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One Last Breath
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Mar 21 Fév - 20:18

Ragnar ♦ Anton ♦ Alrik
Edwin ♦ Zakaria ♦ John ♦ Burdock

One Last Breath
C
ette nuit d’été ne serait pas comme toutes les autres. Elle serait unique en ce mois de Juillet. La pleine lune ne tombe qu’une seule fois mensuellement. Parfois deux, mais ça reste rare. Il ne compte toutefois pas les éclipses dans le lot. C’est éphémère, ne durant qu’une petite poignée de minutes. Mais Ragnar ne dira pas que ce n’est pas dangereux pour autant. Il se souvient d’une éclipse de lune lorsqu’il était gamin. Le nez en l’air, impatient de voir ce spectacle sans réaliser que le danger rodait non loin de lui. Son petit-frère s’était transformé juste à ses côtés, lui flanquant une peur bleue. Mais, il est plus réaliste de courir quelques minutes, qu’une nuit entière.

Cette fois, la nuit tant redoutée de certains, allait avoir lieu. Depuis l’arrivée des Mangemorts dans cette école, c’était la première pleine lune. Ce qui voulait aussi dire, que ce serait la première fois que les gamins lycanthropes seraient tirés du château, pour passer la nuit dehors, avec Fenrir.

Les plus prudents des Sorciers seraient cachés. En remontant la rue principale du petit village de Pré Au Lard, Ragnar voyait déjà les boutiques se fermer avant l’heure. Les commerçants se dépêchaient de mettre les derniers clients à la porte, pour se réfugier dans leurs logements, sûrement sécurisés par de nombreux sortilèges. Les Loups-Garous se transformeront à deux pas de leurs chaumières. Il faut être le roi des idiots pour ne pas croire qu’ils passeront par le village. Même avec Fenrir aux commandes, personne n’est à l’abri qu’un petit aventurier quitte la meute pour mordre de ses propres crocs.

Poudlard se préparait également à cette nuit d’agitation. Rogue avait demandé à se que le couvre-feu soit avancé de deux heures. Les Surveillants, Professeurs et Mangemorts devront faire des rondes à l’intérieur du château, avec l’interdiction la plus formelle de mettre le nez dehors. Mais même les Mages Noirs les plus arrogants ne se le feront pas dire deux fois. Ils savent tous ce qu’ils encourent en sortant. Si Fenrir a la capacité d’être pratiquement maître de la bête qu’il devient, ce n’est pas le cas des adolescents qui l’accompagneront.

Pourtant, même s’il est conscient de tout ça, Ragnar lui, se trouvait bien dehors, remontant tranquillement le petit chemin menant à Poudlard. Il est rodé et sait parfaitement quand les choses deviendront sérieuses. La lune doit être pleine et à son point culminant, pour que les transformations se déclenchent. Ce qui lui reste au moins une heure, voire peut-être deux.

Comme, il l’a toujours fait de l’époque où il étudiait dans ce même château, le Directeur de Serdaigle ne comptait pas rejoindre son lit maintenant. Au lieu de prendre la direction de la grande porte, il bifurqua pour s’enfoncer dans la forêt interdite. Les arbres étaient serrés et déjà, il était difficile d’y voir vraiment clair. Allumant sa baguette, il ne connaissait pas le chemin par cœur, mais c’était comme si. Il a toujours veillé sur Fenrir, quoiqu’il puisse dire. Et ce n’était pas avec leur cinquantaine d’années chacun, qu’il allait faire autrement. Puis, il savait que le temps le lui permettait. Son frère n’était pas encore sorti des vieux murs, sûrement faisait-il de son mieux pour rassembler tous les petits loups de l’école. Il en était persuadé, puisque son frangin fait un boucan d’enfer les nuits de pleine lune. Il est remonté comme une horloge et il a un caractère d’ogre affamé, pestant contre tout et tout le monde. Même contre la moindre brindille qui aurait eu l’idée de se trouver sur son chemin. Ragnar reste persuadé que même un sourd, l’entendrait arriver à plusieurs mètres.

Cependant, l’aîné des frères Greyback venait d’entendre du bruit. S’arrêtant sur place, il savait que ce n’était pas son cadet. Ce n’était pas assez bruyant pour que ce soit le gros ours mal léché.

Tendant l’oreille, il finit par localiser le bruit comme venant de derrière lui. Après un court instant, il se retourna en pointant sa baguette dans cette même direction, prêt à répliquer en cas d’attaque. Sauf qu’il découvrit un jeune homme qu’il connaissait pour avoir été l’un de ses élèves, non pas à Poudlard, mais à l’Université Magique de Londres.

« Anton ? Sérieusement ? ...Qu’est-ce que tu fiches là ? »

Ce n’était pas vraiment le moment de faire une virée nocturne dans la forêt et il espérait que le gamin en soit pleinement conscient. S’il n’avait pas regardé son calendrier avant de sortir, il n’y avait qu’à lever le nez vers le ciel, pour voir que la lune serait bientôt dans sa forme la plus complète.

Ragnar ne comptait pas jouer au rabat-joie avec ce garçon, mais s’il le fallait, il l’emmènerait avec lui à Poudlard par la peau du cul. Il n’est pas de ces Sorciers qui s’en fichent royalement des gens qu’il croise. Même s’il aime le faire croire. Que les gens le prennent pour un gros connard de bourgeois vaniteux, ça lui va très bien. Dans le fond, il l’est quand même, faut dire, mais peut-être pas autant qu’il veut bien le faire entendre.

« Tu es suicidaire ou tu n’as juste pas eu le temps de regarder ton calendrier ? »

GleekOut!
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Sam 11 Mar - 10:22


One Last Breath

Ragnar, Zakaria, John, Edwin, Alrik, Burdock & Anton



Anton errait comme une âme en peine dans les rues de Pré-Au-Lard. Nina avait été plus que clair sur le sujet, elle ne voulait pas qu'il se trouve dans les parages lors de la pleine lune, disant qu'elle ne voulait prendre aucun risque de le blesser. Même le côté grande gueule du garçon n'eut pas raison de la situation. Elle était butée quand elle s'y mettait, lui disant qu'elle avait blessé l'un de ses meilleurs amis à Poudlard et même qu'elle avait tué un élève. Mais Anton n'est pas un crétin que l'on tue facilement, il sait se défendre. Il n'est pas non plus son abruti d'ancien meilleur ami. D'ailleurs, rien que lorsqu'elle avait parlé de celui-là, le petit con de fils Black, une pointe de jalousie avait fini par le gagner. Lui, il n'a jamais cru à l'amitié entre les filles et les garçons, sans qu'il n'y ait plus derrière. Si seulement, elle l'avait tué ce connard d'Alexander, il n'aurait pas eu cette envie de le faire lui-même.

Mais pour une fois, il s'était montré presque compréhensif, même s'il avait pesté intérieurement contre sa colérique de louve. Elle n'était pas dans sa tête pour savoir ce qu'il pensait et heureusement, sinon elle l'aurait sans doute séquestrer jusqu'à la pleine lune, pour lui faire la peau.

Le résultat n'était pas celui-là, encore heureux pour lui. Il se contentait de traîner dans les rues du petit bled où il vit et où tout le monde le déteste joyeusement. Il se fait peut-être bien de fausses idées après tout. Hengist bossait à la tête de sanglier ce soir-là et les portes s'étaient fermées bien tôt. Comme chaque soir de pleine lune, les gens se montrent plus prévoyants et prudents. Mais cette fois, c'était différent. Il n'avait qu'à lever le nez, pour se rendre compte que tout le monde s'enfermait dans leurs boutiques ou maisons pour ne pas recevoir la visite des loups-garous de Poudlard.

Parfois, Anton est trop sûr de lui. Même plus que parfois, c'est dans sa nature de l'être. Il est tellement qu'au lieu de rentrer sagement dans son appartement, il a décidé d'aller faire un tour dans la forêt interdite. Son idée était louable quelque part, puisqu'il s'inquiétait de savoir si son petit frère allait bien. Son petit con de Nikolaï qu'il n'a pas eu l'occasion de voir depuis bien longtemps maintenant. De longues semaines, voir même déjà un ou deux mois. Il ne sait même plus si le petit frère était venu les voir après les dernières vacances en date. Mais Anton aurait pu être Marseillais, les distances, les tailles et le temps sont toujours plus que doublés dans son esprit.

Sous ses pas, les brindilles cédaient. Il n'y avait qu'une légère brise faisant remuer l'herbe se trouvant au sol. La nuit menaçait bientôt de tomber, le soleil n'étant déjà plus qu'une lointaine luminosité orangée.

L'étudiant continuait de progresser dans la forêt, à l'affût du moindre bruit. Il ne savait pas vraiment où les loups-garous prévoyaient de se rendre, pour attendre leur transformation. Il vaut mieux qu'il les trouve, avant que eux ne lui mettent la patte dessus quand il sera trop tard pour lui. Mais il semblerait qu'il n'ait pas été le seul à avoir cette idée. Une voix l'interpella, alors qu'il venait de batailler avec des buissons pour s'ouvrir un passage.

« Professeur Greyback.... Je sais quel soir nous sommes, mais mon petit frère est un loup-garou. J'espérais pouvoir le voir avant sa transformation. »

Ce n'était que la simple vérité. Pour une fois, Anton n'avait pas besoin de mentir ou de broder, sachant que l'homme devant lui était dans la même position. Il le connaît pour avoir été son élève à l'Université et étrangement, ce Greyback est parvenu à prendre de l'importance à ses yeux. Comme quoi le remettre à sa place, ça a du bon parfois.

« Et vous, c'est quoi votre excuse ? »

Il s'en doutait dans le fond, mais c'était juste pour engager la conversation, puisqu'il n'a pas envie de se faire ramener à domicile par la peau du derrière. Et quitte à se balader en pleine nuit dans la forêt interdite, quelques instants avant la transformation de tous les loups-garous du coin, autant ne pas être seul non plus.

Code by Sleepy
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Dim 23 Avr - 20:21
PS : je tape l'incruste, je sens que vous vous ennuyez tellement, que je viens me faire les dents sur vos carcasses.

One Last BreathLa journée avait été longue. La fatigue de l'approche de la pleine lune, plus ma chute de la veille, m'ayant coûté une jambe cassée, n'avaient rien arrangé à ce que je vivais. Plusieurs fois, j'ai manqué de piquer du nez en plein cours. Et c'était en boitant que je changeais de salle toutes les heures. J'avais au moins cette chance d'être Sorcier à la base. Au moins, nous ne nous traînons pas un plâtre pendant des semaines. Les os sont quasiment réparés aussitôt. Après, il faut juste le temps que la douleur s'estompe. C'est sûrement le plus long, je crois bien. Je pouvais marcher, mais en traînant de la patte, ce qui n'arrange pas mon humeur déjà exécrable. D'ailleurs, en ce qui concerne les repas, ils ont très vite été expédiés. Ne supportant pas la compagnie des autres, je m'étais éclipsé pour rester dans un coin tranquille, en l'attente que la soirée n'arrive enfin. Puis, dans le Hall de l'école, je patientais encore. Bientôt rejoint par les quelques autres loup-garous de Poudlard, nous nous apprêtions à vivre une énième nuit de pleine lune. La différence avec toutes les autres, c'est que cette fois, ce n'était pas les surveillants que nous attendions, pour nous retrouver enfermés dans les cachots du château, comme il était de coutume durant ces dernières années.

Là, on patientait en l'attente de mon père. C'était la première fois qu'il nous prenait en charge pour une de ces nuits, autant pour les autres que pour moi-même. D'autant plus, que la veille, j'avais tenté de me faire la malle et que je me suis retrouvé avec un genou pété, ce qui ne semblait pas lui avoir plu. Je savais d'avance, que cette transformation serait bien plus douloureuse que les autres, surtout pour ma part. Alors, je ne comptais pas trop faire parler de moi, préférant me faire discret. Cette fois, mon père ne me laissera aucune chance et se fera sûrement un malin plaisir de m'humilier devant tous les autres. Autant éviter cette scène désobligeante et lui obéir, enfin pour une fois.

Comme convenu, j'attendais que mes camarades m'aient quasiment tous rejoint. Ils étaient au courant que cette nuit, mon père serait présent. Au moins, aucun d'eux n'avait jugé bon faire des histoires et ils acceptaient tous la sentence qui nous était infligée.

« Quelqu'un a croisé mon père quelque part ? »

L'heure tournait mine de rien et toujours pas la trace du Directeur de Serpentard. Pourtant, on ne peut pas dire que mon vieux passe inaperçu. Il est même tellement imposant, que si on ne le voit pas arriver, on l'entend. Si ce n'est en marchant, c'est en gueulant ou en grognant. Oui, mon père grogne même sans être transformé. C'est déconcertant quand on se retrouve face à lui dans ce genre de situations. On ne sait pas trop si on doit se marrer ou tout faire pour se faire oublier. Je suis certain qu'il serait capable de mordre dans ces moments-là.

« Non mais qu'est-ce qu'il branle ? »

Qu'on ne me réponde pas « sa nouille » surtout. Je n'ai pas tellement envie d'avoir ce genre d'images de mon père, en tête. Mais quoiqu'il en soit, la ponctualité et lui faisant deux, je n'allais pas prendre le risque de m'éterniser ici. C'est un coup à ce que les transformations commencent et qu'on se fasse descendre par les Profs ou encore les Mangemorts.

Je regardais autour de moi et je tentais même de le localiser en l'entendant gueuler, mais rien n'y faisait. Si ça se trouve, on ne s'était pas compris et c'était peut-être directement dans la Forêt Interdite que nous devions l'attendre ? Qui sait ?

« Venez, il est peut-être déjà en train de nous attendre là-bas. »

Avec mes camarades à la suite, je m'en allais par la grande porte. Rusard semblait rassuré de refermer derrière nous. C'est que la dernière fois que j'étais transformé, Zakaria m'avait libéré et j'étais à deux griffes de ne faire qu'une bouchée de ce vieux débile. Depuis, il nous évite comme la peste.

En chemin, je ne parlais pas. Plutôt concentré sur ma douleur que je tentais de cacher, on arrivait bientôt à la lisière de la forêt. D'ailleurs, nous n'étions pas seuls, je jurais que je venais d'entendre une voix. Même si avec le vent et le bruit des oiseaux, il m'avait été impossible de reconnaître qui en était le propriétaire.

« Vous avez entendu ? »

J'étais tellement concentré, que je n'avais pas fait gaffe à la lune déjà pleine dans le ciel. Ce n'est qu'en me sentant de plus en plus bizarre, que je relevais enfin la tête. Et ce qui devait arriver, arriva.

Aller hop, le Grego fait dodo et le bestiau est libre.

La transformation ne dura que quelques instants, mais déjà il n'y avait plus une seule trace du jeune Serpentard. Tout ce qu'il en restait, c'était cette énorme bête effrayante, à la longue cicatrice dans le dos. Aux aguets, le monstre ne mit pas plus d'une petite poignée de secondes, pour repérer les pauvres Sorciers qui étaient de passage dans la Forêt Interdite. Sans plus attendre, il se lança à leurs trousses, tellement vite que le décor en était déformé tout autour de lui. Il n'était plus qu'à quelques mètres lorsqu'il s'élança et d'un bon, sauta sur le premier homme. Sa patte arrière très douloureuse le lançait quand même, mais son instinct de tueur prenait le dessus. Tellement, qu'il ne reconnut pas son propre oncle, qu'il venait de faire tomber à la renverse, se retrouvant au-dessus de lui, toutes babines retroussées, prêt à le dévorer.
© CRIMSON DAY
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Lun 1 Mai - 17:49

One Last Breath

Les courageux - les loup-garous - Alrik Selwyn

Alrik ne compte plus le nombre de fois où qu'il a arpenté cette forêt. La forêt interdite portait normalement bien son nom. A maintes et maintes reprises, Albus Dumbledore mettait les gamins en garde contre celle-ci. Il le faisait à chaque discours de bienvenu, mais aussi dés qu'il y avait un élève prit dans les alentours. Pourtant, ça n'a jamais empêché Selwyn de s'y promener, au point qu'il connaisse ce bois pratiquement comme sa poche. Mais ce n'est pas pour cette simple raison, qu'il n'a jamais rencontré de soucis. Plus d'une fois, il a failli y passer. Plus d'une fois, il a eu de belles frayeurs, notamment durant ses premières années dans les murs de cette école. Puis, avec l'âge, c'était devenu un rituel pratiquement, voir un défi entre copains. Qui serait assez fou pour s'aventurer dans cette forêt à diverses périodes importantes de l'année ? Et bien Alrik. Il le montrait encore en cette soirée de pleine lune, alors qu'au lieu de prendre le sentier reliant Pré-Au-Lard à Poudlard, il s'était autorisé un détour par les bois. Il n'a pas oublié la date du jour. Il n'a pas non plus perdu la tête. Mais c'est un être qui ne connaît pratiquement pas la peur. Son courage est de loin dépassé par sa folie.

C'était pourtant un vrai plaisir que de se savoir entièrement seul sur place. C'est ce qu'il pensait en s'engouffrant par la lisière. Mais c'était pratiquement avec stupéfaction qu'il se raidit sur place en entendant des voix. Finalement, il n'était pas si seul que cela, en ces lieux. Peut-être que la soirée allait être plus amusante qu'il ne l'aurait imaginé s'il avait été réellement seul.

Pour ne pas risquer de perdre la trace des autres personnes, il se mettait en activité, passant de brindilles en enjambant des troncs d'arbre mort. Il a toujours eu la chance d'avoir une très bonne audition, ce qui portait largement ses fruits, surtout dans ce genre de situations. Après quelques instants de marche intensive, il n'était plus bien loin des deux personnes qu'il avait cru entendre. Mais le Mangemort s'arrêta sur place, lorsqu'un bruit de brindilles brisées retentit derrière lui. Il se retourna, prêt à sortir sa baguette, avant de se raviser en reconnaissant la personne se présentant face à lui. Il le connaissait, ça c'est certain.

« Je suis surpris de voir que je ne suis pas le seul à apprécier les promenades à la belle étoile. »

Edwin Rogue semblait, tout autant que lui, les apprécier. Un bon point. Mais les réjouissances ne furent que de très courtes durées. Se retournant d'un coup, il venait d'entendre un grognement et un bruit qui suivit, comme si quelqu'un venait de tomber à terre. Par simple instinct, Selwyn leva le regarda vers le ciel, étonné que la lune face déjà des siennes. 

« Les transformations ont déjà commencé. Intéressant. »

DEV NERD GIRL

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Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
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Fenrir Greyback
Mar 2 Mai - 18:28
Fenrir & others
Juillet 2000 ▽ One last breath
Il allait tuer ces gosses. La nuit était déjà tombée et aucun d’entre eux n’était en vue. Pourquoi ? Ils essayaient de lui échapper pour cette première nuit de pleine lune depuis la prise de pouvoir des mangemorts ? Ils préféraient quoi ? Etre enfermés dans un coin de l’école ? Non, ce n’était pas du tout le genre de Gregory. Peut-être qu’il avait convaincu les autres de se barrer loin de Fenrir pour aller se transformer ailleurs, histoire de le faire chier. Ce serait tout à fait son genre. Si c’était ça, alors il allait se prendre une rouste et une bonne.

Il faut dire que chaque soir de pleine lune, Fenrir manquait encore plus de patience que d’habitude. Il était planté dans la forêt interdite, pas loin de la lisière, l’épaule appuyée contre un tronc épais et l’air agacé. Il ne pensa pas une seule seconde au fait qu’il n’avait donné aucun lieu de rendez-vous aux adolescents qui étaient censés le rejoindre. Persuadé que la faute était uniquement la leur, le mangemort rongeait son frein en réfléchissant à l’idée de tuer un des gosses du groupe pour la peine. Histoire de montrer l’exemple. Ça fonctionnait comme ça l’éducation non ?

Il finit par entendre du bruit. Des branches qui craquaient, signe que quelqu’un marchait non loin. Le groupe qu’il attendait, peut-être ? Il serait grand temps. En fait, c’était même tout juste, voire peut-être trop tard. Fenrir reconnaissait les signes annonciateurs de la transformation. Il sentait ça dans son corps, au fond de ses tripes. Depuis le temps, il ne ressentait plus aucune once d’appréhension à l’idée de la douleur ni même de la perte de conscience. Il faut dire qu’il arrivait à tenir une espèce de contact léger, extrêmement subtil, entre sa conscience animale et sa conscience humaine. Quelque chose de conceptuel qu’il avait toujours du mal à expliquer avec des mots. Peut-être une espèce d’abandon total et de confiance absolue qui lui avait permis de pousser une porte.

Le vent fit trembler les feuilles des arbres. Fenrir le sentit glisser sur son visage et l’instant d’après, il comprit que c’était trop tard. Les élèves loups-garous de l’école ne pourraient pas le rejoindre à temps pour bénéficier de quelques conseils de vive voix. Si Fenrir était capable de prodiguer des conseils, bien sûr.

Le loup prend le dessus sur l’homme. Les pattes avant tombent au sol et l’animal lève la tête, sortant les crocs dans un grognement sourd et guttural. Maintenant, rien n’importe plus que cette pure sensation de liberté qui l’habite. Il peut aller où il veut. Faire ce qu’il veut. Rien ni personne ne peut le contrôler.

Il oublie tout pendant un instant, ne songeant qu’à l’idée de courir à travers la forêt et éventrer quelques créatures. Mais c’est là qu’il repère deux silhouettes, plantées non loin devant lui, l’un d’entre eux la tête levée vers le ciel. L’énorme loup gris se met à grogner. Ils sont là, presque grotesques, déposés sur son chemin par le destin ou par leur stupidité. Ils vont mourir. Et puis Fenrir reconnaît l’emprunte sensorielle de l’un d’entre eux. Ses pupilles abyssales se fixent une seconde sur le plus âgé des deux jeunes hommes, celui qui avait levé la tête. Dans ce genre de moments, il ne sait jamais qui domine entre l’animal ou l’homme. Peut-être les deux en parfait accord. Dans tous les cas, il est inconcevable de toucher à Alrik. Pas lui. Par contre, celui qui se trouve à côté…

La bête s’apprête à s’élancer. Ce sera l’affaire de trois secondes. Une gorge tranchée. Mais un bruit le fait dresser les oreilles. Il lève la tête. Son instinct l’impacte comme un coup de poing. D’un bond, il s’élance et passe à côté des deux hommes à toute vitesse, sans les toucher. Il frôle les arbres, le regard rivé droit devant lui et le grognement au fond de la gorge. Il repère la scène. Il reconnaît l’empreinte de l’humain en premier, puis celle de l’animal. L’un s’apprêtant à être tué par l’autre. Mais c’était sans compter sur Fenrir. Le loup gris se lance sur le loup à la cicatrice dans le dos. Il le percute et ils roulent au sol sur plusieurs mètres. Les crocs luisent sous la lumière de la pleine lune. L’énorme loup gris resserre ses crocs sur la gorge du plus jeune pour le maintenir au sol. Il attend un court instant, puis le lâche pour émettre un grognement sourd et particulièrement menaçant. Très clair, également. Pas touche à Ragnar. Malgré la violence de la scène, le loup à la cicatrice n’a aucune blessure à la gorge. Il faut dire que l’énorme loup gris a parfaitement reconnu son fils, même si c’est la première fois que leurs formes animales se rencontrent. Alors il l’a propulsé au sol, mais il ne l’a pas blessé. L’idée n’est absolument pas de tuer, mais de se faire écouter.

Fenrir recule pour libérer son fils, mais le loup garde son regard inquisiteur rivé sur l’autre. Prêt à bondir à nouveau au moindre signe agressif. Il attend un instant, puis tourne sa tête effrayante en direction de l’humain qui se trouve être son frère. Tout comme Alrik, il n’y touchera jamais. Par contre, le jeune qui se trouve en sa compagnie… Le loup gris émet alors un grognement à tonalité différente envers son fils. D’un point de vue extérieur, ça paraît aussi menaçant et agressif que chaque grognement qu’il peut émettre. Mais pourtant, chaque grognement est différent, comme des paroles. Et par celui-ci, le loup gris fait comprendre au loup à la cicatrice que certes, ici, c’est lui qui domine. Qu’il ne le laissera pas toucher au plus âgé des deux humains qui se trouvent non loin d’eux. Mais par contre, s’il veut s’attaquer au deuxième humain, qu’il se fasse plaisir.

Si des abrutis ont décidé de se promener dans la forêt interdite une nuit de pleine lune, alors ils vont mourir.

(c) AMIANTE


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Lun 12 Juin - 13:19

Ragnar ♦ Anton ♦ Alrik
Edwin ♦ Zakaria ♦ John ♦ Burdock

One Last Breath
Q
uelle idée absurde de se promener au cœur de la forêt interdite, durant une nuit de pleine lune. L'endroit n'est déjà pas sûr de jour, alors là c'était pire qu'un suicide. Pourtant, si cette pensée venait de traverser l'esprit de Ragnar, quand il croisa le chemin d'Anton, elle se volatilisa relativement vite une fois que le jeune homme prit la parole. Ils ont la même excuse. Tous les deux ont pour famille des Loups-Garous. Mais Ragnar se croit toujours plus expérimenté que les autres, se jouant du danger comme un adolescent rebelle. S'en est sûrement agaçant pour son entourage et probablement, que c'est une des raisons qui a poussé sa femme par demander le divorce. Une parmi tant d'autres, parce qu'il est plus qu'imparfait cet homme-là. Face à Anton, son regard ancré dans le sien, il l'observait sans rien dire pendant un court moment. Son côté grande gueule ne peut pas rester silencieux bien longtemps.

« Le mien également. Et je ne sais pas pourquoi, mais après tout ce temps, ça me dérange toujours autant de le savoir en train de courir cul nu, les lendemains de pleine lune. »

Il leva sa main, dans laquelle reposait une lanière de sac. Comme au bon vieux temps, il avait emporté des fringues qu'il comptait cacher loin des bestiaux. Cette fois, c'est qu'il n'y en avait pas qu'un seul. Mais le temps leur manquait cruellement. La lune était déjà bien présente dans le ciel, à son point culminant même. Et ce ne sont pas les grognements qu'il venait d'entendre, qui lui feraient penser le contraire. Ragnar n'eut que le temps de se retourner, qu'un loup-garou fonça sur lui, le renversant. Dans l'élan que la bête pris, plus le poids de celle-ci, il ne put résister bien longtemps, tombant au sol, la créature prête à le mordre. Il n'avait jamais frôlé d'aussi près la mort ou même la blessure, mais son heure ne semblait pas être arrivée. Un autre loup-garou fonça dans le tas, renversant le plus jeune et roulant avec lui bien plus loin. Se redressant sur l'un de ses coudes, l'aînée des frères Greyback reconnut sans mal, son cadet. Fenrir venait de voler à son secours, c'était à n'y rien comprendre. Visiblement, son petit frère n'est toujours pas décider à le laisser mourir ou à le voir devenir une créature de la pleine lune.

Même s'il ne le montrait pas, le cœur de Ragnar s'était mis à battre bien plus vite. L'adrénaline de l'attaque n'y était pas seulement la coupable. Il avait été particulièrement touché par le geste de Fenrir, qui venait de le sauver. Toutes ces années passées loin l'un de l'autre et toutes ces conclusions hâtives devaient subitement stupides. Certes, le plus jeune des frères Greyback avait fait énormément de mal au sein-même de sa propre famille. Il ne faut pas oublier qu'il avait tué leurs parents et mordu sa nièce. Pourtant, aujourd'hui, il ne semblait pas tenir spécialement à continuer sur sa lancée de destruction familiale.

Ragnar finit par se relever, ne tenant pas à ce que le jeune homme, à ses côtés, ne fasse les frais d'une attaque. Il savait que si Fenrir l'épargnait lui, il ne ferait pas le même cadeau à ce jeune inconnu pour lui. Agrippant le petit Munter par le bras, l'aîné des Greyback ne décrocha aucun mot, pour ne pas attirer l'attention des deux loups-garous. Il intima même, d'un geste du doigt, à Anton de se taire et de le suivre. Il pouvait encore l'emmener en lieu sûr, même si le concernant, Ragnar ne risquait pas grand chose. Mais ce n'est pas le style à laisser quelqu'un en plan.

Avançant parmi les branches, en essayant de faire le moins de bruit possible, il s'assurait que le jeune homme parvienne à le suivre. Mais il ne s'attendait sûrement pas à tomber nez-à-nez avec deux autres gamins. S'étaient-ils tous donnés le mot ? N'avaient-ils aucune conscience du danger ? Là, c'était quand même plus fort que lui, à tel point que rester silencieux, lui devenait impossible.

« Mais qu'est-ce que vous foutez là bordel ? Vous avez tous des envies suicidaires ? »

Lui, il pouvait se vanter d'être capable de se protéger, même si quelques instants plus tôt, il a bien failli y passer. Par contre, des jeunes gens comme eux, ne pourraient jamais rivaliser avec Fenrir. De ce côté, Ragnar est tranquille, c'est son frère. Et ce n'est plus une question d'aîné et de cadet lors des pleines lunes. Il peut être vaniteux, mais pas au point de se voiler la face. Sous sa forme lupine, Fenrir est beaucoup plus fort que lui.

« Pas un mot, suivez-moi. »

Il a tellement arpenté cette forêt lors des pleines lunes, lorsqu'il était lui-même élève de cette école, qu'il savait par où se barrer si jamais son frère le remarquait. Normalement, le chemin s'y trouvait toujours.

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Mer 26 Juil - 19:00
PS : interdiction de se moquer, je respecte les coutumes des loups One Last Breath 967426 J'ai fait une petite réponse, parce qu'il n'y a pas de paroles du coup.

One Last BreathLes jeunes loups sont attirés par l'interdit. Ils ne connaissent pas les limites et sont parfois un peu trop fougueux. Gregory est un parfait mélange de tout ça plus le fait que ce soit une tête brûlée, bien trop orgueilleuse pour courber l'échine. La raison étant qu'il n'a pas eu d'adulte loup-garou auprès de lui, pour lui apprendre les limites à ne pas dépasser. Il a toujours eu le dessus sur les autres loups qui l'entouraient, notamment à Poudlard. Si bien que la place de meneur lui revenait pratiquement d'office. Mais les choses sont faites pour changer.

Le jeune loup à la cicatrice dans le dos, s'était éloigné de tous les autres, en sentant l'odeur de Sorciers errants dans cette sombre forêt interdite. La vision de ces monstres est semblable à celle de leurs « congénères » les vrais loups. Tout comme leur façon de vivre également. Voir dans le noir n'était donc pas un luxe, mais quelque chose de naturel. Même la lumière émanant de la pleine lune ne leur était pas spécialement utile.

Gregory, sous sa forme lupine, avait traqué les mages se trouvant dans la forêt. C'est à une vitesse hallucinante, qu'il s'était lancé à leur poursuite, sautant sur le premier venu, qu'il avait renversé sur le coup. Au-dessus de l'homme, l'animal sauvage ne cherchait qu'à tuer et pas spécialement pour se nourrir. Il s'apprêtait donc à mordre sa proie. Ses crocs n'étaient plus qu'à quelques centimètres de la jugulaire du pauvre Sorcier, qu'il venait de propulser au sol. Bien sûr, l'animal n'était pas en mesure de reconnaître son oncle, ayant perdu toute conscience humaine. Mais heureusement, une intervention sauva ce dernier d'une mort quasi certaine. Un énorme loup gris sortie de nul part, pratiquement, lui fonça dedans. Sous la force de l'impact et le poids de l'intervenant, les deux monstres roulèrent un peu plus loin, sur quelques bonnes centaines de mètres tout de même, ne laissant ainsi plus aucun risque de mordre le mage, qui n'avait plus qu'à fuir. Le plus jeune des deux loups tenta de se dégager de l'emprise de l'adulte, mais celui-ci était bien trop fort pour qu'il puisse rivaliser. Et si Gregory, l'être humain, n'était plus conscient, la bête savait bien que ce n'était pas n'importe quel loup qui venait de l'attaquer, mais son père. S'il tenta tout d'abord, de se soustraire à ses crocs agrippés à la peau de son cou, en se débattant et en grognant, il finit vite par capituler. Ne montrant plus aucun signes d'agressivité à l'encontre de l'autre animal.

Bien que lâché, le jeune loup resta au sol immobile, observant son géniteur qui le dominait de sa hauteur. Même si d'ordinaire téméraire et rentre dedans, le fait de se retrouver face à son père, laissa la bête à la cicatrise, un peu plus docile qu'en temps normal. En signe de soumission, le plus jeune des deux eut les oreilles en arrière durant quelques instants. Encore un peu et il donnerait même la papatte pour que son père arrête de lui grogner dessus. En cette nuit de pleine lune, Fenrir venait de sauver son frère, mais aussi de gagner le respect de son fils, en prenant la place de mâle dominant. Et pour preuve, comme dans une meute de loups lambda, l'animal soumis finit par se relever, se mettant à la hauteur de son chef, pour lui lécher le museau. La raison ? C'est une coutume chez les loups sans qu'on ne sache pourquoi.

Ce qui est certain, c'est que l'ordre avait bien été compris et que le jeune loup n'allait pas transgresser maintenant qu'il a compris où se trouve sa place.
©️ CRIMSON DAY

PS 2 : bon c'est officiel, le fiston accepte Fenrir pour chef de meute. Il faut faire une grosse croix sur le calendrier
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