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Graham J. Holt
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Dim 1 Nov - 17:46

GRAHAM JAY HOLT
FEAT GARRETT HEDLUND
Neutre, indécis, paumé



IDENTITY CARD

Âge : 29 ans.

Date de naissance : 23 juin.

Études : Graham était typiquement le genre de gamin dont les profs disent qu'il pourrait être un élève brillant si seulement il s'en donnait la peine. C'est ainsi qu'il a péniblement décroché une licence d'anglais à l'université d'État de l'Indiana, distinction qui ne le prédisposait à ne trouver aucun boulot susceptible de lui permettre de gagner sa vie. Résultat, pendant que ses copains rejoignaient banques d'investissements et autres fonds spéculatifs, il enchaînait des petits boulots pour des agences de relations publiques où sa tâche consistait à pondre des communiqués de presse insipides et à se faire virer pour manquements divers à l'éthique d'entreprise.

Profession : Chroniqueur de presse sans envergure pour un journal londonien, Graham n'a jamais pris sa carrière très au sérieux et se pointait au bureau les jours pairs bien avant que ne survienne l'accident. L'avantage c'est qu'il travaille chez lui depuis, en attendant de toucher l'odieux chèque d'indemnisation qui le mettra à l'abri pour le restant de ses jours. Parce qu'il est bien connu que toute perte peut être chiffrée à coup de billets verts. C'est donc un vaillant chômeur qui attend de toucher le pactole promis par l'assurance-vie.

Épouvantard : Difficile d'imaginer plus terrifiant qu'une bestiole qui vous renvoie votre peur la plus intense en pleine face. Cependant, s'il était amené à en rencontrer une, il s'agirait probablement d'un cadavre ambulant qui l'appellerait « mon amour » et devant lequel il se recroquevillerait en sanglotant.

image by consolation-prizes # code by shiya.



SHOW ME, SHOW ME BABY

Nationalité et origines : Américain, né dans ce magnifique État de bouseux excentrés qu'est l'Indiana. Il défend avec fierté ses origines, surtout depuis qu'il vit à Londres et que le choc culturel ne cesse de lui rappeler que le bon sens est décidément une invention américaine.

Sang : O négatif, donneur universel.

Particularités : Graham a 29 ans et il est veuf. Plus qu'un constat, c'est un art de vivre qui s'incarne dans une léthargie autodestructrice au Jack Daniel's et une propension à l'auto-appitoiement qui frise le cas clinique.

Passions et loisirs : En ce moment, Graham a des occupations plutôt malsaines. L'une de ses préférées est de rester allongé dans son canapé, à moitié assoupi mais totalement bourré, à s'immoler le cerveau en faisant ressurgir ses souvenirs un par un comme on craque des allumettes. Ou bien à enquêter sur le passé mystérieux de sa femme et toutes les conséquences surnaturelles que cela implique.

image by consolation-prizes # code by shiya.



Physique
Banal au premier regard comme au second, Graham ressemble surtout au brave type qui aurait atteint la trentaine par erreur en oubliant de se jeter sous un pont avant la date fatidique. De taille moyenne, de constitution solide, il a la silhouette mature d'un ancien sportif avec une nette propension au laisser-aller, du genre à ressortir ses survêtements pour comater le dimanche après-midi plutôt que d'aller courir un marathon. Mais s'il suscite un quelconque magnétisme, c'est que votre boussole ne tourne plus tout à fait rond.

Même dans les bons jours, il n'arrive jamais tout à fait à s'affranchir de cette espèce de mélancolie douloureuse qui vous tient en respect, l'air de faire jaillir à trente centimètres au-dessus de sa tête en lettres lumineuses : « Danger ! Chagrin de stade 5, ne surtout pas approcher ! ». Pourtant, certains arrivent encore à rater cet avertissement salutaire et s'imaginent qu'une fatigue excessive est seule responsable de son look de zombie dépressif. Ça, c'est l'interprétation positive. L'autre veut qu'il y ait comme une espèce de dignité touchante à voir cet homme rongé par le malheur tenter de dissimuler ses plaies comme un animal blessé, avec cette assurance chancelante et cette réserve affirmée, et qu'il se trouve encore quelques tarés pour s'imaginer pouvoir le réconforter. Souvent, il affichera donc une impassibilité de façade, une expression figée dans une tristesse résignée et précieusement renfermée en espérant qu'on le laissera savourer sa douleur en paix. Pourtant, quand il n'est pas pris en otage par son chagrin, Graham dégage une espèce de normalité rassurante. Vous ne le remarqueriez pas sur le quais du métro, mais c'est exactement le genre de type à avoir une présence sécurisante en cas de problème.

Graham ne s'est jamais vraiment trouvé beau. Notez qu'il ne s'est jamais vraiment trouvé laid non plus. Il fait clairement partie de ces hommes qui portent un désintérêt flagrant à leur apparence, comme si cette préoccupation s'était perdue quelque part entre désinvolture naturelle et renonciation fataliste. Il a un visage ovale, un front court, des yeux tombants, un nez droit, une bouche charnue... le tout à peu près placé au bon endroit. Ce qui déconne, c'est surtout ses cheveux bruns qui lui donnent l'air de s'être levé il y a dix minutes et sa barbe de trois jours qui n'a pas été rasée depuis vingt. Pour contrebalancer, Graham a un regard saisissant. D'une couleur indéfinie entre le bleu et le gris. Vif et expressif. En tout cas, lorsqu'il ne flotte pas aux limites de l'inconscience dans les vapeurs de Jack Daniel's. Cependant, vous aurez bien du mal à le saisir tant il s'appliquera à fuir le votre, histoire de préserver un peu de sa dignité en s'efforçant de ne pas fondre en larmes devant un parfait inconnu. L'ensemble est relativement homogène, presque attirant bien qu'il soit savamment consumé par la mèche lente de son autodestruction chérie.


Caractère
Les mecs comme lui, vous les connaissez par cœur. Il y en a dans tous les cercles, dans chaque groupe d'amis : le petit con oisif qui ne fera jamais rien de sa vie. Graham, c'est l'exemple même de la feignasse qui ne s'investit dans rien. Partisan du moindre effort, il était pleinement satisfait de cette existence facile où il choisissait ses propres horaires, sortait avec ses copains, tombait amoureux tous les quinze jours et se faisait renvoyer avec la même régularité, en attendant que sa vie d'adulte commence un jour. Bien sûr, il lui arrivait de se sentir seul, comme on peut se sentir seul le dimanche après-midi. Cependant, avant de rencontrer Amy, il n'avait tout simplement pas conscience de ce qu'il ratait.

C'était le genre de mec sympa, avec lequel on se sentait tout de suite à l'aise. Une personnalité souple et arrangeante, dynamique mais affadie par la normalité, drôle et touchante dans sa maladresse. Quelque part, Graham avait vaguement conscience d'être un mec bien et s'efforçait presque inconsciemment de le rester. Le tout étant de ne pas faire de zèle, les erreurs de parcours légitimant aussi un sain degré d'introspection. Faîtes irruption dans son bureau en pleurs et c'est une perle, mais demandez lui d'assumer ses propres conneries, c'est une autre histoire. Lorsqu'il a rencontré Amy, il a aussi fait connaissance avec une autre partie de lui-même capable d'une tendresse infinie, soucieuse d'assurer en toute circonstance. Sa vie aurait du ressembler à l'une de ses putains de comédies romantiques, du style : jeune branleur rencontre l'amour et la maturité. Mais il était encore naïf et amoureux, et il ne connaissait rien aux accidents.

Quand Amy est morte, quelque chose en lui est mort avec elle. C'est ce mécanisme qui vous retient de dire la vérité quand les gens vous demandent comment vous vous sentez. Graham est incapable de soutenir votre regard plus de quelques secondes, mais faites preuve d'un instant de banale compassion et il se retrouvera à vider ses tripes devant vous. Normalement, il connaît le script. Il a étudié le dialogue. Il est censé dire que ça va, qu'il y a des hauts ou des bas, ou encore qu'il fait de son mieux. Et, au moment d'ouvrir la bouche, c'est vraiment ce qu'il a l'intention de répondre ! Sauf qu'à la place, il se retrouve à verser dans la sincérité brutale, dans le cynisme revendicatif. En matière de tact, de politesse et de discrétion, Graham est désormais une véritable bombe à retardement. Aussi se réfugie-t-il parfois derrière un sourire ironique et une attitude détachée, réprimant alors une sensibilité encore affleurant sous la peau.

Pourtant, il lui est insupportable d'inspirer la pitié à quelqu'un d'autre qu'à lui-même. Il y a trois choses que les gens vous disent, invariablement, quand vous tombez sur eux. Trois choses que vous n'avez aucune envie d'entendre. Le genre de platitudes ineptes assurées de vous faire monter la rage au ventre et cogner le sang à vos oreilles. Et vous avez beau être blindé, depuis le temps, vous êtes chaque fois obligé de vous faire violence pour ne pas répliquer par un jet d'obscénités hurlantes et de gros projectiles cassables, pour ne pas reculer d'un pas et assommer ces bonnes âmes charitables. Puis de balancer votre poing dans leur visage plein de compassion, d'entendre leurs os craquer et de voir un geyser de sang bouillonnant sortir de leurs narines : « Je suis désolé ».

Le premier réflexe consiste toujours à répondre : « Ça va aller ». Vous voilà contraint d'inverser les rôles et de rassurer l'autre au lieu de vous faire consoler. Ce qui, soit dit en passant, n'est pas plus mal, car vous en avez assez de ces gens qui cherchent vainement à vous réconforter. Vous êtes un homme, et vous préférez trouver le réconfort dans l'intimité et la solitude en buvant comme un trou, en hurlant devant votre téléviseur, en frappant des murs de brique ou en pleurant sous la douche, où vos larmes seront noyées dès leur apparition. Mais en aucun cas ne devriez-vous avoir à consoler quelqu'un d'autre. Vous venez de perdre votre femme, on peut donc raisonnablement en conclure que vous avez assez de problèmes comme ça. Au bout d'un moment, vous vous entraînez donc à répondre simplement « Merci », et vous vous sentez totalement grotesque. Merci d'être désolé. N'est-ce pas le comble de l'absurde ? Plutôt une preuve supplémentaire de non-sens dans une existence devenue parfaitement insensée.

Ce qui est clair, c'est que Graham n'a pas lâcher prise, ni tourner la page. Il est devenu possessif de sa douleur et refuse de s'en détacher. Parce que ce serait accepter qu'elle soit emportée toujours un peu plus loin sur le chemin du souvenir. Parce que ce serait réaliser que le monde comporte désormais une réalité dont elle ne ferait pas partie. La vérité, c'est qu'il a peur. Autant qu'il est en colère. Dans ses moments les plus tordus, il ressent presque une forme de soulagement car il sait qu'ainsi, elle l'aimera pour toujours, qu'il n'aura jamais l'occasion de tout foutre en l'air. Car il lui semble que c'est invariablement ce qu'il aurait fini par faire. Et dans ces moments là, il se sent vraiment dégueulasse. Alors il culpabilise, puis il s'en veut de culpabiliser, il en veut à Amy, puis il s'en veut de lui en vouloir et il se remet à culpabiliser. Au fond de lui, il y a une colère immense, profonde et inexplicable, dirigée contre le monde, contre elle pour avoir oser mourir, contre lui pour ne pas avoir pu l'empêcher.

Mais il a beau être en miette à l'heure actuelle, Graham sait qu'un jour viendra où il pourra se reconstruire, où il parviendra à se réveiller le matin sans que le manque d'Amy à ses côtés ne soit sa première meurtrissure de la journée. Et la vérité, c'est que la seule perspective que cela puisse arriver le terrorise car cela voudra dire qu'elle sera partie pour de bon. Alors il ressasse ses souvenirs jusqu'à la lie. Certaines parties de son cerveau sont même branchées là-dessus en permanence, tel un département de recherche et développement entièrement consacré à l'exploration de nouvelles méthodes de chagrin, de deuil et d'autoappitoiement. Et croyez-le, ils font un excellent boulot là-haut. Donc autant les laisser faire.


WHAT ELSE SWEETIE

Animal de compagnie : Déjà qu'il peine à s'occuper de lui-même, lui confier la responsabilité d'un autre être, animal ou non, serait criminel.

Profession et motivation : Graham était chroniqueur pour un journal londonien. Il a débarqué il y a deux ans pour ne jamais repartir, arrivé un peu par hasard, expatrié par opportunité. Autrefois, il écrivait sur à peu près tout et n'importe quoi pouvant intéresser la jeunesse branchée façon reportage vérité sur l'anorexie chez les starlettes de cinéma, ou les milieux pop underground londonien, sans oublier le quotidien des étudiants de Soho. Mais après la mort d'Amy, il a déclaré officiellement en avoir sa claque des conneries masturbatoires de nunuches insipides et narcissiques. Il pointe au chômage comme tout le monde pour mieux pouvoir se concentrer à temps plein à son affliction.

En profondeur : A cause de cette tendance nouvelle qu'il a développée consistant à lâcher de minibombes de souffrances à vif et aussi parce qu'il lui est insupportable d'inspirer la pitié à qui que ce soit, à l'exception de lui-même, Graham a plutôt tendance à rester enfermé chez lui. Le seul inconvénient à ce système de vie, c'est que sa maison est un terrain miné. Il ne sait jamais à quel moment il risque de mettre le pied sur un souvenir dormant et voir sa jambe arrachée. Même après tout ce temps, Amy est partout. Il erre dans leur modeste maison de banlieue comme un spectre, soucieux de ne surtout pas déplacer les traces aléatoires de son existence, bouquin, soutien-gorge, brosse encore pleine de ses cheveux blonds... Sortir dans son quartier est une véritable épreuve de contrition consistant à endurer silencieusement les regards compatissants de ses voisins, mais sortir dans un autre quartier n'aurait pas plus de sens. Graham n'a jamais envisagé de retourner aux États-Unis, incapable d'abandonner l'endroit où ils ont partagé cet instantané de vie qui lui semble, parfois, douloureusement irréel.

Votre position face à notre intrigue générale : Amis sceptiques, bonsoir. Graham n'arrive pas réellement en terrain inconnu. L'avantage d'avoir une femme sorcière et anarchiste de surcroit, c'est que l'on retrouve dans ses affaires suffisamment de documentation pour se faire une idée assez précise du monde magique. En revanche, pour ce qui est de ses évolutions et des enjeux qui le dominent, il reste un néophyte. Et s'il a globalement saisi l'essentiel, il a l'impression d'être un anthropologiste étudiant une jolie bande de cinglés échappés de l'asile. Parce qu'aux dernières nouvelles il n'a pas encore totalement pété les plombs, Graham a tout de même vaguement conscience qu'il faut se tenir aussi loin que possible des mangemorts et de leur diva ténébreuse. Cela étant, il n'a pas spécialement envie de voir sa mémoire transformer en gruillère, comme s'il n'avait pas suffisamment de problèmes comme ça, et donc il n'a pas non plus spécialement envie de rencontrer des agents du ministère. Par contre, s'il met la main sur un anarchiste, il aurait deux mots à lui dire et une putain d'explication à entendre. Quant au reste, honnêtement, il s'en préoccupe autant que du mode de reproduction des crevettes roses du Pérou. Tout ce qu'il veut c'est faire la lumière sur la mort de sa femme et sur tout le reste il est prêt à jouer les suisses en se réfugiant derrière l'excellente excuse selon laquelle de toute façon, tout le monde se contrefout de son avis personnel. Là, comme ça, dans l'absolu, il serait plutôt pour que les moldus soient au courant de ce qu'il se passe réellement. Ne serait-ce que par éthique journalistique ce qui, le connaissant, montre déjà à quel point tout ceci est parfaitement délirant.

Et si on se projetait dans l'avenir ? L'avenir c'est forcément un monde qui s'envisage sans Amy et par conséquent, c'est quelque chose d'insupportable. Autant que possible, Graham évite d'y penser. Il sait qu'un jour il finira par y avoir quelqu'un d'autre. Une femme intelligente, séduisante et abîmée par la vie à sa manière. Ils se comprendront, tomberont amoureux l'un de l'autre, puis il culpabilisera de se sentir heureux et parviendra à saborder ce nouveau couple quand les choses commenceront à trop bien marcher. Elle se montrera d'abord patiente, puis, quand elle ne supportera plus de s'en prendre autant dans la figure, viendra le temps des engueulades tonitruantes, probablement assorties d'un dernier ultimatum plein de larmes, après quoi ils repartiront de plus belle.

Graham continuera probablement à se sentir coupable, mais cette culpabilité le quittera peu à peu et, chaque fois, Amy s'estompera un peu plus dans le passé jusqu'à n'être plus qu'une note de bas de page dans le récit de son existence. Et un jour, une version plus âgé de lui racontera à ses enfants qu'il avait été marié autrefois, avant de rencontrer leur mère et que cette femme était morte. Amy ne sera même pas une personne à leurs yeux, plutôt un simple détail biographique, insignifiant et intangible, une histoire triste arrivée à leur père avant qu'il ne trouve enfin le bonheur sur son chemin. Et le pire, c'est que Graham verra peut-être les choses comme ça lui aussi.

Et il n'a pas besoin que vous veniez lui expliquer que les choses se dérouleront ainsi, que la guérison est inéluctable. Il ne se fait pas d'illusion. Mais ce n'est pas parce que quelque chose est vrai qu'on est forcément prêt à l'accepter. Parfois, la seule vérité que les gens sont prêts à admettre est celle avec laquelle ils se réveillent le matin. Et ce matin, comme chaque matin, Graham s'est réveillé en plein deuil et dans un monde qui n'est plus exactement celui qu'il a toujours connu. Autrement, il finira probablement par tomber nez à nez avec un sorcier qui aura la bonne idée de lui effacer la mémoire façon reboot system. Et au fond, serait-ce une mauvaise chose ? Lorsqu'il en arrive à penser ça, c'est qu'il est temps d'effacer le disque dur au moins temporairement à grand renfort de whisky.

image by consolation-prizes # code by shiya.



Behind the screen
Pseudo : Ju

Localisation : Quelque part au milieu de l'océan indien sur un caillou qu'on appelle l'Île de la Réunion.

Comment avez-vous connu ESTED ? J'ai des relations très haut placé qui m'ont soumis à la tentation. Je n'ai jamais su résister à la tentation. Damned.

Votre avis sur le forum : Pas simple d'approche car au contexte assez déroutant, mais diablement intéressant. Une communauté qui donne envie d'être rejointe, et confirmée par l'accueil. Un design dont je ne suis pas fan pour l'instant, mais je l'ai connu plus séducteur alors je me dis qu'il saura se rattraper =D .

Vos disponibilités sur 7 jours : Pour ne pas éprouver la patience de mes partenaires, j'ai l'habitude de répondre sous 10 jours aux RP. Ma rapidité est surtout fonction de mon inspiration alors j'ai tendance à attendre l'état de grâce vers 2 ou 3h du mat', quand à moitié abruti de sommeil mon esprit commence à divaguer et à se taper des délires d'autiste. Sinon, je dirais que je passerais en moyenne 1 à 2 fois par semaine sur le forum. Mais je ne vous cache pas que la vie IRL prend habituellement un soin tout particulier à bousiller mes belles résolutions d'épanouissement socio-virtuel >.< .

Autre chose ? Comme cela n'aura échappé à personne, je subis un décalage horaire de 3h qui ne facilite pas les discussions tardives sur la CB. J'ai aussi tendance à faire des RP fleuve et à torturer mes personnages, mais vous ne devriez pas trop subir les tourments de mon tempérament sadique. Quoique... A part ça, je pense être quelqu'un de tout à fait recommandable :) .

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Dim 1 Nov - 17:47

THINGS FROM THE PAST
« J'avais une femme. Elle s'appelait Amy et elle est morte. »



NOW TELL ME YOUR STORY

Ils étaient mariés depuis un peu moins de deux ans. Graham en était encore à s'adapter à cette transition, à s'acclimater à son nouveau statut d'homme marié résidant en banlieue dans un pays étranger, à s'habituer aux dîners entre voisins, aux barbecues, aux mercredi raviolis. Il en était encore à tout ça quand Amy avait pris l'avion pour rendre visite à un client et que, quelque part au-dessus de l’Écosse, le pilote avait semble-t-il loupé le ciel. Du coup, parfois, cette vie nouvelle qu'ils venaient à peine d'entamer lui paraît si irréelle, comme un rêve déjà en train de s'estomper, qu'il doit se convaincre qu'elle a bel et bien existé. « J'avais une femme », est-il contraint de se répéter inlassablement. « Elle s'appelait Amy. Aujourd'hui, elle est morte. Et je suis mort aussi. »





Les gens veulent que leur vie ait un sens. Ils veulent pouvoir s'asseoir sur un fauteuil comme des inspecteurs de police existentiels et analyser leur parcours jusqu'au moment présent, mettre le doigt sur les moments clés qui ont construit leur identité et les habiller rétrospectivement d'une sorte d'aura mystique, comme si les forces célestes de l'univers n'étaient qu'une équipe de scénaristes de série télé chargés de vous concocter des rebondissements ultra-compliqués avant l'obligatoire happy end en fin de saison. Personne n'a envie de croire que tout cela est le seul fruit du hasard, que les directions prises par nos vies ne sont rien de plus qu'une série d'accidents, de minuscules champignons nucléaires dont nous subissons simplement les retombés.

Pour autant que Graham puisse en juger, voici les accidents qui ont forgé son existence. Si Amy n'avait pas mené une double vie, elle n'aurait probablement pas pris la peine d'intégrer une entreprise de presse moldue. Et si elle ne l'avait pas fait, elle ne se serait sans doute pas trouver en rupture familiale avec ses parents sous prétexte d'avoir des idées trop progressistes. Ses parents l'ayant eux-mêmes inciter à prendre des cours de civilisation moldue durant ses études, la plupart des psys en concluraient qu'il s'agissait d'un acte manqué, qu'ils voulaient trouver prétexte à vanter une ouverture d'esprit à laquelle ils n'étaient pas vraiment préparés, seulement ils le feraient juste dans la mesure où il n'existe pas de terme officiel pour désigner de parfaits crétins en psychologie. Et si une dispute monumentale n'avait pas éclaté entre eux ce jour-là, elle ne se serait jamais réfugiée dans ce qu'elle croyait être un bureau vacant pour verser quelques larmes sur sa condition de sorcière socialement inadaptée.

Or, pour être exact, ce bureau n'était que partiellement vacant, puisqu'il s'agissait de celui d'un jeune américain. Et si Graham n'avait pas choisi ce jour-là pour se pointer exceptionnellement à son travail au lieu de jouer les touristes fraîchement débarqué, il ne l'aurais jamais trouvée là. Elle était fatiguée, les traits tirés, le visage légèrement ravagé et c'est précisément ce que vous rechercher chez une belle femme : une faille dans son armure qui vous donnera le courage de l'aborder. Ils provenaient de deux univers différents, soudain confrontés l'un à l'autre dans l'entre-deux mondes de son bureau. Ce n'était pas tant qu'elle était trop vieille pour lui ; elle était trop jolie, trop triste, trop aguerrie, et en un mot trop mature pour quelqu'un comme lui. Pourtant, il s'était passé un truc, comme un hoquet dans l'ordre cosmique des choses. Graham la trouvait drôle, vulnérable et d'une beauté à tomber par terre, voire à tenter le pire.





S'il l'avait rencontrée à n'importe quel autre moment, dans n'importe quelles autres circonstances, elle ne serait jamais tombée amoureuse de lui. Les femmes de son calibre ont mieux à faire. Et, connaissant ses propres blocages, il n'aurait jamais osé l'inviter à sortir avec lui. Mais entre temps, cet enchaînement d'accident avait généré sa propre force d'impulsion et c'est ainsi que deux mondes qui n'auraient jamais du se côtoyer sont entrés en collision. À l'époque, Graham ne savait rien de la véritable nature d'Amy. D'ailleurs, quand bien même le lui aurait-elle dit qu'il n'y aurait pas cru. Pourtant, ça aurait pu être une précision utile, le genre de révélation basée sur une confiance mutuelle, un degré d'intimité où les secrets n'ont plus leur place, et qui aurait eu l'extrême mérite de ne pas rajouter à son deuil la certitude absolue de devenir cinglé.

Bien sûr, il est passé par les trois phases classiques du deuil. Il y a d'abord eu l'hypersensibilité débridée, où toutes les vannes du chagrin sont ouvertes. Au point de ressembler à une vraie loque pleurnicharde, condamnée à bouffer de la glace devant un talk show télévisé, touché au vif par la moindre cause larmoyante, des bébés phoques au relogement des sans-abris, en passant par les campagnes de sensibilisation pour on ne sait quelle connerie que ce monde ne comporterait pas déjà. Puis, comme elle était venue, elle avait subitement disparue pour laisser place à un grand vide, un trou noir d'indifférence, d'humour noir et de colère mal refoulée qui engloutissait sa vie dans un tourbillon irrépressible. Enfin, lorsque vous n'en pouvez plus de cette spirale d'autoappitoiement sans fin, lorsque le chagrin fait partie intégrante de votre quotidien, arrive une terrible prise de conscience : celle qu'il faudra bien continuer malgré tout. Il arrive encore que sa mère le bassine avec sa pseudo tentative de suicide. Graham s’apprêtait à prendre un bain, mais bourré et vaseux à cause des somnifères, il s'était tout bonnement endormi. À la vérité, il ne se souvient absolument pas de ce soir là à part de s'être réveillé aux urgences groggy et assommé par un mal de crâne délirant. En même temps, probablement que la plupart des gens savent s'arrêter avant avoir vidé un demi flacon.

Cela fait un an, à présent. Sa famille et ses proches ont l'air d'estimer que c'est la durée de péremption du deuil, qu'il vous suffit d'un passage complet des quatre saisons pour vous retrouver frais et dispos, prêt à redémarrer dans l'existence. « Il est temps de tourner la page », comme ils disent. Et certains de ses anciens amis, qui s'étonnent de le voir de moins en moins souvent, l'appellent pour lui vendre la dernière perle rare qu'ils ont rencontré la veille. Sérieusement, quel genre de désespérée voudrait d'un quasi-trentenaire veuf et déprimé, dénué d'une véritable carrière ou de la moindre ambition ? Peut-être d'étranges femmes maigres vêtues de robes paysannes en forme de sacs, avec de grandes lunettes sur le nez et une tripotée de chats auxquels elles s'adressent comme à leurs enfants. Ou bien des filles tristes et rondouillardes à la gaieté fébrile, pleines d'autodérision, transpirant sous leur fond de teint à mesure qu'elles enchaînent les rendez-vous miteux dans leur quête permanente d'un orgasme sans piles. Ou encore des divorcées, des femmes brisées, dévorées par leur haine des hommes et cherchant un nouveau crachoirs pour vomir leur bile, ou au contraire empêtrées dans la peur et la solitude au point de jeter leur dévolu sur le premier type susceptible de partager leur lit.





Lorsqu'il imagine raconter sa vie, Graham se figure un plan large sur la banlieue pavillonnaire chique de l'ouest de Londres où il réside, un traveling camera sur la loque humaine qui lui ressemble et tiendrait le rôle principal, puis une voix off ridiculement grave et emphatique qui se fouterait de sa gueule en lançant : « Le jour où la vie de Graham Holt a basculé, on était un mardi matin, il était 6h43 ». Resterait le fondu au noir et le navet pourrait débuter. Perdez votre femme dans un accident tragique et votre existence se transforme en un putain de soap opera. Puis, le psycho-drame humoristique prendrait un tour fantastique, comme un mauvais nanars en panne de ressorts scénaristiques : le pauvre type défoncé de chagrin découvre qu'il était marié à une sorcière. Et encore, ça aurait pu rester une trame sympa s'il s'était s'agit d'une gentille sorcière du style à réinvestir le rôle de Jean-Pierre dans une chouette sitcom des années 80. Sauf que vous mettez les pieds dans un truc tellement what the fuck que vous savez que si vous en parlez à quiconque on va vous enfermer à l'asile pour de bon. Et d'ailleurs, Graham se réveille encore parfois, l'esprit embrumé dans les vapeurs d'alcool en se demandant si ce qu'il vit à présent n'est pas le profond délire traumatique d'une grave dépression.

Ce jour-là, le ciel se foutait de sa gueule. C'était un de ces ciels printaniers parfaits et militants, le genre qui en fait un peu trop, qui vous donne envie de le gifler en pleine face, bien plus bleu qu'il n'aurait le droit de l'être, ce bleu arrogant et écrasant sous-entendant clairement que rester chez soi serait un crime contre l'humanité. Comme s'il avait eu quelque part où aller. Le quartier tout entier s'éveillait au rythme du vrombissement des tondeuses à gazon, du cliquetis des cisailles taillant les haies et du chuintement mécanique des arroseurs. Habituellement pour Graham, il s'agit d'une heure maudite, de ce moment précis de la journée où le sentiment de la futilité ultime de l'existence menace de l'étouffer. Où il reste assis sur le porche, avec déjà trois ou quatre rasades de Jack Daniel's à son actif sous le regard réprobateur, mais désormais habitués, de ses voisins horriblement et désespérément britanniques. Et pour ceux qui viennent de nous rejoindre, c'est une journée splendide, Amy est morte et Graham n'a rien à faire, nulle part où aller.

Son téléphone s'est mis à convulser comme un possédé, le tirant de son apathie le temps de répondre d'une voix pâteuse et de tenter de comprendre le discours insensé qu'on lui tenait. Oui, il s'appelait bien Graham Jay Holt. Oui, il avait été marié à une certaine Amy. Sauf que non, il n'était pas l'heureux propriétaire d'un garde-meuble poussiéreux où s'entassaient bibelots et vieilleries appartenant à feu son épouse. Il y a des coups du destin, comme ça, qui semblent vous frapper dans le dos, à la fois fourbes et malsains. Graham a fait ce que toute personne censée aurait fait, il s'est mis à enquêter sur ce qu'avait bien pu lui cacher sa femme avant de mourir. Et partant de ce qu'il a découvert, toute personne censée se serait docilement livrée aux premières blouses blanches venues en demandant un internement d'urgence. Au lieu de ça, Graham s'est tapé 6 heures de bagnole pour filer une petite visite impromptue à son odieuse belle-famille.





Soyons clairs, autant Graham était tombé instantanément fou amoureux d'Amy, autant il s'était toujours demandé comment une personne aussi brillante, séduisante et fascinante, avait pu descendre en ligne directe de ses beaux-parents. Mis à part les goûts de chiottes en matière de déco intérieure et de choix vestimentaires, ce qui est de toute façon l'apanage d'une grosse partie du peuple anglosaxon, il convient de décrire ces gens comme étant proprement infectes. Amy l'avait prévenu avec angoisse, il l'avait enduré avec bravoure. Une paix tacite s'était instaurée quand tout ce petit monde avait compris que moins ils se voyaient, plus ils s'appréciaient. Pourtant Graham était prêt à remuer ciel et terre pour comprendre ce que son esprit refusait délibérément d'admettre. Lorsqu'il tomba face à son beau-père en robe de chambre au milieu du jardin, ses craintes semblèrent se confirmer. Mais la discussion qui s'en suivit n'arrangea rien.

Ce n'est pas tant qu'elle ait été sorcière qui le dérangeait, c'est plutôt qu'elle lui ait caché tout un pan de sa vie. Graham s'était senti trahi. Et son chagrin ne s'en était trouvé que ravivé. Alors malgré toute l'estime qu'il lui restait de lui-même, il a fondu en larmes au milieu de ce salon miteux, entouré par des gens un peu dingues et non moins malheureux. Ils l'ont considéré longuement, sans rien dire, comme une bête curieuse et embarrassante alors qu'il était le seul à avoir une réaction à peu près normale dans un monde qui l'était de moins en moins. On lui avait filé une tasse de thé et un carré de chocolat, comme quoi, même chez les sorciers, on reste anglais avant tout. Comme si un peu d'eau chaude avait pu avoir le mérite de sauver un jour quelqu'un du désespoir, comme si tout allait s'arranger d'un coup de baguette magique. Ce qui, au demeurant, était prévu au programme. Soit disant qu'une loi archaïque voulait que les « gens comme lui » n'en sachent pas plus que nécessaire. Alors tout s'était précipité, le ton était monté, les esprits s'étaient échauffés, des bouts de bois ont été sortis et Graham a pris ses jambes à son cou sans bien comprendre au juste ce qu'il tentait de fuir.

Depuis lors, sa vie a basculé dans la quatrième dimension. C'est une chose que quelques hurluberlus se prennent pour le grand Oudini. Mais quand vous voyez de vos yeux des envoyés du ministère tâcher d'effacer les souvenirs de tout un groupe de moldus façon remake névrosé de Men in Black, il y a de quoi s'interroger. La seule chose que Graham sait avec certitude c'est qu'il sait des choses qu'il n'est pas censé savoir, que sa femme était une anarchiste probablement assassinée par un groupe d’extrémistes façon néo-nazi royalistes, ou par un fonctionnaire un peu trop zélé qui aurait vu dans les principes idéalistes défendus par Amy une menace certaine pour la sécurité du ministère ou n'importe quelle autre explication fumeuse. Sauf que voyez-vous, cette explication fumeuse, il en a besoin. C'est vital. Même si ça doit le détruire, il faut qu'il sache pourquoi sa femme est morte et pourquoi il a été le dommage collatéral d'un tel gâchis. Alors peut-être qu'il se goure sur toute la ligne, peut-être qu'il va droit au devant des ennuis, ou peut-être qu'il va y perdre le peu de raison qui lui reste, mais maintenant qu'il est embarqué là-dedans, il n'a plus le choix. Et sa transformation en enquêteur de terrain lui va plutôt bien du reste, si ce n'est la frousse d'affronter un univers entier qui lui est parfaitement hostile et digne des meilleurs films fantastiques.





« J'avais une femme. Elle s'appelait Amy. C'était une sorcière et elle est morte. Et je dois savoir pourquoi. » Ça, c'est le message griffonné un soir où le Jack Daniel's avait déjà commencé à lui chanter sa dernière berceuse. Sauf qu'il a un destinataire. Un destinataire introuvable, qui ignore probablement tout de son drame personnel et qu'il n'a aucun moyen de contacter, un nom qui revient fréquemment dans les écrits secrets d'Amy : Darren O. Hellson.

Et croyez-le, au point où il en est, Graham est bien prêt à s'associer à tous les fils de l'enfer qui le veulent...

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Dim 1 Nov - 18:01
Bienvenue et bon courage pour ta fiche Graham J. Holt 159635
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Connor Sainclair
Connor Sainclair
Connor Sainclair
Archéomage
Âge du personnage : 40 ans
Nombre de messages : 322
Célébrité sur l'avatar : James McAvoy
Humeur : Préoccupé
Connor Sainclair
Dim 1 Nov - 18:06
Bienvenue Graham, hâte de découvrir ton personnage ! **
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Harry J. Potter
Harry J. Potter
Harry J. Potter
Attrapeur professionnel
Âge du personnage : 20 ans
Nombre de messages : 1339
Célébrité sur l'avatar : Daniel Radcliffe
Humeur : Déterminé
Harry J. Potter
Dim 1 Nov - 20:05
Bienvenue dans la grande famille d'ESTED ! Graham J. Holt 761580
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Dim 1 Nov - 20:27
bienvenuuuuuue ! Graham J. Holt 789251
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Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Jesse-Rose Greenwood
Étudiante en Quidditch
Nombre de messages : 3751
Célébrité sur l'avatar : Candice Accola
Jesse-Rose Greenwood
Dim 1 Nov - 23:42
Biiiiienvenue dans la famille <3
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Lun 2 Nov - 6:24
Bienvenue chez les fous!!!!
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Alice Sullivan
Alice Sullivan
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Étudiante en communication
Nombre de messages : 5280
Célébrité sur l'avatar : Teresa Palmer
Humeur : Capricieuse
Alice Sullivan
Lun 2 Nov - 18:08
Ma Juuuu Graham J. Holt 2072513175

Bon, comme je t'ai déjà dit, trop contente de te voir débarquer sur ESTED. Hâte de lire ta fiche et de découvrir ton personnage, si tu as besoin d'aide tu sais où me trouver, hein Graham J. Holt 1534449723
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Lun 2 Nov - 20:15
Bienvenue Graham Graham J. Holt 789251

Bon courage pour ta fiche & au plaisir de se croiser en rp :)
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Anonymous
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Mar 3 Nov - 19:01
Merci beaucoup pour cet accueil et les petits messages d'encouragements !

Eh oui Alice, que veux-tu ? Mes anciens vices me manquaient trop. Une idée de personnage torturé, l'opportunité de te pourrir l'existence, c'était trop tentant... et puis ce n'est pas comme si je tournais autour de ce forum depuis des mois en attendant mon heure ^^.

Bref, un personnage dont la construction va me prendre un peu de temps mais j'essaie de faire les choses bien en espérant qu'il vous plaira. Merci encore !

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Sam 7 Nov - 11:45
Bienvenue Graham J. Holt 328613
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Anonymous
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Dim 8 Nov - 10:28
Bienvienduuuuuu !!!!

Garrett *bave tout son soûl* Graham J. Holt 328613 Graham J. Holt 2287459231 Graham J. Holt 4172601745

Bon courage pour la suite de ta fiche Graham J. Holt 801472
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Anonymous
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Dim 8 Nov - 11:39
*Adresse un regard noir à Rose*

Bienvenue Graham ! Graham J. Holt 789251
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Anonymous
Invité
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Lun 9 Nov - 19:45
Merci encore !

La fiche est terminée Graham J. Holt 984531 , ce qui signifie que sous réserve de validation je vais bientôt pouvoir lâcher ce pauvre moldu dans le monde cruel de la sorcellerie !

**hâte**
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Alice Sullivan
Alice Sullivan
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Humeur : Capricieuse
Alice Sullivan
Mer 11 Nov - 14:51
Comme j'aime TROP ta fiche et ton personnage Graham J. Holt 942880
Vivement notre RP avec Darren, moi je te dis. Graham J. Holt 2072513175
Et j'ai l'honneur de créer notre premier rang "moldu" sur le fofo hinhin.

Et donc, pour la validation officielle sans surprise...






Congratulations !
Encore un petit effort !

Félicitations, tu fais officiellement partie de la communauté d'ESTED ! Je t'invite sans plus tarder à recenser ton avatar dans le répertoire et à créer une fiche de liens. Besoin d'un compagnon de RP ? C'est par ici que ça ce passe. Il te manque un parent ? Une soeur ? (Difficile de créer Amy en PV... /sort/) Bref, tu peux tout à fait créer un scénario malgré tout en n'oubliant pas de le référencer et de réserver l'avatar, et en vérifiant au préalable qu'il n'est pas déjà utilisé ou réservé : pour ça, c'est par ici que ça se passe !

Si tu as des questions ou un problème quelconque, n'hésite pas à nous contacter par MP ou bien dans la section appropriée. Nous tâcherons de répondre au plus tôt selon nos disponibilités ♥️

Bon jeu parmi nous et encore une fois bienvenue !
x x x

Alice, Jesse-Rose & Alicia à votre service.
(c) TUMBLR

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