Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 :: AVANT DE COMMENCER :: Fiches Présentations Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Blaise J. Zabini || « La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands »
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 16:37
.
IDENTITY CARD

Blaise Joseph
ZABINI

Blaise J. Zabini || « La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands » Avatar36
© ???

SURNOM(S) : Aucun. Certains lui donnent des surnoms idiots. Mais soit il les ignore, soit il arrive à leur faire rapidement comprendre qu'ils ont tout intérêt à arrêter ça.
DATE DE NAISSANCE : 22 Aout
ÂGE : 17 ans
ANNÉE D’ÉTUDE : 7ème année
POUDLARD : Blaise n'est pas réellement attaché à Poudlard, à vrai dire, il s'en fiche un peu. C'est une école, il y vit parce qu'il se doit de suivre des études. Il y travaille, il s'y amuse … Enfin bref, c'est une école quoi ! Même s'il reconnaît qu'elle fournit de nombreuses richesses, en terme matériel tout comme relationnel. Ça restera une bonne école, mais une école toute de même !
BAGUETTE : Bois de Cèdre, vingt-huit centimètres & ventricule de Dragon
Spoiler:
PATRONUS : Un Serval. Félin d'Afrique proche du chat ou encore du guépard mais descendant du même ancêtre que le Lion. Étant un animal qui peut se domestiquer, on peut essayer d'en déduire pourquoi c'est lui qui est apparu lors de son premier patronus corporel. Blaise est, en effet, un jeune homme plutôt indépendant et difficile à cerner. Cependant, une fois qu'on a réussi à l'apprivoiser, vous pouvez en faire à peu près ce que vous voulez. Car c'est quelqu'un qui s'attache, pour peu qu'on s'y prenne bien. Enfin … Jusqu'à ce qu'il reprenne sa liberté ! Car Blaise, tout comme le Serval, déteste être emprisonné et tient à son libre arbitre. De plus, le Serval vient d'Afrique ... Blaise en a des origines. Coïncidence ? Ça m'étonnerait !
ÉPOUVANTARD : Sa mère en robe blanche au côté d'un homme en noir, le visage couvert par le masque des Mangemort. Signifiant par là que sa plus grande peur est que sa mère épouse un Mangemort. Ce qui d'après lui n'est pas improbable. Avec elle, on peut s'attendre à tout. De plus, cela entrainerait immanquablement l'abolition de sa liberté, ainsi que celle de la seule famille qu'il possède. Un Mangemort comme beau-père ne manquerait pas d'assurer son avenir dans les rangs du Lord. Problème, c'est loin d'être le projet de Blaise !


SHOW ME, SHOW ME BABY
    NATIONALITÉ(S) & ORIGINE(S) : Blaise est britannique. Mais vous imaginez bien qu'avec sa couleur de peau, ses ancêtres ne viennent pas d'Europe. Cependant, même si on pense à des ancêtres d'Afrique noire quelque part dans les siècles derniers, son nom de famille laisse à penser à des origines italiennes. Quant à ses deux prénoms, se sont des origines françaises qu'ils laissent deviner. Origines qu'il tient de sa mère, sorcière sang-pur française. C'est pourquoi il parle pratiquement couramment la langue. Si vous le questionnez à ce sujet, il vous dira surement que le mystère fait son charme et que tout ceci reste son petit secret. La vérité c'est qu'il connait très peu de choses sur ses origines. En effet, sa mère refuse toutes discutions concernant son père. En tout cas, Blaise possède une identité des plus métissé, c'est certain !
    VOTRE SANG : Blaise est sang-mêlé. Sa mère se plait à dire que les Zabini sont sang-purs, mais son père était né-moldu et Blaise le sait. C'est un secret de famille, dirons-nous ! Un secret bien gardé.
    PHYSIQUE : Blaise est un bel homme. Et même si il aime s'en vanter, c'est surtout un fait. Bien entendu, vous trouverez toujours des personnes à qui il ne plait pas. Mais sachez que se sont souvent des jaloux ! Il est séduisant et possède un certain charme, c'est indéniable. Tout ceci, il le tient de sa mère qui est connue pour sa grande beauté. Son père n'étant pas laid - sans être d'une beauté particulière - Blaise est donc le genre de type catégorisé comme étant un beau mec.

    Blaise est grand, mesurant dans les un mètre quatre vingt-dix. On dit souvent de lui qu'il possède une silhouette élancée malgré sa carrure non négligeable. Si bien qu'il ne paraît pas trop imposant à l'image d'une armoire à glace. Il en impose, mais plutôt par sa prestance et son charisme que par sa carrure. Malgré tout, il est musclé car il entretient beaucoup son apparence. Par la pratique du Quidditch, notamment. Mais aussi par des footing régulier, de la musculation et d'autres sport lorsque c'est possible. C'est indéniable, Blaise à l'allure sportive et si vous pouviez le voir nu, vous constateriez le développement significatif de sa musculature sur l'ensemble de son corps. De ce fait, il est particulièrement agile et peut se montrer puissant. Sa poigne est sur et ferme et s'il venait à en venir au main, il arriverait très certainement à prendre le dessus sur son adversaire. Sa démarche est souple, élégante et se fait souvent féline, au besoin.
    Sa peau est d'un chocolat clair ou l'on ne distingue aucune imperfection. Son visage est allongé, ses traits sont masculins et il porte ses cheveux coupés ras pour ne pas les voir frisé d'une manière tout à fait ridicule. Ses yeux sont noirs en forme d'amande et laisse rarement filtrer ses émotions ce qui est très pratique. Il a souvent l'expression hautaine accentué par un port de tête élégant et le sourire ironique des gens qui aiment se payer votre tête.
    Les gouts vestimentaires de Blaise sont simple, mais classe. Son uniforme de Serpentard est toujours impeccable, bien que faussement décontracté, la cravate desserré ou la chemise sortie du pantalon. En dehors, il porte généralement des polos, des chemises ou de simples tee-shirts accompagné d'un jean ou d'un pantalon uni. Le tout accompagné d'une veste, souvent en cuir. Il porte principalement des couleurs foncées ou dans les ton clair, mais pâle. Et rarement des couleurs flash ou trop voyante. Ses chaussures sont toujours des mocassins au style très basique. Bien entendu, il faut s'attendre à le voir sortir le grand jeu, costume, cravate et chemise lors des grandes occasions. Après tout, ce n'est pas n'importe quel homme, il a un standing à tenir !

    CARACTÈRE : Quand on ne connait pas Blaise Zabini, la première chose qui nous saute aux yeux en l'observant est son arrogance. Il donne l'impression de se sentir supérieur, et tout dans son comportement nous le montre car il en abuse. En effet, aux yeux de tous, Blaise est un Serpentard au sang-pur jouant de son statut, de son argent et de sa popularité pour montrer à tous qu'il n'est pas n'importe quel élève de cette école. Son allure, ses expressions et ses paroles nous donne l'impression de n'être à ses yeux qu'un insignifiant insecte collé à ses chaussures. Son narcissisme est exacerbé et en agace plus d'un. Seulement, c'est ce qu'il veut bien montrer aux autre. Voir même ce qu'il espère montrer car il se donne une image. Tout en lui semble vantardise et narcissisme.
    De plus, Blaise est d'un je-m'en-foutisme extraordinaire si bien qu'il n'a strictement à faire de ce que peuvent bien penser les autres de son comportement. Les critiques et les insultes lui passent au dessus de la tête. De ce fait, beaucoup de gens croient qu'il ne possède aucune fierté. Rien n'est plus faux, car Blaise est extrêmement fier. Cependant, il est tellement sur de lui qu'il en faut beaucoup pour l'atteindre dans sa fierté. Il sait ce qu'il vaut et possède une grande clairvoyance sur sa propre personnalité. Il connait ses forces et ses faiblesses, ses qualités comme ses défauts car il n'est pas du genre à faire l'autruche. De ce fait, il est très rare de réussir à le faire douter de lui. Il se sait bel homme et utilise cet atout pour séduire. Car Blaise est avant tout un séducteur, pour ne pas dire prédateur. Ce trait de personnalité lui vient de son éducation et il a rapidement apprit à se servir de ses charmes. Cette partie de lui est tellement ancré qu'il ne serait même pas capable de le changer. D'autant qu'il est tellement sur de son physique qu'il ne fait même pas attention à la concurrence. Ce qu'il veut, il l'a et il s'en donne tous les moyens.

    Cependant, derrière cette image dont il s'affuble, se cache quelqu'un d'un peu différent. En effet, si on fait partie des gens qu'il côtoie régulièrement, on apprend rapidement qu'il ne faut pas s'arrêter à de simples impressions pour juger quelqu'un. Car si l'on pense ne jamais pouvoir le supporter, on finit par le trouver plutôt sympathique à vivre pour peu qu'on s'habitue à cette façade de narcissisme qu'il accentue à son paroxysme. Car Blaise n'est plus le même homme dans l'intimité. C'est un grand blagueur, même s'il joue plutôt de l'ironie et de la moquerie que de la franche plaisanterie. Il a la réplique cinglante et se montre d'une grande franchise pour peu qu'on le pousse à se révéler. Du genre jovial, il ne se prend pas la tête et sait traverser les moments de tension avec une grande dextérité. Il sait détendre l'atmosphère et apporter de la chaleur dans une conversation. Même s'il sait aussi faire l'inverse quand l'envie lui en prend. De plus, Blaise est un passionné ce qui annule souvent l'effet froid et narcissique de sa personnalité pour peu qu'il se laisse complètement aller.

    Enfin, il faut savoir que Blaise est quelqu'un de courageux, et qui sera près à tout pour défendre ses idées lorsque le moment sera venu. C'est un ami fidèle qui a tendance à s'attacher facilement aux gens, c'est pourquoi il reste très secret et se confie très peu. Car pour lui, s'attacher peu devenir dangereux. Blaise tient à sa liberté plus qu'à n'importe quoi. Sauf qu'il serait près à un peu tout pour ses proches. Ce qui risque de poser problème un jour, quand il devra choisir entre ses idéologies/sa liberté et ses amis. Deux choses qui le mèneront obligatoirement vers deux voix différentes et opposées (Cf. Histoire & Camp). Car il ne se montre pas réellement tel qu'il est vraiment, même avec les personnes dont il est le plus proche. Et surtout en ce qui concerne ses opinions dites ''politiques''. Blaise est un jeune homme plus sensible qu'il ne le voudrait et il cache ce trait de caractère derrière son je-m'en-foutisme légendaire en espérant que personne ne le remarquera. Il niera avoir ce trait de personnalité si vous lui en parlez. Tout comme il niera une quelconque tolérance, acquise au fil des ans et des découvertes. Notamment envers les moldus et né-moldus (Toujours Cf. Histoire & Camp). Il est intelligent et cultivé ayant reçu une bonne éducation. Cependant, Blaise est quelqu'un de très instinctif, qui se fit beaucoup à son ressenti surtout en ce qui concerne les gens. Ce qui peut parfois le pousser à entreprendre des choses malgré sa réflexion qui lui dicte le contraire. Il tient beaucoup à son libre arbitre et ne manque pas d'ambition, attribut caractéristique de sa maison.

    PARTICULARITÉ(S) : Blaise pratique l'occlumancie. Il ne prétend pas être infaillible, mais il lui a rapidement paru nécessaire de cacher son esprit aux curieux. Si bien qu'il s'entraine depuis plus d'un an à devenir Occlumens. Il a atteint un niveau respectable même s'il ne pourrait très certainement pas résister à plus fort de caractère que lui.
    Sinon, Blaise est extrêmement riche puisque sa mère a reçu pas moins de six héritages de ses ex-maris tous décédés dans des circonstances inconnues. Avoir une mère avec la réputation de veuve noire est sans doute considéré comme une particularité, non ?
    PASSION(S) & LOISIR(S) : Blaise aime le Quidditch. Rien de bien original me direz-vous. Mais c'est un fait. Il est poursuiveur dans l'équipe de Serpentard.
    Il est aussi passionné par les femmes. Même si la compétition ne l'intéresse pas puisqu'il a l'arrogance de croire que peu de ses camarades pourraient lui arriver à la cheville à ce niveau. Il n'est pas le fils de sa mère pour rien, après tout.
    Il joue parfois du piano, assez aléatoirement, par ailleurs. Mais c'est un de ses plaisirs et peu connaisse cette partie de sa personnalité. Son père en jouait et cela le rapproche donc de son paternel disparu.


WHAT ELSE SWEETIE
    ANIMAL DE COMPAGNIE : Les animaux ? Blaise s'en fiche comme de son premier caleçon. Comme-ci il était du genre à chouchouter un animal ! Pas qu'il ne les aime pas. Mais c'est Blaise, après tout ! On peut pas lui demander de s'occuper de quelque chose d'autre que lui-même sans oublier quelque fois de nourrir la pauvre bête. Ce qui est étonnant, c'est qu'il possède malgré tout une chouette majestueuse. La pauvre n'a le droit au égard du Serpentard uniquement quand ce dernier a besoin d'elle. C'est-à-dire pour écrire à sa mère ou à ses amis. Ou bien quand il lui prend l'envie de sa présence, et c'est plutôt rare. Car on remarquera que c'est uniquement en cas de coup de blues. Si bien qu'entre l'animal et son maitre, ce n'est pas toujours les grands amours. Souvent, elle daigne tendre la patte d'un air de profond ennui sans lui adresser un regard pour recevoir la missive à poster. Mais Blaise l'aime bien ! Elle est belle et elle est efficace. Alors parfois, elle a le droit à une récompense. Elle se nomme Otella et est de la race des chouettes rayées.
    DANS VOS VALISES : Son balais – Sa tenue de Quidditch – Sa pensine et les souvenirs de son père - Une lettre de Moira écrite avant de se quitter – Ses vêtements – Un portrait de famille – Un album photo – Des friandises – Ses livres – Son chaudron et ses ingrédients de potions – Parchemins et plumes – Des partitions de piano
    VOS COURS PRÉFÉRÉS ET CEUX QUE VOUS DÉTESTEZ : Blaise est le genre d'élève plutôt sérieux aux notes satisfaisantes voir excellentes. Il est loin de faire partie des meilleurs élèves de son année, mais c'est un bon élève. A la base, les études ne sont pas vraiment sa passion. Il a vite apprit à se forcer à travailler et c'est maintenant une habitude plus qu'une contrainte. Blaise ne veut pas se reposer sur ses acquis et n'a pas l'intention de baser sa vie sur la fortune qu'à amasser sa mère. Il veut son indépendance et ne valoir sa réussite qu'à lui seul. De plus, il ne manque pas d'ambition et il sait que la liberté a un prix.
    Spoiler:
    L'Arithmancie est sa matière favorite avec l'Etude des runes. Contrairement à beaucoup, l'Histoire de la magie exerce un intérêt sur lui même si la façon dont cette matière est enseignée laisse à désirer selon lui. Blaise aime aussi la pratique des Potions. La Défense contre les forces du mal et les Sortilèges présentent un intérêt pratique car c'est la base de la pratique magique. Même si selon lui, ce n'est pas vraiment le genre de matière qui peuvent passionnés. Tout comme la Métamorphose qui est une des matières qui lui pose le plus de difficulté.
    L'astronomie et la botanique sont deux matières auxquelles Blaise ne s'intéresse pas vraiment. Il maintient tout de même la moyenne dans ses matières.

    VOTRE POSITION FACE À NOTRE INTRIGUE GÉNÉRALE : Blaise Zabini ne partage pas les opinions pro sang-purs de ses amis même s'il semble avoir les mêmes aux yeux de tous. De plus, il n'a absolument pas l'intention d'être soumis à quiconque. Encore moins à un cinglé, aussi intelligent et puissant soit-il, qui peut à tout moment décider du sort de votre vie sans que quiconque ne lève le petit doigt. Non merci, il aime à penser qu'il est le seul maitre de son existence. Par ailleurs, l'idée d'une soumission des moldus le répugne au plus haut point même si ces paroles laisse à penser le contraire. Il n'a pas toujours pensé ainsi, mais il a finit par ouvrir les yeux devant ce qui, pour lui, est juste. Mais ce qui a changé sa façon de pensée, c'est avant tout la découverte des circonstances de la mort de son père.
    Cependant, il n'a pas d'autre choix de faire semblant d'adhérer aux idées du Lord afin de sauver sa peau. Et celle de sa mère. Puisqu'ils côtoient tout deux la société aristocratique sorcière composée essentiellement de Mangemort. Ainsi que pour ne pas se mettre à dos la plupart de ses amis. De plus, il est bien décidé à trouver le meurtrier de son père. Et qui sait, le venger.
    Par contre, si Blaise n'appartiendra jamais réellement aux rangs des mangemorts, il ne sait pas encore à qui tenir allégeance. Le monde tel qu'il est actuellement lui convient assez. Mais le côté révolutionnaire et anarchique d'Hellson lui plait assez. En faite, c'est plutôt le fait d'adhérer à la cause des anarchistes sous le nez des mangemorts qui l'intéresse. Blaise veut faire tomber le Lord Noir et compte donc y participer en devenant espion, au besoin. Dans quel camp … C'est encore à voir !

    Quant à ce qui se passe à l'intérieur de Poudlard, depuis le Huis-Clos, Blaise n'y joue pas un grand rôle. Après tout, sa position tient plus du « Je m'en fou » qu'autre chose. Si Alice Sullivan a décidé de jeter tous les mômes dehors, c'est son problème. Ce n'est pas comme-ci il leur était attaché. Et puis, ça fait de la place ! Le fait que Aaron Kingfell essai de faire régner sa loi lui passe au dessus de la tête. Il sait faire & penser ce qu'il veut sans attirer l'attention ou en se foutant totalement de ce que les autres peuvent bien en penser, c'est son quotidien et ça ne le change pas tellement. Le fait d'être enfermé ne le dérange pas plus que ça. Si ce n'est qu'il appréhende l'influence que certaines personnes peuvent avoir sur sa mère. Mais il la sait forte et il pense qu'elle s'en sort très bien sans lui. Quant-à lui, il s'adapte et sait trouver de bons côtés à cette captivité. Même si le fait que quelqu'un puisse avoir un quelconque contrôle sur sa vie le dérange affreusement. Mais cela ne durera pas éternellement. Et puis, tout de même, cet Hellson est un sacré sorcier !

    ET SI ON SE PROJETAIT DANS L'AVENIR? : Son ambition le pousse à penser à des postes à haute responsabilité au sein du ministère. Il pense notamment à Langue-de-Plomb. Vocation de son père, cette profession l'attire sans qu'il ne sache réellement à quoi s'attendre. Son caractère secret s'accorde d'ailleurs particulièrement à ce poste. Et pourquoi pas viser la place de directeur du département ? Après tout, il s'en sait capable, bien qu'il est conscient que ce poste est déjà occupé par Eileen Black et qu'elle est réputé pour son efficacité. Cependant, Blaise souhaiterait rentabiliser ses aptitudes en Arithmancie ou en Études des Runes. La passion qui l'anime le pousse à envisager une carrière dans ces voies. D'autant qu'il souhaite travailler à l'étranger et voyager. En attendant de se décider, il pense à entrer à l'université magique de Londres à la rentrée prochaine, en maitrise des langues étrangères. Si il ne doit pas repiquer sa septième année à Poudlard suite au Huis-Clos, bien entendu !



YOU INTEREST ME



    Blaise J. Zabini || « La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands » Petit_73
    © ???
PSEUDO : Coralie-chan
LOCALISATION : France, Normandie
COMMENT AVEZ VOUS CONNU ESTED? : Best-RPG
VOTRE AVIS SUR LE FORUM : Toujours aussi génial, je vous aime tous ♥
VOS DISPONIBILITÉS : 5/7, minimum
CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR : Nate Gill


©ESTED !!
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 16:43
NOW TELL ME YOUR STORY

    SITUATION FAMILIALE : Blaise n'a pour seule famille que sa mère à qui il tient plus que tout. Pas que leur relation soit des plus fusionnelle, même s'ils s'entendent bien. Madame Zabini n'a jamais été des plus maternelles. Mais son fils est la seule chose qui lui est vraiment précieux. Il n'est pas interchangeable, à l'image des hommes, qui eux, sont renouvelés comme des abonnements. La seule chose dans son existence qui soit comme un pilier. La base de sa vie décousue. La seule chose stable qu'elle possède et qu'elle chérisse. Secrètement, c'est aussi la seule chose qui la rattache à son premier époux disparu et dont elle était très amoureuse.
    Blaise n'a connu son père que les premières années de sa vie. Ce dernier est décédé à ses 6 ans, il en garde très peu de souvenirs. Même si ceux-ci lui sont très précieux. Il tient son deuxième prénom, Joseph, de ce dernier. Le dérivé français de « Giuseppe », en italien, comme sa mère le lui a révélé.
    VOTRE HISTOIRE :

    *****************************
    Juin – Blaise à deux ans
    *****************************

    A cette époque, le manoir Zabini était bien différent de maintenant. Il y régnait la joie, l'amour et l'enthousiasme. La mélodie du piano s'élevait tous les jours et les cris d'un enfant résonnaient dans les différents pièces. C'était le temps où les propriétaires étaient heureux. Ils étaient ensemble et ils s'aimaient. Tout simplement.
    Ce jour-là était une journée comme toutes les autres. Mme Zabini préparait le repas dans la cuisine. Comme elle avait toujours eu l'habitude de le faire, malgré la présence d'Elfes de maison dont la famille avait fait l'acquisition justement pour ce genre de tache. Mais Mme Zabini était femme au foyer et c'était justement le genre de chose qui occupait ses journées. Pendant ce temps, le petit de la famille s'amusait dans le salon, sous la surveillance de Rubina, leur plus récente elfe de maison. Et le père n'était pas encore rentré du travail. Mr Zabini était un Langue-de-Plomb très influant au ministère. On l'écoutait parce qu'il savait beaucoup de chose. Des choses que la plupart des sorciers ne connaitront jamais. Il était très assidu dans son travail, très professionnel et il était reconnu pour être le meilleur dans son domaine. Sans même que la plupart ne sache ce qu'il faisait réellement. Sans parler du son sang que tout le monde décrivait comme pur. A tord. Une chose était sur, c'était un très bon sorcier et nombreux étaient ceux qui profiteraient bien de des informations qu'il détenait pour parvenir à leur fin.

    Lorsque la porte d'entrée claqua, et qu'une voix se fit entendre, Mme Zabini esquissa un sourire. Elle baissa le gaz d'un coup de baguette magique et laissa mijoter tranquillement. Le repas serait bientôt près. Puis, elle se dirigea dans le hall d'entrée et elle y trouva son mari en grande conversation avec leur plus vieil elfe de maison.


    « Alceo, pourquoi fais-tu encore ça après des années ? Tu sais bien que je n'aime pas que tu t'inclines ainsi. Ça me donne l'impression d'avoir des esclaves ! »
    « Pardonnez-moi maitre Guisseppe, un reflex »
    « C'est mon père qui t'a donné cette fichue habitude ! Drôle de façon de traiter les elfes de maison pour un moldu … Enfin, c'est bien la seule chose qu'on peut bien lui reprocher ! »


    Puis, il regarda son épouse qui s'approchait. Et comme à chaque fois, il se dit qu'il avait épousé la plus belle des femmes. Il l'avait rencontré en France, lors de ses études. Car ils avaient tous deux suivit leur scolarité à Beaux-bâton avant d'emménager sur le sol britannique pour son travail. Ils étaient tombés amoureux dès le premier regard. Et il ne se passait pas un jour sans qu'il ne se rende compte de sa chance. Ils étaient originaire d'un monde totalement différents. Il était italien, elle était française. Ses parents étaient moldus - bien que riche - alors qu'elle faisait partie d'une des dernières familles de sang-purs françaises. Elle était magnifique, et lui, un homme banal. Bref, rien ne les prédisposait à se marier un jour. Mais on ne commande pas les sentiments ! Pour se faire accepter par sa belle famille, il avait fallu mentir sur son sang. Bien entendu, personne n'était dupe, mais les apparences étaient sauves. Tout était une question de réputation. Une fois arrivée au Royaume-Uni, ils avaient continués à se dire sang-purs tous les deux. Personne n'y avait vu que du feu ! Qui connaissait réellement les familles de sang-purs italiennes, après tout ?

    Pendant qu'Alceo rangeait les affaires de son maitre, ce dernier prit sa femme dans ses bras et l'embrassa tendrement. Enfin ils se retrouvaient ! Il avait beaucoup travaillé ces derniers jours. Et c'était la première fois depuis une semaine qu'il rentrait pour l'heure du diner.


    « Un baiser de toi, et mes soucis s'envolent »
    « Arrête tes bêtises ! Tu n'as plus besoin de me charmer, tu sais. Tu m'as déjà passé la bague au doigt »
    rit-elle en lui déposant un dernier baiser sur les lèvres.
    « Et alors, j'ai pas le droit de dire à mon épouse que je l'aime et qu'elle me comble de bonheur ? »

    Un petit cri les interrompis et une petite tête apparu à la porte du salon. Un sourire faisant trois fois le tour de sa tête et les yeux brillants. La main dans celle de Rubina, Blaise Zabini, premier du nom venait de faire son entrée. Il lâcha sa ''nounou'' et couru vers son père en sautant dans ses bras dans un grand éclat de rire. Il retrouvait enfin son papa adoré.

    « Il n'a pas arrêté de vous demander toute l'après-midi. Vous lui avez manqué » expliqua la jeune elfe.
    « Voui ! » acquiesça l'enfant en lui faisant un gros câlin.
    « Bonjour mon fils. Tu t'es bien amusé aujourd'hui ? »
    « Voui ! »
    « Alors tant mieux ! Fais un bisou à ton papa ! »


    Blaise s'exécuta prestement et Mme Zabini se mit à rire. Ces deux-là ! Inséparable. Pour un peu, elle en serait jalouse ! Puis, Alceo débarqua pour prévenir que le repas était près. Et la table mise. Deux regards pleins de gratitude lui répondirent.

    « Merci beaucoup Alceo, je n'ai pas eu le temps de le faire » la remercia la maitresse de maison.
    « C'était avec plaisir ! »
    « Allez, à table mon bonhomme ! »
    , s'exclama Mr Zabini en attrapant son fils et le jetant sur son épaule comme un sac, sous les rire de son fils qui se débattait frénétiquement, « J'ai bon appétit, ce soir. Il y a quoi au diner ? »

    Et la petite famille se rend dans la salle à manger. Ou se déroula un repas délicieux aux conversations animées. Bref, la vie de la famille Zabini quoi !


    ************************
    Décembre – Blaise à 6 ans
    *************************

    Dimanche entre père et fils. Blaise et Mr Zabini sont dans le salon, seuls. Mme Zabini est sortie rendre visite à une amie et c'est au chef de famille de s'occuper de son fils. Moments qu'il chérit particulièrement car les occasions sont rares de pouvoir passer du temps seul à seul avec son fils. Il est son unique enfant, son héritier et celui en qui il place tout ses espoirs pour un jour le voir reprendre le flambeau de la famille Zabini. Pas qu'il est un rôle particulier à jouer dans l'avenir car il n'existe pas d'entreprise familiale ou quoique se soit de ce genre. Mais il souhaite être fier de son fils. Il souhaite le voir réussir et devenir un homme, un vrai. Quelqu'un de bien. D'autant qu'il n'est pas sur d'avoir l'occasion de le voir grandir.
    Les mangemorts deviennent insistants à le faire rejoindre les rangs. Sa présence parmi eux serait un atout majeur. Malgré l'absence de Voldemort que tous croit mort, et de ses principaux sujets qui sont à Askaban, il reste pourtant de fervents partisans. Et ces derniers espèrent bien renverser le régime. Reprendre le flambeau de leur maitre. Accomplir ses dernières volontés. Et pour cela, infiltrer le ministère est encore la meilleure des solutions. Bien entendu, ils ont déjà des espions un peu partout, mais ils n'ont pas infiltrés le département des mystères. Or, c'est justement là ou il travaille. C'est pour ça qu'il ne se sent pas confiant. Bien entendu, il a déjà refusé à plusieurs reprises. Leurs idées ne sont pas les siennes. Encore moins celle d'exterminer les moldus. Après tout, ne vient-il pas lui même d'une famille sans pouvoir magique ? Mais les offres se font toujours plus insistantes. On ne peut pas sans cesse dire non à ces gens-là. Et il le sait.

    Comme à son habitude, Mr Zabini s'est installé au piano et joue. Cela le détend, lui fait penser à autre chose. Il s'inquiète sans arrêt, ces derniers temps. Il a peur, une trouille bleu lui sert les tripes, vis-à-vis de ce qui peut arriver. Une angoisse qui ne le quitte plus. Il a peur pour lui. Mais il a surtout peur pour sa famille. Il n'a jamais voulu ça. Il n'a jamais voulu faire partie de ces personnes-là. C'est le prix à payer de vouloir se faire passer pour un sang-pur. Le prix à payer de côtoyer l'aristocratie sorcière britannique. Le prix à payer pour une réputation et un train de vie qui n'aurait pas du être le sien. Et même s'il doit avant tout sa réussite à son travail, il y a aussi de son image. Sa fausse image …

    Blaise Zabini, quand à lui, sent bien que son père n'est pas comme d'habitude. Il ne rit plus avec lui. Il parle moins qu'avant. Ses sourires se font rares, et parfois, il le voit s'énerver sans en comprendre les raisons. Et puis, les morceaux qu'il joue sur son piano sont toujours tristes, à présent … Cette fois encore, ça ne manque pas. Mais il aime toujours autant regarder son père jouer. Ses mains qui survolent à une vitesse affolante les touches. Gracieuses et précises. La mélodie qui s'élève et l'expression sereine de son père qui tranche avec celle qu'il aborde ces derniers temps. C'est toujours ses moments préférés, lorsqu'ils sont tous les deux. Et qu'ils jouent ensemble. Ou bien que son père joue seul. Mr Zabini est un grand mélomane. Un musicien passionné et doué. Blaise est toujours en admiration devant son père jouant de son instrument. Comme-ci si il ne faisait plus qu'un avec.
    Lorsque la mélodie s'arrête, il lui sourit et Mr Zabini lui répond. [/]

    « Tu as aimé, mon fils ? »

    [i]Blaise acquiesce d'un hochement de tête. A même pas 6 ans, il pense déjà à ne pas troubler ce moment précieux avec des mots. Il veut garder ce silence vibrant d'émotion. Il veut profiter du souvenir des dernières notes, comme si elles résonnaient encore. Cependant, il veut remercier son père à sa façon. Lui montrer qu'il l'aime, qu'il l'admire et qu'il est fier de lui. Alors, il se lève et va le serrer dans ses bras. L'émotion submerge alors Mr Zabini qui ne sait pourtant pas qu'il passe l'un des derniers moments paisibles avec son fils. Il le sert tout contre lui, comme on sert une chose fragile, mais infiniment précieuse.


    « Je t'aime Papa »
    « Moi aussi, je t'aime, mon fils »


    Puis, dans un silence il l'invite à s'assoir avec lui. Et alors, ils jouent ensemble. Bien entendu, Blaise n'y connait encore pas grand chose. Mais il aime déjà ça. Et son père le regarde tendrement, une lueur de fierté dans le regard. Mais Blaise n'a pas conscience de ça. Alors, il pense que plus tard, il saura jouer comme son père, pour qu'il soit fier de lui. C'est une promesse !

    ***********************
    Une semaine plus tard
    **********************

    Blaise a eu du mal à comprendre ce qui se passait. Il n'a pas compris pourquoi, il y a quelques jours, sa mère est partie en panique de la maison. Et pourquoi elle y est revenu quelques heures plus tard, en larme. Il n'a pas compris, cette nuit-là pourquoi ce n'est pas elle qui le borda. Ni pourquoi il manga seul à table, aidé de Rubina. Il n'a pas compris pourquoi son père ne rentrait pas du travail. Et pourquoi lorsqu'il interrogeait sa mère, Rubina, ou Alceo, tout le monde semblait triste. Il n'y avait plus un bruit dans la maison et ça lui faisait peur. Quelque chose n'allait pas, mais il ne comprenait pas ce que ça pouvait bien être. Il avait l'impression que quelqu'un avait interdit de faire du bruit. De sourire. Et encore pire, de rire. Sa mère sortait rarement de sa chambre. Et lorsqu'elle le faisait, il se demandait pourquoi elle n'arrêtait pas de pleurer, sans cesse, sans jamais s'arrêter. Elle ne prenait même pas la peine de s'habiller. Elle qui était toujours si belle, si soigneuse de son apparence. Toujours à son plus belle avantage. Sobre mais magnifique.
    Puis, la veille, au levée, elle ne pleurait plus. Et elle n'a plus versé une seule larme depuis. Et dans la mâtiné, elle s'est approché de lui, et elle lui a expliqué. Et là, il a compris. Alors, c'est lui qui a pleuré. C'est dur d'apprendre que son Papa est partie et qu'il ne reviendra pas. Sa mère ne lui a pas expliqué pourquoi. Elle a juste dit qu'il était monté au ciel. Qu'on ne pouvait rien y faire et qu'on devait l'accepter. Que c'était comme ça, qu'il le fallait. Alors, il a pleuré encore plus. Il s'est débattu lorsqu'elle a tenté de le calmer. Mais elle ne l'a pas laissé faire, elle a continué à le serrer contre elle, de toutes ses forces. Et un fois qu'il eut versé toutes les larmes de son corps, il s'est effondré sur elle. Il ne comprenait pas. Pourquoi son père était partit ? Pourquoi ils les avaient laissés ? Il ne voulait pas, lui ! Il voulait encore le voir, lui parler, le serrer dans ses bras, l'écouter jouer au piano. Il ne voulait pas que sa maman soit triste. Ni qu'elle ne sourit plus. Ce n'était pas bien. Ce n'était pas comme ça, avant.

    Puis, ce matin, Rubina l'avait préparé. Elle l'avait habillé avec un beau costume qu'il n'avait jamais vu. Un beau costume tout noir. Avec une cravate. Il n'en avait jamais vu ailleurs qu'au cou des monsieur. Au cou de son père. Et il se serait réjouie d'en porter une en temps normal. Mais rien n'était normal. Parce que jamais son père ne le verra porter cette cravate. Il ne lui dira pas qu'il est le plus beau, qu'il est fier de lui et qu'il a l'air d'un grand comme ça. Non, jamais ça n'aura lieux. Et quand sa mère est venu lui expliquer qu'aujourd'hui, ils allaient dire au revoir à Papa, il n'a pas compris non plus. Il ne veut pas, lui, dire au revoir à son père. Il l'aime, il veut qu'il reste avec lui. Avec eux. Mais sa mère a insisté. Elle lui a expliqué que l'esprit de son père serait toujours dans son cœur. Mais que son corps était partie pour toujours. Et aujourd'hui, on allait dire au revoir à son corps. Et garder son esprit avec nous. Alors, elle a posé la main sur son cœur et elle prononcé: « Il restera avec toi. Ici. Pour toujours. Il t'aimait plus que tout Blaise, ne l'oublie jamais »

    Alors maintenant, il est dans ce cimetière. Au côté de sa mère. Il y a beaucoup de personnes. Il ne connait même pas les trois quart d'entre eux. Mais ils sont tous tristes. Certains pleurs. Mais sa mère, elle, ne pleure pas. Elle lui a dit qu'il fallait se montrer digne de Papa. Qu'il ne devait pas pleurer parce qu'il n'aurait pas voulu qu'ils soient tristes. Alors, il ne pleure pas. Il reste droit. Devant le cercueil de son Papa. Pour lui. Pour lui dire au revoir.

    Mais ce qu'il se dit à ce moment-là, c'est que la vie est vraiment injuste …



    ***************************
    Avril – Blaise a 8 ans
    ***********************

    Cela faisait maintenant plusieurs jours que cet étranger vivait parmi eux. Comme-ci sa place avait toujours été là. A manger à leur table. A se divertir dans leur salon. A se servir dans leur réfrigérateur. Et à dormir dans leurs draps. Tout en donnant des ordres à leurs elfes de maisons.
    Cet homme que Blaise ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. Cet homme dont il se méfiait. A qui il jetait de sales regards et qu'il dédaignait. Ne lui adressant pas même un mot. Ni un regard. Tout du moins, toujours à son insu. Jamais devant. Comme pour lui montrer qu'il n'était pas le bienvenue ici. Il n'avait que 8 ans, mais il avait déjà son petit caractère. Ce dernier s'était forgé depuis le départ de son père. Il était devenu moqueur et presque méprisant. Le cynisme viendrait plus tard, lorsqu'il aurait l'âge d'exprimer ses opinions avec acidité. Mais aussi avec une grande dextérité. Pour l'instant, il agissait comme un enfant. Un enfant contrarié qu'un homme s'immisce dans sa vie. Et surtout dans celle de sa mère. Il ne supportait pas de la voir avec lui. Il détournait le regard à chaque gestes tendres entre eux. Il n'était pas d'accord. Elle était sa mère, et même si il ne lui disait jamais, il l'aimait. Il n'avait qu'elle. Et jamais personne ne la lui prendrait ! Et encore moins un Inconnu.

    Ils allaient se marier. Même pas un mois et il aurait un beau-père. Ça non plus, il ne le voulait pas. Il n'avait jamais voulu d'un nouveau Papa. Il n'en avait qu'un, et ça ne changerait jamais. Cet Inconnu n'avait rien à faire dans leur vie. Ils vivaient très bien sans lui, non ? Il ne l'accepterait jamais !
    De plus, cet homme était froid, snob et méprisant. Bien entendu, il ne se comportait pas ainsi avec Mme Zabini. Et encore moins avec Blaise, d'autant qu'il n'avait jamais vu le jeune garçon sans sa mère. Mais il ne s'aviserait jamais de le faire, d'autant qu'il avait le pressentiment qu'elle n'accepterait pas qu'il se comporte ainsi avec son fils. Il sentait l'attachement farouche qui les liait. Même si à les regarder, on n'y percevait aucune affectivité. Cependant, c'était un homme perspicace. Il sentait ces choses-là. Il n'avait le droit à aucune erreur. Son mariage avec la veuve Zabini n'avait rien d'un mariage d'amour. C'était avant tout un mariage de prestige entre une Sang-pur française et un sang-mêlé particulièrement ambitieux. Il comptait sur cette alliance pour gravir les échelons de la hiérarchie sociale. Et qui sait, aussi les échelons du ministère ou il travaillait depuis sa sortie de Poudlard. Mme Zabini, quant-à elle, avait trouvé réconfort auprès de son nouvel époux. Il était tendre avec elle. Patient. Compréhensif et aimant. Elle ne se doutait pas un instant qu'il jouait une belle comédie. Elle l'apprendrait à ses dépends, et en garderait les stigmate pour longtemps. Pour l'instant, elle vivait dans le bonheur. Avec pour seul ombre au tableau, le comportement de son fils.


    « Blaise Joseph Zabini, allez-vous me faire le plaisir d'arrêter ce comportement immédiatement ?! »

    Elle le fusilla du regard mais le jeune garçon n'en baissa pas le regard pour autant. Il n'aimait pas cet homme et rien ne l'empêcherait de lui montrer. Si bien que si il lui ne voulait pas lui passer le sel quand l'Autre le lui demandait, il ne le ferait pas ! Et c'était tout !
    Par ailleurs, Mme Zabini avait tendance à vouvoyer son fils lorsqu'elle le réprimandait.


    « Donne ce sel, Blaise ! »

    Il la fixa. Mais ne bougea pas. L'Inconnu s'apprêtait à calmer le jeu, comme le gentil mari qu'il devait être, quand Blaise ouvrit enfin la bouche !

    « Non ! »

    Elle haussa un sourcil de surprise. Son fils avait son caractère, mais il n'avait jamais été insolent. Son comportement l'étonnait. Mais elle avait de l'autorité et elle ne se laisserait pas faire. Il n'avait que 8 ans, enfin !

    « Pardon ? »
    « Non ! Je ne veux pas ! »


    La colère montant en elle, elle respira un grand coup et se pinça l'arrête du nez, les yeux clos. Son époux posa une main sur son bras, dans l'espoir de la calmer. Ce qui fonctionna. Aussi, elle regarda de nouveau son fils. Et d'un voix très calme, trop calme, elle lui dit:

    « Alors, tu vas monter dans ta chambre. Sans finir ton repas. Et tu y resteras jusqu'à ce que tu es pris conscience de ton comportement. Et que tu te seras excusé. Maintenant, vas-y ! »

    Il s'exécuta docilement. Vexé et triste. Elle n'était pas gentille de réagir ainsi. C'était de sa faute à lui ! A l'Inconnu. Aussi, il jeta un dernier regard à l'homme, essayant d'y mettre tout son mépris. Et sans que sa mère puisse le voir, il récolta un regard tout aussi mauvais. Ce qui, sans le surprendre, lui fit quand même un drôle d'effet. Son cœur fit un bond dans sa poitrine devant tant de haine dans un seul regard de la part de cet homme qui le connaissait à peine. Alors, il s'enfuit en courant. Mi effrayé, mi en colère.
    Ce que Mme Zabini ne savait pas, c'est que jamais il ne s'excuserait. Et jamais il ne passerait le sel à cet Inconnu. Ni quoique se soit d'autre. Elle devra lever la punition, car son fils n'en démordra jamais.


    *******************
    1er Septembre – Blaise à 11 ans, il rentre à Poudlard
    ********************

    « Hum … Blaise Zabini. Ah ? Je n'ai jamais rencontré de Zabini, ici. J'aime découvrir de nouvelles lignées. Voyons ou je vais te mettre … ? Tu ne manque pas de courage, mon garçon. Je le lis dans ton esprit. Gryffondor pourrait t'aider à développer cette partie de ta personnalité. Et tu as beaucoup de caractère, également. Tu es un instinctif Blaise Zabini … Je le sens. Et même si ça ne t'empêche pas de réfléchir, cela pourrait t'amener à entreprendre bien des choses dont l'issu pourrait être très improbable. Cette maison pourrait parfaitement te convenir. Hum … Réfléchissons … Serdaigle t'aiderait à mobiliser ton intelligence, car tu l'es, c'est indéniable. Mais es-tu assez sage pour te sentir chez toi, à Serdaigle ? Non, je ne pense pas que ce soit là ta place. Tu ne manques pas d'audace, et tu es très sur de toi … Intéressant ! Une envie de montrer sa valeur et se démarquer des autres. Je constate que tu n'as de préférence pour aucune des maisons. C'est très bien, je vais pouvoir choisir la meilleure, pour toi. Une chose est sur, je ne t'enverrais pas à Poufsouffle. Cette maison ne correspond pas à ton caractère car même si tu possède une certaine fidélité à tes idées et à tes proches, tu agis avant tout pour toi-même. Non, vraiment, ce n'est pas la ta place … Et sans vouloir te vexer, la modestie ne fait pas partie de tes qualités. Ça ne peut pas coller. Même si le travail ne te fait pas peur, je me dois de le reconnaître ! Je pense sérieusement à Gryffondor mais … Serpentard également … Je … Je distingue beaucoup d'ambition. Comme je le disais, tu veux montrer le meilleur de toi. Tu sais déjà ce que tu veux, Blaise Zabini. Sans aucun doute, Serpentard te permettra d'atteindre tes objectifs, si tu t'en donnes la peine. Mais je vois que se sera très certainement le cas ! J'hésite mais … Je vais dire ... »

    « SERPENTARD ! »

    Les applaudissements s'élèvent à la table des concernés. Un nouvel élève vient de rejoindre leur maison. Et pas n'importe lequel ! Car Blaise Zabini était un Sang-pur aux yeux de tous et seul héritier de sa lignée.

    **********************
    Octobre – Blaise a 12 ans, il est en deuxième année
    **********************

    « Non mais vraiment ! Qu'est-ce que McGonnagal peut bien trouver à cette sang-de-bourbe ?! »

    Cet question purement théorique venait de s'échapper de la bouche de Drago Malefoy. Blaise Zabini, Vincent Crabbe et Gregory Goyle qui se tenait à ses côtés, sur les fauteuils de leur salle commune ne répondirent pas. Se contentant d'écouter leur ami s'étrangler de hargne. Les deux colosses, parce qu'ils n'étaient pas fichu de dire quelque chose d'intelligent. Et ils savaient pertinemment que dire des âneries à Drago Malefoy lorsqu'il était énervé n'était pas du tout une bonne idée. Et Merlin savait combien ils n'avaient aucune envie de voir la rancune du Serpentard fondre sur eux tel un Aigle aux griffes acérées. Blaise Zabini, quant-à lui, préférait se taire, simplement parce qu'il savait qu'il valait mieux attendre le bon moment. Un peu comme une soupape de sécurité, il suffisait de laisser s'échapper la vapeur.

    « Lui mettre un optimal, à elle. Et moi, j'ai le droit à quoi ? Un effort exceptionnel. » lâcha-t-il avec raideur, « Qu'est-ce que son sortilège avait de mieux que le mien ? Nous avons tous deux réussis à changer notre scarabée en bouton. »

    Comme Drago semblait attendre une réaction de leur part, Vincent et Gregory hochèrent la tête frénétiquement, tandis que Blaise se contentait d'un sourire énigmatique. Voir son ami, d'habitude si froid, perdre patience pour si peu l'amusait. Il faut dire que Granger avait de quoi en agacer plus d'un. Même le plus calme des hommes.

    « Il est quand même aberrant de constater à quelle point ce professeur avantage les élèves de sa maison ! » conclut-il finalement, comme si cette opinion expliquait à elle seule le fait qu'il n'est pas réussi à atteindre la note de Granger.

    A cet instant seulement, Zabini constata qu'il pouvait enfin intervenir sans problème. Drago en avait finit, au moins pour l'instant. Aussi, après un silence, il dit:


    « Même sans ça, Drago, tu sais très bien que la société de nos jours valorisent l'intégration de ses sang-de-bourbe ! Ce qui est alarmant. Et puis, si tu veux mon avis,Granger passe sa vie à graisser la patte de McGonagall … Ça ne m'étonne pas qu'elle obtienne de tels résultats ! »
    « Hum … Pas faux ! Quand à valoriser les sang-de-bourbe, il y a de quoi s'inquiéter. Bientôt, la politique exigera de vivre en harmonie avec les moldus ! Vous imaginez un instant la situation ? Ce serait ridicule ! »
    « Je crois vraiment que ce gouvernement court à notre perte. Et puis, avec Dumbledore à la tête de Poudlard, ça ne risque pas de s'arranger ! »
    « Pourquoi on-t-il mit Dumbledore à la tête de Poudlard ? Cet amoureux des moldus et né-moldus. Avec lui, Poudlard n'aura jamais plus la même réputation. Mon père avait raison de vouloir me faire intégrer Dumstrang. Au moins, là-bas, ils n'ont pas ce genre de problème ! »
    « Poudlard reste quand même une excellente école. »
    « Pour combien de temps ? »


    La question se posait, en effet. Pour les enfants de familles de sang-purs conservateur, il y avait de quoi s'inquiéter. Qu'allait devenir leur famille, la pureté de leur sang, à force d'être mélangé et souillé par des né-moldus ? Des sang-de-bourbe dont on se demandait encore d'où leur pouvoir pouvait bien venir, par ailleurs. Être mis sur un pied d'égalité était insupportable. Les traditions se perdaient. Tout se perdait. Maintenant il n'y avait plus aucun honneur à être de sang-pur. Comme-ci cela ne représentait rien. Alors qu'au contraire, ça faisait toute la différence. La différence entre les puissants et les autres. La différence entre les sorciers les plus légitimes de ceux qui ne le sont pas. La différence entre le tout et le rien.

    Le silence se fit, chacun méditant ces paroles. Sur ce que tout ça impliquait. En tout cas, c'est ce que Blaise faisait. Drago, par contre, semblait avoir encore la même préoccupation que tout à l'heure.


    « Je vous avez dit que j'avais eu un optimal en potion, au dernier devoir ? Granger, elle n'a eu qu'un effort exceptionnel ... » précisa-t-il, satisfait.

    Blaise ne put retenir un sourire moqueur. Décidément, cette histoire avait contrariée leur petit prince de Serpentard ! Le voir se mettre dans cet état à cause d'une note plus faible que Granger avait de quoi l'amuser. C'est-à-dire que Drago avait toujours eu à cœur de se montrer plus intellectuel que cette sang-de-bourbe agaçante. Sans succès. Et le voir si mécontent ne pouvait que faire réagir le fils Zabini de cette façon.


    « Pourquoi ce sourire, Blaise ? » demanda Drago, l'air mécontent de constater qu'à l'évidence, le fils Zabini se payait sa tête.

    Oui. Très contrarié, aujourd'hui …


    **********************
    Décembre – Blaise à 13 ans, il est en troisième année
    ********************

    « Avez-vous vu la tête de Macmillan lorsque la tentacula de Chourave a commencé à s'enrouler autour de lui ? On aurait dit qu'il s'était changé en pierre. Pétrifié le mec ! C'était fantastique ! » s'exclama Blaise avec un sourire satisfait.

    Gregory explosa de rire au souvenir du fou rire qu'il avait partagé avec Blaise quelques minutes plus tôt, en cours de Botanique. Ça valait le coup de mettre les mains dans l'engrais à base de bouse de Dragon ! Ne serait-ce que pour admirer de tel moment.


    « Ce qui aurait été fantastique, c'est qu'elle soit arrivé à l'étrangler avant que Chourave n'intervienne ! » compléta Drago.
    « Oui, je reconnais que c'est dommage. Quoique, ça aurait été beaucoup plus juste si c'était arrivé à Finch-Fletchley. Pas que j'apprécie Macmillan - ce mec est atroce – mais il a au moins le mérite d'être sang-pur. Fletchey lui, n'a pas cet avantage »
    « De toute façon, qui se préoccupe vraiment de ce qui peut arriver aux Poufsouffles ? »
    intervint Pansy, dédaigneuse.
    « Pansy, j'aime cet état d'esprit ! » la félicita Blaise.

    Le petit groupe venait tout juste de quitter la serre numéro 3 et se dirigeait vers leur prochain cours. Métamorphose avec les Gryffondors. Blaise s'intéressait beaucoup à la métamorphose et admirait le talent de McGonnagal en tant qu'animagus. Malheureusement, il n'avait montré aucune aptitude particulière pour cette matière. Bien au contraire, elle lui paraissait extrêmement difficile et il devait travailler deux fois plus pour atteindre l'Acceptable. Heureusement pour lui, il avait commencé l'Etudes des Runes et l'Arithmancie cette année, et il y excellait !
    Lorsqu'ils étaient arrivés devant la salle de métamorphose, la conversation avait dérivé sur autre chose. Il y était maintenant question des vacances de Noël. Blaise hésitait encore à rentrer au Manoir Zabini. Passer les vacances avec sa mère et son beau-père ne l'enchantait pas plus que ça. Mme Zabini prévoyait un voyage. Il ne savait plus ou, mais loin, comme d'habitude. Il était tellement habitué au luxe et aux fastes que cette perspective ne lui faisait ni chaud ni froid ! Peut-être resterait-il, avec Vincent et Gregory. Même si Drago rentrait chez lui, et que Pansy faisait de même. Deux semaines à Poudlard, sans cours et sans devoirs avait de quoi réjouir. Noël à Poudlard devait être sympathique. Il ne l'avait encore jamais vécu.

    Chacun racontait ses perspectives de vacances, lorsque les premiers Gryffondor arrivèrent. Blaise envoya un coup d'œil moqueur à Londubat et Black. Cette dernière lui jeta un regard noir, tandis que le survivant l'ignorait. Ou fuyait son regard. Tout dépendait du point de vue. Pansy ne put s'empêcher une exclamation moqueuse à voix haute, Drago trouva cela amusant et elle en fut ravi. C'est à ce moment précis que le Trio dit « D'or » - décidément, il ne se refusait rien, ces Gryffondors ! - débarqua. Un simple mouvement de tête de Vincent et tous les autres les observent. Bien entendu, comme à leur habitude, Weasley et Granger se chamaillait comme un vieux couple. Potter lui, semblait vouloir être ailleurs. Rien de bien surprenant. Et encore moins le regard noir que s'échange Drago et Potter. Blaise ne fut même pas étonné de voir son ami se diriger vers eux. C'était évident qu'il n'allait pas laisser passer cette occasion de les ridiculiser un peu plus ! Bien sur, les autres suivent. Pas question de manquer ce spectacle !


    « Tiens tiens tiens, voilà Potter accompagné de son petit couple préféré ! Encore en train de vous disputer vous deux. Qu'as-tu encore fais la belette ? Tu n'arrive pas à contenter ta copine ? »

    Du grand Drago. Blaise retient un rire mais les autres ne se donnent pas cette peine.

    « Qu'est-ce que tu veux, Malefoy ?! Tu peux pas t'empêcher de nous parler quand tu nous croise ? On est si important à tes yeux que tu doivent forcément nous adresser la parole ? »

    C'est bizarre, Blaise aurait pu d'avance vous faire le topo de ce qu'allait répondre Potter. Tellement prévisible ce Gryffondor. Tu l'attaques un tout petit peu et il part au quart de tour. Pas un brin d'originalité, et aucune retenue ! C'était à la fois plaisant et frustrant. Comme avoir le dessert avant même d'avoir été servit pour le plat. La réponse de Granger est tout aussi original.

    « Laisse Harry, tu sais bien qu'il essai de nous provoquer. Comme d'habitude. »
    « Détrompe-toi Granger. Je ne fais pas qu'essayer. Ça fonctionne à tous les coups, et notre Potter national n'arrive pas à résister à mes talents d'orateur. Que veux-tu, je suis irrésistible ! »


    Ah ah ! Que disait-il à l'instant ? N'avait-il pas raison ? Potter est d'un prévisible. Ça en est navrant. Il échange un regard avec Pansy et aucun n'a besoin de faire de commentaire pour que l'autre comprenne ce à quoi ils pensent. Ils sont bien d'accord !

    « Arrête de te prendre pour le nombril du Monde Malefoy, tu n'es pas crédible ! »
    « Je n'ai autorisé personne à m'adresser la parole à ce que je sache ! Surtout pas toi, Weasmoche ! »


    C'était vrai après tout. Weasley était loin d'être un modèle de beauté ! D'ailleurs, ce n'était pas un modèle du tout. Pauvre, banal, identique à toute la marmaille Weasley, toujours le dernier, toujours derrière Potter et Granger. Enfin bref, rien d'intéressant. Absolument rien ! Et traitre à son sang, en plus de ça !
    Ce qui est drôle, lorsque Weasley se met en colère, c'est qu'il n'est absolument pas effrayant. Mais qu'en plus, il rougit comme une tomate. Surtout des oreilles. Cela avait toujours beaucoup amusé Blaise. Tout comme Pansy, et parfois, ils leur arrivaient de plaisanter à ce sujet. La moquerie était une des choses qui les rapprochait, à cette époque.


    « Pour qui tu te prends, Malefoy ?! » s'exclame Granger, l'air outrée.
    « Et bien, pour te répondre Hermione, je te dirais qu'il se prend pour le Prince de ce château. Malheureusement, il n'en a pas la classe à défaut d'en avoir l'ambition … C'est-à-dire qu'on est pas tous d'accord pour se prosterner sur son passage. Ça finit par poser problème. »

    Mais c'est qu'il s'améliore le petit Potter ! Blaise lui aurait presque décerné une médaille, s'il n'était pas aussi occupé à les contempler se prendre le bec comme des gamins. Ce qu'ils étaient tous, d'ailleurs.

    « On ne te demande pas ton avis, Potter ! Regarde toi avant de t'exprimer sur des choses dont tu ne connais rien. Tu parles d'ambition, c'est quelque chose qui t'es inconnu. Alors laisse tomber ton petit discourt et va te racheter une réputation. Parce que la tienne est quasi inexistante, tout comme celle de ta famille, et ça laisse à désirer … »

    Pour le coup, Blaise ne peut empêcher le ricanement sournois de franchir sa gorge. D'ailleurs, il n'en a même pas envie. Réagir de cette façon permet d'appuyer là ou ça fait mal. Et c'était précisément le but. A défaut de participer à la conversation, hein !

    « Contrairement à ta famille, celle d'Harry ne se base pas sur son arbre généalogique et son argent pour se faire une réputation comme tu le dis, si bien. Les Potter sont connus pour leur gentillesse, leur courage et leur investissement pour la communauté magique. Et Harry n'a besoin de personne pour se bâtir un réputation décente. Contrairement à la tienne qui ne l'est pas. C'est ça d'être considéré comme le plus prétentieux et méprisant des Serpentard … Ça laisse à désirer. »

    A cet instant, Blaise eu envie de dire: « Granger, ne comprends-tu donc rien à la vie ? N'as-tu pas encore compris que c'est justement l'argent, la réputation et la généalogie qui te permet d'être quelqu'un lorsque tu as 13 ans ? ». Mais il n'a pas le temps de dire Quidditch que Pansy s'exprime.

    « Et ça fait quoi d'être évité par tout le monde tellement tu les gaves avec tes discutions et tes sermons ennuyeux ? Les cours, le règlement, tout ça … C'est ta passion ou quoi ?! Sais-tu que la semaine dernière, j'entendais McGonagall discuter avec Flitwick et ce qu'elle disait de toi n'était pas joli-joli. Même eux ne savent même plus comment faire pour t'éviter à la fin des cours. Et puis, en plus, pour une Sang de Bourbe, ça aide pas à se trouver des amis … »

    Ce n'était pas ce qu'il avait envie de dire. Mais pourquoi pas ? C'était une façon comme une autre de riposter. Pansy était la spécialiste du ragot, de l'évènement amplifié voir carrément inventé pour atteindre l'ennemi. Avait-elle réellement entendu cette conversation entre McGonnagal et Flitwick ? C'était encore une autre histoire. Mais voir la tête de Granger à cet instant valait bien un mensonge. Un instant, il crut que c'était ce qu'elle venait d'apprendre des professeurs qui la choqua tant. Mais lorsque Weasley sortit sa baguette en exigeant qu'elle s'excuse, Blaise pensa à peu près ceci: « Ola ! Whoooooo, il se passe quoi là ?! »[i]. Potter avait fait de même. Bien entendu, c'était le terme sang-de-bourbe qui avait déclencher cette réaction chez les Gryffondor. Il ne le comprit que trop tard. Il avait tellement l'habitude d'entendre et d'utiliser cette dénomination, surtout pour Granger, qu'il n'avait pas pensé un seul instant que quiconque en serait étonné.

    Il s'apprêtait à éclater littéralement de rire devant la réaction des deux Gryffondors, lorsque toute envie lui fut retiré par une McGonnagal sèche et sévère. Enfin … Plus sèche, et plus sévère que d'ordinaire, quoi. Son hilarité resta coincé dans sa poitrine, et il referma la bouche aussi sec. Puis, leur professeur de métamorphose commença à leur passer un savon avant qu'ils soient autorisés à rentrer en classe. Avec l'ordre de ne pas moufter pendant deux heures. Et pendant qu'elle s'énervait, le fils Zabini s'amusa à narguer les Gryffondors avec de grands sourires sournois. Ce qui les fit fulminer de rage et lui permit de passer deux heures de métamorphose avec le sourire. Comme quoi, il suffisait de tellement peu …


    **********************
    Janvier, un mois plus tard
    **********************

    On se les gelait, ici. Il faisait 2 degrés à tout casser et il était là. A attendre et à s'ennuyer profondément. En plus de ça, l'ambiance était des plus sinistre. Au début, les enterrements l'avaient un peu chamboulé. Cela lui faisait penser à celui de son père dont il gardait un souvenir précis, malgré son âge à ce moment. Puis, ils étaient devenus banals. Routine même. Toujours obligé de quitter Poudlard quand ils mourraient. Un par un, jamais à la même période de l'année. Lorsqu'il avait apprit le décès de son quatrième beau-père – rien que ça – il avait soupiré. Encore … Ça promettait d'être long ! Et ça l'était.

    Sa mère ne prenait même pas la peine de montrer une quelconque émotion. Pourquoi était-il obligé d'être là si en plus de ça, on ne faisait même pas semblant d'être triste ? Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire qu'il soit mort ? Il l'avait vu deux fois à tout casser. Puisque pendant l'année, il était à Poudlard ! Et puis, ce n'est pas comme-ci il était étonné. Il avait trouvé un courrier l'année d'avant. Un courrier qui expliquait tout. C'était déjà le quatrième homme avec qui elle se mariait, en dehors de son père. Les deux précédents étaient décédés dans des circonstances inconnues. Il n'avait jamais réussi à savoir pourquoi. Cette lettre lui donnait les explications sur un plateau d'argent. Elle les faisait tuer. Par un tueur à gage, semble-t-il. C'est du moins ce qu'il avait déduit. Les termes n'étaient pas explicites. Le courrier ne faisait ni mention de meurtre, ni du beau-père en question. Mais il était question d'un travail a effectuer, il fallait que ça soit propre, discret et sans aucune preuve. Il était également question du prix à payer en échange de ce ''travail''. Bref, c'était un courrier plein de civilité, de formes et de politesses. Le genre de courrier mielleux et clair seulement pour ceux qui s'écrivaient. Tout était très bien tourné, tout paraissez tellement anodin. Si ce n'est que Blaise était loin d'être un benêt. Le comportement de sa mère avec son époux ces derniers temps - il commençait à reconnaître les signes - marquait la fin de leur mariage. Ainsi que la fin de sa vie, à lui. Il était tellement facile de se débarrasser de quelqu'un avec un Avada Kedavra. Pas facile d'en retrouver l'auteur. Pourquoi elle agissait ainsi ? Il n'en savait rien. Strictement rien, même. Sans doute l'appât du gain. Des noces pathologiques ? Il ne comprenait pas, mais il s'en fichait. Si au début l'idée l'avait horrifié, il avait vite apprit à s'y habituer. C'était sa mère. Elle avait ses secrets. Il avait les siens. Chacun faisait ce qu'il veut et les Hippogriffes seront bien gardés ! Il avait une conception de la vie plutôt étrange, qui lui venait de son éducation. Mme Zabini ne semblait avoir aucun respect pour la vie de ses époux. Cela ne le choquait pas outre mesure. Enfin, plus maintenant.

    Bref, il était là. Et il s'ennuyait ferme. Il espérait juste que se serait bientôt finit. Il devait rentrer à Poudlard, il avait mieux à y faire.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 16:44
    **********************
    Juillet – Blaise à 15 ans, il vient de terminer la cinquième année
    *************************

    A la fin de l'année scolaire, Blaise Zabini était rentré de Poudlard, comme tous les ans depuis ses 11 ans. Il venait de terminer sa 5ème année avec brio et revenait passer ses vacances chez lui. Il regrettait déjà Poudlard, bien qu'il était heureux de retrouver sa mère avec qui il partageait une relation plutôt cordial. Cependant, son nouveau mari commençait à lui taper sur le système. Il venait simplement de le rencontrer, et il s'était déjà fait un avis. Un avis qui ne changerait certainement pas. C'était déjà le 5ème depuis la mort de son père, et il avait finit par s'habituer à les voir tourner. Ce qui était étrange, c'est qu'elle ne les quittait pas. Non. Ils mourraient. Comment ? Pourquoi ?Allez savoir. Il avait préféré ne pas le savoir. A 9 ans, lorsque le 1er était décédé, il s'était étonné. Il avait même cherché à comprendre. Ce qu'il n'avait pas réussi à faire, par ailleurs. Si bien qu'au fur et à mesure, il avait préféré laisser tomber. Et avait cessé de s'attacher à ses figures paternelles qui n'en était finalement pas. Mais bref, le fait étant qu'il ne pouvait pas voir en peinture le dernier en date. Principalement parce que c'était un moldu. Mais qu'est-ce que sa mère foutait avec un putain de sang-impur ?! Il ne comprenait pas. Et il était bien décidé à lui en toucher deux mots.

    Lorsqu'il entra dans le salon du manoir, ce matin-là, sa mère était seule. Debout face à une nouvelle toile qui n'était pas présente la veille. C'était une toile vide. Blanche, avec quelques nuances, peut-être. Mais Blaise ne s'arrêta pas à ce détail avant la classer dans les objets mal aimés de cette maison. A ses pas, Mme Zabini s'était retournée vers lui et lui sourit. Il lui fit une bise sur la joue pour la saluer. Bonjour qu'elle lui retourna d'une voix douce.


    « Bien dormi ? » demanda-t-elle.
    « Comme d'habitude. Et toi ? »
    « Pareil »


    Puis, elle retourna à la contemplation de son nouveau tableau tandis qu'il se dirigeait vers le piano devant lequel il s'assit.

    « Tu en penses quoi ? »

    D'un geste, elle désigna la toile qui lui faisait face. Toujours aussi immaculé. Avec peut-être, toujours ces nuances. Il lui jeta de nouveau un bref regard avant de hausser les épaules pour toute réponse. Avant de reporter l'attention sur la clavier de l'instrument, puis sur les partitions posées au dessus.

    « Et bien ? Donnes-moi ton avis ! »

    Un léger soupir. De nouveau, il la regarde un air d'ennui sur le visage. Puis, il regarde la toile avec mauvaise volonté. Puis encore sa mère. Un sourire ironique était apparu sur ses lèvres.

    « Si tu tiens tellement à savoir … Je trouve ça moche »
    « Ça à le mérite d'être clair ! »
    « Tu me demandes, je te réponds »
    « Je vois ça ... »


    Et il semble repartir dans ses préoccupations. Le silence se fait quelques secondes. Mme Zabini regarde toujours son tableau. Puis, il ne peut s'empêcher de prononcer:

    « J'imagine que c'est lui qui l'a choisit »
    « Il porte un nom, Blaise ! Mais oui, en effet, c'est bien lui. C'est un cadeau »
    « Magnifique ! »
    « N'emploie pas ce ton avec moi, Blaise Zabini ! »
    « Et à lui ? J'ai le droit de lui parler comme bon me semble ou il faut que je lui baise les pieds ? »
    « Quel est ton problème ? »
    « Mon problème c'est que ma mère a épousé un moldu pendant que j'étais à Poudlard ! Voilà où est mon problème ! Un putain de moldu de merde ! »
    « Je t'interdis de parler de lui, ainsi ! »
    « Oh c'est bon, hein ! De toute façon, dans un an, il sera mort. Je peux bien en dire ce que je veux. On sait très bien comment ça va se terminer »


    Elle le fusilla du regard. Ils ne parlaient jamais de ça. C'était la règle. Une règle dont ils n'avaient jamais convenus ensemble. Mais à laquelle ils se pliaient d'un commun accord. Et il venait de l'enfreindre.

    « Ne joue pas à ce jeu-là avec moi, Blaise. Je suis encore ta mère. Et à ce que je sache, je fais ce que je veux de ma vie. Tu ne l'aimes pas, c'est ton problème. N'empêche que je l'ai épousé et qu'il vit désormais ici ! »
    « Comment peux-tu le laisser dormir dans le lit que tu as partagé avec Papa ? Comment oses-tu le laisser prendre sa place ?! Encore les autres, j'ai compris. Ils avaient au moins le mérite d'être sang-mêlé. Mais un sang-impur ! A la place de Papa ! »
    « Oh je t'en pris ! Arrête de placer ton père sur un piédestal ! Tu ne sais même pas de qui tu parles ! »
    « Je parle de mon père ! De l'homme qui tu avais épousé. De celui qui est mort ! Ça te revient ou je dois te montrer une photo ?! Mon père ! Un sorcier au sang-pur, le meilleur Langue-de-Plomb de son époque. Et très influent au ministère ! Un homme bien ! Pas un chien sans pouvoir ! »
    « Arrête ça tout de suite ! Tu ne sais absolument pas de quoi tu parles ! Ton père n'était même pas sang-purs ! Alors arrête un peu avec tes discours ! Qui t'as mis ces idées immondes dans le crâne ? Depuis quand les moldus sont-ils inférieurs aux sorciers ? Depuis quand il faut être né de parents sorciers, dont les parents l'ont été ainsi que ceux d'avant ? Je ne t'ai jamais dis une seule de ces choses. Depuis quand, par Merlin ?! Ton père aurait eu honte de toi !»


    De colère, Blaise s'était levé de son banc et faisait maintenant face à sa mère. Les poings serrés, le regard furieux et la mâchoire contractée. Il se retenait de lâcher des paroles plus blessantes encore que celles qu'il avait prononcé un peu plus tôt. Mais surtout, il refusait en bloc les révélations de sa mère. Bien sur que son père était un sang-pur ! Quelle idée de le contester ! Il aurait été fier de lui, de voir que son fils était un sang-pur digne de son rang.

    « Tu ne sais plus ce que tu dis. Tu perds la tête ... » murmura-t-il alors, horrifié.
    « C'est toi qui commence à te perdre, Blaise. Je ne t'ai jamais élevé ainsi ! »

    Il la fixa encore un instant. Dans son regard pouvait se lire sa colère, sa peur mais aussi ses doutes. Elle racontait n'importe quoi. Bien sur qu'ils valaient bien mieux que tous ses sang de bourbes ! Les Zabini étaient comme les Malefoy. Ou les Parkinson. Ou les Nott. Ou les Black. Ou n'importe quelle de ces familles. Ils étaient purs ! Aussi purs qu'on pouvait l'être !
    Soudain, il lui tourna le dos et s'enfuit en courant. La porte d'entrée claqua et fit sursauter Mme Zabini qui n'avait pas bougé. La main sur la poitrine, elle tentait de se remettre de ses émotions. Pourquoi lui avait-elle dis ça ? Pourquoi s'étaient-ils disputés, ainsi ?

    Pendant ce temps, Blaise courait à perdre haleine dans les rues de Londres. Elle ne pouvait pas dire la vérité, pas vrai ?


    ************************
    Le soir-même
    **********************

    Blaise était rentré juste avant l'heure du repas. Mais était monté directement dans sa chambre en précisant à Alceo qu'il prendrait son repas dans sa chambre. Il n'avait accordé un regard à personne. L'elfe de maison avait acquiescé et s'était tourné vers Mme Zabini afin de recueillir son assentiment. Elle avait hoché la tête et avait continué de préparer le repas.

    Lorsqu'il pénétra dans sa chambre, il resta un moment immobile, dos à la porte. Toutes ses certitudes s'étaient effondrés en l'espace de quelques secondes. Depuis le matin, les paroles de sa mère tournaient en boucle dans son esprit. Mais il n'arrivait pas à les assimiler. Comment était-ce possible ? Pourquoi sa mère ne lui avait-elle jamais dis que son père n'avait jamais eu d'ascendant au sang-purs ? Qu'il était si impur qu'il n'aurait jamais mérité d'être admiré ainsi. Ni par lui, ni par quiconque. A quoi rimait ces fabulations ? Dans quel but ?
    Il se laissa tomber sur son lit. Il avait passé sa journée à chercher ces réponses. Mais tout ce qu'il savait, c'est qu'il se sentait sale. Trahi et sale. Il avait l'impression qu'on venait de lui apprendre qu'il était un troll. Il était sang-mêlé ! Ce n'était tout simplement pas possible. Qu'allait-il dire à Drago ? Et à Pansy ? Et aux autres ? A tous ses amis qui le croyait aussi pur qu'eux ? Qu'allait-il leur dire pour qu'ils l'acceptent ? Ils allaient tout perdre. Son meilleur ami le regarderait comme de la vermine. Il allait le mépriser. Bien entendu, il pourrait toujours faire semblant d'en avoir rien à faire, comme à son habitude. Mais en avait-il réellement rien à faire ? Absolument pas. Il en voulait à son père d'avoir été ce qu'il était. Il en voulait à sa mère de lui avoir mentit. Il en voulait à la Terre entière.

    Soudain, il fut sortie de ses réflexions. On frappait à la porte. Alceo devait surement lui apporter son repas. Ça tombait bien, il n'avait rien avalé depuis le petit-déjeuner.


    « Entre ! »

    On obéit. Seulement, ce n'était pas leur vieille elfe de maison. C'était sa mère. Et c'était bien la dernière personne qu'il avait envie de voir, ce soir.

    « Qu'est-ce que tu fais là ? Je n'ai pas envie de te parler ! »

    Elle ne répondit rien mais entra dans la pièce avant de refermer la porte derrière elle. Apparemment, elle n'était pas prête à le laisser tranquille. Il grogna et tenta de l'ignorer. Sans succès. Alors, il la fixa. Et il constata qu'elle le déposait son repas sur son bureau. Puis, elle le fixa à son tour. Son expression était grave. Un peu coupable aussi. Mais surtout profondément désolée. Le silence s'étira.

    « Je regrette les mots qu'on s'est dit ce matin »
    « Pas moi ! »
    riposta-t-il, sur la défensive.

    Elle ne s'en soucia pas,et préféra ignorer son agressivité. Elle continua donc de s'exprimer.


    « Je regrette parce que tu avais raison d'être en colère envers moi. Tu avais raison parce que je n'ai pas été honnête avec toi. Je ne t'ai pas dis toute la vérité. Je ne t'ai jamais menti, mais j'ai omis de te révéler certaines choses, alors c'est tout comme. Je ne vais pas te demander de me pardonner, car je sais que tu m'en veux beaucoup. Mais, je voudrais que tu écoutes ce que j'ai à te dire »

    Pas de réponse. Il ne lui accorda pas même un regard. Mais il écoutait, et c'était le principal.

    « Quand j'ai rencontré ton père, nous étions encore des adolescents. Nous étudions tous les deux à Beaubâton. Personne ne connaissait la famille de ton père, parce qu'il n'était même pas français. Il venait d'Italie. Il avait francisé son prénom, mais son accent était perceptible. Bien qu'il se soit effacé avec le temps. Lorsque nous avons décidés de nous marier, après nos années d'études, nous avons décidés de dire à mes parents qu'il venait d'une famille de sang-pur car ils n'auraient jamais acceptés que j'épouse un né-moldu. Nous avons toujours pensés qu'ils avaient été vérifiés nos dires, quelque part, par la suite. Mais ils n'ont jamais rien dis et nous étions déjà mariés. Puis, nous avons déménagés en Angleterre et nous les avons rarement revus. Ici, nous avons continués à nous dire sang-purs, pour le prestige, surtout. C'était encore plus important ici, qu'ailleurs. Et si nous voulions nous faire accepter dans la haute société sorcière britannique, il nous fallait mentir. Ça a fonctionné et nous nous sommes très bien intégrés »

    Elle se tenait toujours droite et raide, debout devant le lit de son fils. Elle parlait d'une voix calme. Lentement. La vérité, c'est qu'elle tentait de contrôler ses émotions. Elle ne s'était jamais remise de la mort de son premier époux. En parler lui était difficile. Et elle évitait toujours de le faire. Comme-ci Mr Zabini était un sujet tabou, dorénavant. Mais aujourd'hui, elle devait le faire. Pour son fils. Pour qu'il comprenne. Pour qu'il ne devienne pas ce que Joseph avait toujours refusé d'être.

    « Lorsque tu avais 6 ans, ton père est décédé. Je ne t'ai jamais expliqué pourquoi. Et moi-même, je ne l'ai pas su immédiatement. Bien que je doutais des circonstances de sa mort. Cela faisait plusieurs mois que ton père recevait des menaces de la part de mangemorts. Les mangemorts les plus haut placé dans leur hiérarchie à l'époque. Des mangemorts qui avaient besoin de lui pour récolter des informations sur le ministère. Ils le pensaient tous sang-purs, il était Langue-de-Plomb et personne n'en connaissait plus que lui sur le Ministère. Peu de personnes, en tout cas. Il était la personne rêvé pour eux. Ils auraient été un espion de poids. Mais ton père a toujours refusé d'adhérer à leurs idées. Et comme de fait, ses parents étaient des moldus. Comment aurait-il pu vouloir leur asservissement ? Ou pire, leur mort ? », son regard était intense, elle espérait lui faire prendre conscience de ce qui était juste et ce qui ne l'était pas, « Plusieurs fois, il a refusé leur offre. Et plusieurs fois, ils sont revenus pour tenter de passer un nouveau marché. En espérant le faire adhérer à leur cause. Mais il a tenu bon. Il savait les risques qu'il prenait. Alors, un jour, ils l'ont tués »

    Les mots s'abattirent comme une massue sur son crâne. Son père avait été tué. Par des mangemorts. Alors même qu'ils le croyaient être un sang-pur. Ils l'avaient abattu comme on abat un cheval qui ne nous est plus utile.

    « Qui ? » demanda-t-il, la voix enroué.
    « Je ne sais pas. Ça pourrait être n'importe qui … »

    Blaise n'arrivait pas à le croire. Son père avait été tué par des mangemorts. Par des gens dont il côtoyait les enfants chaque jour durant l'année scolaire. Des personnes qu'il considérait comme ses amis. Des personnes dont il s'était toujours senti proche. Parce qu'ils étaient du même monde. Il pensait même qu'ils avaient le même destin. Il pensait qu'un jour, il intègrerait les rangs des mangemorts. Comme Drago. Comme Pansy. Comme Crabbe ou même Goyle. Il pensait que c'était là le chemin qu'il devait emprunter. Bien entendu, aucun de ses deux parents n'avaient été là pour le guider sur cette voie. Son père était mort avant même que lui soit en âge de comprendre ce que l'avenir lui réservait. Sa mère l'avait toujours éduqué du mieux qu'elle pouvait. Elle n'était pas la plus maternelle des mère. Il y avait pourtant une époque ou il se souvenait qu'elle venait le border, le soir. C'était avant. Avant qu'ils perdent la personne qui leur était chère. Et depuis, Mme Zabini était une mère distante. Présente, certes. Mais détachée, presque froide. Il ne s'était jamais plaint de sa situation. Après tout, il avait ce qu'il voulait. Il vivait dans le luxe. Il était entouré. Il pouvait compter sur elle pour discuter, lui raconter ses journées et lui demander conseil. Mais il avait rarement eu droit aux gestes de tendresse. Il n'avait jamais compris cette distance qu'elle mettait entre elle et tous les gens qu'elle connaissait. Même lui, son fils. Même les elfes de maison avaient connus un changement. Ils avaient connus la gratitude, l'affection et les formules de politesses. Ils ne rencontraient maintenant plus que de froids remerciements et des ordres. Rien n'avait jamais plus été pareil depuis la disparition de Mr Zabini …

    « Je vais te laisser tranquille. Je voulais juste de donner ça, avant de partir »

    Elle mit la main dans la poche de son pantalon de tailleur et en ressortit de petits objets qu'elle posa sur le lit. Puis, elle utilisa sa baguette pour leur redonner taille normal. Et elle sortit.

    Toujours immobile, assis sur son lit, Blaise fixait l'endroit précis ou elle avait déposé les objets. Devant lui ce trouvait une pensine, et plusieurs coffrets. Remplies de fioles de souvenirs, dont il ne savait pas encore à quel point ils lui deviendraient précieux ...


    **********************
    Juillet, deux semaines plus tard
    *********************

    Prendre l'air, sortir et ne plus nager dans cette ambiance pesante. Blaise devait bien reconnaître que c'était en partie de sa faute. Il en voulait toujours beaucoup à sa mère, et aussi à son père. Et il s'en voulait aussi de réagir de la sorte. Il aimait son père. Il l'aimait tellement qu'il s'était sentit trahi que ce dernier ne soit qu'un simple né-moldu. Il avait l'impression d'avoir vécu dans le mensonge toute sa vie. Il ignorait donc totalement sa mère à qui il n'avait que peu parlé depuis les révélations qu'elle lui avait faite. Et à défaut de pouvoir jouer l'indifférent, il était odieux. Bref, l'ambiance n'était pas au beau fixe.
    Ils étaient pourtant en vacances, dans une immense villa les pieds dans l'eau, à Dubaï. Vacances démesurées et extravagantes. Sur fond de mer bleue turquoise et plage de sable fin. Il n'en connaissait pas le prix, mais il se doutait que sa mère avait mis la main au porte feuille. A moins que se soit son mari qui est payé. Après tout, il était riche. C'est bien pour ça qu'elle l'avait choisis, non ? Ils étaient logés et servis comme des Roi. Bref, ostentatoire mais plaisant. Ça changeait de Londres.

    Si bien qu'il passait ses journées sur la plage à réfléchir. Une chose était sur. Il ne dirait jamais rien à Drago. Ni à quiconque. Il continuerait à mentir. Cela valait mieux pour lui. Pour eux. Personne ne saurait la honte qui venait de s'abattre sur sa famille. Bien que cette dernière avait toujours existé, elle ne prenait vie pour lui que depuis peu. Il était sang-mêlé. Et il allait devoir vivre avec. Il lui était impossible de faire demi-tour, à présent. Il se sentait sale, extrêmement sale. Comment vivre en ayant l'impression d'avoir l'âme souillée ? Il allait devoir apprendre. Apprendre à ne plus penser comme un sang-pur. A relativiser sur son statut de sang. Sur ses valeurs. Ou alors, il sera forcé de vivre en contradiction avec ses propres idées. Il n'avait pas le choix. Il se devait d'accepter. Mais ce n'était pas simple. Pour l'instant, même en ayant fait ce constat, l'idée le révoltait. Il n'arrivait pas à se concevoir comme ça. Il était un sang-pur extrémiste dans le corps d'un sang-mêlé caché. Difficile à concilier ! Ce qui était d'autant plus dur pour lui, c'était d'être encore tant attaché aux valeurs qui avait été les siennes depuis longtemps. Alors même que les personnes portant la bannière de ses valeurs avait assassiné son père. Froidement. Lâchement même !

    Mais les souvenirs que lui avait laissé sa mère apportaient aussi leur part de difficulté. Des souvenirs qui remontaient très loin. Des souvenirs de familles, récoltés et conservés secrètement depuis que son père avait apprit à extirper ses pensées de son esprit afin de les mettre en flacon. Des souvenirs qu'elle lui avait légué comme un héritage de ce dernier. Celui-là même contre qui il tenait rancune. Mais pour qui il ressentait tant d'amour et d'admiration, malgré tout. Bien sur, ils les avaient regardés. Plusieurs fois, même. Au début, il avait eu l'arrière goût amère de la trahison. Puis, il y avait eu la nostalgie. Et la révolte. Puis les larmes retenues, par fierté. Et tant encore, il était passé par à peu près tous les stades. Il y avait de tout, et de tout le monde. Son père, sa mère et mêmes les elfes de maisons. Bref, de tout ! Il n'avait pas vraiment compris le but de ses souvenirs. Car il leur prêtait un message caché. Mais ce n'était que des souvenirs éparses. Capture de moments heureux, ou malheureux. Comme un album photo. Ce qu'il finirait par comprendre et chérir à sa juste valeur.

    Cette après-midi là, Blaise était assis sur le sable. Il faisait plutôt bon en cette journée d'été, voir même chaud. Très chaud. Il était isolé. Il ne recherchait aucune compagnie. Pour passer du temps avec qui ? Les moldus du coin ? Certainement pas ! Il n'était pas tombé si bas. Il souhaitait seulement le calme et la solitude. Pour réfléchir, pour penser. Trop, peut-être. C'était même certain.
    Mais la quiétude de l'instant se fana lorsqu'une silhouette s'approcha. Il l'avait repéré depuis un bon moment, bien sur. Cette petite brune très mince, avec peu de forme mais au sourire chaleureux. Habillé d'un simple bikini et d'un paréo. Elle était mignonne, mais c'était tout. Il avait vu mieux, beaucoup mieux. Il avait eu mieux également. Et puis, ce n'était qu'une moldue, de toute façon ! Elle le regardait de temps à autre, en discutant avec d'autres jeunes, certainement ses amis. Mais à présent, elle s'était éloigné du groupe et semblait se diriger vers lui. Du coin de l'œil, il la voyait s'approcher. Et il n'aimait pas ça, du tout. Que lui voulait-elle, celle-là ? Lorsqu'elle fut à sa hauteur, il ne lui adressa pas même un regard. Comme-ci elle n'existait pas.
    Sa voix résonna comme une clochette.


    « Bonjour »

    Pas de réponse. Un regard, cependant. Détaillée de la tête au pied, un haussement de sourcil et un sourire moqueur furent les seuls réponses. Hum … française, apparemment. Puis, il regarda de nouveau devant lui.

    « Hum … Ok, je vois. Toi, tu es le pur macho qui se croit supérieur à toutes le nanas de la Terre parce que tu as un pénis entre les jambes. C'est ça ? »

    De nouveau, il la regarde. Pas banale cette fille. Intéressant …

    « On peut le voir comme ça. Je choisis juste mes fréquentations avec soin. Les nanas sont souvent là pour me tomber dans les bras. Quelque unes mérites plus que mes attentions, mais elles sont rares. Pourquoi, intéressée ? »

    Elle rit et s'assit à ses côtés le plus naturellement du monde. Comme si ils s'étaient toujours connus. Comme si ils étaient proches. Et physiquement parlant, ils l'étaient. C'est à peine si leurs épaules se touchaient. D'ordinaire, il l'aurait envoyé baladé. Mais elle semblait avoir du caractère et de la répartie. Et c'était assez rare.

    « Mais c'est que tu ne passes pas par quatre chemins ! Tu te crois irrésistible, pas vrai ? »
    « Pourquoi se croire ? Quand on peut seulement affirmer que je le suis. »
    « D'accord, je confirme. Macho ! Et vaniteux en plus de ça. Beau tableau ! »
    « Tout de suite, s'arrêter à des détails ! Tu ne connais pas encore le meilleur ... »
    « Qui est ? »
    « Mon charme, mon élégance et mon physique de rêve ? »
    « Mais bien sur ! »
    « C'est indéniable, enfin ! Il suffit de me regarder ! »


    Elle lui jeta un regard critique, ne se gênant pas pour le détail. D'absolument partout. De la tête au pied. En passant par les épaules, le torse, les jambes et l'entre-jambe. Il n'avait jamais vu une fille avec autant d'audace. Jamais en dehors de lui. Il resta interloqué un instant, ne sachant que dire.

    « Je te mets sept »
    « Sept ?!Tu rigoles, j'espère ? Je vaux AU MOINS neuf. Si ce n'est dix ! Sur dix, bien entendu. Mais il est impensable que tu es pu me juger à sept sur vingt »
    « Désolé, mais il te manque du muscle ! Et tu es trop grand pour moi. J'ai mes propres critères, comme tu peux le constater »
    « Ah oui, et si je te dis que tu vaux pas plus de six, tu me réponds quoi ? »


    Il la regarda avec un sourire moqueur. Elle voulait jouer. Ils allaient jouer ! Et ça promettait d'être particulièrement divertissant …

    ****************************
    Aout, deux semaines plus tard
    ************************

    « Elle est mignonne »

    Blaise est surprit par la voix féminine et se retourne vers le coin salon devant laquelle il vient de passer. Il venait à peine de rentrer à la villa. Il avait passé l'après-midi en compagnie de Moira, la jeune fille qu'il avait rencontré à peine deux semaines auparavant. L'ambiance étant toujours aussi tendu avec sa mère, il préférait encore passer ses journées dehors, tant qu'il faisait beau. A profiter du paysage et de la plage. Sinon, il restait la journée enfermé dans sa chambre. Il ne tenait pas à croiser sa mère, et encore moins le moldu qui lui servait de mari ! Bien entendu, lorsqu'il était de sortie, elle l'attendait toujours au même endroit. Et à défaut de rester seul, il avait finit par s'habituer à sa compagnie qui se révélait divertissante. Elle était pétillante, charmeuse, caractérielle, et extrêmement naturelle. C'est ce qu'il aimait chez elle. Lorsqu'ils discutaient, aucun des deux ne se souciaient de prendre des gants avec l'autre. Ils parlaient franc. Ils étaient eux-même et c'était plaisant. Bien entendu, un jeu de séduction s'était rapidement installé entre eux. Pour Blaise, c'était aussi naturel que respirer. A partir du moment ou il décidé que la fille en question mérite son attention, il n'hésite pas à déployer ses charmes. Cela n'avait pas manqué. Si ce n'est que sans être farouche, elle ne s'était pas laissé faire si facilement. Mais elle était joueuse et rapidement, elle était entrée dans la danse. Au premier qui craquerait. Et il avait craqué.

    Qui l'aurait cru ? Certainement pas lui. Alors qu'il méprisait encore toutes personnes ne possédant pas le moindre pouvoir magique, quelques semaines auparavant, le voilà qui tombait sous le charme d'une simple moldue. Bien entendu, au début, il s'était persuadé que s'il continuait à lui parler, ce n'était que pour passer le temps. Qu'il profitait juste d'elle. Qu'elle n'était rien de plus qu'une sang-de-Bourbe ! Puis, il avait apprit à la connaître et le respect qu'elle lui inspirait avait fini par venir à bout de ses excuses. Alors, il avait accepté tout simplement qu'il l'appréciait pour elle. Et malgré son sang. Il n'était plus au clair avec cette histoire de pureté de sang. Mais il avait décidé qu'il s'en fichait. Après tout, tout partait à vau-l'eau dans cette histoire. Il se découvrait sang-mêlé, il pouvait bien côtoyer une moldue. Au point ou il en était. Le principal était que personne ne l'apprenne. Ce qui était étonnant, encore, c'était l'intérêt qu'il lui portait alors même qu'elle ne l'avait pas vraiment attiré d'ambler. Physiquement parlant, bien sur. Comme il s'était déjà fait la remarque, il avait vu mieux. Elle était mignonne, mais il lui manquait des formes. Il lui manquait l'aura sauvage qu'il aimait tant. Il lui manquait beaucoup de chose qu'il exigeait toujours de ses conquêtes, déjà nombreuses pour ses quinze ans. S'étalant de simple flirt à compagne d'une nuit. Ou d'une journée, il n'était jamais difficile sur le lieu ou l'heure. Bref, elle ne possédait pas toutes ses caractéristiques et pourtant, il avait finit par succomber. Alors, une soirée, juste avant de se séparer, il l'avait embrassé. Un peu comme un gentleman, même s'il ne l'était pas toujours. Et depuis, ils se considéraient comme un couple, bien qu'ils savaient tout deux que cela ne durerait pas. Il lui avait dit étudier dans un pensionnat et elle n'était ici que pour les vacances. Cependant, ils s'attachaient l'un à l'autre. Blaise savait pourtant, que c'était dangereux. Il jouait avec le feu. C'était une moldue, si ça se savait … Et puis, il savait sa propension à s'attacher aux gens. Il aurait du mettre immédiatement de la distance. Mais c'était l'été de tous les défis. Il avait décidé de voir ou cela le mènerait.

    Ce qui l'avait pour l'instant mené à de bons moments comme des mauvais. Ils s'étaient disputés à plusieurs reprises, en partie parce qu'ils ne faisaient rien pour se montrer sous leur meilleur jour. Ils étaient eux-même, avec leur défaut. Et Merlin sait que Blaise en possédait une tripoté ! Si bien qu'il leur arriver de ne plus se supporter. Mais ils avaient surtout vécu de belles choses. Des tendresses partagées et plus si affinités. Et des débuts de soirées ou ils se raccompagnaient chacun chez soi, au grès de leur envie. C'est ainsi que Mme Zabini avait surpris les deux jeunes gens se dirent au revoir sur le ponton. Il n'avait pas été difficile pour elle de deviner la nature de leur relation. Comme elle connaissait son fils, c'était encore une de ses nombreuses conquêtes. Elle l'avait donc interpellé par cette phrase, mi-assise sur le dossier du canapé en cuir.
    Il s'arrêta et la regarda franchement.


    « Merci. Je trouve aussi »

    Il sentait qu'elle essayait de renouer le contact, ces derniers jours. Il l'avait d'abord ignoré. Puis, il y avait repensé. Il en avait même discuté avec Moira. Sans lui donner de détails. Elle trouvait dommage de se brouiller ainsi avec elle. Cela l'avait fait réfléchir. Ce soir, il se sentait près à pardonner. Même si cela prendrait du temps, d'autant qu'il n'acceptait pas encore ce qu'elle lui avait révélée.

    « Pas vraiment ton genre, cependant »
    « Peut-être. Il faut croire que j'ai changé d'avis sur ce point »
    « Moldue ? » ne put-elle s'empêcher de demander.
    « En effet ... »
    « Elle doit avoir quelque chose de spéciale, alors »
    « Oui … On peut dire ça comme ça. Elle me plait. Je veux dire, elle … Avec elle, je ne fais pas semblant. Je suis moi-même. Dans le meilleur, comme dans le pire »
    « Alors, elle sait à quoi s'attendre ? »
    « Oui, elle sait »
    « C'est bien »


    Il lui sourit. Puis, afin de clore la conversation, lui fit une bise sur la joue avant de monter les escaliers. Ils se reverraient au diner. Et ferait comme-ci tout était normal. Comme-ci ils ne s'étaient jamais embrouillé pendant plus d'un mois. Même si quelques tensions se feraient surement sentir. Il leur suffirait d'éviter certains sujets. L'un d'eux étant son beau-père. Ça risquait de s'avérer compliqué …

    ***********************
    Fin Aout – Encore deux semaines plus tard, Blaise vient d'avoir 16 ans
    **********************

    « Il va falloir que l'on se quitte, tu sais ... »

    Le silence lui répondit. Il osa un regard vers elle. Pas de réaction significative de sa part. Il avait repoussé ce moment pendant plusieurs jours. Mais alors qu'ils étaient allongés sur la plage, en cette belle journée du 30 aout, il ne pouvait plus reculer. Il retournerait chez lui le lendemain, et rentrerait à Poudlard dans deux jours, et il ne la reverrait plus. Pas à moins de se donner rendez-vous au prochaine vacances. Si il rentrait chez lui, pour ces dernières, d'ailleurs. Elle vivait en France, lui en Grande-Bretagne. Ils n'étaient pas près de se croiser par un heureux hasard. Ils le savaient depuis le début. Mais ça n'empêchait pas le Serpentard de le regretter.
    Décidément, il s'attachait vraiment trop vite aux gens. Il allait devoir faire quelque chose pour remédier à ça. Surtout maintenant qu'il connaissait la vérité sur son véritable statut. Il allait devoir faire très attention. Surtout si il commençait à se lier d'amitié avec des moldus, né-moldus et autres joyeuseté ! Enfin, façon de parler. Ce n'est pas comme-ci il allait faire ami-ami avec Granger, après tout. Ce n'était pas près d'arriver ! Ce n'était que l'histoire d'un été, après tout. Juste une moldue qu'il avait apprit à connaître. Bien entendu, il la respectait. Ce qu'il n'avait jamais fait avant. Et chose à laquelle il n'aurait jamais même pensé deux mois plus tôt. Mais ça ne voulait pas dire qu'il allait changer du tout au tout simplement parce qu'il découvrait qu'il était sang-mêlé, pas vrai ? Ça serait ridicule !
    Le fait étant que quitter Moira l'attristait plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Il avait été clair dès le départ. Il n'avait jamais fais semblant. Ils se verraient un été, ils profitaient, ils s'amusait. Et se serait tout. Elle avait bien compris le message, et elle l'avait accepté. Mais maintenant, c'était les au revoir et c'était plus dur que prévu.


    « Je me demandais quand est-ce que tu allais m'en parler ... » finit-elle par prononcer à voix basse.

    Il s'allongea sur le côté, la tête appuyé sur sa main, il la regarda. Elle ne le regardait pas, allongé sur le dos. Le visage offert au soleil, les yeux fermés et les lunettes de soleil. Elle allait lui manquer. Il se devait de le reconnaître. Sa présence durant ce mois et demi lui avait été précieuse. Il avait finit par prendre l'habitude de la retrouver tous les jours au même endroit. Il s'était habitué à leur conversation. Aux piques qu'ils s'envoyaient parfois. A leur éclat de rire et à leur chamaillerie. Il s'était habitué à son sourire en coin lorsqu'elle préférait taire ce qu'elle avait envie de dire, par retenue. Il s'était habitué à sa franchise. Et à sa joie de vivre. Il avait apprit à apprécier son mordant, son côté moqueur et son ironie mordante. Comme lui. Ils se ressemblait bien plus qu'il ne l'aurait cru. C'est certainement ce qui l'avait poussé à accepter sa présence. Et il s'était habitué à leur intimité. A leur contact et les gestes de tendresse qu'ils avaient l'un pour l'autre. Il n'était pas coutumier de ce genre de comportement. Et il apprenait qu'il aimait ça.


    « Pourquoi ne pas le faire la première ? »
    « Pas envie »
    , elle laissa passer un silence avant de dire: « Je ne voulais pas que ça arrive »
    « Tu le savais bien, pourtant. Ce n'est pas comme-ci c'était évitable … »
    « Bien sur ! Ce n'est pas agréable pour autant »
    « Tu me connais bien maintenant, non ? Tu sais que je suis un salaud. Ce n'est pas comme-ci tu y perdais beaucoup. Enfin, hormis l'être magnifique que je suis, bien sur ! »
    « Bien sur, Apollon, bien sur ! Ton corps me manquera. Le reste, je m'en fiche, après tout ! »
    « Tu sais que tu es une garce ? »[b]

    Elle ouvrit les yeux et tourna la tête vers lui afin de le regarder.

    [b]« Ce n'est pas ce que tu viens de me dire ? »
    « Je suis le seul à avoir le droit de le dire ! »
    « Ce que tu peux être de mauvaise foi ! »
    « C'est ce que je disais, j'ai pas de raison de te manquer »
    « Oh, arrête, tu vas me faire pleurer ... »
    dit-elle d'une voie ennuyée.

    Il sourit à cette idée. Et ba tiens. Il allait se transformer en bourreau des cœurs maintenant ! Comme-ci elle n'avait pas été prévenue ! Enfin, heureusement, elle n'était pas ce genre de fille. Elle ne pleurait pas, lorsqu'elle était triste. Elle faisait face. Et c'était aussi bien ainsi.


    « Toi aussi, tu vas me manquer » finit-il par dire.

    Il semblait plaisanter, mais il était sérieux. Au regard qu'elle lui jeta, il sut qu'elle l'avait compris ainsi. Ils se regardèrent un moment, puis, il s'approcha et l'embrassa plus tendrement qu'il ne l'avait jamais fais. Ils ne se reverraient pas.


    [b]« Oui, tu me manqueras … vraiment »


    ****************************
    Fin juin – Blaise a 16 ans, il vient de terminer sa sixième année
    ***********************

    « Eh Zabini, tu descends manger ou on doit attendre le dégel ? »

    Le descendant Zabini eut un faible sourire. Pour les embêter, il leur répondrait bien d'attendre encore un peu. Mais bon, il allait être gentil, ce soir. Il termina sa lettre et signa en bas à l'aide de la plus belle de ses plumes, offerte par sa mère à Noël. Il se fit la remarque que cette expression était vraiment bizarre et qu'il aurait plus opté pour un « que les Sombrals se montrent ». Mais pourquoi pas, après tout. Ça lui apprenait du vocabulaire ! Puis, il appela Otella qui s'approcha de lui avec autant d'enthousiasme que si elle allait à l'abattoir.

    « Cache ta joie surtout ... » lui dit-il avec un sourire en coin.

    Le regard qu'elle lui jeta en retour le fit sourire encore plus. Il l'avait sans doute mérité, après tout. Cela ne faisait-il pas des semaines qu'il ne s'est pas soucié d'elle ? Puis, il accrocha la lettre à sa patte tout en lui indiquant l'adresse de son destinataire. Enfin, il lui fit une dernière caresse comme pour s'excuser d'être un maitre indigne. Elle l'accepta avec mauvaise foie et s'envola sans même en attendre la fin. Puis, il se dirigea vers le rez-de-chaussé.
    Dans la salle, il retrouva sa mère. Elle était seule, attablé à la table. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas fait elle-même la cuisine. Et surtout qu'elle n'avait pas servi le repas. C'était désormais Rubina qui s'en chargeait. Alceo étant décédé depuis deux ans, maintenant.


    « C'était bien la peine de m'appeler ! Même pas là quand je débarque ! » lâcha-t-il avec un sourire.

    Elle lui rendit son sourire. Tandis qu'il s'installait, elle lui expliqua qu'il était partit regarder les informations à la « télévision ». Ils ne pensaient pas qu'il arriverait tout de suite. La table avait été mise pour trois. Car, à ne pas s'étonner, sa mère s'était remarié depuis le décès de son sixième époux. Un né-moldu du nom de Benson. Et Blaise l'avait immédiatement apprécié. Le temps avait passé depuis la dispute l'opposant à sa mère. Alors même qu'il lui reprochait de s'être lié à un sang-impur. A présent, il avait muri. Et surtout, il ne voyait plus les choses de la même façon. Il était devenu plus tolérant. Plus ouvert. Et surtout, les idées pro sang-purs qu'il proclamait avant n'étaient plus d'actualités. Bien qu'il avait toujours gardé cette image aux yeux de tous. Il comptait simplement sur son côté libre et je-m'en-foutiste pour couvrir ses fréquentations désormais plus variées. Ainsi que ses nouvelles idées qui s'affirmaient en lui, progressivement. Si au début, faire semblant avait été difficile, il avait vite apprit à chasser la culpabilité. Et penser à lui, comme il l'avait toujours fait. Même si il lui arrivait toujours de douter de son avenir. De ce qu'il allait devenir. Et de l'après. Après avoir choisit son camp. Parce qu'il était certain maintenant qu'une fois ceci fait, plus rien ne serait comme avant. Il n'était pas encore sur de le pouvoir. D'en avoir le courage. Il y perdrait beaucoup. A commencer par ses plus proches amis, dont Drago. C'était pour l'instant trop dur à accepter. L'avantage, c'est qu'il avait encore le temps d'y penser. Il n'y avait pas de Mangemort dans sa famille. Personne ne le poussait à choisir. Il pouvait encore donner l'illusion, et cela fonctionnait jusqu'à maintenant. Cela lui évitait de trop y réfléchir. Même s'il savait que ça deviendrait rapidement impératif.
    Le fait étant que le Blaise d'aujourd'hui différait énormément de celui qu'il était un an auparavant. Il s'en rendait compte lui-même. Encore plus depuis qu'il avait rencontré son nouveau beau-père. Le courant était passé tout de suite. Il l'avait mis en confiance, immédiatement. Il avait été cash, tout en restant sympathique. Cela avait plus au Serpentard.


    « Tu as l'air de l'apprécier. Je dois t'avouer que ça m'étonne ... »
    « Il y a de quoi. Mais j'ai énormément réfléchi depuis l'été dernier. Je pense avoir compris pas mal de chose. », il fit une pause puis se décida à avouer, « Tu avais raison. Ce que je pensais était … ridicule. Ce que tu m'as apprit m'a aidé à voir plus clair. Tu n'as pas pu t'en rendre compte, parce que tu m'as très peu vu cette année, mais j'ai changé. »


    Alors qu'elle l'observait attentivement, d'un regard qu'il lui voyait très rarement. Presque tendre. Benson pénétra dans la pièce. Coupant court à leur conversation. Il s'installa avec eux en disant:

    « Vous avez décidé à nous honorer de votre présence, Monsieur le Comte ? »
    « Tiens, Benson ! »
    , ils avaient prit l'habitude de se nommer par leur nom de famille depuis le début des vacances, soit, une petite semaine maintenant, ce qui était très court, [/i]« Je me demandais si tu n'avais pas succombé à mon absence Monsieur le Comte ? Rien que ça ?! Hum … Ça me plait ! Au fait, c'est quoi cette expression ?! Attendre le … C'était quoi déjà ? Le dégel, c'est ça ? »
    « Exact ! »
    « Encore une expression moldu ? »
    « Oui, mon cher. Ne vous convient-elle pas ? »
    « Au contraire, ça sonne drôle. Ça change du langage châtié de Maman. »


    Cette dernière lui lança un regard de reproche, auquel il répondit par un « Je plaisante ! ». Benson laissa échapper un rire.

    « Alors, que t'as dis la « télévision » ce soir ? »
    « Hum … Rien de bien gai, malheureusement. »
    « Ça vaut bien la peine de rester pendu à une boite qui produit du son et des images ... »
    grommela Blaise en se servant dans le plat que Rubina venait d'apporter.

    Il aimait se moquer de lui avec sa technologie moldue. Il l'avait bricolé afin qu'elle ne soit pas brouillé par les ondes magiques qui remplissaient la maison. Et elle fonctionnait plutôt bien. Il avait beau s'en moquer, n'empêche qu'il avait été plutôt impressionné par cette invention qu'il n'avait jamais côtoyé avant.


    « Ma boite à image, comme tu le dis si bien, va me diffuser un merveilleux match de Rugby ce soir. Et ça, crois-moi, ça vaut tous les match de Quidditch, du Monde ! »
    « Pardon ?! »
    s'étrangla-il pratiquement avec une tomate qu'il venait de mettre dans sa bouche.
    « Parfaitement Zabini ! Tu m'as bien entendu ! »
    « J'aimerais bien voir ça ! Meilleur que le Quidditch ? Ton sport moldu ? »
    « Tu verras bien ! »
    « Ok, je regarderais. Mais je te pari 5 gaillons qu'il n'y aura jamais autant d'action dans ton match que dans n'importe quel match de Quidditch. Aussi nul, soit-il ! »
    « Je tiens le pari !Tu vas perdre, mon gars ! »
    « C'est ça ouai ! »


    Un soupire les interrompis.

    « Suis-je invisible, ou vous allez débattre sport toute la soirée sans me laisser parler à mon tour ? »

    Ils tournèrent tous deux la tête vers Mme Zabini, surpris de son intervention. Elle les regarda tour à tour.

    « Tu as raison, chérie. Désolé ! Alors, comment s'est passé ta journée ? »

    Blaise continua de manger ses tomates en écoutant le récit de sa mère. Ce qu'on était pas capable de faire pour une femme ! Bon … Ils parleraient sport plus tard. Devant un affreux match de Rugby. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il allait perdre 5 gaillon, ce soir-là …

    **************************
    Juin – Blaise à 17 ans
    ***********************

    Sous le Huis-Clos, Blaise avait tenté de s'habituer, comme eux tous. Au début, l'idée ne l'avait pas franchement effrayée, ni vraiment dérangé. Après tout, il se sentait bien assez autonome pour se gérer lui-même. Avec ou sans adultes, avec ou sans elfes de maisons. Et puis, ce n'est pas comme-ci il craignait quoique se soit enfermé ici. Il vivait sa vie sans demander leur avis aux gens. Il faisait ce qu'il voulait, comme d'habitude. L'absence de règles l'arrangeait plus qu'autre chose. Là, il était vraiment libre de faire ce que bon lui semblait.
    Bien entendu, même sans réellement déchanter, l'idée d'être enfermé contre son grès l'avait progressivement ennuyé. Au début, il se disait que c'était comme toute l'année. Il était à Poudlard. Il n'en sortait pas. Sauf qu'à présent, ses journées étaient rythmées par des choses bien différentes des cours. Bien qu'il continuait d'étudier attentivement. Mais il avait du se rendre à l'évidence que plus le temps passait, et moins la perspective de sortir d'ici semblait d'actualité. Hellson avait réalisé un coup de maitre, certes. Ça n'en était pas moins désagréable pour autant. Plus les années passaient, et plus l'idée d'être gouverné par quelqu'un d'autre que lui même révoltait Blaise. Si bien que dans cette situation, il ne se sentait pas parfaitement à l'aise. Quelqu'un gérait sa vie. Pas radicalement, car il faisait encore ce qu'il voulait à Poudlard, mais quelqu'un mettait des barrières et des limites à ses actions. Il était libre de faire ce qu'il voulait à Poudlard. Mais seulement à cet endroit, car il ne pouvait en sortir même s'il en avait l'envie. Comme tous, il était prisonnier du bon vouloir d'un sorcier anarchiste. Sorcier pour qui il ressentait une petite sympathie malgré tout, bien que ces idées, sans le déranger plus que ça, n'étaient pas les siennes. Il ne lui en voulait pas réellement de les avoir enfermé ici. Ils sortiraient un jour, après tout. Bien entendu, il y avait des tensions. Et alors ? Personne ne lui faisait peur, par ici. Personne ne lui manquait dehors. Les seuls personnes à qui il était attaché au dehors était sa mère, avec qui il n'entretenait pas de relation très fusionnelle. Et son beau-père qu'il connaissait peu, mais qu'il avait tout de suite apprécié. Là encore, la seule chose qui à la rigueur le dérangeait était de ne pas connaître leur situation. Elle pourrait très bien l'avoir fait tué qu'il n'en saurait rien. Elle pourrait très bien s'être fait enrayé par les mangemorts, de force, qu'il ne pourrait rien y faire. C'était à la rigueur ses seuls sujets d'inquiétude. Et elles étaient mince. Sa mère était forte. Pour Benson, il espérait malgré tout à sa survie. Il avait prévenu sa mère qu'il l'appréciait beaucoup: « Je l'aime bien celui-ci. Si il pouvait éviter de mourir, ça m'arrangerait » lui avait-il dit, avant de monter dans le train, en début d'année. Elle n'avait pas aimé qu'il fasse cette allusion, car une fois de plus, on ne parlait jamais de ça. Mais il avait tenu à aborder le sujet, avec légèreté, afin de lui signifier qu'il lui en voudrait certainement qu'elle le fasse.
    Bref, il n'y avait plus qu'à espérer.

    En dehors de ça, ce qui se déroulait à Poudlard, en ces temps de crises l'amusait plus qu'autre chose. La brigade de Kingfell, l'expulsion de certains Serpentard de la salle commune. Toutes ces choses s'étaient passés sous son nez sans qu'il n'y mette de grain de sel. Du moment que personne ne venait lui dicter sa conduite, il s'en fichait royalement. Il avait parfois eu affaire à la brigade de son camarade, mais il leur avait rit au nez. Pas mal de gens n'osait pas s'attaquer à Blaise Zabini. Certain, cependant, le prenait pour un crétin – et le regrettait après avoir essuyé un de ses sortilèges -, d'autre se méfiait de lui. Peu de gens pouvait se vanter de réellement le connaître. D'ailleurs, personne ne le connaissait vraiment, finalement. Pas même Drago, son meilleur ami. Pas même Pansy. Ni même Vincent ou Gregory qu'il avait apprit à apprécier avec les années. Personne !

    A la disparition de Drago, de Jesse-Rose et d'autres élèves, Blaise s'était interrogé. Qui ? Pourquoi ? Et comment ? Il se doutait que cela n'était pas un coup des mangemorts, qui seraient directement entré dans le château plutôt que de ne prendre que six élèves. D'autant que certains ne représentaient aucun intérêt pour eux. Une Black traitre à son sang pourrait à la rigueur subir la vengeance réservée au père. Pour Drago et Jesse-Rose se n'était pas dur de deviner ce qu'ils pourraient bien leur vouloir. Mais Prescott ? Goldstein ? Et Deschanel ? Quoique cette dernière n'avait pas l'air inconnu au bataillon des serviteurs du Lord. Fille de mangemort parait-il ! Pour ce que ça pouvait l'intéresser, d'écouter les ragots … Bref, il s'était posé beaucoup de questions pour en déduire que cela ne pouvait être qu'un coup d'Hellson. Encore. Pourquoi ? Bonne question. Ça ne pouvait être le ministère dont les membres seraient également directement entrés. Il ne restait que lui. Il était donc intéressant de se demander ce qu'il pouvait bien se passer dehors. Si Hellson avait directement fait venir les élèves vers lui, il n'y avait pas de risque qu'ils soient en danger. Si il avait été assez idiot pour les faire transplaner – car c'était très certainement de cette façon qu'il les avait fait sortir – n'importe ou, là, il y avait de forte chance pour qu'ils soient retrouvés. Par quel camp ? C'était encore une autre question. Blaise espérait juste que ceux qu'il connaissait n'aurait pas de problème. Son aversion plutôt récente des mangemorts le faisait souhaiter qu'ils n'aient pas réussis à mettre la main sur l'un d'eux.

    En fait, ce n'était plus une aversion, mais carrément de la haine à leur encontre. Plus jeune, il avait espéré intégrer leur rang. Pour les idées, pour le prestige, pour suivre ses amis. Il pensait que c'était là son destin. Il ne voulait pas être un traitre à son sang. Il voulait faire honneur à son sang. A sa famille, à ses parents. Puis, il avait découvert son statut de sang-mêlé. Et il avait apprit le meurtre de son père. Et progressivement, il avait changé. Il apprenait à devenir plus tolérant. Il apprenait à ne plus méprisé les nés-moldus, ni même les moldus. Il apprenait à devenir un sang-mêlé, en somme. Puis, écouter ses amis ressasser des idées qu'il trouvait de plus en plus ridicule l'avait petit à petit fait ouvrir les yeux sur ce qu'il croyait juste. Il s'était fait des amis de tout rang. Il avait eu une petite amie moldue. Désormais, toute idée d'asservissement des moldus, de race supérieur ou de quoique se soit d'autre le dégoutait au plus haut point. Et puis, il y avait cette idée obsédante de découvrir qui avait assassiné son père. Quel était la personne qui avait osé lui ôter la vie.

    Une chose était sur, il s'était fait la promesse de leur faire payer. A tous, sans exception. Et il utiliserait n'importe quel moyen pour y parvenir. Dut-il s'associer à l'un des autres camps. Même si cela signifiait se mettre à dos tous ses amis. Ce serait dure, mais certaines choses valait le coup de faire des sacrifices. Ce n'était plus une seule histoire d'idéologie. Mais bien une vengeance, pur et simple. Une vengeance qui n'avait pas toujours de logique, seulement un but précis. Et il l'atteindrait !



    RELATIONS :


    Drago MALEFOY
    Drago est le meilleur ami de Blaise. Le fils Zabini est d'ailleurs la seule personne qui ose et qui ne se gène pas pour dire ce qu'il pense à Drago. Surtout en ce qui concerne le caractère et le comportement de ce dernier. Et c'est aussi le seul qui est le droit de le faire. Les deux amis sont très franc l'un envers l'autre et leur amitié est basé sur le respect de l'autre. Drago respecte Blaise pour ce qu'il est et Blaise fait de même, sans le suivre à l'exagération comme le font certains autres Serpentard. Ils ne se montrent pas très proches aux yeux de tous mais personne ne doute de la force de leur amitié. Drago est l'une des personnes à qui Blaise tient le plus, et c'est pourquoi il culpabilise beaucoup de ne pas être honnête avec lui sur ces opinions et sur ce qu'il compte faire dans l'avenir. Les mangemorts, très peu pour lui, mais ça Drago ne le sait pas … Blaise sait que s'il décide de suivre la voie qui est la sienne, il perdra son meilleur ami. d




    Septima VECTOR
    Le professeur Vector est le professeur d'Arithmancie de Blaise. Le Serpentard l'apprécie donc grandement, d'autant que c'est une de ses matières favorites et qu'il y excelle. Et puis, le professeur Vector est une très belle femme et Blaise sait reconnaître ce genre de qualité chez une femme. Leur relation est donc tout ce qu'il y a de plus cordial, une relation de professeur à élève. Ce que Blaise ne sait pas en revanche, c'est que son professeur est aussi la personne qui a mit fin au jour de son père. Cette personne qu'il recherche activement et qu'il a bien l'intention de détruire.




    Ginevra WEASLEY
    Blaise adore provoquer les Gryffondor, c'est une habitude qu'il n'a jamais perdu. Même après avoir découvert la vérité sur son statut de sang. Et puis, il faut bien garder la face ! Et se montrer agréable avec les Gryffondor serait la pire chose à faire. De plus, même s'il ne les méprise plus pour leur statut de sang ou leur opinion, il trouve toujours aussi amusant de les voir s'enflammer au moindre mot. Ginny Weasley est ainsi l'un de ses cibles préférées. Car en plus d'avoir du caractère, elle est très mignonne. En revanche, avec elle, ce n'est pas sans risque et c'est bien ce qui l'amuse. Si bien qu'il ne manque jamais une occasion de lui chercher des noises. Par contre, il rigole beaucoup moins quand l'un de ses chauves-furies lui tombe sur le coin du nez. C'est le risque à prendre pour s'amuser un bon coup !




    Vincent CRABBE & Gregory GOYLE
    Contrairement à Drago, Blaise a toujours apprécié la compagnie de Vincent et Gregory. Certes, il a toujours reconnu que ce n'était pas les plus intelligents de ses amis mais au moins, avec eux, il peut rire. Les deux Serpentard sont, en effet, les deux avec lesquels il plaisante le plus. Car il sait qu'il ne risque rien de sa réputation avec eux. Bien loin d'être aussi manipulateurs et fourbes que leurs amis en commun, ils prennent Blaise pour ce qu'il est. Et ça, le fils Zabini leur en remercie. Avec eux, il n'a jamais vraiment fait semblant. D'autant que ce n'est pas leurs opinions qui les réunis.




    Jesse-Rose GREENWOOD
    A chaque fois que Blaise se retrouve en présence de Jesse-Rose, il ne peut s'empêcher de la draguer. Pas qu'il est des vues sur elle, bien qu'au début, il n'aurait pas dit non pour une nuit passée avec elle. Mais c'est surtout qu'il trouve hilarant de la voir si mal à l'aise à chacune de ses tentatives. Bien entendu, il sait très bien qu'avec elle, c'est chasse gardé. Et puis, il ne ferait jamais ça à son meilleur ami. C'est d'ailleurs la raison du comportement de la jeune femme à son égard. Cependant, il ne se gène pas pour glisser quelques commentaires, deux ou trois compliment et quelques blagues salaces. Elle rougit comme une tomate et c'est vraiment trop drôle. Le pire, c'est qu'elle finit par essayer de l'éviter. Une sorte de cache-cache. Mais bon, au fond, Blaise n'a aucune arrière pensée et il l'apprécie beaucoup d'autant qu'il aime particulièrement les femmes au caractère bien trempé.




    Harry POTTER
    Blaise ne déteste pas réellement Potter. C'est surtout Drago qui le hait. Mais si il y a quelque chose que Blaise n'aime pas chez le Gryffondor c'est son talent au Quidditch. Si bien qu'il lui est très souvent arrivé de lui coller des bâtons dans les roues durant les match opposant leur deux équipes. Pour cette raison, Potter le déteste. En plus du fait qu'il est Serpentard et comme Blaise adore le provoquer, ça fait souvent des étincelles. Tout comme la fille Weasley, Potter part au quart de tour et ça, il s'en amuse grandement. Cependant, le Gryffondor semble intrigué par Blaise et le Serpentard l'a bien remarqué. Cela l'inquiète car il sait que le Gryffondor a eu vent de quelques relations qu'il entretient avec certaines personnes qu'il n'est pas vraiment censé apprécier … Il se méfie donc beaucoup de lui et ne relâche jamais sa vigilance en sa présence.




    Pansy PARKINSON
    Blaise côtoie Pansy tous les jours, étant une Serpentard de son année. Comme elle est totalement éprise de Drago au point qu'elle est capable d'à peu près tout pour lui, il s'est toujours amusé à la taquiné à ce sujet. Ce qui agaçait beaucoup la jeune fille. En grandissant, ils s'étaient particulièrement entendu lorsqu'il s'agissait de se moquer d'autrui. Même après avoir totalement changé d'état d'esprit, Blaise continua à être amusé par les traits d'humour de Pansy et y rajouta son ironie habituel. Bref, ces deux-là s'entendent relativement bien, sans être des plus proches.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 16:45
Fiche terminé ! 😄

Je regarde quand même ce qu'il manque. Et je regarderais pour les fautes d'orthographe aussi. Mais je pouvais plus attendre !

Dans cette fiche-ci, j'ai aussi fait jouer des personnages présents sur le forum. Donc comme avec Harry, vous me dites si quelques chose vous gène sur votre personnage ou même sur un autre.

Pansy, j'ai ajouté un lien entre nos deux personnages, à partir de ce que j'avais pensé moi. Bien entendu, on le reverra ensemble. Je voulais juste qu'il colle avec ce que j'ai mis dans l'histoire.

Et voila ... A vous de juger maintenant !

*s'en va de ce pas passer un bel avatar tout neuf !*
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 16:59
Anh, je veux un lien aussi ! *out *

Bienvenue , 'fin rebienvenue hein, mais dans la peau d'un Serpy, ça s'fête ! Blaise J. Zabini || « La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands » 984531
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 17:03
Merci Selena !

Pas de problème pour le lien. J'ai mis seulement ceux qui étaient dans mon histoire et ceux avec qui j'avais déjà vu pour le lien entre nos personnages. On verra le notre quand je serais validé ! ;) (Si je le suis ^^)
Revenir en haut Aller en bas
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Étudiante en Quidditch
Nombre de messages : 3751
Célébrité sur l'avatar : Candice Accola
Jesse-Rose Greenwood
Sam 14 Juil - 18:14
OMFG ! TA FICHE ! :hugh1:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 18:24
HAN *-* J'ai pas encore tout lu, mais quel Blaise !! :'O J'adore ! :ap:
Re-bienvenue !
Revenir en haut Aller en bas
Kaysa Potter
Kaysa Potter
Kaysa Potter
Apprentie auror
Nombre de messages : 3169
Célébrité sur l'avatar : Willa Holland
Humeur : Prête à se battre s'il faut !
Kaysa Potter
Sam 14 Juil - 19:09
Comment pourrait on ne pas te valider avec une fiche pareille Blaise J. Zabini || « La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands » 328613 Elle est magnifique cette fiche et tu sais quoi... bah je l'aime bien Blaise finalement :hugh1:

Donc validé, fiche magnifique mais venant de toi, ça ne m'étonne guère ;) Et amuse toi bien avec ce nouveau perso :friends:
Revenir en haut Aller en bas
Alice Sullivan
Alice Sullivan
Alice Sullivan
Étudiante en communication
Nombre de messages : 5280
Célébrité sur l'avatar : Teresa Palmer
Humeur : Capricieuse
Alice Sullivan
Sam 14 Juil - 19:14
C'est clair, comment ne PAS valider une fiche pareille ? O_o Elle est sublime rien qu'à regarder, déjà ! Je n'ai même pas eu le temps de la lire pour le moment comme il y a un anniversaire chez moi, mais je vais me faire un plaisir de le faire ce soir quand je pourrais enfin *__* Et re-bienvenue parmi nous, évidemment <333
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 19:54
bienvenue bienvenue !!!

bon j'ai pas lu ta fiche *je suis un gros flemmard qui préfère attendre que quelqu'un lui raconte............ #SBAFF#* mais je viens quand même dire coucou et bienvenue sur le forum en gentil petit membre adoré, beau et intelligent et surtout très modeste que je suis 😄 donc : bienvenue parmi les fous !!
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 20:09
Re Bienvenue :)

J'avoue que ça c'est quand même LA fiche ^^
Zabini, c'est pas courant bon choix.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 14 Juil - 21:02
Ooooooooooooh vous êtes trop mignon, ça me fait trop plaisir ce que vous dites ! :ap:
Contente que Blaise vous plaise, j'avais peur que vous n'aimiez pas l'interprétation que j'en faisais.

En tout cas, j'attends quand même l'avis de ceux que j'ai interprété (Drago et Pansy, notamment).

Et je vous fais des gros bisous d'amour ! Blaise J. Zabini || « La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands » 1431177080
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 15 Juil - 3:06
Olalah olalah, j'ai adoré ta fiche! Blaise J. Zabini || « La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands » 1431177080 Le pauvre Blaise quand même, découvrir qu'il a été bercé d'illusions toutes ces années.. =x il nous faudra un rp un de ces quatre! Blaise J. Zabini || « La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands » 2287459231
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 15 Juil - 21:32
Bien entendu ma petite Pansy ! Il faudra aussi que l'on voit pour notre lien ! J'ai laissé basique, mais peut-être pourrait-on façonner quelque chose de plus intéressant ?

En tout cas, merci beaucoup ! :ap:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 17 Juil - 20:36
Bienvenue en retard ! Blaise J. Zabini || « La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands » 1534449723
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 20 Juil - 12:34
Re bienvenue !!
Magnifique fiche !!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: