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My brother, my best friend
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Mer 7 Mar - 6:41
My brother, my best friend
Frère : Créature nuisible qui te rend dingue car il est toujours en train de t'énerver ... mais qui est toujours là quand tu as besoin de lui.Deux silhouettes progressaient dans le château écossais. Deux frères s'engouffraient dans les couloirs, grimpaient dans les étages pour se rendre dans les Tours. Deux Mangemorts profitaient de la soirée, pour filer discrètement. Une idée était venue à Rodolphus Lestrange et il avait entraîné son petit frère dans son périple. A plusieurs reprises, le Lieutenant avait tenté de quitter l'enceinte de Poudlard. Le même résultat à chaque fois : il valdinguait plusieurs mètres en arrière, à cause du sortilège empêchant tout porteur de la marque des ténèbres, de sortir ou même d'entrer sur le territoire. Et il est tenace le gaillard, parce qu'il a même tenté de passer par les passages secrets, notamment celui qui mène directement dans le village voisin. Mais alors là, c'était différent. Il ne pouvait même pas y entrer, qu'il finissait à nouveau par voler à l'autre bout. Inutile d'insister donc.

C'était en dînant que l'idée lui était venue. Dans la Grande Salle, le Mangemort avait fini par s'y rendre pour manger un morceau. A la va vite comme à son habitude. Il ne comptait pas s'éterniser dans cette pièce. Mais un gosse s'était approché de la table. Évidemment, pas pour s'adresser à lui. Quelle personne normalement constituée, prendrait le risque de lui parler quand il tire cette tronche là ? Ou même en temps normal … Il vaut mieux pas. Juste éviter de trop le titiller et c'est qu'il y a de merveilleux, c'est que tous les gosses de cette école l'avaient très bien compris.

Pour en revenir à celui qui se trouvait face à Dumbledore, il demandait s'il pouvait se rendre à la volière, pour écrire à ses parents. Permission accordée bien sûr. Le Directeur accorde toujours tout à tout le monde, excepté quand on s'appelle Rodolphus Lestrange. Et il ne pouvait même pas s'en plaindre, puisque c'était plus que normal. De toute façon, faut dire ce qui est : Poudlard est toujours plus confortable et agréable, qu'une cellule qui sent l'humidité à Nurmengard. Mais la volière, ça ne lui était pas un seul instant venu à l'esprit. Pourtant, elle fait partie de Poudlard et se trouve dans l'enceinte du château. C'est grâce à ce gosse que la lumière jaillit d'un coup. Comme s'il venait d'avoir une illumination. Bien sûr, il ne pouvait pas en toucher deux mots à son frère dans cette salle. Ce serait prendre le risque d'être entendu par n'importe qui.

Il le mit au courant de son plan, une fois qu'ils eurent pris la direction des appartements réservés aux professeurs. Bifurquant aussi vite vers les Tours. C'était peut-être le seul moyen de pouvoir garder un lien avec l'extérieur. Mais il fallait se les avaler toutes ces marches, sans compter les escaliers qui changeaient de direction à la dernière minute. Il les avait pratiquement oublié ceux-là.

« Non mais sérieusement ? »

C'était une mise en garde que ce foutu escalier lui faisait ? Se bloquer contre un mur, pour lui dire qu'il allait encore se taper une défaite ? Fort probable, à Poudlard plus que n'importe où, les murs ont des oreilles et des yeux, les escaliers apparemment une conscience d'emmerdeur. Quand enfin les marches bougèrent à nouveau, les deux Lestrange reprenaient leur aventure, pour progresser dans les étages, jusqu'à la tour en question. Rod' commençait par en avoir une indigestion de tous ses escaliers. C'est qu'il faut parvenir à les grimper à son âge. Mais leurs efforts allaient bientôt être récompensés, puisque le but n'était plus loin. 'Fin celui de parvenir à la volière. Restait encore tout le reste à accomplir.

« Je sais même pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt. »

Il ne jeta qu'un coup d’œil à Rabastan. Son frangin en tirait une gueule, il pourrait au moins se montrer plus enthousiaste non ? Mais parler pendant l'ascension, c'était mission impossible. Un coup à être à bout de souffle. Autant remettre la conversation à plus tard. C'était encore le plus prudent. De toute façon, la porte n'était plus bien loin maintenant qu'ils étaient sorties. Il n'y avait plus que l'escalier pourri qui y mène et inutile de dire, qu'ils doivent marcher l'un derrière l'autre, pour pouvoir envisager de passer. Notamment dans les endroits où les marches tournent. Évidemment, Rodolphus prit la tête du duo sans demander l'avis à son petit frère. Mais c'était d'une logique renversante. Ce n'est pas l'aîné pour rien.

Un sourire de satisfaction s'installa enfin sur son visage en se trouvant devant la porte. Sans se méfier, il allait pour la pousser, mais à peine sa main toucha le bois, qu'il fut violemment repoussé en arrière, une fois encore.
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Ven 23 Mar - 16:22


My brother, my best friend Rabastan & Rodolphus Personne ne peut se vanter de connaître aussi bien Rodolphus que Rabastan. Absolument personne. C'est sans doute ce qui était le plus effrayant. Parce que le plus jeune des deux frères Lestrange savait bien ce qu'il allait arriver. Mais s'il tente de dissuader son aîné, forcément ça va mal se passer. Autant faire profil bas et le suivre, malgré tout. Peut-être qu'en chemin, il pourra le faire changer d'avis, qui sait ? Un long chemin à travers toute l'école, pour grimper jusque dans la Tour Ouest, là où se trouve la volière de Poudlard.

« Roddie, tu es sûr de toi ? Cela me semble bien trop facile si tu veux mon avis. »

Il sait que son frère s'en passerait bien qu'il le lui donne, mais c'est fait. S'il suffisait de monter jusque là et envoyer un hibou, cela serait bien trop simple. Albus Dumbledore est vieux mais il a encore toute sa fête, Rabastan en est persuadé. Pourtant, les deux Mangemorts parvenaient à monter les escaliers et la porte n'était même plus très loin. Peut-être que le Directeur de l'école a finalement été rattrapé par la sénilité ? Et puis quoi ensuite ? Ils envoient un hibou et ? Après, ils se passent quoi ? Ce n'est même pas certain qu'ils puissent recevoir une réponse. Quel plan foireux. Il en était sûr qu'à un moment, il y aurait quelque chose qui clocherait. Mais le médecin de l'école ne se doutait pas que cela serait aussi rapide. Il n'eut pas le temps de comprendre, que Rodolphus vola en arrière. Dans un élan de bravoure, Rabastan se posta derrière, pour amortir sa chute. Mais sous la violence du sort, c'est un frère lancé à vive allure qu'il se prit en plein estomac et les deux Lestrange roulèrent les escaliers de cette maudite tour. Eh cela y allait les marches, il en prenait plein la poire. Jamais, Ô grand jamais, le plus jeune des garçons Lestrange ne s'était pris une telle gamelle. Il n'avait même pas le temps de penser à quoi que cela soit, tellement que tout allait vite. Puis quand la chute ralentissait, c'était pour mieux reprendre, alors que Rodolphus lui rentrait dedans durant la sienne. L'atterrissage en fut une véritable délivrance. Le souffle coupé tout de même, il était semblable à une étoile de mer, là, parterre. Lorsque l'air s'engouffra à nouveau dans ses poumons, gonflant d'un coup sa cage thoracique douloureuse, un gémissement lui échappa. Ils aurait pu se tuer ! Il voit déjà les gros titres des journaux : les deux terribles frères Lestrange morts lors d'une chute dans les escaliers. Rabastan aspire quand même à mourir dans des circonstances moins humiliantes qu'une stupide gamelle à s'en briser la nuque. S'appuyant sur l'un de ses avants-bras contre le sol, presque assis, il fixait son aîné avec un regard mauvais et non, il n'imitait pas un taureau prêt à le charger. Si sa respiration était étrange, c'était parce qu'il essayait de reprendre son souffle. Aussi, avaler le fait que la vie a failli s'éteindre pour une bêtise de son grand frère, ce n'est pas la chose la plus joyeuse du monde.

Le Mangemort se retrouva à moitié à quatre pattes, essayant enfin se relever. Pour y parvenir, il s'agrippa à la rampe de l'escalier, jusqu'à se trouver debout sur ses deux jambes. Fermant les yeux en levant la tête vers le plafond, Rabastan inspira profondément pour tenter de se calmer. Mais il n'y parvint pas, son cœur faisant des bonds dans sa poitrine. Alors il se retourna d'un coup, vers son frère, le fixant à nouveau avant d'exploser de colère.

« Mais t'es complètement cinglé ! Tu as failli nous tuer tous les deux avec tes conneries ! Tu ne peux vraiment pas te tenir à carreau ? Ta petite cellule poisseuse te manque à ce point que tu fais tout pour y retourner ?! »

C'est rare. Très rare que Rabastan Lestrange perde son sang froid. Puis c'est encore plus rare qu'il pique une telle crise de colère contre son frère aîné, qui maintenant à intérêt à l'écouter, s'il ne veut pas se prendre son poing dans la figure.

« Je ne te comprend vraiment pas Rodolphus. Tu as un appartement privé rien qu'à toi, avec tout le confort qu'il te faut. Trois à quatre repas copieux par jour et la possibilité de te promener dans tout le château, ainsi qu'à l'extérieur, dans l'enceinte de Poudlard. Tu as ton filleul qui est ici, ton neveu et même moi. Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? Ne peux-tu vraiment pas te contenter de ce que tu as, pour une fois ? »

Il se calma peu à peu, comprenant que l'idée d'être prisonnier puisse déplaire à Rodolphus, mais peut-on réellement parler de prison quand il s'agit d'un Poudlard dirigé par Dumbledore ?

« Tu ne comprends vraiment pas que c'est terminé ? Personne ne viendra nous sortir de là, fais-toi une raison. Personne ne fera quoi que cela soit, tant qu'Albus Dumbledore sera à la tête de cette école. Tu oublies que les deux fois où nous avons pris le pouvoir, il n'était pas là ? Et ça n'arrivera plus. Il ne fera pas l'erreur de quitter Poudlard. Tout ce que l'on peut faire, c'est prendre notre mal en patience et ne pas trop faire parler de nous, pour éviter de pourrir à Nurmengard. Je sais pas toi, mais moi j'ai assez donné avec les prisons. Et je préfère largement te savoir ici, en sécurité, plutôt que dans une cellule à te faire torturer. »

Il semblerait que dans un duo de frères, le plus mâture ne soit pas forcément le premier né. Mais Rabastan n'est pas prêt à perdre ce qu'il a dans cette école : son fils.
©️ Justayne
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Jeu 5 Avr - 13:21
My brother, my best friend
Frère : Créature nuisible qui te rend dingue car il est toujours en train de t'énerver ... mais qui est toujours là quand tu as besoin de lui.Si son frère tentait de le dissuader de monter jusqu'à la volière de l'école, ce n'était pas en l'appelant Roddie, qu'il allait y parvenir. Au contraire, il ne faisait que l'énerver un peu plus. C'est bien connu que la colère peut être le moteur poussant à faire n'importe quoi. En l’occurrence, ici, c'était de grimper en pensant que ça ne serait pas plus difficile que ça. Il voulait y croire, parce que depuis le temps qu'il est prisonnier - bien plus longtemps que les autres Mangemorts de Poudlard, puisqu'il a été enlevé avant de se retrouver en poste en ces lieux -, il voulait garder un peu d'espoir. C'est pour ça qu'il ne répondit pas à son frère, continuant de grimper. Motivé par cet agacement grandissant en lui. Mais peut-être qu'il aurait dû écouter Rabastan pour une fois. Son petit frangin, bien plus posé et réfléchi qu'il peut l'être. Il aurait dû oui. Puisqu'il n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, qu'il fut renvoyé en arrière, renversant l'autre Mangemort et l'entraînant malencontreusement dans sa chute. Une gamelle qui dura plus d'un siècle dans son esprit. Jusqu'à ce qu'ils finissent enfin par s'arrêter, une fois de retour tout en bas de la Tour. Bref, à la case départ, mais dans un état bien plus piteux qu'auparavant. Le souffle coupé, Rodolphus eut grand mal à retrouver sa respiration, manquant de peu de suffoquer. Son partenaire de misère se releva un peu plus vite que lui, sûrement grâce aux quelques années qui les séparent. L'aîné parvint quand même à s'asseoir sur les marches de l'escalier. Il n'était même plus décidé par se mettre debout, préférant reprendre ses esprits. Mais difficile d'y parvenir, quand il leva les yeux sur un Rabastan qui donnait l'impression d'être prêt à le charger. Pendant un court instant, Rodolphus crut bien que son frangin allait lui sauter dessus, pour lui péter la gueule. Et dans l'état actuel des choses, probablement que le plus âgé des deux, aurait eu du mal à s'en défaire. Mais le cadet finit par décharger sa colère, en lui gueulant dessus. Déjà bien mieux qu'en essayant de le cogner.

Vue à quel point l'autre Mangemort semblait remonter contre lui, Lestrange numéro un, le laissa s'exprimer sans tenter de l'interrompre. De toute façon, il avait parfaitement raison dans tout ce qu'il disait. Ses paroles puaient la vérité, mais ce n'était pas la vérité que Rodolphus voulait entendre. Les avants-bras posés sur ses genoux, les mains jointes entre elles, il baissa un moment les yeux, réfléchissant à tout ce que Rabastan disait. Comment peuvent-ils être si différents ? Parfois, c'est ce qui saute aux yeux. Là, plutôt aux oreilles. De la façon dont il présentait tout ceci, c'est vrai que Rod' n'avait pas trop à se plaindre. Sa famille est présente, d'autres Mangemorts qui comptent sur leur Lieutenant et un toit au-dessus de la tête. Sans compter cette semi-liberté que le vieux Dumbledore leur offre. Mais, est-ce vraiment tout ce dont Rodolphus Lestrange a besoin ? Ce n'est pas certain.

« Les tortures et la prison ne risquent pas de me manquer. Je ne suis pas aussi dingue que tu sembles le croire. »

Quelque part, il est conscient qu'un seul pas de travers peut le ramener dans la vieille cellule, que Grindelwald a habité pendant des décennies. Pourtant, c'est plus profond ce qui manque à Rodolphus. C'est un truc qu'il craint de ne jamais plus retrouver. C'est un sentiment, qu'il s'est découvert, depuis peu.

« J'ai tout foiré Rabastan. Depuis toujours, j'ai pris les mauvaises décisions. Celles qui m'ont fait perdre des personnes auxquelles je tenais. Ma famille est là, c'est vrai. Mais Burdock et Bryan ne sont pas là. T'y crois toi ? Levinson me manque ... . J'ai eu plus d'une opportunité d'arranger les choses avec lui, mais je ne l'ai jamais saisi et je ne peux pas le blâmer d'avoir pris ses distances. Je n'ai pas été présent pour lui et aujourd'hui, je le regrette. »

Relevant enfin les yeux du sol, il posa son regard sur son petit frère, un peu plus loin. Pour le coup, c'est vrai que Rodolphus avait encore merdé, mais dans le fond, ça ne partait pas d'un mauvais sentiment.

« C'est seulement maintenant que je ne peux plus rien faire pour remédier à ça, que je me rend compte de combien il était important pour moi. C'était mon meilleur ami. Celui qui me comprenait le mieux et je ne l'ai pas écouté lorsqu'il m'a conseillé. Je l'ai définitivement perdu ... . Tu sais Rab', je ne t'ai pas dit la vérité tout à l'heure, ou j'ai gardé certaines parties pour moi. Mais le hibou que je tenais tant à envoyer, il était destiné à Bryan. »

A regarder la vie de l'un, comme la vie de l'autre, ils n'ont pas vraiment eu de bol. Le premier a fondé une famille pour s'en débarrasser par la suite, en apprenant qu'ils n'étaient pas de sang-pur, quant au deuxième, il n'a jamais eu de descendance. Le bonheur ne leur a pas été accordé, ni à l'un, ni à l'autre. Bien des points communs entre les deux mages noirs, finalement.
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