Le Deal du moment :
Manga Chainsaw Man : où acheter le Tome 17 ...
Voir le deal
19.99 €

 :: AVANT DE COMMENCER :: RP Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Un dîner presque parfait
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 7 Mar - 15:45


Un dîner presque parfait
RP ouvert à tous
La scène était épique. Imaginez la Grande Salle de Poudlard. Visualisez-là pendant un dîner, lorsque les élèves, les Professeurs et maintenant les étudiants sont réunis. Il y a un brouhaha infernal, entre les discussions incessantes, les bruits de couverts et les apparitions des Elfes de Maison qui vont et viennent, pour ramener les plats. C'est bon, vous l'avez l'image ? Alors maintenant, entrez donc par la grande porte et allez voir la table tout au fond. Oui, celle des Professeurs. Voilà, vous y êtes. Bravo. Au centre, le Directeur de l'école. Rien d'étonnant. Ce qui l'est, par contre, c'est l'endroit où se trouvent Abraxas Barjow et Archibald Macpherson. Chacun d'un côté et de l'autre d'Albus Dumbledore. Bizarre alors que les deux anciens camarades et amis de Durmstrang sont toujours fourrés ensemble. A tel point, qu'il en va de même pour leurs fils. Cette fois, par contre, c'était différent. Le Professeur de Potions était arrivé le dernier et il n'eut guère le choix de sa place. Se trouver à côté du Directeur ne le dérange pas en soit, ce qui le dérange c'est l'attitude de son meilleur ami, qui ne lui a même pas adressé un coup d’œil. Et encore moins une parole. Y aurait-il de l'eau dans le gaz ? La réponse est pire que ça ! Il y a une couille dans la potion, comme le dirait très justement Archibald. Cela se ressentait pratiquement sur l'ambiance, du moins à la table des Professeurs. Certains regards se posaient sur eux, sans spécialement se montrer insistant. D'autres s'en fichaient royalement, comme le Directeur de Serpentard ou ses acolytes Mangemorts.

Le visage du voisin de bureau de Severus Rogue, était particulièrement fermé. Il semblait même agacé ou ennuyé. Mais le résultat restait le même et le bruit qu'il avait fait, en tirant sa chaise, témoignait bien de son énervement du moment. Le silence était malgré tout d'or, jusqu'à ce qu'il devienne trop lourd. Trop embarrassant. Trop énervant. Au grand damne de ses voisins de table.

« C'est ça va. Ignore-moi. »

Il n'y avait personne d'autre qui pouvait les entendre, avec tout ce boucan. Si ce n'est, ce pauvre Albus qui se retrouvait entre les deux Professeurs. Pris en sandwich, s'ils venaient à avoir envie d'en venir aux mains pour en découdre. Ce qui ne serait sûrement pas étonnant avec ces deux Sorciers-là. Ils sont assez arrangés pour finir par se taper dessus.

Couverts en main, il piquait dans son assiette sans faire attention au fait, qu'il semblait aussi énervant qu'un sale gosse qui meurt d'envie de piquer une colère. Ce qui l'agaçait le plus, c'est qu'Abraxas ne lui prête pas plus d'attention que cela. Et dire qu'ils s'étaient simplement querellés pour une sottise normalement sans grande gravité. Un petit détail anodin qui prenait des proportions étonnantes et détonantes également. Aussi différents que similaires, les deux amis sont de véritables têtes brûlées, bien trop butés pour pouvoir enterrer rapidement la hache de guerre. En cas de broutille, c'est limite s'ils ne sortent pas leurs baguettes.

« Quand tu seras vieux et aveugle, ne compte pas sur moi pour que je sois ta canne et tes yeux. »

Une petite référence à la pathologie dégénérative dont Abraxas souffre. Il n'a pas sortie ces propos juste pour faire jolie. Et en plus, à peine eut-il prononcer ces mots, qu'il s'en voulait déjà.



(c) ad astra
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 12 Mar - 16:49
Comme c'est ouvert, on tape l'incruste



Un dîner presque parfait

RP libre & Anton Munter



Manger est quelque chose d'apparemment sacré à Poudlard. Les grandes tablées, les dîners qui s'éternisent. Bien différents de ce qu'Anton a vécu quand il habitait à Pré-au-Lard avec son frère. A cette époque, ils mangeaient lorsque le contenu du réfrigérateur le leur permettait. Sans quoi, bien souvent, ils partaient se coucher en jeûnant. Lorsqu'ils avaient de quoi satisfaire leurs estomacs d'affamés, ils grignotaient devant la télé, pavanés l'un et l'autre sur le canapé. Poudlard est loin de ce dîner sur le pouce. Encore un soir où Munter allait pouvoir s'en rendre compte. Parvenant enfin jusqu'à la Grande Salle, les odeurs arrivaient aussitôt jusqu'à lui. De quoi raviver le grognement de son estomac, qui réclamait sa pitance du soir. Le jeune homme avait passé une journée pour les moins pénibles, enchaînant rapidement les cours, dans une école qu'il ne connaît pas et qui semble être – à ses yeux – un véritable labyrinthe. La chance lui avait souri tout de même à quelques reprises, quand il croisait tour-à-tour, Nikolaï, Hengist, Nina, Wulfric ou encore Zakaria et bien d'autres. Tous natifs de Poudlard, ils ne rencontraient aucun problème à jouer le GPS de service. C'est ça, de se faire rapidement des amis. Tout le monde ne peut pas s'en vanter. Mais c'est un trait de caractère étrange chez Anton. Il peut être si détestable lorsqu'il s'y met. Vantard, arrogant, égoïste et bien d'autres termes peu glorieux, pourtant, il a une facilité déconcertante à se lier d'amitié avec les gens. Il y a toujours quelque chose d'attachant chez lui. Son côté beau parleur sans doute ou son humour ? Parce que le garçon est loin d'en être dénué, bien au contraire. Il y a également son franc parlé qui est intéressant, parce qu'il n'est pas homme à tourner autour du pot. Lorsqu'il ne vous aime pas, c'est certain qu'il vous le fait savoir illico-presto.

En entrant dans la Grande Salle de Poudlard, son regard s'était aussitôt posé sur la table des étudiants. Une énorme table autour de laquelle, se retrouvent tous les étudiants désireux de prendre leurs repas dans le grand château. C'est une aubaine pour Anton, qui peut enfin se remplir l'estomac convenablement. Manger à sa faim est sûrement une chose anodine pour beaucoup, mais depuis quelques années, Munter et de Woodcroft ont ressenti ce que c'était que d'avoir les crocs. Une sensation horrible surtout lorsqu'il est impossible de donner satisfaction à cet organe capricieux. Mais ce temps est révolu et ce n'est pas lui qui va s'en plaindre. Repérant rapidement Nina, Anton enjamba le banc pour s'asseoir à ses côtés. La jeune louve semblait absorbée, non pas par son assiette dans laquelle elle picorait de temps à autre, mais par le parchemin à ses côtés.

« Hey. Que fais-tu ? »

Il se pencha légèrement pour voir de quoi il s'agissait, avant de se raidir d'un seul coup, se rendant compte qu'il aurait peut-être mieux fait d'en prendre connaissance, avant de s'installer. Et surtout avant qu'elle ne le remarque.

« La liste des invités... On va faire comme si je n'étais pas venu m'asseoir là et comme si tu ne m'avais pas vu. »

Il s'apprêtait à s'en aller, mais c'était déjà trop tard, notamment lorsque d'une main distraite, la jeune femme l'agrippa par le bras. Là, Munter sut que c'était trop tard pour faire demi-tour. Toute l'organisation du mariage, il le laisse volontiers à Nina. D'autant que la demoiselle n'est pas toute seule, puisque celui de Edwin et Laverne aura lieu en même temps. Elle a donc l'appuie de cette dernière pour organiser la fête. Mais apparemment, ce n'était pas suffisant, il lui fallait aussi l'avis de son futur époux. Rien que d'y songer, Anton aurait bien aimé s'enfuir au plus vite. Mais au lieu de céder à la tentation, il finit par attraper le parchemin, pour voir les noms qu'elle y avait noté. Et surtout, pour voir s'il pouvait en rajouter quelques uns.

« C'est la liste pour tous les invités, ceux d'Edwin et Laverne compris ? »

Après tout, la plupart des noms griffonnés pourraient appartenir à l'une des listes, comme à l'autre. Pas tous, mais bon nombre d'entre eux. Comme tous les garçons du monde, il ne voyait pas ce qu'il y avait de difficile à faire ce genre de listing. Alors, il lui faucha sa plume pour reprendre au propre.

« Je vais t'aider. C'est simple, on commence par les parents et la famille. Pour Edwin, naturellement, tu rajoutes Calvin, Stanislav, Selena, Alicia et Severus. Le père de Laverne. Puis tu écartes un peu les recherches. Le grand-père d'Edwin, son oncle et ses trois cousins. Tu pars du principe que la plupart seront accompagnés. Jezabel et leur fils pour Calvin. Wulfric pour Selena. Lydwine pour Zakaria, Sidney pour Wolfgang, peut-être Alice pour Doyle. A moins que sa présence te dérange toi. Parce qu'il faudra bien faire des concessions, si on fait les deux mariages en même temps. Là, si je n'oublie personne, on a la famille de leur côté à eux. Pour toi, tu rajoutes ton père et tes deux frères. Vois avec eux, s'ils veulent venir accompagnés. De mon côté, il y a mes frères, je verrais également avec eux s'ils ont une cavalière. Il y aura mon père adoptif et mon père biologique. Eux, il faut les mettre chacun à un bout, pour éviter qu'ils n'aient à se croiser. Au pire, tu mets tous les autres invités entre eux. »

Il leva un instant les yeux, regardant autour d'eux et finit par reprendre naturellement le contenu de sa liste.

« Après, tu rajoutes les témoins de chacun. Le mien c'est Balthazar déjà, pour les autres je sais pas, il faudra leur demander. C'est qui ta demoiselle d'honneur ? Ensuite, tu étends aux amis, sans oublier Dumbledore et Grindelwald, c'est le grand-père de Balthi'. En fait, même les deux Dumbledore. Moi j'aime bien le grincheux, sur certains points, il me ressemble. Mais il faudra aussi tout un monde entre lui et Grindelwald. Puis, on peut toujours inviter certains profs qu'on aime bien ? Macpherson, d'autant que sa fille sera sûrement présente. Barjow aussi, le prof pas le vendeur timbré. Leur famille proche mais toujours pas le vendeur timbré. Et ainsi de suite. Tu vois, ça paraît moins difficile comme ça. J'y pense, Katlyna ça te dérange si elle vient ? Elle connait aussi Edwin, je crois qu'il ne serait pas contre. »

Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 12 Mar - 19:58
Un dîner presque parfaitLa Grande Salle, RP Libre
N'importe quoi. Un vrai gamin. Abraxas se demandait encore pourquoi avait-il fallu qu'il ait cette conversation saugrenue avec son meilleur ami. Au final, les choses ont dérapé et les voilà en froid. A force de tirer sur la corde, celle-ci finit par craquer. Et autant dire que c'était la goutte de potion qui avait fait déborder le chaudron. Surtout qu'en cas de chaudron débordant, ça connaît parfaitement bien Archibald. Alors oui, Barjow tirait la gueule si on peut dire. Il l'ignorait et faisait tout pour ne surtout pas le croiser. Depuis le temps que les deux Sorciers se connaissent, ils en ont essuyé des disputes pour tout et n'importe quoi. Tout bien considéré, c'est souvent pour du n'importe quoi. Des broutilles qui prennent une ampleur totalement absurde.

Le Coach de Quidditch de Poudlard, doublé du Professeur de Vol des premières années était resté quasiment toute la journée dehors. Entre les cours et les entraînements, il a eu l'occasion de bien occuper son après-midi, pour ne pas avoir à traîner dans l'école. Il ne s'y était rendu qu'à l'heure du dîner. Peut-être quelques minutes auparavant. Lorsqu'il est entré dans la Grande Salle du château, les gamins commençaient à arriver les uns après les autres. Tout comme les Professeurs qui prenaient leurs places, à la grande table leur étant réservée. Abraxas s'installa à côté de son oncle Albus. Le neveu se trouvait être étrangement silencieux. Pensif, son regard se perdait facilement au hasard de la pièce. Quant à son audition, elle ne capta que quelques brides de paroles, parfois, ici et là. Mais mises bout à bout, cela donnait une conversation également absurde. Le boucan aurait presque fait passer l'entrée d'Archibald incognito, mais il tira sa chaise comme un gros bourrin, faisant lever les yeux au ciel à son ami, qui ne lui jeta même pas un regard. Le Professeur de Potions ne se trouvait pas bien loin de lui. Seule une place se trouvait entre eux. Une place occupée par le pauvre Albus Dumbledore, qui ne devait pas tout comprendre à ce qu'il se passait, mais qui devait bien sentir cette ambiance électrique. D'autant que Macpherson prit la parole. Premièrement, Abraxas ne comptait pas lui répondre et deuxièmement, il n'avait pas l'intention de l'écouter non plus. Mais il fallait que l'autre Professeur revienne à la charge, en l'attaquant sur sa maladie, dont personne n'était au courant en-dehors de lui. A présent, les trois quarts des enseignants de Poudlard le sauront, grâce à lui.

« Je suis un ami en plastique et un collègue au carton, au cas où tu l'aurais oublié. Tu as même ajouté que tu ne saurais pas dans quelle poubelle me recycler. »

Abraxas n'est généralement pas le dernier pour sortir des vacheries, mais se prendre une telle connerie dans les dents juste pour une broutille. Sans compter qu'en prime, il venait de rajouter à la liste de ses griefs, l'histoire de sa maladie qu'il vient de dévoiler.

« Et c'est certainement pas à toi que je demanderais de me tenir ma canne quand je serais aveugle. »

Il s'est entendu prononcer cette phrase au moment même où les mots sortaient de sa bouche. Mais il était déjà trop tard pour les rattraper, sentant bien le côté tendancieux de la fin de ses paroles. Et dire que le pauvre Albus se retrouvait au milieu, en proie à cette conversation toute aussi ridicule que la raison de cette dispute d'ailleurs. Alors à son tour, Abraxas se mit en quête de picorer dans son assiette, tapant parfois les dents de sa fourchette contre celle-ci, à cause de l'agacement qui grandissait en lui. A cet instant, pour les Professeurs les entourant, ces deux-là devaient vraiment passer pour des sales gosses pourris gâter. Mais de tous les trois, celui qui devait se sentir le plus mal à l'aise, c'était sans doute le grand Directeur de l'école, qui se trouvait au beau milieu de leur champ de bataille. Par chance, ils n'en sont pas encore venus par s'envoyer de la nourriture à la figure. Mais ce n'est pas dit que ça ne risque pas d'arriver.

© YOU_COMPLETE_MESS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 18 Mar - 17:29
Un dîner presque parfaitLe rythme des cours devait être plus tuant que tout le reste. Tout mettre en place, l'avait été en fait. Entre récupérer son fils, l'inscrire à la crèche, se chercher un appartement sur Pré-au-Lard et faire suivre son dossier étudiant, ce ne fut pas une mince affaire. Il fallait encore parvenir à payer le loyer, ce qui poussa les deux frères à vivre de nouveau ensemble. Bien que dans le fond, ils ne se soient jamais vraiment quittés tous les deux. Mais à l'équation, il fallait ajouter Laverne, Stan et Myddrin à présent. Un nourrisson qui ne fait pas encore ses nuits. Déjà un Calvin c'est pas facile à gérer, alors son fils, n'en parlons pas. Au moins, ils ont une chance certaine, puisque l'école leur offre les repas, s'ils le souhaitent. C'est déjà une charge à ne plus prendre en compte.

Sachant que son fils mangeait au jardin d'enfants, Edwin n'était pas pressé par l'heure et il eut le temps de se rendre au dîner, dans la Grande Salle de Poudlard. A son arrive, son regard se posa aussitôt sur la table des Professeurs. C'était comme si rien n'avait changé, excepté quelques nouvelles têtes dans le corps enseignant, mais Albus Dumbledore demeurait toujours au centre. Comme c'était le cas à la fin de sa scolarité. A l'époque, tiraillé entre la joie des vacances qui arrivaient, celle de ne plus avoir à ouvrir un bouquin de toute sa vie – qu'il croyait – mais aussi ce semblant de nostalgie qui s'emparait de lui. Lorsqu'il entendait déjà les professeurs citer quelques noms parmi les futurs nouveaux arrivants en première année, il se souvient que cette fois-là, son cœur s'était serré, au moment de quitter la salle. Jamais plus, il n'avait pensé qu'un jour, il y reviendrait. C'était tout bonnement un rêve irréalisable. Et pourtant, après quelques longs mois à ramer, Poudlard lui ouvrait à nouveau les bras. Comme au bon vieux temps, les dortoirs en moins et la Salle Commune à un autre étage.

En entendant des noms qui ne lui étaient pas inconnus, Edwin tourna la tête dans la direction d'où semblait venir la voix. Anton et Nina se trouvaient à la table des étudiants, un parchemin entre eux et leurs assiettes. Le metalleux conclut tout de suite, qu'ils cherchaient à faire la longue liste des invités du mariage. Laverne ne le laisserait pas s'en tirer si facilement, s'il faisait mine de rien, pour aller s'installer à l'autre bout de la table. Pour éviter de se faire reprendre par sa fiancée, le fils aîné de Severus prit place juste en face d'eux.

« C'est la liste du mariage ? Je vois que vous avez bien avancé. Un coup de main peut-être ? »

Il n'a vraiment pas envie de se lancer là-dedans. Surtout pas ce soir-là. Mais s'il veut avoir la paix pour pouvoir manger, autant qu'il fasse comme si tout cela l'intéressait un minimum. Les préparatifs, ce n'est pas pour rien, si ce sont toujours les filles qui s'en occupent. Les garçons ne sont pas connus pour penser à tout ce qu'il faut. Et c'est très bien ainsi, du point de vue de Edwin. Pour donner l'illusion qu'il faisait quand même quelque chose, il tendit le bras pour attraper le parchemin se trouvant devant Anton. Son regard parcourut tous les noms s'y trouvant.

« Pour Katlyna, tu peux officialiser l'invitation, on la connaît bien. »

Un sourire glissa sur ses lèvres, cherchant qui ils pouvaient ajouter d'autres à la liste, déjà bien longue. Mais son regard fut attiré par deux noms ou surnoms plutôt. Le père adoptif et le père biologique de Anton. L'adoptif, il ne faut pas chercher loin, il s'agit de Munter, le Directeur de Durmstrang. Mais l'autre, aucun nom n'était écrit à côté.

« C'est qui ton père biologique ? »

Il faudra bien qu'ils le sachent un jour. Rien que pour envoyer les cartons d'invitation et également par curiosité, même si ce n'est pas un très de caractère très présent chez l'enfant aîné de Severus et Alicia. Et sa présence de cet homme, ne pourra qu'être remarquée le moment venu.
©️ CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
PNJ
La plume des scénarios
Nombre de messages : 71
PNJ
Sam 5 Mai - 18:21


Un dîner presque parfait + Mini-Event...

Grande salle de Poudlard - Septembre 2000


La colère est une mauvaise conseillère, tout le monde le sait. Parce que sous son impulsion, nous parvenons à dire des choses qu'on aurait pensé ne jamais exprimer. Sous sa coupe, l'homme est virulent, voire blessant, tentant par ce biais de rendre la monnaie de sa pièce à l'auteur de son mal-être, mais surtout, surtout, on est passablement distrait, voire carrément tête en l'air. Et, c'est ce qui est arrivé, aujourd'hui, à Archibald MacPherson. Le professeur est parti dîner dans la grande salle, sans penser à jeter un sort de stase à ses potions, une erreur qui allait se faire entendre... Alors que le repas, quelques étages plus hauts, débute, laissant étudiants, élèves et professeurs s'installer à leur table, les préparations commencent dangereusement à bouillonner. Les effluves augmentent de plus en plus et la surface habituellement lisse est striée d'importantes bulles d'air. L'explosion n'a pas lieu, mais les deux chaudrons mis côte à côte s'entrechoquent sous le coup de la chaleur, basculant en avant. Rapidement, les deux liquides se mélangent et si la rencontre n'est pas détonante, ni amusante, un nuage bleuté, vibrant, s'étend de manière exponentielle dans la pièce, jusqu'à l'englober en totalité. Toujours poussées par la réaction précédente, les volutes trouvent un échappatoire en se glissant sous l'interstice de la porte. Poussé par ce nouvel appel d'air, le nuage reprend sa remontée, engloutissant, sans rien abimer, tous sur son passage...

En haut, le diner bas son plein, certains se disputent, d'autres essayent d'organiser un heureux évènement ou mangent tranquillement. La salle est emplie de bruits, les chaises qui raclent le sol, les couverts qui s'entrechoquent en croisant les assiettes. Tout n'est qu'une mélopée de sons et de rires. Et pourtant, l'enthousiasme semble se tarir; en commençant par les personnes les plus proches de l'entrée. Par le dessous de la porte, une fumée bleue commence à passer, frôlant le sol pour avancer. La curiosité fait place à l'inquiétude, tandis que les premiers professeurs relèvent la tête en se demandant ce qui se passe. Rapidement, le nuage enfle, prend de la hauteur, de quoi arriver à la taille d'une première année. Quelques cris se font entendre, certains reculent en hâte, d'autres osent y mettre courageusement leur main. La vapeur semble ne rien leur faire, elle n'est ni chaude, ni froide. Elle n'a pas d'odeur et ne les brûle pas. Cela ressemble juste à de la glace carbonique colorée comme on peut en retrouver dans les fêtes moldues. Mais il est trop tard, les premiers effets arrivent. Tout ceux qui sont touchés par la fumée, se voient régresser en enfance, l'âge mental l'accompagnant.

Ps: Si vous souhaitez participer, mais ne pas être touché, placez-vous simplement près de la table des professeurs, les autres, soyez à l'entrée avant que l'on ne fasse disparaître le nuage qui avance vers vous.


Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 15 Mai - 13:46

Un dîner presque parfait
Nina devait se rendre à l'évidence que sa vie, toute entière, allait bientôt changer. En acceptant d'épouser Anton, elle lui serait à jamais liée. C'est stressant que d'en prendre conscience. Ce n'est plus penser à vivre pour soi, c'est maintenant vivre pour deux et parfois, elle se dit que c'est peut-être au-dessus de ses forces. Elle aime son petit ami plus que n'importe quoi d'autre au monde. Elle l'aime du plus profond de son cœur, de son être. Mais la louve a beaucoup de mal à ne plus avoir l'impression d'être une petite fille, qui peut courir se cacher derrière son père au premier problème. C'est un cap à passer. Quelque chose de difficile. Savoir que tous nos actes auront maintenant des conséquences et que nous en serions principalement tenus comme responsable, c'est angoissant. Cela fait peur. Nina comprend mieux pourquoi ses parents lui répétaient, lorsqu'elle était plus jeune, qu'elle devait profiter de son enfance et de ne pas vouloir devenir grande trop vite. Maintenant, leurs paroles ont enfin prises tout leur sens. Un sens qui lui fait tellement peur. Elle craint d'avoir à prendre des décisions. D'avoir à choisir un chemin, à faire une croix sur des personnes et à ouvrir son cœur à d'autres. Et si on ne l'aimait pas ? Il n'est pas seulement question de Anton, mais si sa famille ne la supportait pas elle ? Il a deux frères, un père et un père adoptif, ainsi qu'une sœur. Il faut parvenir à gagner l'affection de chacun d'entre eux et ce n'est pas une mince affaire. Harfang n'est pas connu pour être un tendre. Bryan non plus, il paraîtrait même qu'il adore faire du mal à ses proches. Hengist est un dragueur invétéré, quant à Solweig, Nina n'en a pas encore fait officiellement la connaissance. Alors pour se vider l'esprit, elle s'était assise à la table des étudiants, qui se retrouve au plus proche de la grande porte, afin de tenter de réaliser, ne serait-ce que la liste des invités. Faire le plan de table d'un mariage, ce n'est déjà pas une partie de plaisir alors d'une double union, c'est un véritable casse-tête. Les amis des uns, sont parfois les ennemis des autres. Il va falloir éviter que la journée ne parte en véritable guerre mondiale. Ce qui, du point de vue de Nina, est pratiquement impossible à réaliser. Glissant quelques noms sur son parchemin, la jeune femme fut vite rejointe par Anton, qui vola à son secours. Étonnée devant cette facilité à mettre en place la liste, elle l'observait en écoutant attentivement tous les noms qu'il rajoutait.

« Je suis une personne très ouverte d'esprit, tu le sais ? Mais je ne suis pas pour qu'Alice soit parmi les invités. Cette fille est une plaie qui se croit tout permis. »

Comme il fut question des pères d'Anton, Nina resta songeuse, avant de répondre :

« Ton vrai père va sûrement me détester. Je lui vole son fils qu'il vient à peine de rencontrer, il ne pourra jamais me le pardonner. »

Elle se faisait toute une montagne sur des détails, mais c'était sûrement plus le stress et l'angoisse qui parlaient, que le reste. Tentant de se concentrer sur la liste que son fiancé continuait, Nina ne parviendrait jamais à retenir tous ces noms. Certains même sur lesquels, elle n'avait aucun jugement, ni bon ni même mauvais.

« Katlyna ? Non ça ne me dérange pas du tout. Madalina tu l'as dit ? Sinon, tu peux la rajouter. »

Il y eut du remue-ménage autour d'eux, mais Nina ne faisait pas tellement attention. Ce n'est qu'en entendant le cri d'une première année, qu'elle tourna la tête et vit de la fumée colorée se propager dans la grande salle. Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour avertir ses amis, qu'elle fut prise dedans. Aucune douleur, même aucun goût étrange. C'est juste que d'un coup, les pieds de Nina ne touchaient plus le sol, alors qu'elle était assise sur le banc. Regardant autour d'elle, elle vit des enfants, tout comme elle, qui commençaient par demander où ils se trouvaient, limite avec les larmes aux yeux. Ne reconnaissant pas l'endroit, c'était un peu effrayée, que la petite fille qu'elle était redevenue, commençait par regarder tout autour d'elle. Se relevant, complètement perdue, elle avançait en direction de la grande porte, afin de retrouver Remus.

« Papa ? T'es où papa ? »

Il ne pouvait pas l'avoir oublié ici quand même.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 17 Mai - 8:22

Depuis son retour à Poudlard, Alexander éprouvait beaucoup de difficultés à se faire une place, parmi les étudiants. Certains sont d'anciens amis qui ne le voient plus que comme un traître. Quand d'autres sont d'anciens ennemis et ne cherchent certainement pas à sympathiser avec lui. Mais le jeune homme a tout de même réussi, par échanger quelques mots avec Nina Lupin, sans ancienne meilleure amie. Il espère pouvoir reformer le puzzle de leur amitié. La vie les a séparé, mais heureusement, c'était bien avant qu'il n'ait eu le temps de lui faire du mal. Elle était partie dans de la famille à elle, après avoir malheureusement tuée un élève lors de la Nuit Rouge, alors que la lune était bien haute et au sommet de sa forme ronde. S'il existe une personne sur cette Terre, capable de savoir ce qu'elle a traversé, c'est bien Alexander Black. Le fils de Sirius a fait bien des bêtises et s'est entouré de personnes destructrices, au point d'aller jusqu'à perdre sa propre identité et l'éducation inculquée par son père. Au terme d'horribles événements, il a également pris le parti de fuir sa ville, son pays et ce qui fut son cercle familial. Tout comme Nina, en revenant après quelques temps de pause, tout avait changé. Les personnes ne sont plus les mêmes. On tente de récupérer quelques fragments du passé, mais en vain. Les choses ont définitivement changé. Peut-être à l'instar d'un enfant qui s'accroche à sa bouée de sauvetage, lui, il s'accrochait à Nina. La seule capable de le comprendre et d'avoir encore un peu d'empathie pour lui. Mais la louve des Lupin s'est également créée un nouveau groupe d'amis. Alex n'a pas envie de tout gâcher ou de chercher à intégrer le groupe. Il garde toujours ses distances, d'avec tout le monde, gardant l'impression d'être constamment rejeté. Mais il l'a bien mérité. Lorsque l'on fait des erreurs, il faut en assumer les conséquences et non se la jouer en tant que victime qui ne comprend pas ou qui se sent heurtée. Alors, pour ne pas céder à la douce tentation de repartir en baissant les bras, Alexander se jetait tête baissée dans les études, mais aussi son projet. Celui-ci, à la base seulement une idée, commençait peu à peu à se dessiner dans son esprit, d'autant plus que Dumbledore l'encourageait en ce sens. Il lui fallait justement quelqu'un qui croit en lui et en son projet. C'est dans cette école qu'il l'avait trouvé. Bien content de pouvoir donner un sens à sa vie, à son existence, comme quoi tout n'est pas fini pour lui.

Pénétrant à peine dans la grande salle de Poudlard, là où les élèves, étudiants et professeurs prennent, habituellement, leurs repas, Alexander n'aimait pas se sentir tomber comme un cheveu sur la soupe. Plongé dans ses études, il n'avait pas vu que le temps passait aussi vite. Alors, à peine la porte ouverte, qu'il remarqua que tout le monde était déjà à table et qu'il ne manquait plus que lui. Bien sûr, au niveau de la place, il n'y en avait pas énormément. Se retrouver soit entre d'anciens ennemis, qui ne peuvent toujours pas le voir en peinture et d'anciens amis qui le haïssent sûrement plus que les premiers, le choix devenait forcément plus difficile à faire. Qu'importe l'endroit où il s'installera, ce n'est sûrement pas un bon moment qu'il passera. Il finit par se résoudre à repartir, préférant de loin prendre son repas quelque part à Pré-au-Lard, avec l'espoir de ne croiser aucun visage connu. Mais au moment de faire volt-face, pour repartir aussi vite qu'il était arrivé, son regard capta aussitôt la fumée qui entrait sous la porte. Reculant de quelques pas, le fils de Sirius était à la fois intrigué et inquiété par ce brouillard coloré. Son cœur battait vite et il n'entendit qu'une voix lui crier de reculer, certainement l'un des Professeurs qui se trouvaient à l'autre bout de la pièce, mais il était trop tard. Une fois la fumée entrée dans la pièce, qu'elle grimpa petit-à-petit. Il ne recula plus, se rendant compte qu'en fait, ça ne faisait pas mal du tout. Du bout des doigts, il tenta même de la toucher, mais il n'y eut aucun effet. Pris au cœur du brouillard, Alexander n'était pas en mesure de comprendre ce qu'il se passait. Et au fur et à mesure que la fumée progressait, c'est un petit garçon de quelques années qui se trouvait à la place du fils Black. C'était lui, mais le lui d'un passé lointain. Déboussolé le bambin regardait tout autour de lui, voyant d'autres enfants, mais également des gens bien plus âgés que lui. Puis il y avait cette fumée inquiétante et toujours présente. Pris de panique, ne sachant où il se trouvait, le petit garçon se heurta à l'une des grandes tables en voulant s'enfuir. Des cris, des exclamations se faisaient entendre, l'effrayant encore un peu plus, au point qu'il ouvre la porte pour s'enfuir dans les couloirs de l'immense château.

@ pyphi(lia)
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 21 Mai - 18:57

Un dîner presque parfait

ft. | Cassandra Potter


Venir manger était normalement une chose simple on s'asseyait à table on apportait de la nourriture à sa bouche et on avalait le tout en prenant le soins de bavarder un peu avec ses camarade de maison pour ne pas paraître associable mais cela était devenue difficile pour Cassandra au fil du temps a force de voir la noirceur de la vie la jeune femme avait perdue sa flamme et n'était plus très proche de grand monde. Son frère Harry qui était revenu ici sous couvert de reprendre ses études et en même temps pour la surveiller elle n'était pas bête elle le savait la famille voulait que quelqu'un garde un oeil sur elle ce qui était bienvenu dans un sens vu qu'Alexander avait aussi refait son apparition dans l'école ce qui n'était pour le coup pas fait pour aider la rouquine à aller mieux. Et puis il y avait les Lupin Nina et John c'était de la famille pour elle depuis toujours même si il ne partageait aucun lien de sang et elle appréciait leur présence même si John restait son préférer son duo et son bînome à elle. Mais là a sa table elle était seule le visage penchée vers son assiette totalement hermétique à ce qui se passait autours d'elle c'était triste à dire mais elle ne se sentait plus à sa place ici et pourtant elle aurait aimer pouvoir profité d'une nouvelle année sans penser à Roxanne quand la jeune femme avait enfin arrêter de la hanté parce qu'elle avait réussit à parler de son soucis, c'était une autre brique qui lui était tombé sur le coin du nez. Quand elle sentit du mouvement autours d'elle, un mouvement de panique elle revint à la réalité un nuage de fumée bleu envahis la grande salle faisant crier courir et paniquer bon nombre d'élève la jeune femme elle même devait l'avouer elle paniquait mais elle n'eut pas le temps de fuir pas le temps de bouger avant de se faire toucher par la curieuse fumée qui ne lui fit aucun effet de prime abord. Rapidement Cassandra eut le temps de penser que cela n'était qu'une farce d'un élève ayant voulut créer un peu de remue ménage à l'heure du repas rien de bien méchant mais d'un coup elle ne fut plus en mesure de réfléchir de la même manière son point de vue changea quand elle se retrouva dans le corps qu'elle avait quand elle était âgée de cinq ans environ et elle voulait juste attraper la fumée sautillant sur place pour mettre ses mains dans le nuage et rire de ce que cela faisait cherchant Harry et Kaysa du regard pour qu'ils viennent jouer avec elle.

Quand elle ne les trouva pas elle fit plus attention au lieu où elle se trouvait et cela commençait à lui foutre un peu la trouille elle n'avait jamais été dans une aussi grande pièce avec autant d'enfant et elle ne reconnaissait pas de visage dans cette foule elle avait peur d'être perdue et d'avoir fait une grosse bêtise alors d'une petite voix elle se mit à crier, un cri de plus dans le brouhaha ambiant. " Harry ? Kaysa ? Maman ? Vous êtes où ?" Et la petite rousse tournait sur elle même pour chercher à trouver quelqu'un de sa famille parce qu'elle ne se souvenait pas comment elle était arriver là et avec qui elle était venue à cette drôle de fête. Cassandra venait de trouvée un visage qui lui disait quelque chose et elle cria. " NINA !"




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 22 Mai - 21:14
Un dîner presque parfait
D'une oreille, Anton écoutait Nina qui refusait l'éventualité qu'Alice soit invitée au mariage. C'est son choix, il le respecte et de toute façon, il s'en fout complètement. Puis ce n'est pas parce qu'elle est sortie, durant un temps, avec Doyle Taylor, que ça risque d'être le cas encore longtemps. C'est le genre de mec qui doit avoir un paquet de nanas qui lui courent après. En plus, il traîne souvent avec Madalina Funestar, si ça se trouve, ces deux-là se sont déjà bien plus que rapprochés.

« Ok, de toute façon, Hengist nous en aurait fait toute une maladie, si elle avait été invitée. »

En notant d'autres noms, il trouva étrange que Nina parle de Bryan. Enfin de son vrai père, ça ne pouvait qu'être de lui qu'il s'agissait. Levant un sourcil, Anton se demandait bien pourquoi elle disait que le Mangemort pourrait lui en vouloir. Ce dernier ne semble pas avoir l'intention de vivre avec son fils, maintenant adulte. Il n'y a donc pas de soucis à se faire. Sauf erreur de la part du jeune homme, qui n'aurait pas compris les choses de cette façon.

« Pourquoi tu t'imagines qu'il pourrait t'en vouloir pour ça ? Il n'a pas pour ambition de coucher avec moi, tu sais. »

Puisque ce n'était pas un soucis pour elle, que Katlyna soit de la partie, Anton pouvait bien lui céder sur Madalina. A la rigueur, ce n'est pas vraiment comme si elle était néfaste cette fille. En fait, il ne la connaît quasiment pas, mais bon. Autant se dire que ça fera toujours un cadeau de plus.

« Va pour Madalina, mais certainement pas son taré de mec. Ce connard a mordu mon frangin, j'ai pas envie de voir sa face de rat cradingue. »

Il leva enfin le nez en entendant des bruits tout autour de lui. Il y avait des gamins qui criaient comme si quelque chose était en train de se passer. Un gros nuage arrivait vers eux. Sûrement un coup des frères Rogue encore. Anton se demandait bien de quoi il s'agissait, mais il n'eut pas le temps de sortir de table, que la fumée passa, en quelques sortes, sur lui.

Puis, comme s'il venait de s'éveiller d'un rêve, il regarda tout autour de lui, ne reconnaissant quasiment personne. Il se trouvait dans une immense pièce avec plein d'autres enfants, des plus âgés également et même des adultes. Surpris, l'enfant qu'il était redevenu, se demandait bien ce qu'il fichait là. Mais son regard ténébreux se posa sur le visage de son frère aîné, Hengist. Un petit sourire malicieux en coin, le vilain garnement qu'il est, mit de la nourriture de sa cuillère et se visa le blond de la famille.

« Hengist ! Réflexe ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, le contenu de son couvert arriva en plein dans le front du pauvre Hengist. Bien sûr, dans une grande salle avec de nombreuses tables remplies de nourriture, si un gamin déclare la guerre, les autres finissent toujours par suivre. Le repas se termina par une bataille de nourriture. Il y en avait pour tous les goûts.

Mais quand il fut principalement bombardé, le petit Anton glissa sous la table et se fraya un chemin discrètement, jusqu'à la grande porte, par-laquelle il se faufila quand un autre gosse l'ouvrit pour s'enfuir dans les couloirs. Le sale gosse ne savait même pas ce qui était le mieux. Quelle direction prendre ? Il opta pour un sprint jusqu'à l'énorme porte d'entrée, entendant déjà d'autres enfants dans le coin, sûrement en proie à la même envie de faire des bêtises.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 23 Mai - 18:54


Un dîner presque parfaitLes participants Certaines personnes étaient tout bonnement incapables de prendre une pause et d'oublier le travail ne fût-ce qu'une minute, par crainte de perdre un temps précieux, impossible à rattraper. Sa voisine de table était de ce gabarit. La blonde était une des intervenantes du cours de droit et Alicia avait eu le malheur de dire qu'elle était en charge de ses étudiants, en tant que Directrice de la confrérie Aetos. Une erreur de débutante ! Parce qu'immédiatement après, l'avocate avait prit place sur le siège disponible à sa droite et s'était lancée d'un plaidoyer enflammé, sur l'intelligence des créateurs de l'université et sur son besoin grandissant de la développer, le tout évidemment pour le bien de la société futur. Elle était pratiquement intarissable sur le sujet, un véritable moulin à paroles. Son débit en était d'ailleurs impressionnant, au point que la brune se demandait comment il était humainement possible de psalmodier autant de mots à la seconde. L'ancienne Serdaigle était déjà quelqu'un qu'on pourrait qualifier de rapide, au niveau de la verve, mais là elle était battue à plate couture et ne semblait pas prête de vouloir s'arrêter, même pas pour déguster les merveilleux plats qui venaient d'apparaitre à leurs tables. Bon sang, pourquoi avait-elle été polie en ouvrant la bouche? En quelques minutes, la charmante blonde était parvenue à la lasser, ne lui laissant qu'une seule idée en tête, celle qu'elle se taise.

Oh elle n'était pas contre une petite discussion badine, ou anodine, un échange de bon procédé sur quelques potins scolaires, mais là c'était trop. Beaucoup trop, son cerveau allait exploser. Malheureusement pour elle, son manque de réaction n'entachait en rien l'enthousiasme de sa voisine, qui se contentait de ses rares hochements de tête et ces "hum" murmurer lors d'une bouchée, ou l'autre. Son regard noisette dépité, sonda son voisin de gauche comme pour y chercher de l'aide, visiblement en vain. Pour le coup, elle aurait bien posé sa main sur sa cuisse pour le faire réagir, mais s'en abstient. Très bien, comme aucun des autres professeurs ne semblait vouloir lui venir en aide, ni les mangemorts -logique-, ni les deux amis de toujours visiblement fâchés, et encore moins un Albus prit entre les deux, elle opta pour l'option trois : C'était à dire l'ignorer. Chasser ses pensées par l'utilisation de l'occlumencie était aisé, mais oblitérer carrément une personne vivante, juste à côté de vous demandait une autre technique, une autre diversion. Scrutant les tables pour faire décrocher ces pensées et les amener à mille lieues de la table des professeurs, elle en vient à celle des bleus et bronzes. Quelle était loin l'époque où elle était assise à leurs places, découvrant pour la première fois de sa vie le château. Si elle n'aimerait pas retourner en arrière, il lui arrivait d'avoir envie de faire un détour par la salle commune des Serdaigle juste pour pouvoir réécouter une de ces innombrables énigmes, censée ouvrir la porte.

Amusé à ses souvenirs, un sourire étira ses lèvres. Suivant le fils des tables, rouge, jaune, verte, elle en vient à celle des étudiants, celle où étaient attablés, avec leurs amis/alliés, ses fils et sa fille. Tout avait changé en très peu de temps et de la naissance d'un petit-fils, ils passaient au mariage de l'ainé. Beaucoup diraient que c'était trop tôt, mais après tout qu'avaient-ils à en dire? À leur époque, ce n'était guère mieux. Le voile noir qui pesait autour de leurs têtes était si pressant que tout s'enchainait à une vitesse folle, par peur de ne voir venir le lendemain. Aujourd'hui, la situation était redevenue pratiquement identique, à la différence que Grindelwald était entré dans la danse. Puis si on y repensait, Edwin et Laverne se connaissaient depuis longtemps, ça n'était donc pas étonnant. Eh si elle connaissait évidemment la fille de Remus, ou du moins un peu, elle ne savait pas grand-chose d'Anton, l'autre couple à vouloir sauter le pas. Une double festivité, ça allait en faire du monde et surtout un véritable casse-tête pour les tables. Peut-être même étaient-ils occupé de la faire, vu qu'ils étaient tous rassemblés au même endroit. Changeant encore une fois de sujet, elle allait partir vers les comptes des sabliers, quand une stupeur presque général envahit la pièce. Ce n'était plus le tintement des couverts, ou la mélopée des conversations, non, c'était plus pressé, plus angoissée. Vif, rapide, sa tête pivota vers l'entrée, vers ses sons forts mais éloignés. Là, Alicia put voir une fumée bleutée suinter d'en dessous de la porte. Rapidement, elle s'avançait, grandissant, prenant de l'espace tout en avançant. De la surprise, l'inquiétude commençait à se faire sentir, l'ambiance changeait sensiblement.


-Mais c'est quoi ça...

À la base, ce n'était qu'un murmure, qu'un vague son qui sortait de ses lèvres alors que son regard, perdu dans cette direction, essayait d'analyser cette nouveauté. Pourtant, il semblerait que cela sorte sa voisine blonde de sa torpeur, la faisant enfin se taire et la poussant à regarder une porte d'entrée devenu pratiquement invisible, ou en tout cas indistincte. Une attaque ? L'ancienne auror en doutait. Ce n'était pas le style dès un et les autres étaient loin d'être aussi téméraire, surtout en présence d'un nombres conséquents de sorciers pouvant y tourner leurs baguettes. Alors sans doute n'était-ce qu'une blague d'un élève ou d'un étudiant...Selon les dires de son mari, l'époque de ses enfants et ceux de Molly avait apparemment été faste en farce de ce genre, ce n'était surement qu'une de plus. Rien d'inquiétant. Surtout que les personnes touchées ne semblaient pas se transformer en hideuse créature, ni souffrir le martyre, le nuage ne faisait que passer. Pourtant, les cris et les demandes émanant de derrière furent différents, certains d'entre eux appelaient leurs pères. Étrange que des élèves se demandent où était leur famille, parce qu'ils le savaient très bien : Chez eux. Mais le nuage avançait et plusieurs personnes s'étaient déjà redressé en saisissant leurs baguettes. Faisant la même chose, Alicia tenta sa chance, si ce n'était que la création amusante d'un magasin de farces et attrape, ça ne résisterait pas longtemps, quoique... C'était à tester. Informulant un evanesco, la mère de famille tenta le coup. Raté. Le sortilège créa une brèche permettant de voir un instant clairement devant elle, la table des Gryffondors, mais très vite, celui-ci se reforma et continua sa progression, comme si de rien n'était. Au loin, la grande porte venait de s'ouvrir, amenant un courant d'air bénéfique, qui lui permit de voir, quelques secondes, ce qui se passait au fond de la salle. Elle y vit plusieurs enfants, il n'y avait pas d'autres mots pour les décrire, qui fuguaient. Oui, ils étaient bien trop petits pour être des premières années, ce qui expliquerait ces demandes ou cette bataille de nourriture qui venait d'être déclarée. Mais c'était quoi se sort? En était-ce seulement un? Elle coula un regard à Severus, puis à ses autres voisins de table...

©️ Justayne
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 24 Mai - 10:07
Solweig Ljungstrom & compagnie1110 mots
Un dîner presque parfait
Solweig ne s'était pas imaginée que revenir à Poudlard serait si difficile. Elle y a vécu de bons moments, l'ancienne élève de Serpentard qu'elle est, se souvient encore de batailles mémorables quand un Gryffondor venait l'ennuyer. Elle n'était pas très causante en temps normal, mais elle savait toujours remettre les gens à leur place, s'attirant la sympathie d'autres filles, notamment en leur venant en aide. Combien de fois a-t-elle remit en place le trio merdique, que formaient Nina Lupin, Alexander Black et Kaysa Potter, quand ils décidaient de s'en prendre à Selena Rogue ? Solweig est de la même année que les grands frères de cette dernière et elle s'est toujours bien entendue avec cette famille. Exception faite du Directeur de Serpentard, qu'elle a toujours évité comme la peste. Dans sa façon de regarder les gens avec dédain, il lui rappelait toujours son propre père. Combien de fois a-t-elle souffert de ce regard, que Bryan lui jetait quand elle était petite ? Elle ne les compte plus. Mais Poudlard reste aussi le théâtre d'une véritable tragédie sanglante, qui l'amputa de deux membres très importants de sa famille, ou de ce qu'il en restait. En repassant à l'endroit où elle est restée inconsciente, se vidant de son propre sang, les souvenirs remontent toujours à la surface. Ils sont là, présents dans sa mémoire, douloureux de sens. D'autant plus que ce n'est pas n'importe quel Mangemort lambda qui l'a laissé dans cet état, mais son propre père. Elle le savait cruel, pour avoir été son souffre-douleur préféré lorsqu'elle était plus jeune. Mais jamais elle n'aurait pensé qu'il aurait été capable d'aller jusqu'à tuer ses propres enfants. Il y a plusieurs années d'écart entre elle et ses deux cadets à présent décédés. Bryan ne les connaissait pratiquement pas, pour avoir été très vite incarcéré à Azkaban. Mais Solweig, il la connaissait, sûrement mieux que personne.

Songeuse à la table des étudiants, elle jetait parfois des coups d’œil à ce frère, qu'elle venait tout juste de rencontrer. Au départ, c'était pire qu'un coup de massue quand elle a compris qui il était. Elle s'est sentie totalement désarmée lorsqu'elle a appris qu'elle avait eu une autre sœur, à peine plus jeune qu'elle. Un tas de sentiments négatifs s'étaient emparés d'elle. Solweig s'était sentie trahie par son propre père, une nouvelle fois. Mais, Anton n'a rien demandé à personne. Il n'a pas demandé à venir au monde. Le fait est, qu'il est là et qu'il est son dernier lien fraternel encore vivant. La jolie blonde est incapable de faire comme si de rien n'était. Par contre, ce qu'elle ne comprend pas, c'est pourquoi il va se marier avec Nina Lupin. Cela se voit qu'il n'a pas été scolarisé à Poudlard depuis ses onze ans, sinon il ne se serait jamais rapproché de cette fille. Solweig en est certaine, une simple conversation avec lui, lui a fait comprendre que s'ils avaient été dans cette même école, Anton aurait également été réparti chez les Serpentards. C'est là, la chose la plus comique de l'histoire, alors que son frère et sa sœur avec qui elle a grandi, étaient eux répartis dans d'autres maisons d'étude, c'est le seul qu'elle ne connaissait pas, qui semble lui ressembler le plus.

Mais stoppée dans ses pensées, l'étudiante tourna la tête en entendant des cris d'enfants. Ce n'était pas normal, les plus jeunes du coin ont onze ans, ils n'appellent plus leurs papas et leurs mamans. Solweig n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, qu'elle fut surprise par le nuage de fumée bleue qui venait vers elle. Si tout le monde se dépêchait de bouger, pour ne pas être pris dans le brouillard, elle n'en eut pas l'occasion. S'attendant à ressentir une vive douleur ou être asphyxiée par une éventuelle puanteur, il n'y eut rien de tout cela. Elle ne ressentit rien du tout, si ce n'est qu'elle avait l'impression de s'être perdue quelque part. Tout autour d'elle, des gamins pleuraient en appelant leurs parents. Solweig ne se souvenait pas d'être venue jusque-là. Petite fille de tout juste sept ans, elle cherchait du regard sa mère ne se rappelant pas qu'elle était morte. Mais ne la voyant pas où se trouvaient les adultes, elle se leva, confuse, commençant à déambuler dans la salle. Lorsqu'il y avait des grandes réunions, c'était toujours Bryan qui l'y emmenait, pour présenter son petit trésor à tout le monde. Etre si petite n'était pas simple. Perdue dans la foule, elle trouva une adulte, armée d'une baguette magique. En passant à côté d'elle, la petite fille lui tira la manche pour l'interpeller.

"Dis madame, il est où mon papa ?"

A cette époque là, quand elle venait d'avoir sept ans, son papa c'était encore toute sa vie. Elle l'adorait et ne lui en voulait jamais longtemps lorsqu'il se montrait méchant. Pour elle, ce n'était pas de sa faute, il n'était pas gentil que lorsqu'il buvait de trop. Sinon, quand il n'y avait pas d'alcool, c'était son papa. Parfois, le soir quand il pensait qu'elle dormait et qu'il n'avait pas bu, il venait dans sa chambre et lui disait qu'il était désolé. Alors Solweig savait, qu'il n'était pas si méchant que cela finalement.

Mais la réponse de l'adulte n'était pas encore arrivée, que la petite blondinette se reçut de la purée sur son haut. Pas contente du tout, elle se retourna avec sa bouille de petite fille fâchée.

"Mais euh !"

Elle attrapa à son tour de la purée dans sa main et l'envoya en direction d'un autre enfant. Sauf qu'entre temps, un vieux monsieur était arrivé et tout s'étala dans sa barbe. Surprise et confuse à la fois, Solweig ouvrit la bouche, pour la refermer aussitôt.

"Oups...pardon."

Elle s'essuya discrètement la main sur la manche de la dame et partit ensuite en courant vers la grande porte, par laquelle le petit garçon brun qui avait déclenché la bataille, venait de s'enfuir.

"Hey attend-moi."

Elle ne voulait pas rester et prendre le risque de se retrouver avec des morceaux de carotte dans ses cheveux. Ils sont tous fous les enfants du coin.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 24 Mai - 11:51





Réunir, ensemble, tous les sorciers se trouvant dans l'école semblait être une de ses plus vieilles habitudes. Certes, aucuns élèves, ni mêmes professeurs, n'étaient expressément tenus d'assister au dîner. Après tout, les elfes de maison qui s'occupaient de la cuisine, leur fourniraient bien volontiers de quoi se sustenter à leurs guises, si on leur demandait. Mais c'était pour Albus un moment presque magique. Assis à la grande table, faisant face aux autres, il semblait rayonner. Rien ne lui faisait même plus plaisir que de voir tout se monde attablé, discuter joyeusement et vivre tout en oubliant les mésaventures des derniers jours. L'allégresse de ces dîners, où les estomacs criaient grâce tant ils étaient repus, l'avait toujours amusé. Il y assistait avec cette même joie, enfantine, qui le caractérisait si bien et ne cessait çà et là, de converser avec ses voisins de table, parfois au grand damne de ceux-ci. Enfin, en règle générale, le volontaire savait à quoi s'en tenir et pendant de longues années, ce fut son ancienne directrice adjointe, Minerva MacGonagall qui avait tenu ce rôle. Aujourd'hui, alors qu'il regardait paisiblement, par-delà ses lunettes en demi-lune, l'arrivée des élèves, c'était son petit-neveu qui vient prendre place à ses côtés. Étonnant, d'habitude le jeune professeur de vol sur balais avait tendance à s'installer avec son ami de toujours, l'explosif potionniste. D'ailleurs, rien que le faite de repenser à la décoration rosée de sa salle de classe, le fit sourire. Une explosion dans les cachots, c'était littéralement de la routine en ces lieux, sauf que normalement, elle était la cause d'un élève un peu trop distrait, ou d'une vengeance inter maison, ridicule, non pas l'œuvre de leur professeur. Quoi qu'il en soit, le mage se tourna vers lui, prêt à entamer une conversation tout à fait optimiste, quand il put remarquer que c'était loin d'être l'envie dégagée par son vis-à-vis. Nul besoin de son talent de legilimens pour comprendre qu'un évènement, jusqu'alors inconnu le taraudait.

Un instant silencieux, pensif, son regard bleuté se tourna à sa gauche, quand le professeur MacPherson s'installa, plutôt bruyamment, avant de briser ce silence, pesant et lourd, en lui disant de l'ignorer. Ne comprenant pas tout de suite que l'interpellation était destinée à Abraxas et non à lui, Albus ne suivait plus rien. Il percevait juste cette tension électrique, cette mauvaise ambiance qui se rependait comme une trainée de poudre. Magnanime, adorant mettre son grain de sel partout où on ne l'attend point, il allait ouvrir les lèvres, non sans avoir dégusté une lichée de son verre de vin, auparavant, mais Archibald fut le plus rapide, précisant qu'il ne devrait pas compter sur lui quand il serait vieux. Il fronça les sourcils. Techniquement parlant, après plus d'un siècle d'existence, le directeur de Poudlard pouvait se catégoriser de vieux, même si ce n'était pas son ressenti en tant que tels, le hic c'était que même s'il portait des lunettes, il n'était en rien aveugle. Le déclin de sa vision s'était même stoppé depuis des années. En entendant la réplique du petit-fils de son frère, le sorcier comprit que ce n'était pas à lui qu'on parlait et qu'il se trouvait juste au mauvaise endroit, au mauvais moment. Il était littéralement pris entre deux feux, pile au milieu d'une dispute. Que s'était-il passé, il n'en savait rien et il n'avait guère envie de sonder leurs esprits pour en avoir le cœur net. Sa réflexion s'était arrêté sur celui qui avait en quelque sorte son sang dans les veines, pourquoi deviendrait-il aveugle? Avait-il un problème ? Les répliques acerbes se succédaient et tentant sa chance, le vieil homme s'était adossé à sa chaise pour pouvoir les scruter, tous les deux, de cet aire paternaliste, qui lui allait si bien.

-Allons, allons, messieurs, je suis sur que tout ceci n'est du qu'à une mauvaise compréhension entre vous, il n'y a pas de raison de vous en vouloir à ce point. Que faite-vous de votre amitié ? Je suis sur qu'elle est plus importante, à vos yeux, que ces broutilles qui vous distances?

Hors, l'amitié, avec l'amour, était une des valeurs qui lui tenait le plus à cœur. C'était, à son humble avis, la seule magie pour laquelle ça valait le coup de se battre. Alors qu'il humectait ses lèvres pour pouvoir enchainer, prêt à se lancer dans un autre monologue vantant il ne savait encore quel mérite, il s'arrêta, net. Son regard brillant de mille feux se tourna brusquement vers la porte d'entrée. Le changement dans la salle l'avait alerté en un rien de temps, plus vite que bon nombre de ses collègues. S'avançant sur son siège, déplaçant son corps vers l'avant, le legilimens scrutait la magie à l'œuvre. Une brume informe prenait lentement place. Elle longeait les plaintes en bois, avant de se redresser sur toute la hauteur. Semblant agir de sa propre volonté, elle avançait inexorablement dans leurs directions, en n'oubliant pas de s'expanser sur le chemin. Carreau de carrelage après carreau de carrelage, cette buée bleutée avalait les centimètres, atteignant déjà les pieds des tables. Les premiers cris de stupeurs et d'inquiétude fusèrent. Certains reculaient à la hâte pour s'en extraire, tandis que d'autres avançaient courageusement leurs mains dans ce gaz coloré. Il n'en résultait aucun cris de douleur, ni aucune odeur. Alors qu'était-ce ? Au fils de sa longue existence, Dumbledore en avait vu des sortilèges, des potions et des menaces, mais jamais il n'avait rencontré quelques choses de semblable à cela. Interloqué, il vit même quelques sortilèges le frapper, en vain. Intelligent, il observait les réactions avec intérêt, essayant de juger sa dangerosité. Vif d'esprit, ses pensées tournaient à vive allure, traitant les informations d'un seul geste. Si ce nuage avait l'air inoffensif, il n'en restait pas moins une menace tant qu'il ne serait pas expliqué. Une certitude qui se confirma bien vite, quand des cris, plus jeune, plus étrange, monta vers le ciels. Comme si l'étrangeté de la situation n'était pas à son comble, voilà que des élèves se lançaient dans une bataille de nourriture. En quelques instants, la grande salle sembla devenir une véritable cour d'école, un foutoir. Le capharnaüm. Ceux restant, encore non touché, criait cette fois en reculant les bancs, faisant tomber tout sur le passage. Ça ne pouvait durer ! Posant ses mains, à plat, sur le bois, il se redressa, laissant sa voix résonner contre les murs. Comme un courant de vent, une marée qui atteignait la porte et revenait en ricochant, elle était impérieuse, assurée, ne souhaitant aucune contrindication.

-SILENCE...

Albus n'avait besoin d'aucun porte voix, ni d'aucun sortilège, tels le sonorus, pour se faire entendre. Sa propre intonation avait suffit. Debout, du haut de son mètre quatre-vingt-trois, il était véritablement impressionnant. Ses prunelles bleutées n'avaient plus grand-chose à voir avec ces éclats malicieux et réconfortants, elles étaient affirmée, pratiquement dures. C'était très clairement un ordre qu'il venait d'assener et il y avait tout intérêt à le suivre. Même l'aura qui l'entourait semblait avoir pris une teinte foncée, s'étendant derrière lui pour le rendre plus important encore. Dans ces conditions, seulement, on pouvait comprendre, voire même, qu'il n'était pas que le directeur frivole d'une école pour jeunes sorciers, mais également un mage d'une centaine année, qui avait maintenu en respect Tom Jedusor et avait réussi, après la demande incessante du ministère, à stopper la progression de Grindelwald. Un changement radicale, brutale, qui eut tôt fait de marcher, de mettre tous le monde au pas. La surprise et la stupeur aidant, son intervention bloqua littéralement la salle. Tous les regards se tournèrent vers lui et les mains en l'air pleine de nourriture ralentirent, du moins pour un temps. Parfais. Calmement, il reprit, posant son regard tantôt sur les élèves, tantôt sur ses collègues de tables.

-Que tout le monde garde son calme. Messieurs les Professeurs, Messieurs les Préfets, veuillez prendre les portes latérales et ramenez vos condisciples, et élèves, dans leurs dortoirs respectifs, où ils attendront nos prochaines directives.

Il fallait évidemment commencer par éloigner les élèves de cette masse brumeuse, qui ne cessait d'approcher, surtout qu'elle avait déjà atteint plus de la moitié de la salle. Les portes situées de part et d'autres de la table des professeurs leur permettront de sortir et de regagner les escaliers, il l'espérait, sans encombre. Sauf que rapidement, la porte du fond fut ouverte et plusieurs silhouettes s'en allaient en courant, même la bataille de nourriture reprit de plus belle. D'accord, il fallait régler cela. Alors que les cohortes se mettaient en place, pour les plus âgés du lot, Albus repoussa sa chaise, baguette de sureau en main et s'avança au-devant de ce brouillard. En approchant, il entendit des élèves appeler leurs parents, ainsi que la voix d'un enfant apeuré, il reçut même une louche de purée en plein dans la barbe. Son regard trouva rapidement la coupable, une jolie fillette blonde qui s'enfuit très vite après s'être excusée. Absolument pas vexé, surtout que dans d'autres circonstances ça l'aurait surement fait rire, mais là, il avait plus urgent sur le feu, il continua donc son problème, sans prêter attention à son accoutrement, clairement devenu ridicule. Relevant les bras, il incanta plusieurs sorts, de manière à analyser le nuage, avant d'agir et de risquer d'amplifier le problème. Sur de son coup, un vent puissant commença à se lever. Une véritable bourrasque qui faisait voler les robes sorcières, ainsi que sa longue barbe. Suivant le mouvement, sa baguette entama de grande rotation au dessus de sa tête, entrainant ce vent dans la danse, ainsi que la fumée..

Après ce qui ne dura que quelques instants, la fumée se dissipa, condensée. De ce vestige magique, il ne restait plus qu'un liquide coloré, répandu au sol, devant ses pieds. La brume avait disparu, c'était finit. Mais au moment où il releva le regard pour observer la salle, ce n'était plus le même homme. Exit le mage à la longue barbe blanche, celui-ci avait laissé place à un homme d'une petite cinquantaine d'années, brun, la barbe rasée court. La seule ressemblance ? Tout deux avaient les mêmes yeux d'un bleu intense, ou perçait une insondable intelligence, malicieuse. Un instant perdu, Dumbledore regardait devant lui, dans le vide. Evidemment, il reconnaissait Poudlard et sa grande salle. Ca c'était indéniable, mais sa décoration avait changé. Tout avait changé. Les habits des élèves, les siens, pourquoi avait-il une longue robe de sorcier ? Ou était passé son imper et son pantalon gris ? Fixant plus attentivement les élèves, ils lui semblaient bien jeune, trop pour être ici. Eh le pire dans tout cela? C'était qu'il ne parvenait pas à mettre des noms sur ses visages! Alors qu'il s'était toujours mit un point d'honneur à connaître ses étudiants, à savoir leurs noms, leurs difficultés, leurs forces, bref un peu de leurs histoires...Là, c'était le flou absolu. De toute évidence, il s'était passé quelque chose et il espérait trouver ses réponses auprès d'Armando Dippet, le Directeur. Lentement, il tourna la tête, pour tomber sur une équipe professorale complètement insolite. Merlin, mais où était donc passé Dippet, Brûlepot, ou encore le jeune Horace Slughorn? Si l'incompréhension et la surprise se faisaient sentir en lui, nul doute que la réciproque était vraie. Il ne reconnaissait absolument personne et là, il avait grand besoin de réponse. Perplexe, le professeur de métamorphose décida pourtant de s'avancer vers eux, avec ce visage pour le moins nouveau et plein de purée. Par morgane s'était quoi ça? Que s'était-il passé? Pourquoi ne reconnaissait-il plus rien ? Ou étaient-ils tous passés? Eh plus important encore, en quelle année étions-nous ? Parce qu'il avait la vague impression que ce détail, lui donnerait déjà un aperçu du problème.


Un dîner presque parfait

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 30 Mai - 8:56

ft. Event

Un dîner presque parfait
Les gens discutent et créent des liens. Ils vivent ensemble et se connaissent depuis maintenant longtemps, pour les plus âgés d'entre eux. Morghan n'était pas très à l'aise. Petit nouveau de service, il ne comptait pas se lier d'amitié avec des premières années. Mais aborder des adolescents de son âge est plus ardu qu'il n'y paraît. Les clans sont déjà formés, difficile de se trouver une place. Une mélasse de jeunes qui discutent, c'est tout ce qu'il voit, alors qu'assis à la table de la maison Serdaigle, son regard se promène de visage en visage. Il ne les connaît pas et éprouve une grande difficulté à s’acclimater. Il est venu jusqu'ici pour retrouver son père, mais ne sait comment se comporter avec lui. Songeur, son regard se pose sur la table des professeurs, jusqu'à s'arrêter sur le visage du Directeur de sa maison. Ragnar n'est pas plus à l'aise que lui, comme s'ils étaient des cheveux qui débarquent sur la soupe à un moment donné. Ils sont incapables de vraiment se faire une place qui leur correspond dans ce monde. Incapables même de se lier entre eux. C'est bizarre. Mais le vacarme causé par toutes ces personnes rassemblée en une seule pièce, en devient quasiment normal. Habituel même. C'est l'arrêt soudain de ce bruit qui donne l'impression d'être assourdissant. Une absence de discussion et de bruit de fond, qui finit en un cri. L'ambiance change radicalement. Il n'y a plus de rires, plus de conversations, que des cris et des exclamations. Morghan n'y fait pas attention, les yeux rivés dans son assiette et les pensées bien trop loin de lui, pour parvenir à revenir à l'instant présent. C'est un mot qui le fait soudainement réagir. Son prénom suivi du mot « attention ». Troublé et surpris, il tourne enfin la tête et remarque cette épaisse fumée bleue. Fumée ou brouillard, peu importe, le nuage vient dans sa direction. Que se passe-t-il ? Interrogation qu'il ne formule pas verbalement, mais qui est sûrement commune à tous. Le Directeur de l'école intime à tout le monde de garder son calme, mais comment y parvenir ? Morghan ne pouvait pas y arriver alors que la fumée n'était plus qu'à quelques centimètres de lui. Il se redressa sur ses jambes et quitta vite fait le banc où il se trouvait. Mais tout le monde sembla avoir eu la même idée au même moment et il se retrouva bousculé par ses camarades, jusqu'à être poussé dans le nuage.

S'imaginant que ça allait faire mal, il remonta ses bras devant son visage, mais la fumée ne fit que passer sur lui, pour engloutir au passage, d'autres élèves. Morghan se retrouva petit garçon, perdu dans cette immense pièce pleine d'enfants qui pleurnichaient. Persuadé alors qu'ils s'étaient tous fait enlever, un sentiment inhabituel grandit en lui. Un stress ou une angoisse, bref une peur panique s'empara du petit garçon. Il était toujours vêtu d'un sweat et d'un jean, ses vêtements ayant rétréci en même temps que son corps. Ce n'était qu'un détail aucun il n'attacha aucune importance, n'en étant pas conscient. Tout lui était étranger. Les personnes, l'endroit, les meubles. Il n'y avait aucune chose qui pouvait lui être familière. Alors les paroles de sa mère lui revenaient en tête. A chaque fois qu'il fait une bêtise, elle lui disait qu'il allait finir dans une prison pour enfant, avec plein de sales gosses pleurnichards. Un endroit où la vie est loin d'être rose et où les adultes sont méchants. Persuadé qu'il avait commis l'erreur de trop et que sa mère l'y avait expédié, Morghan prit la première porte qui se présentait à lui, pour s'enfuir dans le couloir. D'autres gamins semblaient avoir eu la même idée que lui et très vite, il tomba sur un groupe de petits enfants cherchant sûrement à quitter cet endroit.

« Vite, il faut se cacher, ils vont nous faire du mal. »

Il ne faisait rien pour rassurer l'assemblée, faisant grandir la peur panique en tout le monde. Forcément, lorsque des adultes les appelaient pour les faire revenir, c'est l'effet inverse qui se produisait. Les gamins couraient de partout. Morghan passa même par un passage secret, sans le vouloir. Les autres ne l'avaient sûrement pas vue disparaître subitement. A nouveau seul, le petit garçon de quelques années longeait un grand couloir, avec des cadres dont les gens le suivaient du regard. Rien de plus effrayant, pensait-il à tort. Ce qui venait de lui faire le plus peur, c'est sans doute le fantôme du Baron Sanglant qui passait à travers le mur, juste devant lui.

« Un fantôme, au secours ! »

Il ne demanda pas son reste, tournant déjà les talons pour courir dans le sens inverse. Il ne savait pas du tout où il allait, mais une chose était sûre, c'est qu'il y allait.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 31 Mai - 10:50
Un dîner presque parfait
Ce soir-là, Calvin avait voulu rester un peu plus longtemps à Poudlard, afin d'y prendre son dîner. C'était déjà un repas de moins à assurer financièrement parlant. Puis, il n'était pas spécialement pressé de partir récupérer son bébé. Le gamin ne fait toujours pas ses nuits et à force, Calvin a l'impression d'être un véritable zombie. Dormir quelques heures en tout et être en forme, ce n'est pas donné à tout le monde. Surtout pas à ce Rogue qui peut être, d'ordinaire, une véritable marmotte. D'ailleurs, il était tellement crevé, qu'il avait l'impression d'être au bout du rouleau. Déjà attablé, il piquait parfois du nez sur son assiette. Obligé de se faire violence pour ne pas s'endormir. Son estomac ne lui pardonnerait pas d'avoir roupillé à ce moment-là.

Autant dire que les conversations lui passaient par-dessus la tête. Il ne répondait que par des hochements de tête ou bien des "mmh". Mais ses potes ne semblaient pas vraiment remarquer qu'il n'avait que faire de ce qu'ils pouvaient bien lui raconter. De toute façon, bien qu'il ne soit pas sourd et qu'il entendait tout ce qu'ils lui disaient, ce n'est pas pour autant qu'il les écoutait. Leurs mots rentraient par une oreille pour ressortir aussitôt par l'autre. Alors comptez pas sur lui pour remarquer qu'un truc bizarre était en train de se passer. De toute façon, après une lutte redoutable contre le sommeil, Calvin finit par s'endormir, la tête dans ses bras, sur la table. Même les cris des autres élèves et étudiants ne le réveillaient pas. Pas même l'intervention de Dumbledore pour calmer les esprits. Rien, nada, que dalle, des clous, il roupille tellement bien qu'un tremblement de terre ne saurait le sortir de ce lourd sommeil. Evidemment, il se produit ce qu'il devait se produire. Le nuage de fumée qu'il n'a pas vu venir, ni même entrer dans la salle, lui passa dessus. Si même des cris lui étaient adressés, il ne les avait pas entendu. Ce n'est qu'en se faisant bousculer, que le  petit garçon releva la tête. Il avait la marque de sa montre contre sa joue et l'air tout fatigué, il ne comprenait pas comment il était arrivé jusque là. Aussitôt, il se releva et se félicita d'avoir son pantalon sec. Lui qui a souffert d'énurésie les six premières années de sa vie, ne pouvait être que satisfait. Mais l'envie de pipi n'était pas loin. Il lui fallait trouver des toilettes au plus vite et comme à son habitude, le petit Calvin ouvrait son pantalon en chemin, sauf que sa braguette bloquée, le fit blanchir de panique. C'est à ce moment-là, qu'il remarqua la présence de sa mère et en se frayant un chemin, il parvint jusqu'à Alicia.

"Maman, c'est bloqué ... Vite ça urge !!!"

Il commença même à sauter sur place, comme si ça pourrait l'aider à tenir plus longtemps avant de faire la vidange. Pour le coup, il avait eu du bol que sa mère soit sur place. Cependant, un truc était étrange et arrêtant aussitôt de sauter quand Alicia s'apprêta à l'aider, le petit Calvin fronça les sourcils.

"Qu'est-ce qui t'es arrivé maman ? On dirait que t'es toute vieille.

Les enfants à cet âge là, ne se rendent pas spécialement compte que leurs mots peuvent parfois être vexants. Ils n'ont pas de filtre et disent souvent tout ce qui leur passe par la tête. 'Fin c'est le cas de Calvin, qui débite plein de conneries à la seconde, en temps normal.
© 2981 12289 0


PS : désolé c'est court, mais je vais à l'essentiel pour valider mon inscription Un dîner presque parfait 3387790927
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 7 Juin - 9:29
Un dîner presque parfait
Les heures ne défilaient pas. Plus elle regardait sa montre, plus la rouquine des serpents des cachots, commençait par se dire que c'était un vrai cauchemar. Elle était même parvenue à se faire coller après son dernier cours de l'après-midi. C'est ça de suivre Jay dans ses fantastiques aventures. Le résultat est toujours le même : quelques bonnes heures de colle bien chiantes. A l'heure d'aujourd'hui, elle se demande encore pourquoi, à chaque coup, elle se fait avoir et s'enfonce dans ses bêtises avec lui. Sûrement que ça lui permet de se sentir encore vivante, que de profiter de quelques rares moments de tranquillité pour faire des âneries, comme le font les enfants. Parce que, quelque part, la petite Slate demeure encore une enfant, ou au moins une adolescente qui a été contrainte de grandir trop vite. Pourtant, on ne peut pas dire que si c'était à refaire, elle ne referait pas les mêmes erreurs. Son fils est d'ailleurs la plus belle de ses erreurs, si on peut dire ça comme ça.

La journée avait été si longue et pourrie, que Jezabel n'avait pas cœur à faire quelque chose à manger en rentrant chez elle. Alors, le choix de prendre son dîner à Poudlard, s'imposait donc à elle. Son fils est en sécurité et elle compte bien le récupérer dés la dernière cuillère de son dessert, dans la bouche, afin d'au moins pouvoir le serrer dans ses bras, avant que l'heure soit venue de rejoindre son dortoir. Préoccupée comme elle l'était, l'élève de Serpentard n'écoutait que vaguement toutes les conversations autour d'elle. Ses camarades parlaient de tout et de rien. De choses intéressants, comme de broutilles dont elle n'aurait sûrement aucun souvenir d'ici une petite poignée de minutes. Mangeant lentement, son regard s'était posé sur la table des étudiants, là où se trouvait encore Calvin. En y songeant, la rouquine ne savait dire où ils en étaient tous les deux. C'est vrai qu'ils ont un bébé en commun, mais parfois, elle a l'impression que ça s'arrête là. Calvin semble faire de son mieux pour l'éviter lorsqu'elle est dans le coin. Les week-ends par exemple, ils ne se voient que très rarement, le père de son fils ayant toujours une bonne excuse pour ne pas rester à l'appartement qu'il partage avec son frère jumeau, Edwin. Difficile dans de telles circonstances de savoir où ils en sont. Peut-être que Jezabel s'est bercée d'illusions avec lui ?

Elle restait ainsi songeuse, les yeux dans le vague, mais pas pour longtemps. Elle avait remarqué cette fumée qui entrait par-dessous la porte, mais n'avait pas réagi de suite, bien trop loin dans ses pensées. Ce n'est qu'en entendant des cris d'enfants cherchant leurs parents, que la rouquine revint enfin à l'instant présent, relevant un peu plus la tête, afin de voir ce qu'il se passait. Les adultes présents dans la Grande Salle de Poudlard, tentaient, en vain pour la plupart, de faire reculer le nuage bleuté. Mais à chaque fois, rien à faire, si ce n'est quelques trous par lesquels, il était possible de voir des petits gamins. La vision ne durait pas plus de trente secondes, avant que la faille ne se résorbe toute seule. Au bout de la table, elle tenta de se relever pour s'écarter vers le coin des Professeurs, mais ne fut pas assez rapide. Pourtant, bien qu'elle appréhendait le contact avec cette fumée étrange, il n'y eut aucune douleur, aucune odeur. Rien qui ne puisse être dérangeant. Cela ne laissait même pas de trace ni sur la peau, ni sur les vêtements. La seule chose, et Jezabel ne pourra pas en témoigner, c'est que les gens touchés par ce nuage bleuté, rajeunissaient d'un seul coup. Une petite rouquine se retrouva donc au milieu de la pièce, l'air perdu. Des enfants criaient et pleuraient, d'autres se sauvaient après avoir déclencher une bataille de nourriture. Mini-Jez' tenta d'éviter les lancés de purée et autres morceaux de dîner, pour se cacher sous une table, dans l'espoir que les esprits se calment. Mais elle ne connaissait absolument personne dans cette pièce, ce qui n'était pas fait pour la rassurer. Aussi, dés lors qu'une brèche se forma, après qu'un adulte soit venu à bout de cette fumée étrange, la petite rouquine s'échappa à toutes jambes, en direction de la grande porte restée entrouverte, après le passage d'autres gamins.

La fillette ignorait bien où elle se trouvait. Elle ne connaissait pas cet endroit, alors encore moins quelle direction prendre pour parvenir à sortir. Mais n'ayant pas trop le temps de réfléchir, elle choisit d'emprunter, au hasard, un escalier. Le principal étant qu'elle parvienne à se mettre en sécurité. Dans ce grand château, il doit bien y avoir plusieurs sorties ou même plusieurs endroits où se cacher. Qu'importe, elle trouverait bien à éviter les adultes de la grande salle.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 12 Juin - 9:56
Un dîner presque parfait
A la table des rouges et ors, le petit Evan s'ennuyait. Tout le monde parlait de tout et de rien. Tout le monde riait aussi, alors que lui, il restait songeur. Il n'a pas grande attache dans sa maison d'appartenance. Son meilleur ami se trouve à Serpentard, justement à la table la plus éloignée en plus. Mais à quelques reprises, leurs regards se croisaient. Qu'est-ce qu'il aimerait, rien qu'une fois, pouvoir prendre l'un de ses repas aux côtés de Kenneth. Mais c'est comme si tout les séparait. Comme si tout se mettait toujours entre eux. Pourtant, Evan le sait dans le fond, rien ni personne ne sera en mesure de les séparer. Ils seront toujours là l'un pour l'autre. C'est ainsi depuis le premier jour dans cette école et ils se le sont jurés. S'il y a bien un autre enfant en qui, Evan Skeeter voue une confiance aveugle, c'est envers le petit Macpherson. Il le sait loyal en amitié, qu'importe ce que l'on dise sur les élèves appartenant à la maison Serpentard.

Mais si le contenu de son assiette ne diminuait pas des masses, c'est parce qu'il regardait parfois dans la direction de la table des Professeurs. Il semblait y avoir une certaine tension là-bas et même Kenneth semblait l'avoir remarquer. Leurs pères sont également de grands amis depuis toujours. C'est ce qui est drôle, parce qu'à la base les deux fils l'ignoraient totalement. Mais l'analyse qu'Evan se faisait de la situation, s'arrêta d'un seul coup, en voyant certains professeurs se lever, l'air intrigué sur le visage. Fronçant les sourcils, le petit Gryffondor tourna aussitôt la tête en entendant des cris. Une fumée bleutée arrivait dans la grande salle de Poudlard. La première table à être touchée, c'était celle des étudiants, puis ensuite de Serpentard. Aussitôt, le petit blondinet se releva, pour traverser toute la pièce et chercher à aider Kenneth, qui se trouvait en plein sur le passage du nuage étrange. Au moment de saisir son ami par le bras, la fumée passa sur eux. Evan resta un instant interdit, ne bougeant plus. Il s'attendait à avoir mal, surtout à cause des cris qu'il avait entendu. Mais rien du tout. C'était également sans odeur. Juste de la fumée tel le brouillard qu'il y a parfois les matins d'été, quand une belle journée s'annonce à l'horizon. Ce n'est qu'une fois le passage fait, que le petit garçon se retrouva encore plus petit. Plus petit et plus perdu, ne sachant pas ce qu'il pouvait bien faire ici. Il n'avait pas le souvenir d'être arrivé dans cette pièce remplie d'enfants. Un centre de vacances peut-être ? Sa mère en avait sûrement eu assez de s'occuper de lui et l'avait collé dans le premier camp qui se présentait. Mais il n'avait aucun souvenir de comment il était venu là, comme s'il venait de se réveiller. Intrigué, il tourna sur lui-même, avant de remarquer un autre petit blondinet à ses côtés.

« Tu sais où on est ? »

S'il semblait plutôt serein c'était sans compter sur l'arrivée de Nick quasi-sans-tête qui ne trouva rien de mieux que d'arracher à moitié sa propre tête. Là, ce fut l'événement de trop. La vision dont il ne pouvait s'attendre, surtout pour un si petit garçon. Bloquant un instant sa respiration, il avait attrapé l'autre gamin par le bras et s'est mit à crier.

« UN FANTÔME !! »

Se sauvant en tirant l'autre enfant avec lui, tous les gamins prirent évidemment peur. Après une bataille de nourriture en bonne et dû forme, ce fut une panique générale pour sortir de ce château hanté au plus vite. Evan se faufila par une porte autre que la principale, entraînant toujours Kenneth avec lui. Il ne le connaissait même pas, mais ne voulait sûrement pas se retrouver tout seul dans un endroit hanté comme celui-là.

« Il faut sortir d'ici, c'est hanté. »

Et voilà une course dans les escaliers de Poudlard, à la recherche d'une sortie, pour fuir au plus loin de cet endroit. Quand enfin une porte s'offrit à eux, Evan la poussa aussi fort qu'il le pouvait, tirant toujours l'autre enfant par le bras et filant dans le parc du château. Après de longues minutes, ils arrivèrent près du grand portail, par lequel ils filèrent au plus vite. Sans même savoir où ils allaient atterrir. Ça ne pourrait pas être pire qu'un château hanté, si ?
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 20 Juin - 15:07

Un dîner presque parfait
Ragnar Greyback & les participants
Un cauchemar devenu réalité. Ragnar n'était pas tout de suite descendu pour prendre son repas. Avant, il s'était exilé dans son appartement, afin de mettre au point une nouvelle expérience. Tel un savant fou, mais son truc à lui, c'est l'électronique. C'est le bip de sa montre, qui lui indiqua qu'il était en retard. Il délaissa tout son foutoir, s'assurant de bien verrouiller la porte de son appartement afin que personne ne vienne y fouiner. Cette école est remplie de petits fouineurs en tout genre, il ne faut surtout pas qu'ils puissent entrer chez lui et toucher à tout son bordel organisé selon ses plus grands soins. Mais le Directeur de la Maison Serdaigle n'était pas au bout de ses surprises. Il descendait tranquillement l'escalier, quand il manqua de se faire renverser par un groupe de gosses.

« Hey, on ne cours pas dans le château. »

En continuant de descendre, il se demandait bien d'où pouvaient venir ces enfants. Est-ce que Dumbeldore a invité la crèche de Pré-au-Lard sans prévenir personne ? Hypothèse plausible. Dans le doute, Ragnar ne s'en préoccupa pas plus que ça, finissant par arriver jusqu'à la grande salle afin de prendre son dîner. Il ouvrit la porte et là, un véritable cauchemar. Des gamins partout. Des petits gamins, pas les adolescents dont ils ont normalement la garde. Des gosses qui chouinent, qui réclament leurs parents, font même des batailles de nourriture. Non sérieusement ? S'il se prend de la purée ou des petits poids sur son nouveau costume sur-mesure, le responsable va avaler tout un plat.

« Lâche ça tout de suite ! »

Le gosse qui s'apprêtait à l'arroser de ketchup prit peur et partit se cacher sous l'une des grandes tables. Remarquant la présence de ses collègues dans le fond de la salle, il s'en approcha, jusqu'à s'arrêter près d'un homme qu'il n'avait jamais vu jusqu'à maintenant et qui semblait aussi surpris que lui par la situation. Quant à Alicia Rogue, elle servait d'essuie-tout géant pour une petite blonde et de dame pipi pour un petit brun.

« C'est quoi ça ? Ils sont où nos...élèves ? Et Dumbledore, il n'est pas là ? »

Le Professeur Greyback est arrivé après la bataille. Il n'était pas présent quand le nuage de fumée s'est emparé de la pièce, ainsi que d'une partie de ses occupants, en glissant lentement sous la grande porte. Il n'était donc pas témoin de Dumbledore qui stoppe l'attaque étrange mais qui perd à son tour quelques décennies.

« Et tu es qui toi ? »

Il s'adressait à Albus en mode petit jeune de son âge... . Mais un gamin appela Alicia Rogue, maman. Ce qui lui mit aussitôt la puce à l'oreille. C'était leurs élèves qui braillaient, se mouchaient et couraient dans tous les sens. Il le réalisa avec une certaine angoisse, tournant aussitôt la tête dans la direction de la table de la Maison Serdaigle. Comment il est censé reconnaître Sidney et Morghan, lui qui ne les a pas connu lorsqu'ils étaient enfants ? Panique à bord, son regard se posait sur tous les marmots, à la recherche des siens. Si ça se trouve, ils faisaient partis de ceux qui sont partis dans les escaliers ou pire, ils sont peut-être barrés dehors ?
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 22 Juin - 22:14
PS : je t'ai piqué ton codage Ragnar, j'espère que ça ne te dérange pas


Un dîner presque parfait
Zakaria Taylor

Tout était normal. Un soir normal. Un repas normal. L'école presque normale. Même les gens autour de lui l'étaient. Un peu d'ambiance ne ferait pas de mal. Cette simple pensée allait devenir réalité. D'un coup, sans crier gare, parce qu'un nuage bleu n'a pas de bouche. Un nuage bleu justement s'engouffra dans la grande salle de Poudlard. Un nuage oui ou une espèce de fumée, quelque chose de bleu dans tous les cas. Étonné, Zakaria regardait les autres crier quand l'invité surpris leur passait dessus. Alors il essayait de voir ce qu'il se passait derrière mais n'y voyait rien, sauf lorsque sa tante créa momentanément une brèche dedans. Il y avait plein de gosses de l'autre côté. Mais des petits gosses, pas des adolescents de l'école. Relevant les sourcils d'étonnement, il mit un certain temps avant de réaliser qu'il se trouvait sur la trajectoire de cet ennemi étrange.

« Merde, ça vient vers moi. »

Il se releva pour se sauver, laissant les autres crever s'il le fallait. Du moment que son postérieur est sain et sauf, il s'en moque de tout ce qu'il peut arriver aux autres. Mais il n'avait pas prévu de se raccrocher la godasse dans la patte de la table et de trébucher en avant, se rattrapant contre le mur pour ne pas dire qu'il l'a presque embrassé ce mur, afin de ne pas tomber parterre comme un pauvre idiot. En règle générale, le maladroit de service chez les Taylor, c'est son petit frère Wolfgang, pas lui. Oui mais c'est vrai !

« Wolfgang, t'es où ? »

Il venait justement de se souvenir qu'il était équipé d'un petit frère en série. S'il ne le retrouvait pas entier et avec la capacité de respirer, c'est son dresseur de dragons de père qui le passerait à la moulinette. Il grimpa sur le banc, cherchant Wolfgang du regard. Son cadet est un nain de jardin en plus, difficile de le trouver dans la foule. Et il ne se trompait pas à ce sujet. Interpellé par la main d'un petit bonhomme qui lui tirait le bas de son tee-shirt, Zakaria finit par baisser la tête. Sa surprise fut grande en reconnaissant parfaitement bien les traits de son jeune loup-garou de frère. Respiration coupée, pas le temps de paniquer, à son tour la fumée passa sur lui. Une fois le nuage dissipé, c'est mini-Zakaria qui se retrouva debout sur le banc, agitant les bras pour tenter de garder son équilibre, mais finissant par tomber face sur le sol. Il se releva, retenant avec grande peine ses larmes et montrant Wolfgang du doigt.

« C'est de ta faute, c'est toi qui m'as poussé. »

C'est toujours de la faute du frère ou de la sœur qui a le malheur d'être dans le coin, même quand c'est pas vrai, comme ici alors que Zakaria est parfaitement tombé seul comme un idiot. Pas le temps de se lamenter sur son sort et d'accuser son cadet de tous ses malheurs. Quelqu'un venait de crier qu'un fantôme se trouvait présent dans la pièce. Mais à la grande stupeur du mini-Serpentard, ce n'était pas un fantôme mais quatre, dont un qui foutait particulièrement la trouille. Le Baron Sanglant, certainement pas le gras du bide.

« Des fantômes ! »

Comme s'il y avait de l'écho dans la pièce, les autres gamins se mettaient tous à crier la même chose et lui de prendre son frère par la manche et de partir au plus vite de la salle, bousculant un adulte qui leur rappela qu'il ne fallait pas courir dans le château. Parle à sa main, il est trop pressé, le château est hanté, alors ce n'est pas maintenant que Zakaria allait obéir en ralentissant l'allure. Au contraire, il courait encore plus vite tout en tirant Wolfgang derrière lui. Il passa par la porte menant sur l'extérieur et eut la merveilleuse idée de partir en direction de la forêt. Il est bien trop petit pour savoir que la forêt interdite est interdite. Et même quand il est plus grand et qu'il en est conscient, ce n'est pas ce qui l'empêche d'y aller.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 28 Juin - 22:03
Un dîner presque parfait
La pire chose qu'il pouvait arriver à John, en entrant en septième année, c'était bien sûr que sa grande sœur revienne à Poudlard. Même dans le plus atroce de ses cauchemars, une telle chose ne pouvait pas se produire. Nina a quitté le château avant la fin de sa scolarité et ce qu'elle y a vécu l'a assez traumatisé pour qu'elle n'ait pas envie d'y revenir. C'est ce que le petit Lupin pensait, avant que l'Université Magique de Londres explose et que Poudlard accueille tous ces étudiants sans école. Tout ces étudiants y compris sa sœur. Et même si cette dernière a un petit copain et que, du coup, elle est beaucoup moins sur son dos qu'il ne l'aurait cru, ce n'est pas non plus le paradis. Elle le garde à l’œil, surveille la moindre de ses fréquentations, mais aussi ses petites occupations. A tel point, que John en est venu par jouer au jeu du chat et de la souris avec elle. Il passe son temps à se cacher, pour l'éviter. Enfin surtout quand il a un peu abusé de certaines "bonnes" choses et qu'il ne veut pas se faire griller. Comme ce soir-là, alors qu'il venait tout juste de faire son apparition dans la grande salle de Poudlard, là où tout le monde prend ses repas ensemble. Il avait fait de son mieux pour ne pas avoir à croiser le regard de sa sœur. C'était dans son intérêt à lui surtout, parce qu'avec les yeux éclatés qu'il avait, autant dire que la jeune louve se serait empressée de lui voler dans les plumes.

Tant bien que mal, John était parvenu à la table de la maison Gryffondor, se trouvant rapidement une place et restant tête baissée une bonne partie du repas. Il finit même par piquer du nez, complètement shooté qu'il était. Il se réveilla en sursaut, lorsqu'un premier cri se fit entendre dans la grande salle. Émergeant plutôt violemment, il tenta de comprendre ce qu'il se passait, mais déjà de localiser l'endroit dans lequel, il se trouvait. Chose bien difficile dans son état. Si, tout d'abord, il remarqua le nuage de fumée bleuté qui venait dans sa direction, il ne bougea toutefois pas. Ce n'était pas comme s'il s'agissait de sa toute première hallucination dût à toutes les conneries qu'il prend par jour. Sa consommation ne fait qu'augmenter, alors il doit bien s'attendre à un retour de manivelle. C'est ce qu'il croyait en cette soirée, sans même se demander pourquoi tout le monde semblait voir la même chose que lui. Il serait assez étonnant que cette fumée soit une hallucination collective. Ce n'est que le fruit de son imagination. Mais trop tard pour bouger. Alors qu'une fois l'appela, pour qu'il bouge, le Gryffondor ne parvint pas à se soustraire à son passage.

D'un coup, John réalisa qu'il se trouvait dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Il avait bien entendu une fois appeler sa sœur, alors aussitôt, il se mit en quête de la retrouver. Sauf que, les substances avalées par son lui presque adulte, lui pesait lourdement sur l'estomac. Il se sentait tellement mal, qu'il avançait le pas chancelant et la main sur son ventre au niveau de l'estomac. Repérant aussitôt les adultes, c'est vers eux qu'il se rendait, bousculant un homme barbu sur son passage.

"Pardon mons...ieur..."

Le petit Lupin ne parvint pas à retenir plus longtemps le contenu de son estomac, qui finit par se répandre sur le pantalon du pauvre professeur qui semblait tout aussi perdu que les gamins présents dans la grande salle de Poudlard.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 1 Juil - 17:45

Un dîner presque parfait
Severus Rogue

Lorsque, un à un, ses enfants ont quitté Poudlard, Severus s'était senti libre. Un sentiment qu'il n'avait plus eu depuis plusieurs années. Mais ce court moment de répit n'eut durée que quelques mois, rien de plus, avant que tout le monde ne revienne d'un seul coup à l'école de magie. Et lorsque l'on dit tout le monde, c'était vraiment tout le monde, même sa femme. Terminé de se cacher tranquillement dans son appartement pour souffler un peu. A présent, il sera forcé de faire avec Alicia dans les pattes. Alicia et sa fâcheuse habitude de lui demander s'il a passé une bonne journée, dés qu'il franchit la porte. Comme s'il pouvait vivre une bonne journée dans cette école remplie de sales gosses, dont les siens qui mettent la barre de plus en plus haut. Autre phrase très énervante également que celle qu'elle lui lance avant chaque repas : « tu ne viens pas manger ? » S'il ne bouge pas de son fauteuil, n'est-ce pas un signe qu'il n'a pas forcément envie d'y aller de suite ? Sa famille est envahissante. Quatre petits mots qui décrivent parfaitement bien, l'histoire de sa vie. D'autant qu'à présent, il faut faire avec les deux petits-fils que ces saletés de jumeaux n'ont de cesse de lui coller devant la porte de son appartement. Il a bien tenté de les enjamber pour rentrer chez lui, faisant comme si de rien n'était, mais évidemment, son épouse ne l'a pas vu de cet œil là, rentrant les deux mioches à l'intérieur de son petit chez lui.

Alors cette fois-ci, durant le dîner, Severus jubilait de savoir sa femme à côté d'un moulin à paroles sans pareil. Il faisait exprès de ne pas croiser son regard, juste pour ne pas avoir à voler à son secours. Ainsi, elle saura ce que ça fait que de poser cinquante questions à la seconde, sans lui laisser le temps d'envisager de répondre à la première. Une petite vengeance sournoise que de lui avoir céder cette emplacement de choix. Mais le Directeur de la Maison Serpentard n'eut pas le temps de profiter de cet instant très drôle, ni même d'écouter la dispute entre ses collègues, qu'un nuage de fumée entra par-dessous la grande porte de la salle. Il la remarqua relativement vite, mais à aucun moment, il ne crut à une attaque. La première chose qui lui était venue à l'esprit, c'était qu'il s'agissait d'une nouvelle bêtise de ses fils. Regard noir dans la direction des jumeaux, qui pourtant semblaient complètement absorbés par autre chose. Soit ils sont de très bons comédiens, soit pour la toute première fois de leur vie, la connerie du jour ne vient pas d'eux. C'est vrai que depuis le débarquement d'étudiants, Severus a eu l'occasion de prendre d'autres petits rigolos la main dans le sac. Les jumeaux Rogue ne sont plus seuls. Maintenant, il faut rajouter les frères Munter, ainsi que leur demi-aîné, le blondinet qui cache bien son jeu. Une belle brochette d'idiots, mais en songeant aux idiots du coin, son esprit divagua sur Archibald Macpherson, le Professeur actuel de Potions de l'école de magie. Un vrai clown ce type et Severus sait de quoi il parle. Par la faute de cet énergumène, il s'est retrouvé avec les cheveux verts pendant toute une semaine. Il a ensuite repeint le bureau d'une substance non identifié rose bonbon. Il n'y aurait rien d'étonnant, qu'il ait encore fait des siennes. Mais si, tout d'abord, cette fumée ne l'avait pas inquiété plus que ça, c'est les cris d'enfants en bas âge qui se chargèrent de faire naître une appréhension chez lui. Severus Rogue a déjà bien du mal à supporter des adolescents et jeunes adultes, il ne vaut mieux pas le mettre en charge de gamins plus jeunes. Les siens c'était déjà une véritable torture lorsqu'il se retrouvait seul avec eux. Mais au moins, c'était les siens, il pouvait bien faire un effort. Supporter ceux des autres, même pas en rêve.

Pourtant une voix interpella son esprit ou bien, c'était le papa sommeillant toujours en lui qui reconnut celle de l'un de ses fils. Le mini-Calvin sautait sur place. Dans un premier temps, Severus envisagea de le chopper sous le bras, pour que celui-là ne se barre pas à travers toute l'école, mais quand le petit brun demanda à Alicia pour aller faire pipi, le père se ravisa et tourna les talons. Il n'a pas envie d'emmener son gosse aux toilettes, parce qu'une fois, ce sale gosse lui a pissé sur les godasses quand justement, il avait la lourde tâche de lui apprendre à uriner debout. Mais le Professeur de Défenses Contre les Forces du Mal capta le regard de sa femme. Elle n'eut même pas besoin d'ouvrir la bouche, pour qu'il comprenne qu'elle allait lui demander où il comptait aller comme ça.

« Je dois retrouver Selena et Edwin. »

Son petit sourire en coin lui laisserait sous-entendre qu'elle se débrouille avec Calvin et sa braguette coincée, sûrement dans un futur proche, son pantalon mouillé également. Dans sa progression pour prendre la fuite, Severus évita de peu la petite blonde qui s'essuyait sur sa femme, ainsi que le petit dégoûtant qui vomissait sur l'adulte perdu au milieu de la pièce. Y a qu'à croire qu'il va s'arrêter pour demander au type ce qu'il fiche là. Il ne veut sûrement pas qu'on lui vomisse dessus ou qu'on lui jette de la nourriture. Rogue n'avait qu'une seule hâte, passer au plus vite la porte, pour filer s'enfermer à double tour dans son bureau. Quand Albus rentrera, il réglera la situation et on en parlera plus. Parce que jouer la nounou, ce n'est pas du tout le job de Severus Rogue. Il reste tout de même un mage noir, il ne faut pas l'oublier. Et si on lui demande, il servira cette excuse, marque des ténèbres à l'appui.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 2 Juil - 8:49
Un dîner presque parfait
A la base, ce n'était pas prévu que Selena prenne son dîner à Poudlard. Elle avait envie de s'aérer un peu l'esprit, mais Wulfric tardait à se bouger. Comme au bon vieux temps, toujours en compagnie des jumeaux. Parfois, la petite sœur des photocopies se demandait si Calvin et Edwin ne le faisaient pas exprès, juste pour avoir le plaisir de la faire enrager. Contrariée, elle s'était assise à l'autre bout de la table des étudiants, bien décidée à ne parler à personne. Mieux valait ne pas tenter d'engager la conversation avec celle-ci. Bien qu'à plusieurs reprises, Selena ait envisagé de se casser seule, quelque chose l'en empêchait. Et pourtant, si elle avait su, loin de Poudlard elle se trouverait à présent. Dommage qu'elle ne puisse pas lire l'avenir.

Ce sont des regards interloqués qui l'intriguaient alors qu'elle venait enfin de relever la tête. Sa mère semblait tomber d'on ne sait quelle planète, et le Professeur Dumbledore qui demandait à tout le monde de garder son calme. Levant un sourcil, la fille des Rogue se demandait bien quelle mouche les avait piquer, parce que même si elle avait entendu le bordel dans la grande salle, ayant la capacité de ne pas faire attention à ce qu'il se passe autour, elle n'avait rien vu venir. Pas même la fumée qui se radinait lentement vers elle. Ce n'est qu'en voyant sa mère brandir sa baguette dans sa direction, que Selena commença à se maudire d'être rester là. Ça y est, elle est sous impero et va lui faire la peau ? Mais son sort toucha autre chose et en tournant la tête, la dernière de la fratrie n'eut pas le temps de bouger, que la fumée bleutée passa sur elle, comme si de rien n'était. Sauf qu'après son passage, ce n'était plus la jeune femme qui se trouvait bêtement assise sur place, l'air perdu, mais une petite fille de quelques années, encore plus paumée. Sans bouger la tête, son regard se posa ici et là, jusqu'à ce qu'elle repère Edwin. Comme si elle était équipée d'un ressort fessier, la petite brune se releva d'un seul coup, pour le rejoindre, en même temps, elle entendit son prénom et reconnut la voix de son père. Alors qu'elle tournait la tête, rassurée, ses yeux étaient semblables à des billes.

"Edwin, regarde, c'est pas papa, c'est un vieux. Je crois que c'est grand-père, on doit pas rester ici."

S'empressant d'attraper le bras de son frère, elle tourna déjà les talons, prête à galoper dans les étages de Poudlard. La petite Selena sait que le père de Severus n'était pas quelqu'un de très sympathique, alors elle ne veut pas rester dans le coin. Et comme dans ses souvenirs, son géniteur était plus jeune, la fillette fit vite fait le rapprochement. Le mauvais rapprochement, mais rapprochement tout de même.

Elle passa très vite la grande porte et prit le premier escalier qui se présentait à elle. Montant les marches sans savoir où elle atterrirait, ce n'était pas grave après tout, les enfants de son âge ont de l'énergie à revendre. De toute façon, son but était de grimper jusqu'au sommet de ce grand château, sans se soucier du rester. Et sans même se demander comment elle est arrivée jusque-là. Les enfants ont cette capacité d'être capable de s'amuser, même lorsque la situation est critique. Puis, à force d'être témoin de toutes les bêtises de ses frères, la petite Selena a bien envie de faire les siennes aussi.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 16 Juil - 9:37

Un dîner presque parfait
Lydwine Macpherson

Une journée presque banale à Poudlard. Mais une journée comme elle n'en avait pas eu depuis bien longtemps. C'était presque reposant de pouvoir respirer à nouveau sans se sentir oppressée. C'était rassurant de savoir qu'une espèce de routine se réinstallait petit-à-petit. Poudlard avait retrouvé son Directeur et les élèves étaient bien contents qu'il en soit ainsi, même ceux de Serpentard. Ils s'accordaient sûrement tous pour dire que maintenant, plus rien ne pourrait leur arriver, tant qu'ils se trouvaient dans le château. Avec tout ce qu'il s'est passé ces dernières années, cela serait étonnant que Dumbledore quitte son école de sitôt. Il doit vouloir assurer la protection de tout le monde et il n'y a pas meilleure position pour le faire, que de se trouver au sein du château. Là où il peut avoir un œil sur tout ce qu'il se passe.

Les derniers cours venaient de prendre fin depuis quelques bonnes minutes, quand Lydwine arriva dans la grande salle. Tout d'abord seule à la table de la maison Serpentard, elle fut bientôt rejoint par tous ses camarades. Instinctivement, elle chercha du regard son petit frère, avant de détourner son attention sur les assiettes qui apparaissaient devant eux. Généralement, elle ne cherche pas vraiment à capter le regard de son père, lorsqu'ils se trouvent dans la grande salle. Il y a bien trop de monde et elle n'a pas tellement envie que les autres s'imaginent qu'elle n'est pas quelqu'un de confiance. A leur âge, les bêtises sont de mises et si ses camarades et amis, s'imaginent qu'elle les balance à son père, elle risque vite d'être mise de côté. Enfin, quand on connaît le maître des potions, qui fait tout autant de conneries que les élèves et étudiants, il n'y  pas de soucis à se faire à ce sujet. Ce n'est pas lui qui se montrera trop dur ou il faudrait vraiment qu'il ait quelqu'un dans le nez.

Perdue dans ses pensées, elle commençait à se dire qu'en effet, Archibald pourrait avoir quelqu'un dans le nez. Surtout le jour où il apprendra que sa fille a passé une bonne partie de la nuit dans le lit de son petit-ami. Il ne faudrait pas que cette histoire s'ébruite de trop. Heureusement pour elle, Zakaria n'est pas le genre à se vanter de ça auprès de ses amis. Enfin, elle l'espère du fond du cœur, sinon ils vont avoir de sérieux problèmes tous les deux. Trop absorbée par ses sombres scénarios pour voir que quelque chose se passait. C'est tout d'abord un cri qui lui fit tourner la tête. Surprise par l'arrivée de cette fumée étrange, elle ne réalisa pas tout de suite l'ampleur de la situation. Mais d'un coup, entendant des plaintes d'enfants bien trop jeunes pour être scolarisés à Poudlard, Lydwine se releva et chercha aussitôt son petit frère du regard. Elle se fraya un chemin, tant bien que mal et dû se résoudre à entrer dans le nuage étrange afin de contourner la table. La fumée glissante sur elle, c'est une petite fille blonde qui se retrouva perdue dans la pièce, ne sachant pas ce qu'elle faisait l'instant plus tôt, ni même comment elle était arrivée jusque-là. La seule chose qui la rassura, c'est la présence de son père un peu plus loin. Mais il y avait tellement de gamins perdus, qu'elle ne parvenait pas à le rejoindre, prise même dans une vague de gosses qui l'entraînait malheureusement à contre sens.

"Papa ! Papa !"
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 9 Sep - 11:41


Un dîner presque parfaitLes participants L'ambiance des repas scolaires était toujours sensiblement la même, animée de bruits, de conversations et de débats. L'environnement était bruyant, une véritable cacophonie à laquelle ils s'habituaient tous, se concentrant uniquement sur les points intéressants. Ce qui signifiait pour Alicia, absolument tout sauf sa collègue de droite, devenue un véritable moulin à paroles, infernal, impossible à arrêter. Elle avait bien sur tenté de chercher de l'aide sur sa gauche, mais son époux évitait, avec le plus grand soin, de tourner sa tête dans sa direction, lui faisant ainsi comprendre le message. N'était-il pourtant pas plus simple de venir lui dire clairement, sans passer par ce genre de tour de passe-passe? Surtout que la brune avait conscience d'envahir ce qui avait été, pendant très longtemps, son espace personnel. Autrement dit, un lieu en retrait ou il pouvait se poser à sa guise. Ma foi, elle n'avait guère le choix! Si le château était vaste, ils n'allaient pas l'allonger à l'infini, pour créer pièce par pièce. Quoi qu'il en soit, son esprit ne perdura pas longtemps sur cette manière détournée de lui faire comprendre les choses, vu que le silence se fit, changeant l'espace d'un instant radicalement l'atmosphère de la pièce. Un silence presque retentissant, suffisamment long pour venir alarmer toute une partie du personnel. Réagissant à l'instinct, l'ancienne auror tourna rapidement son regard dans les environs pour en chercher la raison. Eh le coupable ne fut pas difficile à trouver, vu que seule une fumée bleuâtre sortait de l'ordinaire, avançant tranquillement dans la grande salle, jusqu’à en prendre possession.

Fronçant d'abord les sourcils, se demandant quelle sorte de blague était-ce encore, elle finit par se redresser pour tenter un sort ou l'autre, jusque-là sans succès. Décidément coriace, cette brume n'était pas prête de se stopper, engloutissant, mètre par mètre, l'espace des tables. Si aucun cri n'en ressortait inquiétant, synonyme de douleur insoutenable ou de transfiguration, ils étaient reconnaissable. Comme un pied-de-nez au passé. Des enfants appelaient leurs parents, s'effrayant des fantômes, qui pourtant étaient là depuis le début. Bref la situation dégénérait, comme le prouvait cette bataille alimentaire. Dumbledore voulut prendre les choses en main, demandant le calme et donnant ses instructions, mais en vain. La majorité des élèves, non touché, n'écoutaient plus et ceux qui l'étaient fuyait par la grand porte, détalant comme des lapins. Repoussant sa chaise, la Serdaigle fit le tour de la table, se rapprochant, comme d'autres, de l'épicentre du problème. À peine commençait-elle à saisir l'ampleur et la gravité de la situation, qu'une jeune blonde, de six ou sept ans, tout au plus, lui fonçait dessus, l'interpellant en lui demandant ou était passé son père. Excellente question! Elle devait avoir rajeuni d'un bon paquet d'année et il était ardu de reconnaitre toutes ses bouilles enfantines quand ce n'était pas les vôtres. Pourtant, la petite fille lui était familière, sans pour autant parvenir à mettre le doigt sur son nom, ou son prénom.

Sa mémoire avait beau tourner à plein régime, il lui était impossible de trouver une réponse pour elle. Ce qui ne fut pas dérangeant, vu qu'elle se mit à lancer à son tour de la purée, avant de prendre la tangente, non sans lui avoir mit auparavant de la bouillie sur la manche. Trop aimable. Reprenant sa baguette, elle jeta un sort à sa manche, pour enlever le plus gros de cet étalage, tandis qu'un homme d'une cinquantaine d'années venait de faire disparaitre le brouillard. Alicia n'eut pas le temps de se préoccuper de cette arrivée inopiné parce qu'une voix, reconnaissable entre toute, hurlait dans sa direction. Calvin, son fils, la braguette à moitié ouverte, courait vers elle. La surprise dilata ses prunelles de le revoir aussi jeune, surtout qu'à l'époque il était une vraie terreur et elle était pratiquement seule, sauf pendant les vacances, pour les gérer. Merlin qu'ils l'avaient fait tourner en bourrique et revoir cette possibilité-ci maintenant, l'enchantait à moitié. Elle se rendait compte, grâce à cela, que si elle aimait beaucoup ses petits-enfants, elle était très clairement heureuse que cette période soit révolue pour elle. Ma foi, l'urgence était là et elle n'avait pas envie que le cadet des jumeaux lui urine dessus. S'il lui mettrait forcément une honte innommable, lui non plus n'en rigolerait pas en revenant à son vrai âge.


-Attends une minute, Calvin, j'arrive.

Il fallait bien s'en occuper. Certes, il y avait des dizaines et des dizaines d'enfants qui couraient dans tous les sens, mais à choisir, elle comptait surtout essayer de récupérer les siens, avant qu'ils ne se mettent à faire elle ne savait quelle bêtise. Elle s'était rapprochée de son fils, ayant vraiment l'impression de vivre un retour en arrière, et tandis qu'elle débloquait son pantalon, il se mit à sautiller sur place. Eh évidemment à cet âge-là, il n'y avait pas Severus pour l'aider. Il y avait pourtant des choses qui étaient plus faciles pour un homme d'expliquer que pour elle, notamment cette histoire de toilette. Se rappelant d'un seul coup, qu'il était dans la salle, elle se mit à le chercher. Il ne lui fallut que quelques secondes pour le retrouver, mais à peine ouvrait-elle les lèvres pour l'interpeller, que le dénommé s'esquivait, prétextant l'argument très juste de partir en quête des deux autres. Intense, le regard de la mère de famille semblait le sonder, pas certaine d'accepter l'excuse. Cependant, elle n'avait pas vraiment de temps à perdre avec ça, vu l'urgence du moment. Puis, les autres professeurs et le directeur pourraient très bien gérer la situation quelques minutes, tous seuls, le temps de parer au plus pressée et il semblerait que sur ce point, c'était Calvin qui remportait la palme. Haut la main! L'enfant, franc battant comme toujours et incapable de comprendre à quel point cela pouvait être blessant, lui signala avec tout le tact nécessaire à qu'elle point elle était devenu vieille. Charmant. Véritablement charmant, une claque n'aurait pas eu plus d'effet. Évidemment, que son apparence avait subi un léger coup de vieux, elle avait pris, tout comme lui, au moins quinze ans dans la vue. Elle ravala pourtant sa salive, car il était inutile de lui en vouloir, il n'avait pas conscience de l'histoire.

-Aussi surprenant que cela puisse te paraître, c'est plutôt toi qui as rajeuni. Allez viens, on va aux toilettes avant que tu ne le fasses dans la grande salle.

D'une manière décidée, Alicia attrapa la main de son fils avant de l'amener avec elle, dans les couloirs. Vivement qu'Albus remette toute cette histoire au claire, parce que le château ne survivrait pas à une meute d'enfant.

©️ Justayne
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 9 Sep - 13:21





Incohérent. Saugrenu. Insolite. Les mots ne manquaient pas pour définir le paradoxe de la scène qui se déroulait sous ces yeux. Car si Albus reconnaissait, sans l'ombre d'un doute, le lieu où il se trouvait, il avait l'impression étrange de ne pas faire partie du décor. De détonner, de ne pas y être à sa place. C'était d'ailleurs le moins que l'on puisse dire, puisque ces souvenirs, récents, se bornaient à une grande salle impeccablement tenue et rangée, où jamais aucun élève, même de première année, n'aurait osé commencer à lancer de la nourriture au visage de ces condisciples. Ils étaient, certes, intenables, voir un peu frivoles, mais ils n'étaient pas complètement décadents, surtout à cette époque, avec tout ce qui s'était produit les années précédentes. Alors que là, il avait l'impression d'atterrir dans une autre dimension, de ne plus rien comprendre. Un sentiment désagréable. Surtout que l'ainée des Dumbledore ne comprenait déjà pas son accoutrement. Franchement quelle idée avait-il eu de s'habiller en tenue sorcière, si conventionnelle, lui qui adorait -et portait très bien- le costume trois-pièces gris? Il ne se souvenait même pas l'avoir enfilé. Pourtant sa mémoire était encore impeccable sur de nombreux points. Tout lui était louche et il ne put faire autrement que de pivoter, espérant avoir la réponse à ces questions, en se tournant vers son équipe professorale. Malheureusement pour lui, celle-ci était totalement inédite, n'ayant strictement plus rien à voir avec celle qu'il venait de quitter. Comment autant de chose avait-il pu changer en l'espace de quelques secondes? Commençant à visualiser l'étendue du problème, le legilimens tentait de se rappeler la dernière chose qu'il avait vécue, avant ça, mais c'était impossible.

Ses souvenirs semblaient flous, du moins les derniers, ou ce qu'il pensait être les derniers. Scrutant avec attention les jeunes têtes blondes, le professeur était resté stoïque, bien que décomplexé. Aucun visage ne lui revenait, pas même un petit air de famille, rien. Nada. L'énigme devenait de plus en plus en complexe. Mis à part l'évidence même qu'il s'était produit quelque chose de bizarre, vu qu'ils n'avaient plus affaire à des jeunes d'au moins onze ans, mais de beaucoup moins. En plein dans ses réflexions, alors que son regard bleuté, plus intense que jamais surveillaient les environs à la recherche du moindre indice pouvant le mettre sur la voie, hormis la flaque bleutée à ses pieds, il fut interrompu par un homme, de plus au moins sa tranche d'âge. Il venait d'interrompre la bataille avant de se mettre à se poser lui aussi des questions sur ses élèves et sur lui. Intrigué, il avait fait un pas de plus dans sa direction. De base, il ne connaissait pas beaucoup de Dumbledore, mis à part lui-même et son frère, Abelforth. S'il ne voyait pas vraiment pourquoi on chercherait ce dernier à Poudlard, il supputa aussi que ce n'était point lui, auquel cas il n'était pas invisible et on ne lui poserait pas la question de savoir qui il était. Alors qu'il allait se présenter, le mage remarqua dans sa main une baguette qui n'était pas la sienne, même si elle lui disait quelque chose. Oh que oui. Il ne pouvait manquer se souvenir. La baguette de sureau, l'une des trois reliques de la mort! Impossible, c'était impossible. Comment pouvait-il se retrouver avec cette mythique baguette dans les mains ?! Là il lui manquait plus d'une voix au chapitre, c'était carrément le bouquin...Surtout qu'il n'avait plus cherché ces artéfacts, depuis la tragique mort de sa sœur et le départ de Gellert. Il avait tout arrêté. Reprenant contenance, essayant de parer au plus pressé, il changeant son accoutrement en un costume grisâtre plus raccords avec son âge, ou du moins celui qu'il croyait avoir. Se sentant mieux ainsi, il tendit poliment la main à l'homme, affichant un léger sourire sur le coin de ces lèvres. Une moue qui le rendait légèrement joueur.

-Je suppose ne pas être le Dumbledore que vous souhaitez trouver, mais je me nomme Albus. Je suis Professeur de Métamorphose, ici. Et vous, vous êtes?  

Aucune possibilité pour lui de faire le rapprochement entre son employé et l'homme qui lui faisait face. Même son nom ne lui évoquerait rien, vu que le seul Greyback qu'il pourrait connaitre, s'était Wilhelm et aucun autre. À cette époque-là, il était à peine né, étant donc beaucoup trop jeune que pour entrer à l'école. Cependant, une partie des pièces de ce puzzle commençait à se mettre en place, alors que des élèves sortaient en courant dehors. Il avait encore besoin d'une réponse, et a priori d'un paquet d'informations. Il était néanmoins peu recommandé d'entrer, sans permissions, dans la tête des gens, pour se servir à la source. C'était pourtant une technique qui lui épargnerait bien des conversations interminables et des ronds de jambes inutiles, dans des instants où on n'avait pas de temps à perdre. Conscient de devoir reprendre depuis le début, il plongea son regard dans celui de son vis-à-vis, glissant négligemment sa baguette, dans sa poche avant d'y loger sa main.

-Ma question va vous paraître étrange, mais en quelle année sommes-nous, exactement?

La réponse allait sans doute lui faire l'effet d'une nouvelle bombe, bien qu'elle remettrait tous ensemble, lui donnant un avant gout de l'urgence d'une situation qu'il se devrait de gérer, avec les autres, alors qu'il n'avait plus le moindre souvenir de la moitié de son existence...


Un dîner presque parfait

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 19 Sep - 9:50

Un dîner presque parfait
Ragnar Greyback & les participants
Quelle drôle de situation. Ragnar n'avait encore pas mis de mot sur ce qu'il se passait et ça l'agaçait déjà partiellement. Lui qui a toujours un esprit logique et qui comprend toujours tout en un seul regard, se trouvait bien perdu pour le coup. Il a toujours eu une force de déduction considérable, mais là, en dehors de se faire des nœuds au cerveau, il ne voyait rien de plausible. C'était décevant. Il n'avait pas vu ces gamins arriver. D'où diable pouvaient-ils bien sortir ? Et leurs adolescents bourrés d'hormones s'étaient évaporés. Pourtant, Ragnar voyait très bien qu'il y avait des airs de famille entre ces gosses et les élèves habituels. Et ce type, que dire de cet homme qui porte la robe de Dumbledore ? Est-ce que ça voulait dire qu'Albus arpentait les couloirs de Poudlard en sous-vêtements ? Si ces petits enfants sont déjà effrayés, ça ne fait donc que commencer. Pourtant l'inconnu se présenta à lui en lui serrant la main. Le visage de Greyback fut comme illuminé par un éclair de compréhension d'un seul coup. Albus Dumbledore avait perdu bien des décennies, ce qui voulait dire que ces gamins étaient leurs élèves avec quelques années de moins.

"Ragnar Greyback, Professeur de Sortilèges et je crois comprendre ce qu'il se passe. Vous voulez bien me rendre un petit service ? Ne donnez votre identité à personne."

Il jeta un oeil autour d'eux afin de s'assurer que personne ne les écoute et qu'il n'y ait pas d'oreilles indiscrètes dans les environs. Mais il cherchait aussi quelqu'un des yeux, s'amusant déjà de le rendre chèvre.

"Abraxas ? Ton grand oncle a disparu. Je crois qu'il arpente les couloirs en...petite tenue."

Ce n'était pas drôle, mais il trouvait déjà à s'amuser de cette situation. Et voyant que tous les autres adultes commençaient à courir après les gamins déchainés et surtout effrayés, il se tourna à nouveau vers Albus.

"Je pense que les personnes sur qui la fumée est passée, ont rajeuni de quelques années, mais pas que physiquement. Nous sommes en l'an deux mille et notre Albus Dumbledore est un vieux bonhomme de plus d'un siècle, qui n'enseigne plus."

Lui, il voyait déjà au-delà cette situation. Il serait tout à fait facile de faire passer le jeune Albus pour un nouveau Professeur et s'amuser ainsi aux dépends de tous leurs collègues, ainsi que des élèves ? Une fois que ceux-ci auront été retrouvés et seront redevenus normaux. Et en songeant aux gamins, Ragnar devait penser à récupérer le sien avant qu'il ne disparaisse on-ne-sait-où. Mais à quoi pouvait-il bien ressembler lorsqu'il n'était qu'un bambin de quelques années ?

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sauter vers: