le charlatan.

    Pourtant, la situation fut en réalité bien différente.

    Ce soir là, la pluie était drue. Un temps d’automne, malgré la chaleur estivale persistante. Nioclàs revenait d’un entretien avec son frère. Il avait entendu dire que le chef du Département du Secret Magique avait fait sortir du Ministère des documents de la plus haute importance, en rapport avec les sortilèges de protection maintenant les créatures magiques les plus dangereuses à l’écart des moldus. Une histoire qui puait la trahison et la corruption, et qui avait tout de suite intrigué l’Irlandais. Il avait toujours eu l’instinct pour ce genre d’affaires. Il sentait les pistes à suivre, celles qui le mèneraient vers un important réseau de criminels, vers un groupe préparant un attentat, ou auprès des mangemorts les plus réputés. Un instinct qui l’avait souvent mis dans des situations périlleuses, mais ce ne fut pas le cas ce jour-là.
    A la place, il avait fait chou blanc. Ludovic avait été incapable de l’aider, et il avait transplané à quelques kilomètres de chez lui pour finir la route à pied et se laisser le temps d’encaisser cet échec de la journée.

    Il faut croire que la chance avait eu le temps de tourner. Passant sous un pont, son regard se posa sur un corps roulé en boule. Il s’attarda sur la tenue mauve et verte de cette fille à peine entrée dans l’âge adulte, intrigué. Que pouvait faire une sorcière de cet âge sous un pont ? Une interrogation qui le fit s’approcher de cette fragile silhouette, mu par une pulsion inexplicable. Il ne ressentait ni curiosité malsaine, ni pitié chrétienne ; juste un attrait magnétique mêlé de compassion empathique, qui l’empêcha de passer tout droit, sans s’arrêter.

    « Vous ne devriez pas rester ici. Ce n'est pas très sûr, la nuit. »

    Inattendue, une réponse se fit entendre.

    « Je n’ai pas besoin de votre pitié ! »

    De la pitié ? Le trouble vint marquer son visage large et anguleux l’espace d’un instant, puis il se reprit, se permit un sourire – si rare pourtant – et insista jusqu’à ce qu’elle cède ; parce que dès que le son de sa voix s’était fait entendre, il avait compris qu’elle avait quelque chose de spécial, quelque chose qu’il ne retrouverait sans doute nulle part ailleurs, et qui le poussa à amener cette jeune inconnue chez lui, à la nourrir, à l’héberger.

    Il lui laissa son canapé, retourna dans son lit qui lui paraissait plus vide et plus froid que d’ordinaire. Il tourna pendant une heure ou deux, peut-être plus, avant de se lever. Cette attraction ressentie sous le pont avait été crescendo, et atteignait son paroxysme ; alors il décida de la retrouver sur son canapé, de goûter à ses lèvres, à son corps, avec la jouissance de celui qui se réalise pleinement, comme s’il répondait non plus à un simple désir, mais à un besoin.


    Un coup de sifflet annonce le départ imminent du Poudlard Express. Alors que sa présence est indésirable, Nioclàs reste planté sur le quai, et regarde la locomotive rouge se mettre en branle. Par la fenêtre, quelques têtes blondes dépassent, faisant de grands signes d’au revoir à leurs parents qu’ils ne reverront pas avant les prochaines vacances, voire pas avant Noël. Les adultes se désintéressent subitement de lui. Ils regardent le train quitter la gare avec la même expression que l’Irlandais qui, soudain, réalise qu’il est de ce côté de la barrière pour la première fois. Se serait-il douté dix ans plus tôt qu’il serait de retour dans de telles circonstances ? Sans doute pas.

    Songeur, Nioclàs regardait le paysage défiler par la fenêtre, plongé dans un profond silence. Ses camarades n’étaient guère plus bavards que lui, en ce triste jour. Leur dernier voyage à bord du Poudlard Express. Cette petite bande était pourtant réputé pour sa turbulence, mais aucun de ces cinq jeunes gens n’avaient le cœur à jouer les trouble-fêtes.

    « Vous comptez faire quoi, après… ? »

    Une question comme une autre, pour relancer la conversation. Une question qui fonctionna, puisque déjà, tous exposèrent leurs projets, sous les commentaires moqueurs ou admiratifs des autres. Tous, sauf Nioclàs qui se murait encore plus dans son mutisme.
    La conversation dériva sur leurs frasques de jeunesse, qu’ils voyaient déjà comme un lointain passé. Ah, des heures de retenue, ils en avaient fait, pour sûr ! En sept ans, ils avaient eu le temps d’en faire voir des vertes et des pas mûres aux enseignants, Nioclàs le premier. La fois où ils avaient enfermé ce pauvre Harold dans les toilettes, un coup brillant, n’est-ce pas ? Ou le jour où ils avaient fait une bataille de boule de neige, pire, une guerre de boule de neige, dans les couloirs du château contre les Serpentards de leur année ?

    Les souvenirs s’enchaînaient, les rires revenaient. Pourtant, l’irlandais ne parvenait pas à s’intégrer dans la conversation, incapable de revenir sur le passé ou de se projeter dans l’avenir. Rire de leur scolarité, ce serait bon pour les hommes qu’ils seraient dans dix ou vingt ans, pas pour des adolescents à peine sortis des études. Cette pensée se formule à peine qu’il repense à sa mère, qui lui répétait souvent qu’il devenait bien trop grave pour son âge. Elle espérait, vainement, que ce trait de caractère n’était que temporaire et qu’il s’estomperait avec le temps. Elle ne se doutait pas qu’à la place, il s’ancrerait dans sa personnalité, jusqu’à rendre Nioclàs particulièrement cynique.

    Irrité par la désinvolture de ses camarades, il se leva et quitta le compartiment. Personne ne le retint ni ne l’interrogea. Ils étaient habitués à la taciturnité du rouge et or et ne s’en formalisaient plus depuis longtemps. Ils avaient, par le passé, essayé de lui en parler, mais s’étaient vite trouvés face à un déchainement de colère et de violence de la part de leur ami, et avaient compris que la meilleure position à adopter était l’indifférence.
    Seul, Nioclàs partit à la recherche de Ludovic. S’il n’était pas toujours en bons termes avec lui, son frère avaient toutefois le don de l’apaiser lorsqu’il était particulièrement maussade. Il ne parvint cependant pas jusqu’à lui, arrêté en plein milieu d’un wagon par un autre élève.

    « Ah, Nicolàs. Je te cherchais, justement, espèce de sale fouine ! »
    « »
    « Il paraît que c’est toi qui a fait circuler la rumeur sur Helen et moi ? T’as rien de mieux à foutre qu’à pourrir la vie des gens avec tes histoires merdiques ? »
    « Je suppose qu’une dernière rumeur s’imposait pour un départ en beauté de Poudlard. Allez, ôte-toi de mon chemin, ta vulgarité et ton incapacité à retenir mon prénom m’irritent passablement. »

    Sans prévenir, Nioclàs sortit sa baguette magique, et lança un sortilège informulé. La bouche de l’autre s’emplit alors de savon, manquant de l’étouffer, tandis que le jeune irlandais se détournait, retrouvant une once de bonne humeur.


    Mr. O’Malley sursaute en entendant un bruit de bouteille qu’on débouche et se retourne pour voir son voisin, Mr. O’Brian, sur le palier. Il le fixe pendant quelques secondes sans comprendre comment il a pu monter jusqu’au troisième étage sans qu’il ait entendu ses pas dans les escaliers, puis se résout à faire un sourire à son mystérieux voisin, avant de disparaître dans son appartement. Cette réaction ramène un peu de chaleur dans le cœur de Nioclàs, qui aime être ainsi source d’interrogation. Il en tire un sentiment rassurant de supériorité, comme s’il détenait un pouvoir vis-à-vis des autres. Il sort sa baguette et ouvre la porte d’un sortilège informulé, ignorant les étincelles menaçantes qui échappent du bout de bois.

    « Arrête ton caprice, tu veux ? », marmonne-t-il à la baguette capricieuse en pénétrant chez lui. Le claquement sourd de la porte dans son dos sonne comme un coup de revolver. Un instant, Nioclàs reste planté dans l’entrée, incapable de faire un pas de plus. L’appartement lui semble subitement trop vide, trop calme. Il se frotte la barbe, comme souvent lorsqu’il est mal à l’aise, ôte son pardessus, et va s’asseoir dans son canapé, ce même canapé où tout a commencé.

    Il se surprend à jouer les nostalgiques, lui qui ne l’a jamais été. Il imagine sa mère lui dire que cette aventure n’était qu’une passade, qu’il doit profiter de ce calme revenu pour rayer de sa vie cette fille trop jeune pour lui. Il se figure son père, lui posant cérémonieusement la main sur l’épaule, lui expliquant qu’un homme ne peut pas laisser une gamine prendre autant de place dans sa vie, et qu’il devrait prendre une compagne plus appropriée pour lui, pas une enfant qui profite de ses deniers, et qui le trompera avec le premier adolescent qui la courtisera à l’école.

    « Qu’ils aillent au diable, tous ! », vocifère-t-il subitement, faisant sursauter White qui dormait sur le canapé. L’animal vient alors se frotter contre son maître qui le gratte derrière les oreilles. « Ah, toi au moins, tu ne m’embêteras pas pour que je me marie avec une jeune femme douce, aux hanches larges, qui me ferait de beaux enfants et s’occuperait docilement de mon intérieur pendant que le ramène de quoi remplir les estomacs… »

    Il a conscience que c’est ça, le problème de ses parents. Ils voudraient qu’il revienne deux ans en arrière, qu’il ne plante pas Abbigaël sur l’autel, et qu’aujourd’hui, il soit un heureux père de famille.

    Serré dans son costume de marié, Nioclàs se sentait affreusement mal à l’aise. Ils avaient organisé un mariage selon la coutume moldu, afin d’inviter tous les membres de leur famille et tous leurs invités, y compris les non-sorciers.
    Face à son miroir, Nioclàs avait du mal à se reconnaître. Il avait l’impression de voir à travers sa chemise la légère couche de gras sur son ventre, sa cravate semblait étrangler son cou musculeux, ses cheveux châtain, coupés courts, lui donnaient un air de militaire. Il se sentait enchaîné, embrigadé comme jamais. Le mariage était-il vraiment indispensable ? Lorsqu’il avait interrogé Abby, elle s’était contenté de lui tapoter la joue d’un air compatissant, comme si elle avait fait face à un enfant capricieux, et avait tout de suite pris les mesures pour organiser la fête.

    Leur histoire n’avait été qu’un enchaînement maladroit d’évènements ennuyeux. Il l’avait rencontrée trois mois après son départ de Poudlard, en Espagne, alors qu’il travaillait en tant que serveur dans un café à touristes. Elle lui avait tapé dans l’œil, avec son sourire malicieux et sa coiffure désordonnée. Il voyait en elle une aventurière. Au dos de la note qu’il lui avait remise, il avait griffonné une heure, et un lieu. Le soir même, ils s’étaient retrouvés et avaient fait connaissance.
    Un rendez-vous en amena un autre, mais Abbigaël retourna en Angleterre, tandis que Nioclàs poursuivait son périple autour de l’Europe. Il revenait parfois en Grande-Bretagne pour la revoir, et ils eurent une aventure, qui devint une vie de couple lorsqu’il revint définitivement s’installer avec elle.

    Sept années de vie commune, pendant lesquelles ils ne firent que s’enliser dans une routine d’un ennui mortel. Elle jouait les ménagères modèles, se dévouait corps et âme à son amant, alors que Nioclàs s’éloignait d’elle et s’investissait d’autant plus dans son métier qu’il la fuyait. Abbigaël compris qu’il était temps pour elle de ramener son homme auprès d’elle, et le mariage devint son dernier recours pour lui passer la corde autour du cou.
    Au pied du mur, Nioclàs abandonna sa fiancée sur l’autel, prenant conscience qu’il ne voulait absolument pas d’une vie d’ennui avec une épouse modèle.


    Incapable de rester assis sans rien faire, Nioclàs se décolle de son canapé. L’inactivité lui déplaît, y compris lorsqu’il déprime. Qui plus est, le silence de son appartement l’exaspère. Deux mois, c’est bien court, et pourtant, il a eu le temps de s’habituer à ses hurlements, à ses insultes, au bruit de la vaisselle et des meubles qui se brisent, ou simplement à sa présence discrète ; il se met à son bureau pour terminer un article qu’il a commencé la veille, mais se trouve paralysé, incapable de trouver quoi écrire. Il lui manque les jurons en fond sonore, de la jeune femme qui fait ses devoirs de vacances ; il lui manque son souffle, derrière son oreille, alors qu’elle vient lire ce qu’il fait par dessus son épaule, avant de railler tel terme ou telle expression.

    Il repose sa plume dans un geste d’humeur, et remet son pardessus, avant de transplaner au Ministère de la Magie. Deux mois, sur vingt-huit années de vie, qu’est-ce ? Comment peut-il se sentir perdu de la sorte ?
    Il préfère chasser ses questions, saluant les personnes qu’il connaît au Ministère, et laissant un peu traîner ses oreilles.

    « Mr. O’Brian ? Encore en train de chercher un notable à calomnier je suppose ? », se moque une victime de ses articles incendiaires. Il se contente de répondre en levant les mains d’un air résigné, comme si cette pratique était trop profondément instillée en lui pour qu’il s’en défasse.
    Au moins, plongé dans ce lieu de tension, Nioclàs se sent soulagé, et, après être passé à l’accueil pour obtenir son badge de journaliste, il commence à circuler dans les étages et à fourrer son nez dans toutes les histoires qui ne le concernent pas, et je puis vous assurer qu’il y en a beaucoup.

    Il écoute les rumeurs, les dernières nouvelles, prend quelques notes rapides bien que sa mémoire d’éléphant ne lui fasse rarement défaut, jusqu’à ce qu’il arrive près du bureau de détection des nouveaux sorciers.

    « Nouvelle apparition de magie ! »
    « Où ? A quelle occasion ? »
    « Une petite fille vient de réaliser un sortilège d’apparition à…. »

    La fin, Nioclàs ne l’entend même pas.

    Dans le jardin, un petit garçon aux cheveux châtain clair fait des tours sur un balais volant à quelques centimètres du sol. Sa main droite est fermement cramponnée au manche, la gauche brandit une batte pour enfant avec laquelle il fait de grands moulinets, frappant dans un cognard imaginaire sous le regard protecteur de sa mère. Son fils aîné n’a pas encore démontré ses pouvoirs magiques, mais elle ne doute pas un instant qu’il ne soit sorcier. Fait étrange, le cadet est en avance. Assis dans l’herbe, du haut de ses trois ans, il fait joyeusement tournoyer au dessus de sa tête les cubes qui devraient servir à faire une construction.

    Moira O’Brian rentra dans la maison le temps d’aller chercher deux verres et du jus de fruit pour ses deux garçons. Elle n’eut que le temps d’atteindre la cuisine avant d’entendre un cri suivi des pleurs de Nioclàs et des hurlements de terreur de Ludovic – oui, un maman distingue les différents sons émanant de ses enfants. Elle revint aussitôt en courant, pour trouver son aîné courant dans tous les sens, le front en sang, poursuivi par un cognard apparu de nulle part, et son cadet, criant sur place, incapable de faire plus.

    En deux coups de baguette, le cognard et la plaie de Nioclàs disparurent, et cet incident fut déterminant pour son avenir : en troisième année à Poudlard, soit sept ans plus tard, il intégra l’équipe de Gryffondor en tant que batteur, poste qui lui permit de se venger de sur tous les cognards du mal que lui avait fait le premier, parce qu’en bon irlandais, Nioclàs est entêté jusqu’à en devenir rancunier.
    Ce soir là, ce fut la fête chez les O’Brian.


    Après une journée de travail des plus improductives, Nioclàs rentre chez lui, et se prépare à affronter les semaines à venir dans la solitude et le manque.

    ***

    « Nioclàs ? »

    Incertain, Ludovic pousse la porte d’entrée de son frère, et regarde le sol jonché d’objets brisés. Assiettes, bocaux, chaises séparées de leurs pieds, livres déchirés, flacons d’encre… Tout semble y être passé. Même le papier peint est déchiré à certains endroits, à tel point que le cadet O’Brian craint un instant que son frère ne se soit attiré des ennuis et ait été attaqué.
    Bien vite, il est rassuré en voyant une forme massive, prostrée sur son bureau, la tête entre les mains. A côté de lui, son hibou grand duc, et une dizaine de lettres, toutes adressées au même nom.

    « Vas-t-en, Ludovic. Je ne veux voir personne. »

    Le jeune homme s’avance tout de même dans la pièce, et vient poser une main compatissante sur l’épaule de son frère. Son regard se pose alors sur le numéro de La Gazette du Sorcier étalé face à Nioclàs :

    Poudlard en Huis Clos :
    Les élèves emprisonnés et injoignables


    « Inquiet pour la gosse ? »
    « Je t’ai demandé de partir. Je ne voudrais pas te faire la même chose qu’à l’appartement. »

    Comprenant le message, Ludovic laissa Nioclàs seul, ruminer sa peine.

    ***

    Dans l’un des recoins les plus sordides de Londres, une silhouette massive se fond dans l’ombre des ruelles. Méfiante, elle semble tout faire pour ne pas être remarquée. Elle s’immobilise au moindre bruit, puis reprend sa route, jusqu’au point de rendez-vous.
    Après cinq minutes d’attente, une autre forme semble rejoindre la première, plus fine, moins imposante.

    « Vous êtes en retard. »
    « J’ai fait de mon mieux. »
    « Personne ne vous a suivi ? »
    « Non, et vous ? »
    « Non plus. Bien. Comment puis-je entrer en contact avec les anarchistes ? Je veux rencontrer Oswald Hellson. »

    ***


    • RELATIONS : Ah, ça, pour avoir des relations, il en a de toutes parts ! Ennemis, amis, rivaux, haut placés, ripoux ou quidam, ça fuse de tous les côtés. Logique, vu son métier.
    Cependant, une personne se démarque : son ex-fiancée, qu'il a abandonné à l'autel deux ans plus tôt, sans s'expliquer. Il ne l'a jamais recroisée depuis, et c'est certainement préférable pour lui.



WHAT ELSE SWEETIE
    • ANIMAL DE COMPAGNIE :
    • Thor - Hibou Grand-Duc, peu amical avec les gens, il est néanmoins très intelligent et discipliné.
    • White - Chat noir, extrêmement affectueux et câlin ; il ronronne dès que quelqu'un l'approche.
    • Séraphine - Jeune femme, irritable et passionnée ; il est déconseillé de s'approcher d'elle de trop près si vous tenez à votre sécurité.

    Spoiler:


    • PROFESSION ET MOTIVATION : Après sept ans d'études, Nioclàs a eu une période de grand flou, où seule régnait la question : et maintenant, qu'est-ce que je fais ?
    Il a heureusement trouvé la réponse après deux courtes années passées à voyager un peu partout en Europe, en enchaînant des petits boulots sorciers ou moldus. Il décida de rédiger une chronique sur son voyage et se découvrit alors une passion pour l'écriture qui, mêlée à son goût de l'aventure et à sa curiosité de pie, le mena droit vers sa carrière actuelle de journaliste.
    Après des débuts difficiles, on peut dire qu'aujourd'hui, il a acquis une certaine notoriété dans le milieu de la presse ce qui lui permet de poursuivre son activité en free-lance et de trouver des acheteurs pour ses articles.


    • EN PROFONDEUR : Nioclàs a un appartement près du centre-ville de Galway, sobre, doté d'un séjour, d'une chambre à coucher et d'une cuisine séparée, idéal pour la vie d'un jeune couple il a bien vérifié pendant tout l'été, qui trahit toutefois son appartenance au monde magique. La cheminée dans son salon, l'absence de plaques chauffantes et de four dans sa cuisine, les photos mouvantes posées sur son buffet, les plumes à papotes sur son bureau, ou encore les objets magiques éparpillés dans l'appartement ne laissent aucun doute : c'est un sorcier qui vit là.
    D'ailleurs, ne vous y trompez pas ! Si tout est toujours impeccable chez Nioclàs, c'est simplement parce qu'il n'hésite pas à utiliser la magie pour l'entretien, sans quoi, son logis aurait tout d'une garçonnière typique.
    Par conséquent, jamais il n'a permis à ses voisins moldus de rentrer chez lui. De toute façon, il y passe tellement peu de temps qu'il n'a pas le temps de nouer contact avec eux. Toujours en quête d'un scoop, ou d'une information compromettante, il passe plus de temps à enquêter sur tout et n'importe quoi qu'à faire des papouilles à son chat en regardant un match de Quidditch sur WizzardTV.
    Et son chat, il le laisse mourir de faim ? Rassurez-vous, non. Il a lancé un sort à sa gamelle pour qu'elle se remplisse automatiquement. Le chat n'est pas obèse pour rien.


    • VOTRE POSITION FACE À NOTRE INTRIGUE GÉNÉRALE : Le contexte actuel du monde magique surexcite littéralement Nioclàs. Qu'espérer d'autre de ce journaliste aventurier ? Téméraire, il ne s'inquiète jamais de sa propre sécurité et n'hésite pas à traquer les Mangemorts et les anarchistes (tout du moins des personnes qu'il soupçonne anarchistes) pour ne jamais rater leurs méfaits et être le premier à les narrer dans la presse. De même, il est fréquent de le voir faire le poirier au Ministère de la Magie et alpaguer tous les notables dès qu'ils ont l'air soucieux, énervé ou paniqué.
    Bref, autant dire qu'il est bien loin de s'inquiéter. Cette période est des plus profitables pour son activité et son commerce, et il ne prend aucun parti. Dès qu'il trouve un point à critiquer dans un camp ou l'autre, il n'hésite pas à le mettre en avant dans des articles d'un cynisme sans égal.

    Toutefois, ses proches - si, si, il en a - ont certainement remarqué un changement dans l'attitude de Nioclàs depuis le huis-clos de Poudlard. Si ses convictions restent inchangées, la totale inaccessibilité de Séraphine l'a tant et si bien ébranlé qu'il n'a actuellement plus qu'un objectif : entrer en contact avec les anarchistes et se donner tous les moyens pour rentrer dans Poudlard ou en faire sortir la jeune femme.


    • ET SI ON SE PROJETAIT DANS L'AVENIR? : Nioclàs est un homme qui vit dans le présent. Son avenir ? Il vous répondra qu'il s'en moque, qu'il sera sans doute fait de la même chose que son passé et son présent, c'est-à-dire de hasards.
    A court terme, son avenir le conduira très certainement à rejoindre les anarchistes. A moyen terme, à faire des choses que vous ne voulez pas savoir avec Séraphine. A long terme, eh bien, à long terme, nous serons tous morts, alors qu'importe ?



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    Nioclàs, Irlandais pur Malt Chris-3-chris-pine-22882405-100-100
    © ???
• PSEUDO : Dépend des lieux ; j'en ai trop pour en choisir un.
• LOCALISATION : Paris pour le moment
• COMMENT AVEZ VOUS CONNU ESTED? : Par Séraphine
• VOTRE AVIS SUR LE FORUM : Le concept est des plus originaux. L'organisation est relativement claire ; le design ne l'est pas assez. Enfin, rien de précis à dire sinon, j'me suis inscrite parce que j'avais une bonne impression. On verra en jeu.
• VOS DISPONIBILITÉS : Ca dépend... pour RP c'est du 2 jours / 7 mais je squatte la CB en général tous les jours de la semaine (mais jamais le week end)
• CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR : Chris Pine


©ESTED !!
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Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Étudiante en Quidditch
Nombre de messages : 3751
Célébrité sur l'avatar : Candice Accola
Jesse-Rose Greenwood
Mer 16 Mai - 12:24
Oh Chris Pine on le voit tellement peu souvent *_*

Bienvenue dans la famille, bon courage pour ta fiche si tu as une question ou autre n'hésite pas à nous MPotter ou à poser ta question dans ta fiche :)
Le design va bientôt changer ce n'est qu'une question de temps :D
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Kaysa Potter
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Apprentie auror
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Humeur : Prête à se battre s'il faut !
Kaysa Potter
Mer 16 Mai - 12:56
Aaaah la moitié de Séraphine :friends: J'avais hâte de lire ta fiche :hugh1:
Bienvenue parmi nous, si tu as la moindre question, n'hésites surtout pas !
Bon courage pour ta fiche ! :)
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Anonymous
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Mer 16 Mai - 13:04
Bienvenue a toi ^^
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Anonymous
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Mer 16 Mai - 13:31
Bienvenue pami nous ! Nioclàs, Irlandais pur Malt 789251
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Anonymous
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Mer 16 Mai - 15:11
Un Irlandais :yess:

Bienvenue à toi & bonne chance pour la suite de ta fiche :)
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Anonymous
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Mer 16 Mai - 18:54
Bienvenue !!!
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Mer 16 Mai - 19:49
Welcome Nioclàs, Irlandais pur Malt 789251
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Anonymous
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Jeu 17 Mai - 12:40
*mode groupie on*

CHRIS PINE CHRIS PINE CHRIS PINE CHRIS PINE CHRIS PINE CHRIS PINE :omgomg:

*mode groupie off*

Bienvenue à toi, bon courage pour la fin de ta fiche, et je te quémande un lien tout de suite maintenant parce que je suis pas patiente >_> *sort*
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Anonymous
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Ven 18 Mai - 9:00
Merci beaucoup à vous *_*

Alexander, un lien quand tu veux comme tu veux /o/
Ma boite MP est ouverte pour en parler =)
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Anonymous
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Ven 18 Mai - 16:28
Je m'excuse du double poste mais...

J'AI FINI MA FIIIICHE /o/

:friends:

Edit : Pour le caractère et le physique, comme indiqué, j'ai préféré les décrire de manière diffuse dans l'histoire. Je n'aime pas vraiment me répéter, et ayant choisi une forme plutôt romancée pour le passé de Nioclàs, je trouvais ça dommage de répéter en plus ennuyant des choses indiquées dans l'histoire.
De toute façon, les grands traits de son caractère seront remis dans sa fiche de lien sous la forme de liste.

Ceci dit, si cela ne vous convient pas, je ferai le rajout, bien entendu ^^
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Alice Sullivan
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Alice Sullivan
Sam 19 Mai - 0:22
Pardon, je n'avais pas vu que tu avais fini ta fiche >< Alors je viens de finir de lire ton histoire et j'a-do-re ta manière d'écrire, c'est très agréable à lire ! *_* Je n'ai rencontré aucun problème notable, alors je te valide tout de suite ! Si ce n'est que comme on fait remplir à tout le monde les parties caractère et physique malgré le fait que ça puisse se répéter dans l'histoire, ce serait bien que tu ajoutes les listes comme tu disais ^^ Mais je te valide quand même entre temps ! Il me paraît logique d'intégrer ton personnage au groupe des 'Neutres', cela te convient-il ?
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Anonymous
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Sam 19 Mai - 13:08
Oui, Neutre c'est parfait, même si j'compte faire une excursion chez les anarchistes, ce sera pas par conviction donc c'est parfait ^^

Et ce sera fait pour la liste des grands traits physiques/caractère ^^(je les rajouterai aussi dans la fiche histoire de).

Et merci beaucoup pour mon écriture *_* Ca me fait super plaisir
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Alice Sullivan
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Alice Sullivan
Sam 19 Mai - 16:04
Mais de rien *_* Et ça marche, donc <3
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