Âge : J'ai vingt-deux ans, mais je te déconseille de te fier à mon jeune âge en pensant essayer de me berner, jeune ne veut pas dire naïf.
Date de naissance : Le 22 mars, cinq petites minutes avant ma sœur jumelle.
Etudes : J'ai fait mes études à Durmstrang, pendant mes sept années d'études, je me passionnais peu pour les matières scolaires, j'aime essentiellement tout ce qui est tourné vers la politique. Ce n'est pas sans raison que j'ai décidé d'aller à l'université magique et que je suis actuellement en quatrième année en politique magique. Une filière prestigieuse que beaucoup rêvent de suivre, mais il est réellement difficile d'y entrer, puisqu'il faut être le meilleur et c'est pour ça que j'en suis.
Profession : Je vais pas encore travailler alors que je fais mes études, j'ai un bon nom, des coffres remplis de gallions, alors pourquoi je perdrais du temps à de telles banalités que représente le travail alors que je peux me concentrer exclusivement sur mes études, ma vie, ma famille et garder un œil sur ma sœur pendant ce temps de liberté gané.
Baguette : De quoi est faite votre baguette ? Combien mesure-t-elle ?Bois de Chêne Rouge, ventricule de Dragon (issus d'un Magyar à pointes), 32,5 centimètre, inflexible, très fidèle à son propriétaire. Elle m'a choisi et je l'en remercie, elle est une alliée fidèle depuis de longue année, le plus étonnant a été de constater que ma sœur et moi avions exactement les mêmes baguettes, si on met de côté la taille un peu plus conséquente de la mienne.
Patronus : N'oubliez pas de préciser le pourquoi. Le patronus, quel souvenir horrible me laisse ce sort. Des semaines et des semaines d'essais quotidiens sans aucun résultat, qu'importe le souvenir que je pouvais prendre. Le déclic m'est venu un jour, j'ai choisi de me concentrer sur un souvenir d'enfance avec ma sœur, les résultats sont arrivés petits à petits jusqu'à ce que mon patronus prenne la forme d'un corbeau. Pourquoi un corbeau, serait ce dû à mon caractère ? Oui, à n'en pas douter. Les légendes sur son présage de mort ? Pourquoi pas, après tout, la mort est une chose que ma famille a donné, suis je moi-même le reflet d'un présage de mort, la fourche de la faucheuse quand les circonstances le demande, je le soupçonne. Peut-être le corbeau montre-t-il ma longévité, la longévité du secret qui nous lie et nous rend plus fort ma sœur et moi. Toutes ses raisons à la fois d'après moi.
Epouvantard : N'oubliez pas de préciser le pourquoi. Les épouvantard sont des créatures que j'évite avec grands soins et ceux depuis que j'ai vu la forme du mien. Je n'ai vu que deux épouvantard dans ma vie, mais ils ont toujours eu la même forme, ma sœur, ma jumelle, ma moitié. Contrairement à la plupart des gens, mon épouvantard n'est pas sa mort, j'ai plus peur encore d'être à côté d'elle et de la regarder agonisé sans rien pouvoir faire. J'ai une peur viscérale de la perdre, je ne pourrais pas vivre sans elle, la vie n'aurait plus de goût, se serait comme si on arrachait la moitié de mon corps. Je fais de mon mieux pour ne pas voir d'épouvantard, car je n'ai jamais réussi à le combattre, quand je vois Eiladora agonisante, je suis comme figé, incapable de bouger, de parler, d'agir, je suis tétanisé.

Nationalité et origines : Vous avez des origines, que ce soit de votre mère ou de votre père ? Et bien c'est ici que vous devez nous en parler. Je suis un descendant de la grande et noble famille des Black, dont la pureté n'a pas d'égale, notre devise le prouve bien. « Toujours pur » Inscris dans une des langue les plus complexes et difficile du monde, le français. Je ne porte pas le nom de Black, puisque c'est de ma mère que je tiens le sang de cette illustre famille. Ma mère, cette femme que j'ai longtemps méprisés pour m'avoir abandonnés, nous avoir abandonné, ma jumelle et moi, alors qu'elle nous avait eu en elle pendant neuf long mois. Maintenant que je la connais, je sais que je ne voudrais pas revivre loin de Bellatrix Lestrange. Passons à mon père, Rodolphus Lestrange, les Lestrange, une grande famille également, mais plus caché que les Black, puisque plus petites et comptant moins de descendants. Je suis fier d'être son fils bien que ma sœur et moi ne portions pas son nom comme nom d'usage. Tout ça pour dire que je suis anglais et fier de l'être.

Votre sang : Une question qui ne se pose pas. Si on prend un morceau de Black et un morceau de Lestrange, tout deux figurants sur les arbres généalogiques de leurs familles, ça donne un petit Lestrange bien pur. Si vous voulez vraiment en parler, on va en parler, je suis un descendant de la famille Black via ma mère, Bellatrix Black Lestrange, née elle d'un Black et d'une Rosier, qui eux-mêmes étaient pur par leurs parents et ainsi de suite jusqu'au tout premier membre de ma famille. Pour les Lestrange, c'est à peu près pareil, on peut remonter très loin sans trouver dans mes ancêtres le moindre moldus, sangs-mêlés ou né-moldus. Si quelqu'un ose douter de mon sang, je lui apprendrais.

Particularités : Nous avons tous quelque chose qui nous rend unique, que se soit un tic ou une capacité particulière. Quelle est la vôtre ? Comme on doit tout avouer dans ce monde, je vais le faire... commençons par le moins important et significatif pour vous. Je suis trilingue, je parle couramment le russe, le français et l'anglais qui est ma langue maternel. Ne nous étalons pas sur le sujet. Lorsque j'avais seize ans, ma sœur est passée professeur particulier à mes yeux, on lui avait appris, pour faire court, l'occlumencie et la légimencie. Pour m'aider et me protéger, elle m'a apprit l'art complexe de l'occlumencie, j'ai eu des difficultés au début, je ne le nie pas, mais je ne l'avouerais pas non plus. Il m'a fallu plusieurs mois pour trouver la bonne technique. Vous allez me dire que c'est très peu, mais on se comprend si bien avec Eiladora qu'elle avait parfaitement les mots pour m'expliquer, elle sait comment me parler pour que je réussisse. C'est ainsi que j'ai pu apprendre à fermer mon esprit aux attaques, bien que rares sont les personnes qui essayent d'y pénétrer, il est toujours rassurant de savoir ses pensées et souvenirs bien gardés. Je ne suis pas certains de pouvoir réussir à me défendre face à un sorcier tel que le Seigneur des Ténèbres ou Dumbledore, mais pour les autres, je suis certains d'y parvenir.
En septième année, on m'a également appris à me servir des trois sortilèges impardonnables, ce fait était très loin de me dégoûté, je prends même un très grand plaisir à utiliser l'imperium, c'est un sortilège des plus fascinants, j'aime plier les gens à ma volonté, en faire mes petits pantins. On m'a aussi enseigné le moyen de résister à l'imperium et au doloris, j'ai une très grande capacité à résister à ce dernier. C'est une capacité que je juge assez étrange, quand on sait que le doloris est le sort favori de ma mère, un sort fidèle au cœur de ma mère est aussi le sort qui m'est le plus facile à supporter des deux impardonnables.

Passions et loisirs : Parce que tout le monde est passionné par au moins quelque chose… Le vol, c'est un loisir que j'affectionne, j'aime être sur un balai, j'aime voler. J'étais un excellent batteur à Durmstrang, si bien que c'est grâce à ce sport que les filles ont commencés à toutes me courir après, j'avais mon propre harem. Pourquoi je parle de filles ? De femme plutôt... tout simplement parce qu'elles sont l'une de mes grande passion, le plaisir de la chair, des belles femmes, de la séduction, mais jamais rien de très sérieux, elles entrent dans ma vie au coucher du soleil et la quittent définitivement aux premières lueurs de l'aube. La politique est aussi un sujet des plus passionnant à mes yeux, je vois tellement d'imperfection dans notre monde, tellement de choses qu'il faut changer, que j'en ai fait mon plan de carrière.

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Je suis parfait, c'est l'information à retenir. Je pourrais parler de mon physique exceptionnel toute la journée. On va commencer par le moins intéressant, mes pieds, ils sont grands mais j'ai une chance j'arrive à trouver des chaussures à ma taille, même si ça ne m'a jamais empêché d'en faire sur mesure. Non, plus sérieusement ! Je me considère comme un bel homme, mon mètre quatre-vingt-cinq rassure les jeunes femmes qui finissent dans mes bras forts, ils sont toujours prêts à accueillir ma sœur si elle le désire. J'ai adopté le style des cheveux longs, ils sont bruns foncés et lisses, je les coiffe toujours vers l'arrière de façon à laisser voir mon visage et à me donner un air plus aristocrate. Mes cheveux sont un fabuleux héritages me venant de mon père, lui aussi les a long et foncés, ce qui fait que de loin, on peut nous trouver quelques signes de ressemblent, je suis soulagé de ne pas avoir les cheveux indomptables et bouclés de ma mère. De près, si on connaît bien mes parents, il me semble qu'il est possible de savoir qui je suis, en tout cas c'est que me disait toujours Ursula.
J'ai les traits assez fins qui rappellent ma mère, des traits que je tiens des Black, j'ai également des yeux noirs. Il est assez rare que je laisse quelqu'un lire mes sentiments à travers eux, la seule personne qui peut tous les interpréter est ma sœur jumelle, en général, les gens n'y voient que du dédain ou du dégoût. Même si je ne connaissais pas mes parents, j'ai commencé à laisser pousser un peu ma barbe, pour finalement me rendre compte en rencontrant mon père qu'il en portait une également. J'ai la peau assez pâle, pas autant que celle de ma mère, j'ai plus le teint de mon père. Vous ne me verrez jamais bronzé, les années de vie en Russie font que j'ai plus tendance à passer du blanc au rouge que du blanc au hale léger des gens qui prennent des couleurs. Heureusement que des sorts existent pour régler les problèmes de coups de soleil, j'aurais horreur de sortir rouge comme les vulgaires moldus quand ils prennent des coups de soleils. J'ai des lèvres dessinées sans l'être trop, je ne peux pas les qualifiés de fines sans pour autant dire qu'elles sont pulpeuses. Cependant comme aucune femme ne s'en est jamais pleins, je considère qu'elles sont tout à fait acceptable et je les aime bien, discrètes sans être inexistantes. J'ai un nez assez grand mais avec le temps, je me suis habitué à lui et je sais que même avec ce nez, j'ai un potentiel de séduction très grands. On m'a appris que ce n'est, je l'avais hérité du grand-père de mon père, il avait à peu près le même, le sien était plus long, ce qui me rassure, le mien reste de longueur à peu près normale.
J'ai un corps athlétique qui plaît énormément à mes conquêtes, mais ça semble normal, à Durmstrang je l'entretenais avec le Quidditch et de nombreux duels dans les couloirs, depuis ma sortie de l'école, je m'entraîne très souvent en compagnie de ma sœur, ce qui aide mes muscles à rester dans un état de stabilité, ils sont beaux, saillants et bien visible sans être trop présent et je n'en voudrais pas plus. J'aime aussi particulièrement mes mains, elles sont grandes et j'ai de longs doigts qui me permettent une bonne prise sur ma baguette, je prends grands soins de mes mains, elles sont essentiels à un sorcier, sans main on ne tient plus de baguette et sans baguette, on est plus rien. Les femmes que j'ai eu dans ma vie, ne m'ont jamais fait de remarques désoblieantes sur mon corps et c'est compréhensible. Je suis musclé, bien fait, beau et j'ai un poids tout à fait normal pour un homme de ma taille.

ÉCRIVEZ VOTRE CARACTÈRE ICI. Une vingtaine de lignes requises au moins.

Je ne suis pas né avec un caractère très facile à vivre, je dirais même que c'est le contraire. Je souffre depuis toujours d'un grand sentiment d'abandon qui a forgé en grande partie mon caractère. Depuis tous jeune, je me suis vu comme l'homme de la famille, alors c'est ma sœur qui supporte mon côté protecteur, j'ai toujours gardé un œil sur elle même si je reste loin, maintenant, ce besoin de protection s'est également tourné vers mes parents, je sais qu'ils n'en ont pas réellement besoin, pourtant j'ai envie de les protéger, de les savoir près de moi et en sécurité. Le reste du monde pas contre m'importe peu, ils sont les trois personnes que je veux protéger.

Je ne peux pas mettre l'ensemble de mon caractère sur l'abandon de mes parents. Je suis né observateur, j'ai toujours eu cette impression que plus on observe les choses, plus on arrive facilement à les comprendre. Mon intelligence m'aide à interpréter mes observations, des talents que j'ai exercé quotidiennement surtout quand j'étais à Durmstrang et faisant de moi un observateur redoutable, logique et stratège par la force des choses puisque pour utiliser des observations en duel, il faut avoir crée une stratégie. Mon intelligence est un atout que j'utilise quotidiennement dans mes études, puisque l'intelligence couplé à mon côté sournois, manipulateur et respectueux fait de moi un très bon futur politicien. Je ne rechigne pas à mentir, j'aime pas vraiment dire trop de vérité, surtout que l'on m'a appris à mentir sur mon identité, ma famille, le mensonge est un peu une seconde nature, même si j'évite de le faire. Je n'ai pas besoin d'éviter les mensonges puisque je sais laisser planer le mystère sur moi, j'ai compris que ça attire encore plus les femmes.

Je sais que je suis beau, je m'en sers, je suis un parfait séducteur, j'use souvent de mon charisme pour les attirer un peu plus dans mes filets. J'ai plus d'un atout pour attirer les femmes, mais mon charisme a d'autres vertus que la séduction, je sais bien parler, je sais faire tourner les choses à mon avantage, convaincre tout en sachant que ce que dit ne serait jamais accepté si je ne le tournais pas de la sorte. Je sais que je suis vaniteux, fier et hautain, mais il ne fallait pas s'attendre à autre chose de la part du fils de deux des mangemorts les plus connus, de deux sorciers d'un tel rang et puis, mes parents en tiennent aussi une bonne couche de ces traits de caractère peu apprécier par ceux qui ne le sont pas.

Décrit ainsi, j'en serais presque aimable, mais le fait est, que ce n'est pas tout à fait le cas, j'ai mes vices. Des vices qui pour certains sont impardonnables. Je suis un grand impulsif, on ne peut pas m'arrêter lorsque je suis lancé, il arrive que je me tempère, que je prenne le temps de la réflexion, mais généralement, les actes sont déjà faits. Je ne réfléchis que quand mes intérêts ou ceux de ma famille sont en jeux. On me dit souvent que mon ambition me créera du tort, mais j'en doute, je suis fort, je deviendrais ministre et j'y arriverais qu'importe l'aspect qu'aura le chemin que j'aurais emprunté. Je ne suis pas facile casser, je suis solide, inébranlable, je me suis forgé cette solidité, je le deviens un peu plus chaque jour même si ça ne se voit pas. Je n'ai pas que ces petits défauts, si vous voulez, j'ai eu un véritable héritage de mes parents. Je ne peux pas être le fils de gens associé à des monstres sans en être un peu un. Je suis cruel, je n'ai pas peur de faire souffrir, de torturer et tuer, je l'ai déjà fait, j'y ai pris du plaisir, je ne devrais pas dire une telle chose, mais c'était le cas. Je ressens un attachement particulier au sortilège de l'imperium, j'aime jouer avec ces petits pantins écoutant mes ordres, leur faire faire ce que je veux, ce qui me fait une ressemblance avec ma mère, elle et son adoration du doloris qu'elle partage avec ma sœur. Je suis un homme violent, je ne parle pas que de la possibilité de me battre sans vergogne avec brutalité, j'ai des penchants violents, je peux en perdre le contrôle de moi, quand je vois rouge, je vois rouge. La violence arrive à m'envelopper, me transporter et me faire oublier, je ne suis arrivée à cette extrémité qu'une seule fois, mais je n'en veux plus. On me dit souvent que je suis légèrement sadique, que ce soit dans mon comportement quotidien ou dans l'intimité avec des femmes où il m'arrive de dépassé certaines limites.

Dans le fond, je ne me considère pas comme une personne mauvaise, j'ai été façonné aussi, enfin on le dit, j'ai plutôt accepté d'être ce qu'on voulait que je sois. Je n'aime pas les moldus, je n'aime pas les sangs-de-bourbes, les traîtres à leurs sangs, ni même les sangs-mêlés, je veux leurs morts, mais peut-être pas à tous, il nous faut quelques esclaves humains, pour certaines choses ils sont autant voir plus utile que les elfes de maison. Pourtant les elfes sont déjà d'une grande inutilité, ils en restent de bonnes distractions quand je n'ai pas envie de lire, je peux toujours m'amuser sur des serviteurs. En tout cas, j'ai eu une éducation qui m'a rendu respectueux de mes aînés, qui a fait de moi un homme connaissant sa valeur, son rang, ses avantages physiques, mentales et de sang. J'ai appris la droiture, la politesse,les bonnes manières et la biensaiance. Je ne dis pas que mon caractère est parfait, que je vous ai tout dit, je peux me montrer colérique, jaloux, optimiste, rancunier, vengeur, sentimental. Je ne suis sentimental qu'avec ma famille très proche, sinon avec les autres, je suis dédaigneux et les femmes me traitent souvent de goujat, coureur de jupon. Pour la jalousie, c'est plus vicieux et profond comme sensation, je ne suis pas à proprement jaloux, juste possessif et protecteur, mais c'est le cas depuis que j'ai compris que ma sœur n'était plus pure, je parle de sexualité, j'ai d'abord eu peur qu'elle soit happée par l'amour, qu'elle m'oublie. Je ne ressens plus cette peur depuis que je sais qu'elle ne me laissera jamais. Je pense qu'elle est comme moi, incapable d'identifier ou de ressentir l'amour, ce sentiment qu'on décrit toujours comme beau, je l'estime assez peu utile et surtout très affaiblissant, comme l'amour familial nous rend faible, puisque l'amour conduit au sacrifice. Dans un sens, j'ai des sentiments amoureux, puisqu'on parle d'amour fraternel, familial, j'aime ma famille, je mourrais pour les sauver et je mourrai pour les rejoindre dans la mort, parce que la vie sans ma sœur me semble complètement impossible.

Animal de compagnie : Je n'en ai jamais réellement eu, je n'en ressens pas le besoin. Dans mon enfance ce qui se rapprochait le plus d'un animal de compagnie était Flingwick, le hibou de ma grande-tante et maintenant, il y a Déimos. C'est le hibou grand-duc couleur ébène d'Eiladora, il déteste à peu près tout le monde, mais il arrive à me supporter et m'autorise même à me servir de lui comme messager quand bien évidemment ma sœur n'a besoin de lui. Il n'est pas mon animal de compagnie à proprement parler mais vu que nous sommes forcés à cohabiter, on peut dire qu'il est ce qui s'en rapproche le plus.

Profession et motivation : Je n'ai pas de métier, si ce n'est celui d'étudiant en politique, ce qui pour moi, n'est pas un métier.

En profondeur : Écrivez-nous le genre de vie que vous menez, dans quel type de maison vous habitez et avec qui, qui sont vos voisins, etc. C'est seulement pour savoir quel genre de vie vous menez. Je vis dans un manoir en plein cœur de Londres, c'est un vieux manoir qui était laissé à l'abandon, il a pendant des années accueillis des sorciers de sang-pur, il est extrêmement ancien et nous avons la chance d'être les enfants de Rodolphus Lestrange qui l'a reçu en héritage à la mort de nos grands-parents, je dis on parce que j'y vis confortablement en compagnie de ma sœur. C'est une peu notre prison dorée, notre petit jardin secret familial. Seul nous pouvons nous rendre dans cette demeure, elle est très protégée par des sorts très anciens et d'autres plus récents mis en place par nos parents à ma sœur et moi pour nous protéger, pour protéger le secret familial que nous représentons Eiladora et moi-même.

Votre position face à notre intrigue générale : Que pensez-vous de ce qui ce passe à l'extérieur comme à l'intérieur de Poudlard ? Défendez-vous les idées d'Albus Dumbledore, de Lord Voldemort ou encore d'Hellson, ce nouveau mage anarchiste ? Ou encore les idées du nouveau parti politique de l'Héritage, celles du Ministère, ou êtes-vous neutre ?

Que dire... Dumbledore et son ordre ne sont rien pour moi, ils n'ont pas d'intérêts à mes yeux, je n'y fais pas attention, tout simplement parce qu'ils n'ont pas touchés à mes proches. Je ne me sens pas concernés par la guerre qui fait rage dans le monde magique, j'ai mes croyances, j'ai mon éducation oui, mais j'ai aussi mon caractère. L'héritage est à peu près rangé au même endroit de mon esprit que l'Ordre du Phénix. Cependant, s'il doit m'arriver de les croiser en combat, je les combattrais sans aucuns scrupules, ils défendent des croyances que je ne comprends et n'accepte pas. Mes soucis principaux sont les autres clans.

Les mangemorts, ce sont les personnes que je rallierais au premier abords, je dis bien au premier abord. Ils ont mes idéaux, je n'ai pas peur de torturer et tuer, je pourrais être des leurs, je pourrais semer le chaos. Oui, mais non, parce que je déteste leur maître, je le hais autant qu'il me fait peur. Je hais le Seigneur des Ténèbres du plus profond de mon être, je le hais. Je sais que sans lui, je n'aurais pas eu à vivre chez ma tante, je n'aurais pas eu à fuir mon pays quelques jours après avoir vu le jour. Je hais le jour où il est né, je hais le jour où il est devenu mage noir, je hais le jour où il a apposé sa marque sur le bras de mon père, sur celui de ma mère. Il m'a volé ma vie, il m'a volé mon enfance, il m'a volé mes parents. Lui, n'a pas conscience de ma haine, de mon existence. Il n'a jamais su que j'étais et suis mais moi, j'ai toujours eu conscience qu'il était un problème, il n'a pas été celui qui posait des questions, qui lisait le moindre petits articles des journaux, qui attendait jour et nuit, qui s'imaginait des visages, il n'a pas eu à faire face à l'évidence que ses parents à peine évadé ne pensaient pas à leur enfant, mais bien à le retrouver. Plus les années passent, plus je le hais, plus il me dégoûte, plus j'ai envie de le voir mort pour assouvir un besoin puéril et malsain, celui d'être le centre de l'attention de mes parents. Et pourtant, il me fait peur, je sais qu'il n'a aucun scrupule, qu'il tue et torture pour le plaisir, qu'il torture des sangs-purs pour assouvir son pouvoir sur eux en les humiliants, pour les punir, il me fait peur. Dans le fond, j'ai déjà pensé à le rejoindre, j'y pense souvent, je suis en proie à de gros dilemmes faces à cette possibilité. Mes parents en seraient plus qu'heureux, j'en suis conscient, mais je ne le ferais qu'en pensant à ma sœur, à son bien-être, sa tranquillité, sa liberté. Je serais prêt à mettre ma fierté et ma liberté de côté pour qu'elle continue à vivre. Je n'ai jamais pu me résoudre à le faire, mais si un jour, ça doit arriver, je le ferais.

Un autre sujet épineux, les anarchistes, je n'avais aucun avis sur eux avant l'enlèvement de ma mère. C'est vrai, s'ils n'avaient pas enlevé ma mère, je n'aurais jamais fait plus attention à eux. Mais ils l'ont fait, ils m'ont enlevé cette mère que je connais à peine. Elle est ma famille, on ne touche pas à ma famille, mon désir de vengeance est fort, je les traquerais, je les torturerais, je les tuerais à petits feux si j'en ai la possibilité et l'occasion. J'ai retrouvé ma mère, mais ils lui ont fait du mal, ils ont salis l'honneur du nom de Lestrange, c'est un affront que je ne peux pas laisser passer, qui n'aurait jamais dû arriver. J'attends avec impatience le jour de ma vengeance et quand il arrivera, il sera sanglant.

En ce qui concerne la politique de ce pays, elle n'est rien, elle est juste bonne à être balayer pour reconstruire les choses d'une façon pur, remettre tout le monde à sa place. Ce serait pourtant une chose très simple à faire, il suffirait de retirer tout ces impurs du ministère, mettre des sangs-purs dans les hauts rangs, puis de déterminer quels sangs-mêlés serait aptes à occuper de plus bas postes. Les sangs-de-bourbes pourraient se mettre au niveau des elfes de maisons, faire le ménage, la cuisine, servir de souffre douleur, servir pour tous les services, mais on devrait leur enlever le droit d'avoir une baguette, en faire de vulgaires esclaves. J'ai déjà imaginé dans ma tête comment le monde sorcier devrait s'organiser avec une nouvelle politique où les sorciers au sang aussi pur que moi seraient les principaux acteurs, divisés les écoles, n'autoriser que les sangs-purs à Poudlard, leur donner une éducation digne de nos ancêtres, mettre les sangs-mêlés dans d'autres petites écoles aux niveaux plus faibles, puisque par nature, c'est ce qu'ils sont plus faibles avec du sang de vermine dans les veines. Je dois arrêter de rêver, pour le moment, je ne suis qu'un simple étudiant en politique neutre cherchant à venger sa mère sans faire connaître son secret et son identité.

Et si on se projetait dans l'avenir ? Dans quelques années, peut-être prévoyez-vous de fonder une famille, même si le monde magique n'est plus sûr ? Peut-être avez-vous déjà des enfants et que vous les imaginez grands ? Peut-être que vous envisagez dans un avenir proche de changer de métier ? Tous cela nous intéresse et c'est ici que vous allez nous compter vos projets d'avenir, qu'ils soient proches ou lointains.

Mon futur, je le vois dans le bureau du Ministre, je me vois au sommet du monde magique, imposant ma volonté, ma façon de voir les choses. Accorder partialement la liberté de mes parents. Je serais le ministre le plus juste du monde magique, je serais l'homme le plus craint et personne ne viendra jamais me retirer mon siège, seul la mort pourra me le prendre.
Le mariage, je commence à y penser sérieusement, mais pour dans quelques années, je n'aime pas manger le même pain tous les jours, mais personne ne force un homme à être fidèle à sa femme. Je me trouverais une jeune fille, fraîche, tout juste sortie de l'école sans aucune expérience, que je pourrais diriger à souhait, dominer, influencer. Je lui ferais un enfant, avec un peu de chance, j'aurais tout de suite un garçon pour perpétuer le nom de la famille, si c'est une fille, j'en ferais un autre jusqu'à avoir un fils. Oui, je pense à me marier uniquement pour le pérennité du nom des Lestrange. Je ne sais pas si le rôle de père est faire pour moi, je suis trop égocentrique pour ça, mais je prendrais une mère douce avec la poigne qu'il faut pour en faire de parfaits descendants Lestrange tout en leur apprenant à ne pas oublier qu'ils ont du sang de Black dans les veines. Je me vois marié, mais simplement pour les enfants, je ne voudrais pas voir mon enfant traité de bâtard parce qu'il serait né hors-mariage. Je veux faire les choses dans mon intérêt, dans celui de mon nom, dans celui de ma famille, de mes ancêtres et de mes descendants.

Pseudo : Sam
Localisation : Quelques parts entre l'Est et l'Ouest tout dépend du moment.
Comment avez-vous connu ESTED ? Je sais plus trop... ça fait un moment que j'hésite à m'inscrire.
Votre avis sur le forum : J'aime beaucoup le contexte qui change de ce qu'on peut voir en général. Le design est vraiment très bien.
Vos disponibilités sur 7 jours : Euh... je vais plutôt faire sur 10. 5 à 7 sur 10 .
Autre chose ? Non, rien

Je suis né un 22 mars, cinq minutes plus tard ma sœur jumelle me suivait, on me nomma Arcturus Phinéas Lestrange, cette identité ne me resta pas très longtemps puisqu'on me sépara rapidement de mes parents, je fus confié à ma tante Narcissa Malefoy tout comme ma sœur jumelle, Eiladora. Rapidement, elle nous trouva une tante éloignée, Ursula Prewett qui fut d'accord de nous accueillir. Pour mieux nous cacher, elle décida de nous faire prendre son nom de famille Prewett, on porte d'ailleurs toujours officiellement ce nom au jour d'aujourd'hui. J'ai grandi, on ne peut pas dire entouré d'amour, puisque Ursula n'était pas une femme très aimante, elle aurait pu être une bonne mère, si elle s'était mariée et si elle avait eu des enfants, mais bon elle a toujours préférée les dragons aux humains.

Ursula nous a éduqué avec sévérité, on a eu la chance de l'avoir puisqu'elle nous a élevé comme tout sang-pur qui se respecte. De ma petite enfance, je n'ai que peu de souvenirs, mais je sais qu'elle prenait bien soin de moi même si elle n'avait pas peur de donner des coups de cannes. Je crois que je m'étais habitué à ce genre de pratique, après tout, les informations rentrent bien quand elles sont suivit par la douleur, une marque psychologique nous rappelant qu'il s'agit de chose à ne pas refaire. J'ai un souvenir marquant, c'était un plein hiver, un hiver très froid comme toujours en Russie, j'avais dans les sept ans, c'était vers Noël, avec Eiladora, nous nous battions comme tous les enfants, parce que l'entente parfaite n'existe pas et que c'était un bon divertissement. Dans notre jeu, nous avions eu le malheur de casser un vase de notre tante représentant différentes espèces de dragons. J'étais totalement paniqué, je n'avais pas vraiment envie de me prendre des coups de canne, ma panique a fait sortir mes pouvoirs, j'ai réparé le vase, mais c'était déjà trop tard, je me suis dit quand j'ai vu ma grande-tante dans l'encadrement de la porte, elle m'a rien dit ou fait pourtant, elle était bien plus fière d'avoir sous les yeux la concrétisation du fait que j'étais un sorcier. Elle devait être vraiment très heureuse de voir qu'au moins, elle n'élevait pas des cracmols. Je me doute bien qu'elle ne devait pas le penser, puisqu'elle nous faisait un portrait idéalisé de nos parents, me faisant rêver depuis ma plus tendre enfance. Je me les imaginais être de grands sorciers puissants, aimants, forts et respectés, je les voyais s'aimant et voulant nous retrouver. Ce qui prouve bien que je n'étais qu'un jeune garçon ne rêvant que d'une chose, retrouver ses parents et vivre heureux avec sa famille. Pourtant, j'aurais dû savoir que du fond d'une cellule, ils ne le pourraient jamais, parce que Azkaban on y entre mais rare sont ceux qui en sortes. J'ai toujours cru à la sortie de mes parents, c'est une idée qui n'est jamais sortie de mon esprit. À cet âge de sept ans, tante Ursula nous avait déjà appris bien des choses comme la bienséance et les bonnes manières, mais aussi la danse, je détestais les cours de danses, même si ma cavalière se trouvait être ma sœur, c'était une torture pour moi. Tante Ursula nous disait toujours que nous aurions besoin de cette connaissance pour notre futur, parce que notre statut de sang-pur ferait que nous serions obligés de nous rendre à de nombreux bals pour nous montrer en public. Aujourd'hui, avec le recul que me donne mon âge, je sais qu'elle avait raison de nous forcer à apprendre cet art, puisque la danse est un art à mes yeux, un mauvais danseur n'a aucune grâce aucun charisme, il est raillé, alors que moi, j'attire les regards. Je me considère très bons danseurs vue le temps que j'ai passé à apprendre. Tout ces cours que nous donnait Ursula a fait de nous ce que nous sommes, elle a fait de moi un homme fort et capable d'agir comme il le faut et ça m'est bien utile pour mes cours de politique, il faut savoir cacher qui nous pour montrer ce que les autres veulent voir.

Les cours, j'ai toujours aimé apprendre, c'est important à mes yeux, le pouvoir vient avec le savoir. Certains disent que les livres sont futiles, je ne le penses pas puisque pour devenir un grand sorcier, il faut comprendre les profondeurs de ce que nous faisons et les effets des sorts. Je suis attaché à la lecture parce que chez ma tante, je n'avais pas grand chose d'autres à faire que d'apprendre, de lire, de m'instruire, en dehors de mes chamailleries quotidiennes avec ma sœur. Ce n'est que plus tard, à l'âge de onze ans, quand nous avions fait nos affaires de classes que je découvris les joies du vol. Je me suis immédiatement attachés au vol sur balais, j'aime la sensation du vol, c'est une sensation plaisante que de quitter le sol, d'être entre terre et ciel, la vitesse est aussi une sensation très plaisante. Avec mes cheveux assez longs volant derrière moi, le froid fouettant mon visage, je me suis immédiatement sentit à l'aise sur ce morceau de bois. Je faisais souvent des courses avec ma sœur, fier de prouver que je lui étais supérieur en profitant pour la railler, ce qui nous amenait toujours à des bagarres enfantines ou l'on s'éfforçait de ne pas se faire mal, elle a toujours été meilleure que moi dans ce domaine, ce qui était très frustant, je suis un homme, je ne peux pas être moins fort que ma sœur. Et pourtant, c'était le cas, en bagarre à main nue, elle a toujours été la plus forte. Alors je me vengeais sur un balai, toujours heureux de montrer que j'étais moi-même meilleur qu'elle dans un domaine. Pourtant, même ces petits détails ne nous ont jamais éloignés, nous nous adorons, elle est ma sœur et j'en ai très vite fait ma responsabilité, pour moi, son bien-être et sa santé sont primordiales, je suis l'homme, je dois la protéger et c'est toujours encore le cas, je veille sur elle.

En grandissant, j'ai aussi commencé à voir mes parents autrement, ce que je lisais me faisait douter, je me demandais où était notre place à Eiladora et moi dans leur vie. On nous les avait toujours décrit comme fidèle au Seigneur des Ténèbres, on parlait d'eux comme les plus fidèles. La Gazette ne pouvait pas parler de nous, puisque pour le monde sorcier nous n'existions pas. En moi, la rancœur était bien là, je ne les comprenais. Mon père semblait de moins en moins idéal, ma mère pareil, ils étaient trop dévoués au Seigneur des Ténèbres et nous avaient éloignés, était ce pour ne pas avoir à nous avoir pour les gêner dans leur travail pour le Seigneur. Comment ma mère avait pu nous abandonner, on était à peine nés ? Sait elle seulement à quoi on ressemble ? Nous a-t-elle seulement regardé quand nous sommes nés ? Je me posais trop de questions. Fort heureusement, à Durmstrang les cours me captivaient, je faisais encore plus d'effort dans les cours interdits aux filles pour pouvoir tout apprendre à ma sœur la nuit. J'ai toujours été bon élève et je suis rapidement devenu très populaire grâce à mon poste de batteur dans l'équipe de l'école, équipe que j'ai rejoins dès ma première années. Pendant la première année, je voyais les filles qui me suivaient, mais j'étais jeune et je ne pensais pas au fait que je pouvais en profiter. C'est à l'âge de douze ans que j'ai commencé à y penser, loin d'être bête, j'ai attrapé une fille de mon âge étant bien d'accord pour ça, j'ai quelques temps entretenue une petite relation de couple mais dès que j'avais eu ce que je voulais, elle est rapidement devenue une très lointaine connaissance à qui je n'ai plus jamais adressé la parole. Cela étant, même en étant toujours avec d'autres filles, il y en avait bien une qui restait une régulière pour moi, Natasha Aleksandrov, pour la simple et bonne raison que nous étions pareils, nous ne voulions rien de plus que profiter de notre jeunesse, elle était de sang-pure, elle ne voulait pas se prendre la tête, pas d'amour et elle se servait de moi pour rendre énerver son futur fiancé qui avait un an de plus que nous. C'était un plaisir pour moi de contribuer au malheur de ce camarade d'école puisque nous ne nous apprécions pas tant que ça, c'était même vraiment l'inverse. Je continuais à avoir de très bon résultat en cours et à passer du temps avec ma sœur pour lui apprendre les matières qu'elle n'avait pas le droit de pratiquer.

Après tout ça, une des périodes les plus marquantes est durant mes années de buses, surtout parce que ça impliquait ma sœur et et sale pervers de professeur de Sortilèges et Enchantements. Je détestais ces moments, où je remarquais qu'elle n'était pas dans son dortoir, je savais où elle était. Alors pour faire passer mon inquiétude, je trouvais une de mes groupies et je l'amenais dans mon dortoir, je passais des nuits folles avec ces filles pour simplement oublier mon inquiétude pour ma sœur, mais ces nuits n'avaient rien de rassurantes à mes yeux, à peine j'avais les yeux ouverts le matin que je pensais à cet homme et à ses sales mains qu'il posait sur ma sœur. Ce n'est que le jour où elle m'annonça que son plan prendrait fin que je me détendis un peu, mais pas très longtemps. J'ai bien dû l'agacer avec mes questions ce jour-là, parce que j'étais inquiet qu'elle ne réussisse pas, qu'elle ne parvienne pas à mettre son plan à exécution. N'en concluez pas que je ne crois pas dans les talents et les capacités de ma sœur, c'est juste que j'ai toujours été très protecteur envers elle et que la savoir seule dans ce moment me faisait peur, je me sentais inutile, j'avais l'impression de ne pas avoir su la protéger. Pourtant elle est une Lestrange, elle a du sang de Black et je sais qu'on ne peut pas imposer ses choix à notre sang, on est ainsi, on est têtu et quand on a quelque chose en tête, on l'a pas ailleurs. C'est avec soulagement que j'appris que tout c'était bien passé, même si l'envie de tuer cet homme après l'avoir longtemps torturé resté là, il avait sali ma sœur, lui avait voler une chose précieuse. À mes yeux, elle n'a pas choisi cette chose, du moins, je ne veux pas voir le fait en face, ce fait que pour avoir plus de pouvoir, elle a donné sa virginité à un idiot, pour moi, je ne verrais pas ma sœur avoir de relation sexuelle avant d'avoir trouver quelqu'un méritant de voir assez de son corps pour l'avoir. Bien qu'à mes yeux, aucun homme ne pouvait lui convenir, elle est ma sœur, ma petite sœur, même si ce n'est que de cinq minutes et je me serais satisfait si elle avait été mariée et amoureuse en la perdant. Cependant, pouvons nous réellement ressentir de l'amour autre que fraternel, j'en doute, du moins, je n'y ai jamais fait face.

Les vacances arrivèrent et c'est à ce moment là que ma sœur commença à m'enseigner l'occlumencie. Les six premiers cours furent vraiment horribles et éprouvant, j'étais très fatigué à la fin, ça me demandait beaucoup d'énergie d'essayer de repousser ma sœur. Surtout qu'elle ne choisissait pas les souvenirs les moins faciles à combattre, elle trouvait toujours au fond de mon esprit des souvenirs ou j'étais seul, des souvenirs où je lisais des livres en anglais parlant de mes parents, des souvenirs qui m'empêchaient de la contrer parce que vue une seconde fois, je me disais que peut-être, je verrais une chose que j'avais loupé. Que pour moi, ils deviendraient moins des personnes n'aimant que leur maître et pas leurs enfants, leurs héritiers, leurs sangs, les seuls êtres vivants pouvant prolonger pour d'autres générations la famille Lestrange, je me doutais bien que jamais mes parents n'auraient d'autres enfants vu l'acharnement qu'ils montraient pour servir leur maître et vu qu'ils avaient déjà un fils, moi. J'ai mis trois bons mois à comprendre comment faire pour réussir à bloquer mon esprit un tout petit peu, puis Eiladora a décidé de parler plus. « Arcturus, tu veux faire ça trop rapidement, tu n'as pas suivit mes conseils, il faut arrêter de pensée, tu dois te dire qu'une barrière est là, que derrière celle_ci se cache toutes ta vie, toutes tes pensées présentes ou passée. Ravales ton orgueil et prends cinq minutes pour te préparer. Dans ton esprit, seul cette barrière doit exister pour le moment durant nos entraînements, rien d'autres. » Je me suis dit qu'après tout, elle était ma sœur, je pouvais ravaler mon orgueil quelques secondes pour suivre son conseil. Elle était l'occlumens de nous deux. Je fermais donc les yeux, je vidais complètement mon esprit assis en tailleur sur mon lit, je ne pensais qu'à une barrière, je m'imaginais une barrière magique comme les protections d'un manoir. Après ces cinq minutes à me vider l'esprit, elle fit une tentative. Il me fallut encore trois longs mois pour parer ses attaques à chaque fois et deux mois pour arriver à parer ses attaques les plus fortes, mais j'y parvins, il m'avait fallu huit longs mois, c'était trois de plus qu'elle. J'y parvenais, c'était tout ce qui comptait, je pouvais bloquer mon esprit. Alors comme on est ce que l'on est avec ma sœur, elle commença à me lancer des attaques quand je m'y attendais le moins, durant les repas à l'école, durant les cours. C'était devenu un nouveau jeu entre nous, elle s'amusait à essayer de pénétrer mon esprit et je la bloquais.

Ma sixième passa rapidement, le froid à l'extérieur ne m'empêchait pas d'aller faire des balades dans le parc de l'école, aller voir les lacs l'entourant, me perdant dans les montagnes. C'est des moments que je n'ai partagé avec personne d'autres que ma sœur, je pouvais m'entraîner au calme loin des élèves de l'école, des filles qui me suivaient tout le temps. Dans cette école, j'étais crains et admiré, les deux à la fois, tout le monde savait qu'on avait pas intérêt à toucher à ma sœur. Les autres élèves ne nous voyait que comme des orphelins ayant été recueillis par la seule famille qu'il leur restait, comme on porte le nom pur de Prewett, on a tout de suite était assez intégré parmi les sangs-purs. Cependant, je n'aurais pas pu rester aussi longtemps dans une école si j'avais dû vivre avec des sangs-de-bourbes et puis les cours de magie noire, c'est vraiment très bien. Parfois, je me demandais si mes parents nous auraient envoyés à Poudlard ou à Durmstrang, s'ils nous auraient fait vivre le supplice de jouer les gentils adolescents aux yeux du monde ou si nous aurions pu apprendre la magie noire et vivre sans impur ici comme nous le faisions maintenant. Mes pensées étaient vites détourné par les filles, puisque j'en avais plus d'une me suivant dans les couloirs en général. J'avais même fait une liste de toutes celles étant déjà passés dans mon lit pour ne pas les y mettre une seconde fois, sauf Natasha Aleksandrov. Je ne peux pas dire que j'avais des amis à Durmstrang, j'avais tendance à éloigner les gens tentant de m'approcher, seul les joueurs de l'équipe de Quidditch osaient venir me parler, je n'étais pas très loquace avec mes camarades, puisque je ne comptais pas les revoir après ma sortie de l'école. On apprit à transplaner au mois de mai de notre sixième année Eiladora et moi, on eut notre permis de transplanage du premier coup, il ne pouvait en être autrement pour des Lestrange.

Ma septième année arriva, elle passa vraiment très vite, je passais la plupart de mes nuits avec Natasha, la rejoignant après mes leçons privées à Eiladora. Pourquoi autant de temps avec Natasha, simplement parce que je n'avais plus que des filles moches qui me couraient après, alors je m'amusais avec celle qui était ce qu'on pouvait le plus qualifié d'amie pour moi. J'avais bien un groupe de garçons de mon âge me suivant souvent dans les couloirs, mais ce n'était pas des amis, même s'ils pensaient l'être pour moi. Mes cours favoris cette année là furent ceux où l'on apprenait à user des sorts impardonnables et à résister aux deux qui ne sont pas mortels immédiatement. Je me souviens m'être demandé ce qu'avait le doloris en plus au yeux de ma mère par rapport aux autres, pourtant, je me sentais bien en lançant ce sort, comme s'il appelait à ce qu'on le relance. Les trois impardonnables m'ont toujours fait cet effet, comme si une fois qu'on y avait goûté, on ne pouvait plus sans passer, un peu comme le sexe, quand on y goûte, on arrête plus. Même si lancer ces trois sorts n'a rien de gênant à mes yeux et pour cause, je les ai déjà tous utilisés au moment où je vous parle, j'ai une nette préférence pour l'imperium. J'aime manipuler l'esprit, j'aime avoir des personnes à mon service, faisant ce que je leur demande. En outre, j'ai montré une très bonne résistance au sortilège doloris, pourquoi pour quel raison, je n'en sais rien, mais j'ai une très grande résistance à ce sort. Je me suis toujours dit que c'était sûrement parce que ma mère était déjà adepte de ce sort en nous portant Eiladora et moi que je me suis retrouvé à y résister si bien, un peu comme si ce sort faisait parti de mon patrimoine génétique, au lieu d'en être fanatique comme elle, j'y résiste, une parfaite opposition. Les duels avaient lieu tous les ans dans le parc de l'institut, c'était toujours un moment divertissant, surtout que beaucoup ne résistaient pas au froid malgré le temps effroyable à l'extérieur toute l'année. J'étais arrivé avec un groupe d'élèves de mon année, mais je m'étais séparé d'eux pour aller me mettre aux premières loges. Je vis Eiladora arriver avec les filles qui l'entouraient souvent, je l'attendis impatient et elle vint se placer à côté de moi. On regarda les duels s'enchaîner les uns après les autres, j'observais l'aisance de leurs mouvements, leur appréciation du terrain, les stratégies qu'ils utilisaient, les choix de sorts qu'ils faisaient. Il y eut bien des moments hilarants comme un élève glissant avant même d'avoir lancé un sort ou ceux qui signait d'eux même leur défaite en se bloquant par un sort lancé sans penser au terrain. Les minutes, même des heures passent, je ne participe pas pour le moment, j'attendrais encore un peu, pour juger un peu plus mes camarades. Pour le moment, le vainqueur était depuis quelques victoires Arkadi Sakharov, je n'aime pas vraiment ce type, il est toujours en train de chercher ma sœur, une chose que je ne supporte pas. Pourtant, j'aurais une occasion de le vaincre là, il a des failles et je les ai repéré, mais j'attends encore de voir ce qui va arriver. Il gagne plusieurs duels après ça, ses adversaires n'ont pas dû faire attention à sa stratégie qui est la même depuis son premier duel. Je voulus m'avancer pour montrer que les Lestrange sont supérieurs à tous, bien qu'ici tout le monde me prenne pour un Prewett, en mon for intérieur, je défends toujours mon vrai sang, ma vrai identité. Cependant, alors que je lève le pied pour avancer vers l'intérieur du cercle de duel formé par mes camarades, mais en croisant le regard de ma sœur, je compris qu'elle voulait y aller. Ce n'était pas de la galanterie pour moi de la laisser s'avancer, mais plus l'idée des plus plaisantes que cet idiot, préféré du directeur pour la simple raison qu'il était son neveu, allait se faire battre par un fille. Une fille, un sexe que tous le monde à Durmstrang jugeait inférieur aux hommes, pourtant, face à ma sœur, peu d'entre eux avaient une chance de la battre. Elle était peut-être une femme, mais elle avait une force, une puissance et un savoir-faire qu'ils ne soupçonnaient pas.

Dès qu'elle se fut avancée, sa baguette rouge sang si similaire à la mienne sortie, le professeur lui ordonna de retourner à sa place parce qu'elle n'avait pas le droit de combattre un jeune homme. Les règles bêtes de Durmstrang. Cependant, ce professeur ne devait pas savoir qu'on ne faisait jamais changer d'avis à Eiladora Lestrange, elle continue d'avancer, ignorant la remarque de Sakharov sur ses ongles, une remarque que je trouvais bien basse, mais qui je le savais avait mis ma sœur dans une colère bouillonnante la rendant d'autant plus dangereuse. À sa place, je n'aurais jamais dit ça à ma sœur, bien qu'en tant que frère, je peux me permettre ce genre de petites taquineries pour l'embêter. Je me souviens avoir regardé le manteau de ma sœur tomber au sol, puis d'un coup, elle lance un sort que je connais très bien, je l'aime bien. Je vois l'autre idiot le prendre de pleins fouet, voler à plusieurs mètres avant de s'applatir de tout son long sur le sol. Un sourire emprunt de fierté naquit sur mes lèvres, j'adorais et adore toujours voir ma sœur faire de telle chose. Lorsqu'Arkadi se relève, il a le nez en sang, je regarde les gouttes couler sur la neige, la tâchant. L'infirmière s'occupe rapidement de lui, puis je remarque que mes camarades la regardent avec peur, ce qui fait naître un petit rictus sadique au coin de mes lèvres, remplaçant mon sourire fier. Dora attaque verbalement cet idiot quand il est soigné, le défiant de façon voilé d'essayer de la battre. Le professeur autorisa ce combat, c'était vraiment la première fois depuis plus d'un siècle qu'une fille était autorisée à combattre un garçon. Le duel fut intéressant, ma sœur se protégeant dans un premier temps de la vague de sort de son adversaire, faisant croire qu'elle n'était pas capable de le battre, pas capable d'attaquer, cependant je la connais c'est ma sœur, elle avait un plan. Il s'affaiblissait, on pouvait le voir, il attaquait plus lentement, mais il montra l'étendue de son ignorance en cherchant ma sœur. Elle se mit à jouer avec ses nerfs, utilisant le transplanage pour le désorienter ce qui marchait, il la cherchait. Le duel fut rapidement réglé après ça, d'un simple et banal sort de désarmement lancé dans le dos de son adversaire, ma sœur vaincu et fit honneur à notre famille. Elle avait brisé sa baguette, une des pires humiliations pouvant être pour un sorcier, puisque sans baguette, il n'y a pas de possibilité d'user de sa magie sauf si on connaît la magie sans baguette, qui est très difficile à contrôler et apprendre. Je vois ma sœur le garder en joug, je me concentre aussi sur lui, je n'aime pas son regard, celui qu'il pose sur ma sœur.
« Tu me le payeras un jour sale garce, retourne faire le tapin c'est tout ce dont tu es capable!  » En entendant cette remarque, mon sang ne fait qu'un tour, je sens la haine s'emparer de moi, mais je m'empêche d'aller le torturer à mort. J'avais compris que ma sœur en faisait une affaire personnelle et j'en eus la preuve très rapidement. « Doloris » Le sort avait fusé, je ne m'attendais pas réellement à ça de sa part, mais ça ne m'a pas déplut pour autant, j'écoutais le rire de ma sœur, un rire hystérique alors que l'autre était à terre en train de hurler et de se tortiller sur le sol, se recroquevillant de plus en plus sur lui-même. J'étais fasciné par ce fait, la torture, les effets que ça avait sur le corps humain, une chose que je n'avais jamais vraiment remarqué en classe, là, l'atmosphère était bien différente et la lanceuse du sort était ma jumelle. Je devais avoir un beau petit sourire de satisfaction, bien que ce ne soit pas moi le lanceur, il avait insulté ma famille. Je tournais ma tête vers ma sœur et vit un des ami d'Arkadi baguette levé vers ma sœur, dans un premier temps, je fis juste venir la mienne dans ma main, n'agissant pas. « LAISSE LE TRANQUILLE SALE PUTAIN ! AVADA... » J'avais levé ma baguette dès le début de son attaque verbale et j'avais avancé de deux pas, pour l'avoir lui uniquement dans mon champs de vision et plus ma sœur coupant sa silouhette. « NE LA TOUCHES PAS ! DOLORIS ! » Il se mit à hurler de douleur, je n'en avais que faire, je tournais un peu ma baguette pour rendre le sort plus douloureux, on essaye pas de tuer ma famille sans en subir les conséquences. On ne touche pas aux Lestrange et avec ma sœur, nous venions de démontrer que nous étions bien les dignes descendants de nos parents. Que nous n'étions pas plus gentils qu'eux, nos rires sadiques s'élevèrent dans le silence nous entourant hormis les cris de ces deux ayant eu l'audace de nous insulter ma famille et moi.

Le directeur ne mit pas bien longtemps à venir pour nous faire arrêter notre torture, j'avais toujours encore un sourire sur les lèvres quand je m'étais réveillé, je n'avais pas compris tout de suite que notre directeur nous avait forcé à nous évanouir grâce à un sort pour nous faire arrêter. J'étais déjà attaché à mon réveil et je n'avais même pas repris mes esprits qu'une première vague de doloris me toucha. Comme ce sort n'avait que très peu d'effet sur moi, je regardais juste mon tortionnaire, mes muscles tressaillant à cause du sort. On nous tortura avec le doloris pendant trois jours, pour nous punir en usant de ce que nous avions fait subir à ces deux ayant osé insulté notre famille. Au bout des trois jours, j'avais un bon nombre de courbatures, mais ça se limitait à cela, j'avais aussi quelques petits instants petits tremblements mais ils ne me gênaient pas, c'était naturel que mes muscles soient ainsi après trois jours durant lesquels on les avait torturé sans relâche. Une heure après ma sortie est la prise d'un bon repas, j'avais reçu une lettre de ma grande-tante, elle m'expliquait que tous les parents des deux élèves attaqués voulaient que nous soyons virés après notre comportement, mais le directeur avait refusé, préférant nous torturé comme il nous voyait un bel avenir et surtout des capacités. Je n'allais pas m'en plaindre, mais je trouvais étrange que la punition eut été si courte si tellement de parents en avaient après nous, surtout les parents de son neveu. Peu après ça, j'eus mes aspics avec d'aussi bonnes notes que mes buses, tout comme ma sœur, des relevés de notes exemplaires ne comprenant que des Optimal.

Comme tous les élèves de Durmstrang, on m'éffaça la mémoire du lieu exact où l'école se trouve, je ne comptais pas y revenir alors ça tombe très bien. C'était un moment de ma vie terminée et qui n'allait pas me manquer plus que ça, puisque j'avais décidé de ne garder aucun contact avec mes camarades. La seule que j'avais revu était Natasha, je m'étais rendue à son mariage puisqu'elle me l'avait demander comme un dernier service en souvenir du temps que nous avions passé à énerver celui qui maintenant est son époux. Après cela, je me suis inscrit à l'université de Moscou, dans la filière science politique. En y repensant, je me souviens d'une pratique presque enfantine lors de mon premier cours avec le professeur devant nous guider dans nos études pour nous amener au poste désiré. Nous n'étions que dix élèves en Russie, les autres avaient fini la présentation orale imposée qui était aussi un test d'après moi. « Je suis Prewett Arcturus. Mes motivations sont très claires, je deviendrai Ministre. Attention, notez bien que je ne dis pas que j'aimerais devenir Ministre de la Magie, mais bien que je le deviendrai. Vous aurez le prestige de dire à tout le monde que vous êtes l'homme qui a donné des cours à un Ministre, je serais sûrement le seul de votre carrière ayant fait une scolarité aussi exemplaire que ce soit à Durmstrang ou à l'université. » Il avait voulu une présentation avec mon nom, mon âge, ma famille et tout le blabla et pour finir mes motivations. J'avais écourté la chose, ne lui donnant que les informations réellement intéressantes pour le travail qu'il allait faire avec nous. Comme je l'avais pensé, il nous nota sur cette présentation, mon arrogance fit que j'eus la meilleure des notes possibles, un Optimal. Les cours suivants étaient plus sous forme d'entretien, au fils des semaines, je m'attachais à ce professeur dur et très stricte, ne laissant passer aucune erreur quand il me demandait de faire un discours non préparé ou de préparer un discours et qu'il y trouvait des paroles politiques trop franches. On finit par sortir après les cours pour aller boire dans un bar, nous parlions politiques pendant de longues heures, nous lisions les mêmes journaux et livres. Il est sûrement le meilleur professeur que j'ai eu qu'importe la matière.

Tous les soirs, je rentrais le temps du dîner pour le partager avec Ursula et Eiladora, par respect pour ma tante, je me refusais de faire l'impasse sur ce repas en famille puisqu'il était rare que je me trouve au manoir pour le petit déjeuner et jamais pour le déjeuner. Après le repas, je prenais le temps de travailler mes cours avant d'aller à la chasse aux femmes ou juste boire un verre, observant les sorciers, écoutant leurs avis sur la vie politique russe. Pour ma deuxième année, le thème d'étude fut la politique magique internationale. J'y pris un très grand plaisir et comme fils conducteur de notre année, nous devions choisir un pays et étudier les différentes politiques qu'il avait eu, avant de faire une partie de comparaison entre la politique russe et la politique du pays choisit. Il me fallait écrire au minimum trois mètres de parchemins par partie, sauf pour l'introduction et la conclusion qui a eux deux devaient faire un mètre. Je choisis tout naturellement l'Anleterre, mon pays natal, ce fut d'ailleurs un sujet que j'abordais avec ma grande-tante qui me donna des livres. Puis dans une courte lettre cryptés, j'avais demandé des informations à mes parents, ils ne m'avaient que parlé de la politique du temps de leur maître, ce qui m'avait permis d'avoir une vision autre que celle des livres de politique. Mes parents étaient libres depuis déjà un certains temps, mais j'avais mis plus de temps que ma sœur à les contacter, j'avais une grande rancœur envers eux, tout en voulant les connaître. Le fait qu'ils aient préférés courir après leur maître plutôt que de venir former une famille avec Eiladora et moi, m'avait fait beaucoup de mal et avait définitivement cassé dans la partie consciente de mon esprit l'espoir qu'on puisse un jour être une famille, ils étaient mes géniteurs mais rien du plus pour moi à ce moment-là. J'avais fini de rédigé mon texte bien tôt et je l'avais montrer à mon professeur et ami, il l'avait lu attentivement, il n'était pas le seul à noter ce travail, mais il avait été bluffé par mon étude et c'était penché sur mes connaissances de la politique d'autres pays. Il avait pu remarquer que certains pays n'étaient pas source d'intérêt dans mon cœur, mais il avait vu que l'Europe était la source de mes principales connaissances. C'était dans un pays d'Europe que je désirais prendre le pouvoir, pas ailleurs.

Un soir, à la sortie d'un cours en classe durant le mois de janvier de ma troisième année, je vis ma sœur qui m'attendait avant même de passer la porte, elle dit une phrase à une fille qui me faisait la coure depuis un moment, une sang-de-bourbe à qui un jour je donnais de l'espoir et l'autre je la cassais complètement. Elle était un divertissement pour moi. On avait eu un échange bien amusant sur cette sang-de-bourbe tous les deux, elle l'avait envoyé à la mort en usant de l'impérium, j'étais un peu vexé du fait que ma sœur venait de m'enlever un de mes jouets personnels à la faculté. Je lui avais dit que j'en trouverais un autre, mais j'aimais bien torturé mentalement cette fille bien que j'avais déjà pour plan de la tuer un peu avant la fin de l'année. Nous avions éclaté d'un rire sinistre et froid dans les couloirs de la faculté, deux élèves nous regardèrent terrifiés, on poursuivit notre chemin, jusqu'à quitter le bâtiment puis de transplaner près du portail de notre maison. On avança un peu, on sortit nos baguettes en ne voyant pas de lumière, ni les odeurs de repas portés par le vent froid de l'hiver russe. Flingwick n'était pas là non plus pour notre accueil du soir où seul on pouvait distinguer ses grands yeux jaunes dans la noiceur du ciel bien couché et de la lune invisible sous cette neige tombante. Nous avons échangés un regard avant de lancer un sort pour que nos chaussures ne fassent pas le moindre bruit dans la neige. Le vent nous força rapidement à courbé le dos pour avancer, nos baguettes toujours pointés vers l'avant. Depuis quelques temps, il n'était pas rares que des sorciers se fassent agresser chez eux et piller par des voleurs. On était sur nos gardes, la neige effaçant rapidement nos pas derrières nous. Une fois arrivée assez près du manoir de notre enfance, je lançais un sort de localisation de façon informulé, je découvris qu'il n'y avait plus d'âme vivante à l'intérieur. « C'est bon, nous pouvons entrer  » J'avais murmuré ces mots, nous montèrent le perron de la maison, entrant avec lenteur juste au cas où. Une fois entré, nous avons lancé un sort comme seul nous savons le faire, nos voix parfaitement synchronisée. « Lumos! » Une fois le lumos nous éclairant, je commençais à me sentir inquiet pour ma grande-tante, tout l'appartement était retourné, un tableau était éventré, des morceaux de vases et du lustre gisaient partout par terre, le porte cape à l'entrée était brisé en deux et comportait des traces de combat comme tout les murs et l'escalier menant aux étages. Je me suis ensuite dirigé vers une petite pièce sur la droite pour vérifier qu'il n'y avait personne, ma sœur partant vers la gauche, j'ai sursauté lorsqu'elle a hurlé. « ARCTURUS ! » La surprise laissa la place à la plus grande inquiétude et mes pieds me conduirent rapidement auprès de ma sœur. Je n'eus pas besoin de poser de question, mes yeux se posèrent sur le corps gisant au sol de ma grande tante, ses cheveux décoiffés, sa baguette a quelques centimètres d'elle, sa robe déchirées et salies par le combat qui lui fut fatal. Autour d'elle, la pièce était dans le chaos, mais je dus détourner mes yeux de la pièce quand ma sœur vint dans mes bras étouffant un sanglot. Je devais être l'homme et je la tins contre moi, pensant à la femme que j'avais appris à apprécier malgré sa façon d'être avec nous, je savais que nous élever avait dû être en partie un sacrifice pour elle et je l'en remerciais pour la première fois mentalement alors qu'elle gisait la morte sur le sol. Dora se défit de mon étreinte protectrice et je le suppose rassurante pour aller fermer les yeux de celle qui avait été la seule figure adulte de la famille présente durant la totalité de notre enfance et adolescence. « Ces misérables voleurs vont jusqu'à assassiner des innocents et toucher notre famille, ils le payeront de leur vie j'en fais la promesse!  » Je commençais à me déplacer alors qu'elle me parlait et je tombait sur :
LA PROCHAINE FOIS NOUS NE VOUS RATERONS PAS!

«  DORA! Ce n'était pas des voleurs, mais des tueurs et apparemment c'est nous qu'ils recherchaient...  » J'avais parlé avant qu'elle n'ait fini de dire sa phrase. J'étais pris d'inquiétude, qui pouvait bien nous chercher ? Quelqu'un avait il découvert qui nous étions ? J'étais remplit d'inquiétude et je ne pensais plus qu'à une chose protéger ma sœur, me protéger, nous garder en vie. J'avais peur que les mangemorts n'aient retrouvés notre trace, découvert notre existence, que leur maître nous force à suivre le chemin de nos parents, qu'on soit forcé à la soumission. L'idée que mes parents aient avoués notre existence pour regonfler les rangs du Seigneur des Ténèbres me passa par l'esprit, bien que je ne voulais pas les croire capable d'une telle chose. Je ne me voyais pas d'autres ennemis capables d'essayer de nous tuer et nous promettre de venir le faire. Nous devions fuir, c'était tout ce qui était certains, oublier complètement notre passé ici pour redémarrer autre chose ailleurs, sans aucune base de vie à l'exception de ce que nous avions sur nous en ce moment. Je me souviens d'avoir lancé un sort sur le corps de ma tante pour la faire léviter et satisfaire ses dernières volontés, elle voulait reposer pour l'éternité auprès de ces dragons, elle le ferait, nous lui devions bien ça, ma sœur fit brûler le manoir par méfiance, plus rien ne devait rester, aucune trace de nous et de notre passé ici. On ne resta pas pour regarder la demeure brûler comme certains l'auraient fait avec nostalie, le temps pressait, nous devions partir, nous transplanames dans la réserve de dragon qui appartenait à notre tante. À l'aide de nos baguettes, nous lui construisimes une pierre tombale somptueuse en face des places pour les dragons, comme ça, elle pourrait toujours voir ces créatures qui devaient être un peu comme ses enfants, elle n'avait vécu que pour eux. La mise en terre, nous la fiment comment le veulent les traditions, comme elle le méritait, Dora fit apparaître une couronne de fleur impérissable alors que dans un même temps, je gravais un dragon au dessus de son nom et prénoms et des dates d'Ursula Prewett, une femme qui avait vécu dans l'honneur et la passion. Je lançais un regard vers ma sœur avant de poser ma main sur son épaule en douceur, je savais que je n'aurais pas eu à le dire qu'elle savait, mais le silence était pesant face à cette tombe, alors j'avais murmuré. « Nous devons à présent partir, nous serons en sécurité là-bas.  » Je n'eus pour toute réponse qu'un signe de tête, ma sœur semblait pensive, puis elle déclara avec force. « Nous tiendrons promesse. » J'avais autant de mal que ma sœur à quitter cette seule famille réelle et physique que nous avions eu hormis l'autre, puis un souvenir de ma tante me revint, quand elle nous parlait de ses dragons, elle nous parlait aussi de sa jeunesse et une phrase quitta mes lèvres. « Tu peux à présent reposer en paix et voler parmi les dragons  » Les adieux étaient presque finis pour nous, mais il nous restait une chose à faire. « Adieu! » C'était réellement la dernière chose que nous devions faire, lui dire au revoir pour la dernière fois, ensemble, en même temps, en se donnant la main. Cet unique mot avait à peine quitté nos lèvres qu'on transplana très loin de cette tombe, de notre passé, pour aller vers le futur et prêt à fuir à tout moment.

En arrivant en France, on fut accueillit par de la famille de notre père, c'était les plans de notre grande-tante plus que les nôtres, elle faisait vraiment de son mieux pour nous protéger. Avec Dora, nous avions choisi d'attendre la rentrée prochaine pour reprendre nos cours, j'avais profité de cette année pour apprendre à l'aide de mes cousins éloignés la langue française, découvrir la ville de Paris, du côté sorcier mais également moldus, bien que quand il y avait vingt degré à l'extérieur, j'avais beaucoup de mal à sortir n'étant pas habitué à la chaleur après vingt ans en Russie. Alors quand les températures étaient trop hautes, je m'enfermais à la bibliothèque lisant des livres appartenant à ma famille et très anciens, apprenant à les lancer, comme le faisait aussi ma sœur. Une fois que j'avais bien découvert ma nouvelle ville, je me mis à acheter de livre sur la politique et à courir les filles, l'un de mes passes-temps favoris. La rentrée arriva bien trop vite à mon goût, je n'étais pas tout à fait habitué aux chaleurs françaises et j'avais l'impression d'être dans un sauna au début de l'automne. Lorsque l'hiver arriva, je fus peiné de ne pas voir de neige et de ne pas vivre dans le froid glacial. J'étudiais beaucoup, beaucoup plus qu'avant, j'avais moins de temps pour courir les filles puisque le français reste une langue qui n'est pas mienne à la base. Ma première année d'étude fut assez difficile, mes camarades me regardant étrangement quand je ne prononçais pas bien un mot, seul mes professeurs me venaient en aide, m'expliquant comment bien prononcer les mots. Après deux trois événements similaires, j'avais commencé à lire mes écrits à mes cousins quand ils étaient à préparer en avance, comme ça, ils me donnaient les termes plus techniques. J'étais toujours sur mes gardes bien que depuis un an avec ma sœur nous avions pris un appartement, ce qui nous donnait notre autonomie et notre liberté.

J'avais passé ma journée seul, j'étais allé me promener dans la ville, cherchant pour un devoir les marques de la magie laissé dans la partie moldu de la ville, du temps où les installations sorcières étaient ailleurs. Tout avait été changé en France après les deux guerres mondiales moldus. J'étais très impressionnés par l'aveuglement des moldus, puisque j'avais vu ces marques immédiatement. J'avais tout ce qu'il me fallait pour finir mon sujet. Je commence à marcher lentement vers notre point de rendez-vous à ma sœur et moi, mais j'étais gêné par ces deux hommes marchant derrière moi depuis presque deux heures. Je n'ai pas essayé de les semer, pour ne pas créer d'émeute chez la vermine, si je me faisais remarquer par le ministère français, ce ne serait pas bon pour ma couverture. Les moldus pouvaient bien mourir comme leur progéniture impur s'incrustant de plus en plus dans notre monde que ça ne me ferait ni chaud, ni froid, je prendrais même du plaisir à les regarder mourir. Une fois dans la partie sorcière de Paris, j'avais enlevé l'enchantement de mes vêtements pour les rendre sorcier à nouveau. Avançant vers ce rendez-vous, j'accélérais un peu le pas pour tester mes poursuivants, ils firent de même, visiblement, ils ne voulaient pas me lâcher. Je m'arrêtais une seconde en regardant une porte, j'avais vu ma sœur du coin de l’œil, je ne la sentais pas à l'aise ayant vu sa baguette dans sa main. « Ils sont de nouveau à nos trousses, retrouvons nous à l'impasse du crapaud bruyant, il n'y a jamais personne dans cet endroit mal-famé, nous pourrons enfin régler cette histoire » Je n'ai jamais aimé la sensation quand elle me parlait mentalement, je ne l'aime toujours pas, bien que je sache qu'elle est la seule pouvant rentrer dans mon esprit grâce à nos codes. L'entendre parler dans mon esprit est étrange. Pourtant ça n'en reste pas moins très utile dans une situation telle que celle dans laquelle nous étions. Je pris un chemin différent de celui de ma sœur, je me mis à courir une fois dans la rue, c'est un peu essoufflé que j'arrivais à l'impasse du crapaud bruyant, je rejoins ma sœur, mes suiveurs devant être un peu plus loin, nous laissant le temps de nous préparer. « Nous allons devoir les combattre et peut-être les assassiner  si ils persistent » Je l'ai murmuré à ma sœur en sortant ma baguette, on savait qu'ils ne tarderaient pas, il n'y a pas milles rues dans le coin. Je me mis en position de combat comme ma sœur, je savais que le combat se finirait par le sortilège de mort, je ne voulais pas dire à ma sœur que je ne voyais que cette possibilité. J'avais envie de les tuer, ils avaient tués un membre de ma famille, mais je ne pensais pas au sortilège de mort avant ça, plus à de la torture en les laissant agonisant, je n'avais jamais tué de sang froid en lançant l'avada, sauf sur des animaux et des créatures. J'entendis les pas de courses, mes doigts se resserrèrent sur ma baguette, puis les mots commencèrent à venir sur le bout de ma langue, des sortilèges, un sortilège, mais avant même de les voir, une voix s'était élevé. « Je dois bien avouer que vous savez passer inaperçus malgré votre orgueil démesuré, mais je vous est enfin retrouver! » C'était sarcastique, c'était en russe et c'était surtout une voix très irritante pour mon oreille. Cette personne nous connaissait, je le savais, mais je n'était pas capable de reconnaître cette voix, de mettre un nom sur cette personne. Ils sortirent de leur cachette et c'est la que je les avais reconnu, tous les quatre, ils avaient tous étudié ensemble avec Eiladora et moi à l'école. « Que fais-tu ici sale rat répugnant?! » Ce sale rat comme avait si bien dit ma sœur, l'embrassa, j'avais déjà ma baguette levé pour l'envoyer voler très loin quand ma sœur lui donna un coup dans les bijoux de famille, je vis la douleur, je la comprenais même, j'avais vécu ça de plusieurs femmes quand je voulais partir comme un voleur au petit matin, mais ma sœur n'était pas n'importe quelle femme, elle poursuit en lui donnant un coup de poing dans le visage, il tomba à terre sur les fesses. « Que veux-tu? Pourquoi nous chasser avec autant de conviction? » J'avais hurlé, fou de rage après avoir cassé le nez de Sakharov d'un coup de genou. J'étais retourné auprès de ma sœur, lui prenant la main, nous étions nés à deux et notre puissance était plus grande quand nous étions ensemble, les liens étranges des jumeaux. « Tu vas le payer cher salopard, je vous réserve le même sort qu'à votre pauvre et vieille tante qui elle non plus ne voulait pas capituler. Te souviens-tu ma chère Dora de cette journée d'Hiver où tu as brisé ma baguette et contraint à subir le doloris? A présent que je suis bien plus fort et prêt à rejoindre les rangs du Seigneur des Ténèbres, je vais te faire payer cet affront! DOLORIS! » Je sentis un long frisson de dégoût traverser ma colonne vertébrale alors qu'il nous parlait des mangemorts, j'avais eu le réflexe de lancer un sort de protection pour ne pas subir le doloris, nous ne devions pas être affaiblis, ils étaient en supériorité numérique. On transplana dans leur dos avec ma sœur, on avait tout intérêt à les tuer très vite puisqu'en plus d'être de très vieux ennemi, on prenait le risque de voir exposer notre véritable identité au Seigneur des Ténèbres, lui qui voyait si souvent nos parents ne serait pas passé à côté de notre ressemblance avec eux. Le combat commença, je gardais toujours la main de ma sœur bien serrée dans la mienne, il ne fallait surtout pas que nous soyons séparé. On dût pourtant se séparer pour combattre, on avait l'habitude de s'entraîner ensemble, on était très complémentaire depuis toujours, alors on avait moins de peine à travailler en équipe que les quatre hommes nous faisant face. Ma sœur fut touché, mais ce n'était pas le moment de jouer les protecteur, elle pouvait résister au doloris, je le savais. Je restais concentré sur le combat, regardant les sorts volant vers moi, les bloquant ou les évitant. Elle me rejoignit et en un échange de regard de moins d'une seconde, notre décision était prise. « AVADA KEDAVRA! » « AVADA KEDAVRA! » Les deux sorts quittèrent nos lèvres en même temps, chaque syllabe étant prononcer en même temps pour nous deux. La première lueur jaillit, j'avais dirigé le premier vers l'homme étant le plus à ma droite, le second sort avait touché celui restant le plus proche de moi. J'avais lancé un regard froid à ces quatre corps gisant devant nous, je n'avais plus de pensées, plus d'émotions, tout était un grand vide en moi à cet instant. Je ne me sentais pas changé, je pensais que je serais différent après un tel acte, mais ça n'avait eu aucun impact, j'avais juste tué, j'avais rendu à cette personne ce qu'elle m'avait fait subir, faire face à la mort d'un être cher. J'avais enlacé ma sœur, ne disant rien, les mots n'étaient qu'un moyen pour les faibles de se sentir mieux, nous il nous fallait avancer pour survivre à notre passé, pour nous cacher, pour n'être vu de personne. « Nous devons à présent nous débarrasser des corps pour éviter que le ministère ne les trouve et nous pourchasse, nous sommes enfin libre. Dora je te laisse le privilège de masquer ces cadavres répugnants. » J'avais mûrement réfléchis avant de lui dire ça, pour moi, le seul moyen de rendre les faits moins graves pour elle était d'assumer qu'elle l'avait fait, d'être celle les faisant disparaître et aussi pour but de la rassurer quant au fait que jamais personne ne pourrait nous soupçonner de ses meurtres. On les entassa les uns sur les autres, puis ma sœur les fit brûler, je revis vaguement le flash du manoir d'Ursula brûlant quand nous avions fait disparaître la plus grande partie de notre passé pour venir se réfugier en France. Cette pensée m'arracha un sourire, il avait du faire le coup avec les mêmes personnes, ils avaient tués notre tante et forcé à brûler notre vie, on les avait tué comme des chiens et tout trace de leurs corps brûlait. Je fixais le brasier avec toujours mon sourire satisfait et froid, je regardais les vêtements brûler, la chair tomber des corps, les os furent plus long à disparaître mais ça finit par arrivé et c'est seulement quand on ne pouvait plus rien voir de ces quatre hommes qu'on rentra chez nous en transplanant. L'appartement était toujours le même, je me sentais bizarre, je ne ressentais rien, ça ne me faisait pas de mal de les avoir tuer. Comme si c'était naturel pour moi de commettre un meurtre, j'avais vu qu'Eiladora était destabilisée, je commençais à me demander si finalement, je n'étais pas comme mes parents, un tueur de sang froid et sans cœur. J'avais mis une grande baffe dans cette idée, je devais me concentrer sur bien d'autres choses. Je commençais à emballer mes affaires avec la magie, je fis cependant le tour de l'appartement pour être certains que tout était dans mes deux malles avant de les rapetisser pour les glisser dans ma poche, j'attendis ma sœur devant notre porte-manteau, c'était un portoloin pour l'Angleterre, portoloin loin d'être légale et fait pas nos cousins pour nous laisser la possibilité de choisir la date de notre départ pour chez nous, pour notre terre natale. J'affichais un sourire angélique quand elle me rejoignit et je lui dis avec douceur. « Nous rentrons chez nous. » Cette phrase eut un goût bizarre dans ma bouche puis on attrapa le porte manteau ensemble. La sensation désagréable du portoloin me donna la nausée, c'était le seul moyen de transport sorcier avec le magicobus que je ne supportais pas. Une fois arrivés dans l'impasse à Londres, je retins un haut le cœur, puis je me mis en marche avec ma sœur.

En arrivant en Angleterre, on avait bu un verre avec ma sœur dans un bar, le Hush Bar, on y a fait la plaisante rencontre d'Ezekiel Harrigton, alors qu'on voulait fêter notre retour chez nous, cet idiot a eu l'audace de draguer ma sœur, sous mes yeux, j'ai bien eu de la patience en le mettant en garde deux fois, puis je l'ai envoyer voler au loin avec violence. J'ai commencé un duel avec cet homme, rejoint rapidement par ma sœur, on l'a mis hors d'état de nuire momentanément. Cependant, il continua à chercher ma sœur, je le voyais quand elle rentrait, elle était énervée, alors j'ai pris cet ivrogne entre quatre yeux pour lui régler son compte et lui rentrer dans le crâne qu'il n'avait plus intérêt à s'approcher de ma sœur. Tout se poursuivit pourtant et je finis par découvrir la marque sur son avant-bras gauche, j'en fus déstabilisé, mais ça ne va pas m'empêcher de continuer. J'ai bien peur que les bagarres incéssantes attirent l'attention sur Eiladora et moi, je veux la convaincre de ne plus aller au Hush Bar, mais entre deux personnes têtues, c'est à qui cédera la première de nous deux. Pourtant, bien que je dise ça à ma sœur pour protéger notre secret, j'ai bien envie de tuer cette ordure. Presque immédiatement après notre arrivée en Angleterre, nous avons eu le plaisir de rencontré nos parents. Père a été assez démonstratif, mais notre glaciale de mère m'a agréablement surprise en nous donnant une étreinte, je la voyais presque me serrant la main ou me tournant le dos pour ne pas avoir à me voir. Le jour de notre arrivée, j'ai rencontré mon cousin, Drago, mon oncle et ma tante. Drao et moi, nous avons tout de suite eu de bonnes relations quand on a appris qu'on suivait les mêmes études. Depuis j'apprends à connaître mes parents, surtout mon père qui est compréhensif et qui a moins peur d'être démonstratif avec ma sœur et moi, je l'idéalise de nouveau un peu, il a beau être mangemort, il sait faire la part des choses et être aussi un père. Il est attaché à ma mère, ma sœur et moi, mais je n'arrive pas à oublier qu'il est un mangemort. On a des liens forts, le sang, on ne pourra plus jamais nous enlever ça. Pour ma mère, c'est une autre histoire, j'ai revu mes idées à son sujet, j'apprends toujours à la connaître, elle n'est pas comme mon père, elle nous garde loin d'elle mais j'ai découvert la femme qu'elle était, elle est forte, très cruelle et dévoué corps et âmes au Lord une chose qu'il m'est dur de comprendre et me semble étrange, elle n'a pas peur et elle est aussi têtue que ma sœur. Elle nous montre de l'amour dans sa propre manière d'exprimer et je m'en satisfais. La connaître a fait que je l'apprécie et l'aime profondément. J'ai bien dû arrêter ma sœur un matin pour qu'elle ne leur envoie pas de lettre en lisant un article parlant de la nouvelle politique mise en place sur la capture de mangemort et d'anarchiste, elle a finit par me donner raison pour une fois. Puis un moment très difficile vint bousculer notre quotidien, notre mère fut enlevé par Hellson, on commença les recherches de notre côté avec Dora, c'était à nous sa famille de la libérer. On avait trouvé l'endroit où elle était retenue, on en était quasiment sur après de longues surveillances de nuits, c'était une menuiserie à l'air abandonnée. On avait averti notre père dès nos soupçons confirmés mais au lieu de nous laisser agir, qu'on agisse à trois en famille, il avait couru le raconter à son maître, je lui en voulais toujours pour cet acte, il avait besoin de le prévenir lui pour sauver sa femme alors qu'il avait sa famille pour l'aider. Quand nous avions posé des questions, il avait dit que c'était pour nous protéger qu'il avait agit de la sorte. Je déteste quand il me traite comme si j'étais encore un jeune enfant incapable d'utiliser ma baguette, j'ai tué, je peux me battre. J'ai oublié ma colère envers lui pour aider ma mère à se remettre, elle était mal mentalement et physiquement, surtout que son maître l'avait traité comme si elle n'avait jamais rien sacrifié pour lui quand il l'avait sorti de là. Pour lui remonter le moral et le redonner un peu de confiance, j'ai promis de la venger, de redorer le blason de la famille, de rendre toute sa grandeur et son honneur à la famille Lestrange.