Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 :: AVANT DE COMMENCER :: RP Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
In the night
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
Mangemort
Nombre de messages : 495
Célébrité sur l'avatar : Jeffrey Dean Morgan
Humeur : Bestiale
Fenrir Greyback
Lun 4 Sep - 0:01
Madalina & Fenrir
Fin août 2000 ▽ In the night


- Suite du RP de La Dragoncelle

Un éclair déchira le ciel noir lorsque Fenrir arriva à la maison d’Arabella Macpherson, qu’elle partageait maintenant avec Madalina. La pluie s’était mise à tomber, faisant chuter la température de cette nuit du mois d’août. Indifférent au mauvais temps, Fenrir remonta l’allée pour se diriger vers la porte d’entrée. Vieille veste en cuir, jeans et visage fermé. Il sortit une clé de sa poche, clé qu’il avait été chercher dans ses appartements à Poudlard après la visite que Shaylee lui avait rendu à la Tête de Sanglier. Les filles avaient fini par lui en passer une, fatiguées qu’elles étaient de le voir à chaque fois détruire la poignée de la porte pour entrer. Frapper aux portes, ce n’était visiblement pas trop son délire.

Il songea au fait que Madalina avait très bien pu ensorceler la serrure pour faire en sorte que cette clé devienne inutilisable. Après tout, ils s’étaient quitté en très mauvais termes après l’anniversaire de Gregory et ne s’étaient plus reparlés ensuite. Si elle avait des secrets à protéger, concernant la prison de Nurmengard et les histoires qui pouvaient s’y dérouler, ce ne serait pas vraiment étonnant qu’elle cherche à l’empêcher de revenir ici. Mais Fenrir réussit à ouvrir la porte sans problème. La maison d’Arabella était plongée dans le noir. Ce n’était pas étonnant : d’après la femme de Ragnar, elles avaient toutes les trois passé la soirée au Gallion d’Or avant de rentrer. A cette heure-ci, elles devaient dormir. Ou alors elles faisaient semblant de dormir, et elles cogitaient en fait chacune dans leur lit. C’était possible. Après tout, le sujet d’une maladie incurable était venu sur le tapis ce soir.

C’était justement pour ça que Fenrir était là ce soir. Shaylee était venue le trouver pour l’informer que Madalina souffrait de la Dragoncelle, maladie mortelle chez les sorciers. Elle était aussi venue le trouver pour lui demander de transformer la blonde à la prochaine pleine lune. Les loups-garous ne pouvaient pas contracter cette maladie : dans la logique, en se transformant, Madalina serait guérie. La maladie serait remplacée par le gène du loup-garou, pas forcément plus facile à porter, mais au moins, elle serait en vie. Visiblement, Shaylee et Arabella avaient eu cette idée ensemble mais n’en avaient pas parlé à Madalina. Fenrir se demandait si la mère de son fils avait songé elle aussi à cette idée. Peut-être avait-elle pensé à lui, mais peut-être préférait-elle mourir que de lui demander quelque chose. Ou bien peut-être qu’elle avait décidé de baisser complètement les bras. Il n’en savait rien. Mais il le saurait bien assez vite. Dans tous les cas, peu importe qu’elle accepte l’idée ou qu’elle la refuse : Fenrir ferait en sorte de la sauver quand même.

Il monta les marches de l’escalier, essayant de se faire discret. Non pas dans le souci de ne pas réveiller les blondes, mais juste pour éviter que l’une d’entre elle déboule en lui balançant un stupéfix dans la gueule sans le reconnaître. C’était déjà arrivé une fois. Il avait été vexé pendant plus d’une semaine.

Il poussa la porte de la chambre de Madalina et entra. Voyant qu’elle bougeait dans son lit (peut-être qu’elle se réveillait seulement ou bien qu’elle l’était déjà) il préféra s’annoncer directement :

« C’est moi. »

Il avait pris soin de parler fort, pour qu’elle puisse entendre malgré son problème d’audition. Il referma la porte derrière lui et s’avança, le parquet craquant sous ses pas. Il hésita un instant, puis s’assit finalement au bord du lit de la blonde, lit dans lequel ils avaient d’ailleurs eu plus d’une fois l’occasion de faire bien d’autres choses que simplement parler. Il la regarda un instant, songeant au fait qu’il lui en voulait toujours pour tout ce qu’elle lui avait balancé à la gueule le jour de l’anniversaire de Gregory. Il eut un léger soupir.

« Je sais pour la Dragoncelle. »

(c) AMIANTE


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 4 Sep - 10:31
In The NightFenrir Greyback &
Madalina Funestar
« Si je t'aime...aime-moi
Si j'ai peur...rassure-moi
Si je pleure...console-moi
Mais si je meurs, je t'en supplie, ne me suis pas. »

La soirée n'avait pas été aussi drôle que je l'avais imaginé. Peut-être à cause de se couac qui a suivi ma révélation. Aurais-je dut attendre un peu avant de lancer cette mauvaise nouvelle ? Je n'en savais rien. Il paraît que la Dragoncelle est une maladie qui évolue très vite. Je ne voulais pas prendre le risque de les contaminer ou bien de leur cacher la vérité tout simplement. De plus, Shaylee nous a lâché en plein milieu de la soirée et c'est à seulement deux que nous avons terminé, avant de rentrer il y a très peu de temps. Arabella a prétexté être fatiguée pour ne pas revenir sur le sujet délicat du jour ou bien de la nuit, au choix.

Après un énième verre d'eau absorbé, comme si ça pouvait me faire penser à autre chose qu'à ma pathologie, je finis par grimper l'escalier pour me mettre au lit. Bien que très tard, le sommeil ne venait pas facilement. Je me demandais ce qu'il me restait à faire d'important avant de mourir. Peut-être est-ce égoïste de ma part, mais il y a certaines personnes que je ne compte pas prévenir, par crainte de voir leur peine sur leurs visages. Bizarrement, j'ai moins de mal à supporter ma propre douleur, que la tristesse de ceux qui me sont chers. Il y a donc au moins deux personnes qui ne sauront rien de ma maladie, afin d'éviter de les voir souffrir. Stupide décision me dirait Arabella. Tout comme elle rajouterait que j'ai besoin d'être entouré, mais il m'est plus simple d'en finir seule que d'avoir l'impression de lâcher mes proches.

Mon regard s'accrochait une nouvelle fois aux aiguilles du réveil. Voilà déjà plus d'une heure que je me martelais l'esprit avec mes sombres pensées, sans parvenir à tomber de sommeil. Mais en me retournant, bien décidée à dormir ou juste à somnoler, j'aperçus une ombre près de la porte qui venait de s'ouvrir. Du bout des doigts, je cherchais déjà ma baguette sous l'oreiller, mais la voix qui retentit m'en dissuadait. C'était justement l'une des deux personnes que je ne voulais pas voir triste. Ma respiration s'en bloqua presque, quand il s'approcha pour venir s'asseoir sur le lit. Quant à mon regard, il se posa sur mon bras, que j'essayais discrètement de cacher, car la teinte verte le recouvrait déjà. De l'autre main, j'avais allumé la lampe, au cas où il parle. Puisque je suis quasiment sourde, il faut bien que je parvienne à comprendre ce qu'il me dit. Mais tout compte fait, j'aurais mieux fait de laisser la pièce dans le noir, au moins je n'aurais pas su qu'il était au courant pour la dragoncelle. Mon regard se fit fuyant tout à coup, tandis que je prenais déjà une longue inspiration.

« Il m'était plus simple de mourir en pensant que tu ne souffrirais pas, parce que je t'ai poussé à me détester. »

Je m'appuyais sur mes avants-bras, pour me remonter un peu plus dans le lit, mon dos contre l'oreiller. S'il était là, c'est que malgré tout, il ne me haïssait pas. Quelque part, mon plan était un échec et pourtant, c'est comme si je me sentais soulagée de m'en rendre compte.

« Je ne pensais pas le quart de ce que je t'ai dit la dernière fois, mais te pousser à me fuir m'arrangeait. Parce que je ne voulais pas que tu me vois comme ça. D'ailleurs, comment tu l'as appris ? »

Il n'y a pas beaucoup de monde au courant. Je pourrais largement procéder par élimination, mais ça ne servirait pas à grand chose. Là n'est pas le sujet délicat qui va tomber sur la table. Je m'attendais à faire les frais de sa colère pour avoir osé ne pas le mettre au courant. Comment pourrait-il le comprendre ? A sa place, je ne serais pas contente non plus. Je sortais mon bras de sous la couverture, jusqu'à ce que ma main touche le sien. Je n'avais même pas réalisé qu'il faisait un temps de chien dehors, ce n'est qu'en sentant l'humidité sur son blouson que je me rendis compte.

« T'es trempé. Tu peux te changer si tu veux, t'oublie toujours des vêtements à chaque fois que tu viens. D'ailleurs, la dernière fois c'était un pantalon. Je n'ose même pas imaginer comment tu te trimbale dans la rue quand tu sors d'ici. »

Les voisins ne disent rien non plus, ils doivent avoir l'habitude de le voir sortir soit en slip, soit avec une godasse en moins. Il fait dans l'originalité c'est le moins qu'on puisse dire.
© YOU_COMPLETE_MESS
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
Mangemort
Nombre de messages : 495
Célébrité sur l'avatar : Jeffrey Dean Morgan
Humeur : Bestiale
Fenrir Greyback
Lun 4 Sep - 14:31
Madalina & Fenrir
Fin août 2000 ▽ In the night


Il s’était attendu à ce que Madalina s’énerve, lui dise que cette histoire ne le regardait pas ou lui dise tout simplement de dégager. Au lieu de ça, elle s’exprima très calmement. Elle se redressa dans son lit et Fenrir haussa légèrement les sourcils lorsqu’elle lui avoua avoir essayé de le faire fuir. Alors ainsi, toutes les paroles qu’elle lui avait balancé à la gueule la dernière fois avaient été prononcées dans ce but ? Sincèrement surpris, il ne trouva rien à dire. Il s’était attendu à beaucoup de choses en venant ici, mais certainement pas à ça. Madalina lui avait paru incroyablement convaincante, ce jour-là. Il n’avait absolument pas songé à remettre en question tout ce qu’elle lui avait dit. Peut-être avait-elle un talent insoupçonné d’actrice, finalement. Et tout ça pour qu’il ne le voie pas dans cet état ? Il aurait pu s’énerver, c’est vrai, mais il esquissa un léger sourire. Il pensa à lui demander si elle avait fait tout ça juste pour qu’il n’ait jamais l’occasion de la voir devenir verte, mais elle posa la main sur la sienne et l’informa qu’il pouvait se changer, s’il voulait, comme il avait tendance à oublier des fringues ici, et pas les plus classiques. Fenrir haussa les épaules avec désinvolture.

« J’avoue que des gens me regardent bizarrement dans la rue, parfois… Mais bon tu me connais, je m’en fous. »

La fois où il s’était rendu compte qu’il était parti avec une chaussure en moins, ceci dit, il avait quand même râlé. C’est que ce n’était pas des plus agréables, de marcher avec une seule chaussure. Peut-être avait-il trop pris l’habitude de se réveiller nu en pleine forêt, après les nuits de pleine lune, les années où Ragnar n’était plus là pour lui en laisser de côté. C’est vrai qu’il n’en avait surtout rien à foutre du regard des autres. Et puis, finalement, c’était bien pratique de laisser des fringues ici. Il se leva et retira sa veste en cuir, puis son t-shirt trempé, pour en prendre un autre dans la pile que Madalina avait rangée de côté. Au moins cette pile signifiait clairement qu’un homme, et un seul, avait possession de cette chambre et aussi de la femme qui y dormait. Non pas que Fenrir puisse s’inquiéter, il avait déjà menacé de mort les voisins si jamais l’un d’entre eux laissait un homme entrer dans la maison d’Arabella et Madalina. Il était sûr qu’Archibald approuverait sa démarche.

Il enfila un nouveau t-shirt et secoua ses cheveux trempés, sans se rendre compte qu’il faisait un peu la même chose qu'un chien qui s’ébroue.

« C’est la femme, ou l’ex-femme j’en sais rien, de mon frère qui est venue me l’apprendre ce soir. Elle m’a dit que vous aviez passé la soirée ensemble et que tu serais sûrement rentrée avec Arabella à cette heure-ci. »

Il hésita pour la suite. Avant de continuer, il prit le temps de changer de jeans, retirant ses chaussures et ses chaussettes. Il s’était imaginé venir ici, s’engueuler avec Madalina et lui balancer que de toute façon, elle n’aurait pas le choix d’accepter la transformation qu’il comptait lui offrir. Mais finalement, le scénario était tout autre. Alors il s’assit à nouveau au bord du lit et pensivement, prit le poignet de Madalina dans sa main pour pouvoir tirer son bras à lui et observer la tâche verte qui commençait à se répandre. Puis il releva les yeux pour planter son regard dans celui de la blonde.

« Elles ont pensé à une idée et j’ai songé exactement à la même à l’instant où je l’ai appris. J’ignore si tu y as pensé aussi. »

Il marqua une pause.

« Si je te transforme à la prochaine pleine lune, tu seras forcément guérie. Les loups-garous ne peuvent pas mourir de la Dragoncelle. Le vaccin est élaboré à partir de notre sang, après tout. »

Ce qui expliquait d’ailleurs pourquoi le remède en question ne courait pas les rues. Rares, voire inexistants, étaient les loups-garous qui acceptaient de servir de cobaye pour pouvoir élaborer un vaccin. Et puis de toute façon, à ce qu’on disait, le remède en question ne fonctionnait pas tout le temps. Il fonctionnait mieux si on l’utilisait comme vaccin chez les enfants pour prévenir de la maladie. Madalina, elle, était adulte et déjà atteinte. Les médicomages avaient déjà dû lui apprendre que cette solution ne pouvait pas être envisagée. Mais il en restait une, qu’il fallait forcément tenter.

(c) AMIANTE


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Sep - 9:56
In The NightFenrir Greyback &
Madalina Funestar
« Si je t'aime...aime-moi
Si j'ai peur...rassure-moi
Si je pleure...console-moi
Mais si je meurs, je t'en supplie, ne me suis pas. »

C'est vrai que Fenrir n'a pas la même notion des codes sociaux que le commun des Sorciers. Peut-être que c'est sa part loup-garou qui fait ça ? Je n'ai pas le souvenir que Gregory ait ce même coté désinvolte face à tout ça. Mais c'est ce qui fait de Fenrir un homme peu ordinaire. Un faible sourire étira l'un des coins de mes lèvres, peut-être péniblement à cause de la fatigue que je ressentais. Fatigue physique oui, mais aussi et surtout mentale. Je le suivis toutefois du regard lorsqu'il traversa la pièce pour se changer. Un rictus flotta sur mon visage en le voyant se secouer comme le ferait un chien qui sort de l'eau. Fenrir a loupé sa vocation, il aurait dû être clown. Entre les sorties à moitié nu dans la rue, plus ce que je viens de voir, il n'y a plus aucune doute à ce sujet. Pourtant, mes yeux scrutaient autre chose. A chaque fois, je ne pouvais m'empêcher d'observer l'un de ses avants-bras, soulagée qu'il n'ait pas fait la connerie de prendre la marque des ténèbres. Cette espèce d'affreuse marque toute moche et bien handicapante pour qui la porte. C'est une forme de laisse que les Mangemorts ont, alors que beaucoup d'entre eux se pavanent avec, comme s'il s'agissait d'un trophée.

Me tirant de mes pensées, le loup-garou me répondit enfin sur le comment de sa présence ici, pour parler de ma maladie. Je comprenais ainsi mieux pourquoi Shaylee s'était si vite sauvée de la soirée. Pourtant, elle qui déteste Fenrir, a été le trouver rien que pour le mettre au courant. Je n'en revenais toujours pas.

« En instance de divorce, c'est Arabella la divorcée. Mes amies ont des vies assez étranges, puisqu'on peut rajouter Kate dont le mari semble être la cible préférée de l'autre taré. »

Évidemment, ce n'est sûrement pas une surprise pour Fenrir, qui sait pertinemment ce que je pense de Voldemort et de ses idées sans queue ni tête. Puisqu'il faut rappeler que Sirius Black est un Sorcier de sang-pur. Sûrement parce que le bonhomme ne veut pas le servir. Si on va dans le sens des Mangemorts, pourquoi diable un Sorcier de sang-pur accepterait de servir un bâtard au sang-mêlé ? Mais je ne comptais pas m'étendre là-dessus, parce qu'il doit leur manquer une méga grosse case à tous.

Au lieu d'en dire plus sur le fond de ma pensée, je le regardais se changer, comprenant qu'il ne comptait pas repartir aussi vite qu'il était arrivé. Il prit même la peine de se mettre à l'aise avant de revenir s'asseoir près de moi. Je le regardais, détournant parfois le regard quand il me venait plus difficile de songer à la mort. Oui, Fenrir me compliquait les choses. J'étais prête à mourir avant qu'il ne vienne jusqu'à moi. A présent, je ne peux pas m'empêcher de penser à un avenir plus qu'incertain pour moi. Mais lorsqu'il m'attrapa le bras, un mouvement de recul me prit, avant de lui céder. Il ne servait plus à rien de lutter, puisqu'il avait déjà vu la marque verte qui se répandait plus que rapidement. Je soutenais difficilement son regard, m'égarant dans ce qu'il venait de dire. Une idée que les filles ont eu et qu'il a eu aussi, me demandant si moi également je l'avais eu. J'admets que là, même l'ancienne Serdaigle habituée aux énigmes pour entrer dans la Salle Commune de sa Maison d'études, n'y comprenait absolument rien. Ne serait-il pas le petit-fils caché de Dumbledore ? Mon air étonnait devait d'ailleurs parfaitement répondre à ce qu'il disait. Mais c'est enfin la suite de ses paroles qui venait d'éclairer ma lanterne. Et bien, s'ils ont tous eu l'idée, moi ça ne m'a même pas effleuré l'esprit un seul instant.

« Tu as déjà beaucoup de boulot avec Gregory et les gosses de Poudlard. Tu irais en plus me rajouter à l'équation ? Et ce n'est même pas certain que ça fonctionne. Il faut que tu en sois bien conscient. Les personnes ordinaires ont cinquante pourcents de risques de mourir de la morsure. Moi, je suis déjà affaiblie par la Dragoncelle, le risque sera beaucoup plus élevé. Certainement de l'ordre de soixante-dix ou quatre-vingt pourcents, si ce n'est plus. »

Je ne comprenais pas pourquoi il tentait de m'aider. Dans le fond, j'ai toujours imaginé que je tenais plus à lui, que lui à moi. Est-ce que je me trompais ? Je l'ignore complètement et je pense que c'est peut-être pour moi le moment d'avoir une réponse ? Mes doigts se resserrèrent sur sa main et en détournant le regard pour le poser sur la fenêtre, je soupirais difficilement.

« Ce n'est pas sûr que je sois encore en vie à la prochaine pleine lune. Alors si jamais je meurs avant ou bien si la morsure m'achève, promets-moi que tu veilleras toujours sur Gregory, quoiqu'il puisse faire ou dire. Et...j'ai besoin de savoir quelque chose aussi. »

J'accrochais mon regard au sien cette fois, espérant qu'il se montre honnête. Je ne lui demanderais certainement pas ça tous les jours, mais une fois dans notre vie, j'ai besoin de l'entendre pour en être certaine.

« Qu'est-ce que l'on est l'un pour l'autre ? Qu'est-ce que tu ressens pour moi ? »

Peut-être que ses réponses me donneront la force de m'accrocher encore quelques jours, soit jusqu'à la pleine lune. Qui sait.
© YOU_COMPLETE_MESS
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
Mangemort
Nombre de messages : 495
Célébrité sur l'avatar : Jeffrey Dean Morgan
Humeur : Bestiale
Fenrir Greyback
Mer 20 Sep - 14:40
Madalina & Fenrir
Fin août 2000 ▽ In the night


Madalina ne semblait pas rebutée par l’idée, même s’il apparaissait clairement qu’elle n’y avait même pas pensé. C’est surtout qu’elle avait l’air étonnée et Fenrir leva les yeux au ciel lorsqu’elle lui rappela qu’il avait déjà Gregory et les autres gosses de Poudlard en charge. Et alors ? C’était censé changer quelque chose ? Il n’allait pas la laisser mourir sous prétexte qu’il était censé s’occuper de jeunes loups qui de toute façon se débrouillaient plutôt bien sans lui, si on fermait juste les yeux sur la catastrophe de la pleine lune de juillet. Il n’éprouvait aucun problème à l’idée de rajouter la blonde à l’équation, non. Ce n’était même pas un problème à ses yeux. Par contre, ce qu’elle avança sur le fait que ce n’était pas sûr à 100% que ça fonctionne, en sachant qu’elle était déjà atteinte de la maladie avant de se transformer, ce n’était pas faux. Cela, même Fenrir en avait conscience. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il y avait de grandes chances que ça réussisse. Madalina avait une force de caractère et une volonté qui ne pouvaient que l’aider à passer cette épreuve, probablement plus que quiconque. Si des gosses pouvaient survivre à sa morsure de loup garou, alors elle aussi avait toutes ses chances, qu’elle soit malade ou non.

D’ordinaire, il se serait sûrement laissé aller à un nouvel excès de colère en pensant que Madalina était en train de baisser les bras d’avance. Il l’aurait engueulée en pensant que ça suffirait à lui faire ouvrir les yeux. Mais là, à l’observer attentivement, il voyait qu’elle n’était pas en train de baisser les bras ou de se plaindre sur son sort. Non, c’est comme si elle était résignée ou comme si elle prenait sur elle pour le raisonner calmement, lui. Pour ne pas qu’il se fasse de faux espoirs. Elle ne voulait pas qu’il vive ça, comme elle ne voulait pas que Gregory vive ça. Elle avait cette force de caractère qui la caractérisait et elle pensait n’avoir que 20% de chance de survivre à tout ça ? Fenrir resserra sa main autour de celle de Madalina. C’est pour ça qu’il n’avait pas envie de s’énerver. Il avait juste envie de lui ouvrir les yeux sur la femme qu’elle était vraiment. S’il y en avait bien une qui pouvait survivre à une transformation tout en étant atteinte d’une maladie incurable, c’était bien elle.

Elle soupira, tourna son regard vers la fenêtre. Fenrir préféra la laisser continuer de parler avant de lui répondre. Elle lui demanda ainsi de s’occuper de Gregory si jamais il lui arrivait quelque chose pendant la pleine lune, acceptant ainsi implicitement sa proposition. Evidemment qu’il le ferait si jamais un jour cela devait arriver, mais ce ne serait pas pour maintenant. Il en était intiment persuadé. Une intuition, ou tout simplement l’instinct. Et puis, imaginait-elle l’état dans lequel serait Gregory s’il venait à perdre sa mère ? Il partirait totalement à la dérive. Il avait besoin d’elle tout comme Fenrir avait aussi besoin d’elle. Cette réflexion passa si naturellement dans son esprit que lorsque Madalina en vint à lui demander ce qu’ils représentaient l’un pour l’autre, la réponse lui parut évidente. Un peu surpris, mais finalement à l’aise avec l’idée, il décida de se montrer le plus sincère possible avec la mère de son fils. Tenant toujours la main de Madalina, il la leva pour pouvoir l’effleurer de ses lèvres. Il ferma les yeux une seconde puis les rouvrit pour planter son regard dans celui de la blonde.

« Je suis venu ici dans l’intention de te proposer la transformation et même de te forcer à l’accepter si nécessaire. Tout simplement parce que je refuse l’éventualité que tu disparaisses. Je sais que ça peut fonctionner, parce que même si la maladie va t’affaiblir, tu resteras toujours cette femme forte et emmerdante que tu as toujours été. S’il y en a bien une qui peut survivre à ma morsure et à la Dragoncelle, c’est bien toi. Il le faut, parce que Gregory a besoin de toi et parce que moi aussi, j’ai besoin de toi. Ca ne peut pas se passer autrement que comme ça. Ce que je ressens, je ne l’ai jamais ressenti pour une autre que toi. Je me retrouve à t’aimer et je n’ai rien vu venir. Alors tu vas devoir faire avec, parce qu’à cause de ça, je refuse catégoriquement que tu meures. Ni aujourd’hui ni demain. On s’engueulera sûrement toutes les deux minutes et peut-être qu’un jour tu m’arracheras ce qu’il me reste de cœur, mais je suis prêt à prendre le risque. »

Il passa distraitement la main de Madalina sur sa joue mal rasée et rugueuse, l’effleura une dernière fois de ses lèvres, puis la reposa sur les draps avant de sourire d’un air un peu moqueur. Il n’avait éprouvé aucune honte à se montrer aussi sincère au sujet de ses sentiments, à son grand étonnement, mais il préférait finir sur une petite note d’humour pour tenter de détendre l’atmosphère.

« Tu deviendras probablement la louve la plus chieuse que le monde n’ait jamais connu, mais tant pis, je ferais avec. »

(c) AMIANTE


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 14 Déc - 12:14
In The NightFenrir Greyback &
Madalina Funestar
« Si je t'aime...aime-moi
Si j'ai peur...rassure-moi
Si je pleure...console-moi
Mais si je meurs, je t'en supplie, ne me suis pas. »

Je m'attendais à ce que Fenrir pique une colère à la moindre parole que je prononcerai. Pourtant, ce n'était pas le cas. Son offre, je ne l'avais pas refusé, mais je me montrais assez réservée sur le résultat. Je préférais ainsi ne pas me faire de faux espoirs et mieux, lui ouvrir les yeux pour que lui non plus ne s'en fasse pas. Visiblement, tout autant lui que moi, nous n'avons pas eu vraiment de chance dans nos vies. Lui, parce qu'il n'a fait que prendre les mauvaises décisions et moi, parce qu'à chaque fois que j'ai effleuré le bonheur du bout des doigts, tout s'est cassé la figure. Je ne dis pas que récemment, j'étais heureuse, ça serait même l'inverse. Avec Fenrir, nous n'avons pas arrêté de nous disputer. Il est si borné qu'il est difficile d'avoir une conversation avec lui. En temps normal, je veux dire. Cette fois, il semble totalement différent. Est-ce à cause de mon état de santé du moment ?

Il était étrange dans sa réaction ou plutôt dans son manque de réaction, alors que je brise ses espoirs en lui faisant entendre que je n'avais plus beaucoup de chance de pouvoir m'en sortir vivante. Cette fois-ci, c'est peut-être à mon tour de quitter cette planète. Et je n'étais pas vraiment anxieuse à cette idée. Bizarrement, j'étais sereine si tel doit être mon destin. Peut-être que se rendre compte que j'étais résignée à cette idée, venait de lui faire réaliser que son plan n'était pas sans faille et qu'il risquait d'y avoir un petit malaise à un moment donné. Un gros sans doute si cela venait à ne pas fonctionner et que je finissais par mourir dans ses bras.

Cependant, c'est moi qui me trouva surprise par sa douceur dont il ne m'avait jamais habitué. Généralement, Fenrir est brutal et toujours très irrité, surtout quand on ne va pas dans son sens. Mais cette fois, c'était différent. Il était différent, semblant plus compréhensif face à mes paroles ou bien, peut-être qu'il s'inquiétait. Je n'étais pas capable de le cerner réellement à ce moment-là. Il continue de m'étonner chaque jour, d'autant que lorsque nous nous sommes vues la dernière fois, il a carrément pété un plomb et s'est mis à balancer la table à travers la terrasse du café moldu.

Je déposais à nouveau mon regard sur son visage, lorsque ses doigts se resserrèrent autour de ma main. L'étonnement fut à son comble, alors qu'il s'ouvrait à moi pour la première fois depuis que nous nous connaissons. Je n'en revenais pas, en venant même par me demander si je n'étais pas en train d'halluciner. Mon cœur manqua même un battement quand il m'annonça qu'il tenait à moi, même pire, qu'il m'aimait. Je restais sur ces mots, ne faisant qu'à peine attention à l'ironie qui s'invitait vite fait derrière, comme pour donner un autre ton à la conversation.

« Jamais. Jamais je ne chercherais à te briser le cœur. Au contraire, tout ce que je souhaite, c'est que tu ne perdes pas ce qu'il te reste d'humanité. »

Malgré la fatigue, je bougeais légèrement pour m'approcher de lui, dégageant ma main de la sienne pour le prendre dans mes bras.

« Je t'aime même si tu as un fichu caractère. Mais je ne veux pas que tu te fasses de faux espoirs. »
©️ YOU_COMPLETE_MESS
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
Mangemort
Nombre de messages : 495
Célébrité sur l'avatar : Jeffrey Dean Morgan
Humeur : Bestiale
Fenrir Greyback
Mar 23 Jan - 16:09
Madalina & Fenrir
Fin août 2000 ▽ In the night


Malgré sa fatigue évidente, Madalina se pencha en avant pour le prendre dans ses bras. Fenrir glissa une main dans son dos, posa le menton sur son épaule et écouta ce qu’elle avait à dire. Le fait qu’elle lui dise l’aimer aussi n’était pas une surprise, il l’avait déjà compris. Le fait qu’elle lui dise de ne pas se faire de faux espoirs lui donnait déjà plus envie de lever les yeux au ciel, même s’il savait qu’elle avait raison. La maladie était déjà en train de l’affaiblir, et il faudrait patienter un moment jusqu’à la pleine lune de septembre. Pourrait-elle seulement tenir jusque-là ? Fenrir en était persuadé, mais il pouvait comprendre que Madalina puisse avoir des doutes. Il ferait en sorte de les balayer.

« Je suis sûr que ça va marcher. Je ne dis pas que ça va être facile, au contraire, mais je sais que tu vas réussir. »

Il lui parlait à l’oreille pour qu’elle puisse l’entendre. Il ne disait pas ça pour la rassurer, mais vraiment parce qu’il en était persuadé. Elle était forte, elle pouvait à la fois survivre à la Dragoncelle et à la morsure. Le plus compliqué, ce serait le timing. Déjà, il fallait attendre jusqu’à la prochaine pleine lune. Et le problème était qu’une fois Madalina mordue, il faudrait encore attendre la pleine lune suivante pour qu’elle puisse se transformer. C’est le temps qui jouait contre eux dans cette histoire. Mais Fenrir y réfléchissait déjà. Il trouverait bien une solution, quitte à devoir se transformer en dehors d’une nuit de pleine lune. Certaines rumeurs courraient sur lui à ce sujet, il les avait lui-même entendues. Pour être honnête, parfois, il s’en sentait capable. Mais le serait-il vraiment ? Il y avait un monde entre les histoires et la réalité, après tout.

Il garda Madalina dans ses bras longtemps, puis l’aida à se rallonger lorsqu’il sentit qu’elle commençait à fatiguer. Au lieu de parler sérieusement de ce qui les attendait, il préféra l’emmerder un peu, se plaignant d’avance de l’horrible louve qu’elle allait forcément devenir et plaisantant sur la couleur verte de sa peau jusqu’à ce qu’elle fasse un geste pour le frapper mollement. Il fit exprès de lui arracher un oreiller pour pouvoir s’allonger à côté d’elle et faire mine de prendre toute la place, la poussant de temps en temps jusqu’à ce qu’elle s’agace. En même temps, il réfléchissait à cette maison et au fait qu’elle se trouvait dans un coin tranquille : la transformation pourrait se faire ici. Ce serait un souci en moins à régler, car Madalina ne serait de toute façon sûrement pas en état de bouger.

A un moment donné, il se rendit compte que la blonde s’était endormie. Il l’observa un instant puis s’installa plus confortablement dans l’intention de dormir aussi. Il décida de la laisser tranquille, du moins pour le reste de la nuit. Ça pouvait être une stratégie, après tout : se montrer tellement chiant qu’elle allait finir en rogne et forcément survivre à la transformation pour pouvoir le tuer…



FIN
Suite à venir


(c) AMIANTE


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: