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You will always be my father
Anonymous
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Jeu 8 Mar - 16:31
You will always be my father
Burdock Mulciber & Wulfric Mulciber
Le Droit. Au final, c'est sûrement sa destinée. Par pur rébellion, quelques années auparavant, Wulfric avait refusé en bloc d'en faire ses études. L'adolescence pousse sans cesse les jeunes à entrer en opposition contre leurs parents. C'était aussi vrai chez les Sorciers, ou alors était-ce seulement chez les Mulciber ? Leur fils unique refusait alors de faire ce plaisir à son père. Quelque part, il lui en voulait pour tellement de choses. Burdock ne le prenait pas au sérieux. L'entente devenait alors plus difficile, car chaque jour, pour le faire bouger, son père le poussait dans ses derniers retranchements. Il lui disait qu'il était incapable de faire quelque chose de sa vie. Il le diminuait constamment. Une technique pour le réveiller ? C'était pourtant difficile de l'admettre mais ça avait fini par porter ses fruits. Car pour prouver à son père qu'il se trompait à son sujet, Wulfric s'est mis en appartement et a trouvé un boulot pour payer loyer et nourriture. Plus entretenir son chien qui bouffe comme un gros goinfre. C'était pas simple, surtout que pour le tester, Mulciber Senior lui avait coupé les vivres. Une technique radicale qui poussa le gamin à se retrousser les manches et à vivre de sa passion, devenue son gagne pain, en compagnie de ses meilleurs amis. Les concerts, la vente d'instruments de musique et d'albums, a fini par le mettre à l'abri du besoin. Et finalement, c'est récemment, lorsque l'école a été prise d'assaut par les Dissidents, pour en débarrasser les couloirs des Mangemorts. Wulfric aurait pu s'enfuir. Il aurait eu l'occasion de partir en même temps qu'Alrik et Fenrir, puisqu'il se trouvait non loin d'eux. Il ne l'a pas fait. Pas par peur, mais par choix. Il n'a pas sorti sa baguette non plus. Ne comptant pas se battre. Quelque part, il savait que la vie lui serait épargnée, d'autant plus une fois qu'Albus Dumbledore était dans la grande salle de Poudlard. Son périple était enfin fini. Il prit cet emprisonnement comme un nouveau départ.

Et quand la question de l'université se posa, à savoir quel cursus il voulait suivre. Wulfric ne s'est pas tourné vers le Quidditch comme quelques années plus tôt. Il a choisi le Droit, comprenant que tout ce que Burdock avait fait, c'était uniquement pour qu'il se bouge. Uniquement pour qu'il prenne sa vie en main et est une chance de s'en sortir. Finalement, tout ce que son père a fait, c'était uniquement pour son bien et sûrement pas pour lui nuire comme il l'avait pensé. Pourtant ça, le fils l'a compris que trop tard. C'est en se confiant à Edwin, l'un de ses deux meilleurs amis de toujours, mais également le grand frère de sa petite-amie, que Wulfric a sauté le pas, en demandant à Albus Dumbledore s'il pourrait voir son père au village voisin. L'accord lui fit donné, bien qu'il devra être accompagné, comme il s'agit là d'un Mangemort. Une seconde autorisation lui fut donnée : celle d'envoyer un hibou à Burdock pour lui demander de venir jusqu'à Pré-au-Lard. Aucune réponse n'était attendue par contre, les Mangemorts ne pouvaient rien envoyer à Poudlard. Alors en sortant, ce jour-là, accompagné par Edwin justement, le jeune Mulciber se demandait si son père serait bien au rendez-vous. Peut-être que finalement, l'offre, il l'a décliné et ne cherchera pas à le rencontrer. Après tout, Pré-au-Lard grouille d'ennemis à présent. Prendre le risque de venir y est peut-être trop grand.

Mais c'est un coup de coude de son ami qui lui fit remarquer la présence de Burdock, un peu plus loin. Le fils Rogue ayant toute confiance en lui, partit faire un tour, pour lui laisser l'occasion de retrouver son père, sans se sentir épié. Même si dans le fond, Wulfric sait que ça sera le cas. Il y aura bien un Résistant ou un Dissident qui aura l’œil sur eux, malgré tout. Chose normale après tout. Mais là, le jeune Mulciber n'en avait rien à faire. Il voulait parler à son père, puisqu'il se doutait que c'était venu à ses oreilles, qu'il n'avait pas fuit lorsqu'il en avait l'occasion. Même si leur relation n'a jamais été toute rose, il ne peut pas se résoudre à le perdre définitivement. Le fils estime qu'il lui doit une explication et plutôt deux fois qu'une.

« Papa. Merci d'être venu. »

Il ne savait pas trop par où commencer, ni même s'il y avait un commencement à son histoire. Mais si Burdock avait fait le chemin, malgré que les Mangemorts ne sont pas les bienvenus dans le coin, il ne pouvait pas se permettre de rester bêtement silencieux.

« Est-ce que tu veux qu'on aille s'asseoir quelque part pour parler ? »

Qu'importe où ils se trouveraient, il y aura forcément quelqu'un pas loin, à les surveiller. Mais c'était déjà une énorme chance de pouvoir être autorisé à sortir de l'enceinte du château. De tous les Mangemorts qui s'y trouvent, il n'y a que lui et Severus Rogue, qui bénéficient de ce privilège. Les autres, pour le moment, n'en ont encore pas eu droit.

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Anonymous
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Lun 26 Mar - 12:30
HJ : j'aime bien la présentation de ta réponse, je te l'ai piqué You will always be my father 928188

You will always be my father
Burdock Mulciber & Wulfric Mulciber
Lorsqu'un hibou était venu frapper à la fenêtre de son bureau, se trouvant au second étage de son manoir, Burdock avait mis quelques instants pour ouvrir la fenêtre. L'animal était entré dans la pièce, pour déposer la lettre et s'en était allé aussi rapidement. Avant même de saisir l'enveloppe, il se demandait qui pouvait bien lui écrire. Ce n'était sans doute pas un Mangemort, puisqu'ils semblent tous s'accorder pour faire comme s'il n'existait pas en ce moment. Et les ennemis envoient rarement des hiboux pour annoncer une attaque. N'étant pas bien doué pour les devinettes, il n'attendit pas plus longtemps avant d'attraper le courrier. L'écriture, il la reconnut tout de suite. Même si dans un premier temps, il n'arrivait pas à y croire, Burdock entreprit d'ouvrir la lettre pour en sortir le parchemin et commencer sa lecture après s'être installé dans son fauteuil. Wulfric est prisonnier de Poudlard et il ne s'imaginait pas qu'il pourrait correspondre avec lui. Mais ce qu'il venait de comprendre, c'est que Dumbledore lui avait permis de lui écrire. Il n'y avait donc aucun double sens à chacune de ses phrases. Pas de message codé non plus, rien. Sinon, le Directeur de l'école n'aurait sûrement pas permis à un hibou de s'en aller avec. Ce qu'il y a d'étonnant, c'est que son fils lui annonçait avoir repris des études, mais cette fois-ci, il ne s'était pas orienté vers le Quidditch, pourtant il aurait fait l'un des meilleurs joueurs, si ce n'est le meilleur et ça le père le sait parfaitement. Il avait choisi de se mettre au Droit, comme son géniteur. Un sentiment étrange traversa Burdock à cet instant. Il ressentait une grande fierté pour son fils qui, malgré tout, commençait à suivre la même direction que lui, à quelques détails près. Mais personne n'est parfait et il ne peut pas lui en vouloir de ne pas être fait pour le côté sombre des Mangemorts. Déjà qu'il s'est plié à prendre la marque des ténèbres, le reste n'est pas si important finalement. Et c'est seulement avec le temps que le patriarche Mulciber a fini par le comprendre. Le plus important c'est son fils en lui-même, mais certainement pas le reste.

Aussi, après une relecture qui s'imposa, afin de bien avoir saisi la demande de Wulfric, il lui annonçait qu'il avait une autorisation de sortie sur Pré-au-Lard et lui offrait de se voir. L’Écosse grouille d'opposants au mouvement de Voldemort, mais pour son fils, Burdock veut bien se jeter dans la gueule du loup, qu'importe qu'il s'agisse ou non d'un piège. Il sera au rendez-vous, quoi que cela puisse lui en coûter, même si c'est la vie. Mentalement, le très réputé avocat releva l'heure qui lui était indiquée et quand le temps fut venu de partir, il transplana enfin. A son arrivé, il remarqua la foule dans le coin et il aurait peut-être dû emporter l'écrit de son fils avec lui, afin de voir s'il n'y avait pas un lieu pour le retrouver. Mais ses doutes s'envolèrent comme par enchantement quand Wulfric l'interpella, en le remerciant d'être venu. Pourquoi le faire ? Pensait-il réellement que son père ne ferait pas le déplacement ? Burdock lui a-t-il donné une si mauvaise image de ce qu'il pense de lui ? C'est vrai qu'il n'est pas le plus démonstratif des hommes et que ça ne risque pas de vraiment changer, vue son âge, mais il pensait que son unique enfant l'avait bien cerné. Durant tout ce temps, Mulciber a toujours tout fait pour lui, pour le protéger et pour qu'il soit le seul privilégié de son existence. A tel point, que contrairement à bien d'autres Mangemorts, il ne s'est jamais dévoué pour devenir le mentor d'un autre jeune Sorcier. Il a même toujours réussi à éviter que la question ne lui soit posée. Parce que pour lui, il est inconcevable qu'un père qui se respecte et qui aime un tant soit peu son fils, n'apprenne ce qu'il sait à un autre gamin que le sien. A ses yeux, c'est une trahison que de le faire.

Avant d'avoir eu l'occasion d'en placer une, le petit Wulfric lui demandait déjà s'il voulait aller s'asseoir quelque part. Peut-être oui. Pourquoi pas ? Mais Burdock n'est pas si vieux que cela, il tient encore debout sans trop de mal. Il ne faudrait pas le classer parmi les anciens, ce n'est pas encore le cas. Il estime avoir quelques belles années devant lui, avant de devenir complètement grabataire. Mais au lieu de lui faire une telle réflexion tout de suite, qui, il en est conscient, jetterait un froid sur leurs retrouvailles, il se contenta de le saisir par le poignet pour l'attirer contre lui, afin de l'étreindre. Ce n'est sûrement pas la façon la plus douce et délicate du monde, pour faire un câlin à son fils, mais c'est la sienne à lui.

« Tu vas bien, c'est le plus important. »

Il savait que Wulfric marchait souvent sur des œufs pour lui parler et il sait très bien voir quand son gamin a peur de se faire rentrer dedans. Alors autant tout faire pour que ce rendez-vous se passe bien. C'est peut-être la dernière fois qu'il aura l'occasion de voir son fiston, il ne veut pas gâcher ce moment. Le hic c'est qu'il ne sait pas vraiment combien doit durer une telle étreinte, ni même comment y mettre un terme. Il tenta juste de relâcher son emprise et après quelques instants, le fils fit la même chose. Maintenant, Burdock a la réponse à son interrogation, mais la situation n'en est pas moins embarrassante pour autant.

« Je peux tenir debout, je ne suis pas si vieux que cela... Aller, marchons jusqu'à la gare. Il ne doit y avoir personne là-bas, ce n'est pas encore les vacances. Et nous pourrons trouver à nous asseoir si tu ne tiens pas la cadence. »

Dans ses souvenirs, la gare de Pré-au-Lard était bien déserte pendant la période scolaire. Il se rappelle même qu'avec ses amis, il n'était pas rare qu'il y traîne lorsqu'ils désiraient être tranquille. Si c'est encore ainsi de nos jours, autant en profiter.

« Alors c'est vrai, tu t'es mis au Droit ? »

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Jeu 5 Juil - 19:37
You will always be my father
Burdock Mulciber & Wulfric Mulciber
Jusqu'à ce qu'il parvienne dans le village sorcier, Wulfric s'était fait tout un tas de scénarios à propos de ses retrouvailles avec son père. Il voulait que ça se passe bien et faire un énorme effort pour ne pas se disputer avec lui. A force, il connaît Burdock mieux que n'importe qui et certainement même mieux que sa propre femme. Il sait quand il ne faut pas aller trop loin, quand il vaut mieux se taire ou juste faire marche arrière. Il l'a appris à ses dépends et il n'en est pas mort. De toute façon, aussi loin qu'il s'en souvienne, Burdock ne lui a jamais fait de mal gratuitement. Ce n'était pas non plus le genre de père tortionnaire qui le prend pour un punching-ball. Disons seulement, qu'en cas de besoin, il pouvait lui en coller une et vue la différence de gabarit entre eux, c'est clair que le fils se calmait directement. Le jeune bassiste qu'il est, manqua pourtant de vocabulaire une fois en face de son père. Il ne savait pas comment s'y prendre. Ce n'est jamais facile entre eux et quand l'un d'eux fait des efforts, c'est le second qui n'est pas d'humeur. Mais là, Wulfric n'eut pas le temps de parler plus. Son père l'attrapa par le bras pour l'étreindre. Geste tellement rare de la part de Burdock, que le fils resta contre lui sans chercher à s'en défaire. Ne sachant pas non plus s'il y avait une durée à respecter pour les câlins, il laissa son père y mettre un terme, avant de bouger également. Mal à l'aise mais se sentant tout bizarre, le pauvre ne comprenait pas ce qu'il se passait en lui. Encore heureux qu'il ne se mit pas à bander, sinon il en entendrait parler pendant très longtemps.

Mulciber senior ne s'imaginait sûrement pas à quel point, il venait de faire plaisir à son fils en disant cette simple phrase. Le principal c'est qu'il aille bien. C'était inespéré venant de lui et Wulfric en était surpris de façon agréable. Pour la première fois depuis sa venue au monde, il avait l'impression que son père tenait à lui. Il a tellement souffert de s'imaginer que Burdock ne l'aimait pas, qu'il se sentit plus léger. Comme si un poids n'écrasait plus sa poitrine de façon douloureuse, au point de lui en piquer la gorge, lorsqu'il est en présence de l'avocat qui a, en temps normal, l'habitude de lui balancer nombre de vacheries à la figure. Ce n'était pas le cas cette fois. C'était plus facile pratiquement, plus serein et Wulfric baissait sa garde, laissant enfin ce stress quitter ses entrailles. Un sourire s'invita même, ce qui est très rare chez lui, qui est surtout connu pour tirer la tronche les trois quarts du temps. Il avança dans la même direction que son père, marchant à sa vitesse et acceptant ainsi leur destination finale. Il avait tellement de choses à lui dire, qu'il ne savait pas par où commencer.

« Tu n'as pas eu de problème à Pré-au-Lard ? Avec tous les Dissidents et Résistants qui traînent, personne ne t'a cherché des noises ? J'imagine que tu n'es pas le genre de mages qu'ils voudraient risquer d'énerver. »

Même si leur histoire n'est pas rose et que leur chemin est souvent semé de grosses embûches, Wulfric a toujours considéré son père comme étant un grand sorcier, pas seulement par la taille. Il ne se trompe sûrement pas, Burdock est un mage qui a de la bouteille et qui en connaît un rayon sur la magie en générale et plutôt la noire en particulier. C'est une véritable mine d'or et le jeune Mulciber sait la chance qu'il a, bien qu'il ne l'ait pas toujours saisi. Mais la période de l'adolescence étant terminée, il est moins sur la défensive et ne cherche plus à provoquer son père à tout va. Il commence même enfin à marcher dans les traces de Burdock, suivant à présent des cours de Droit afin de devenir avocat également, chose qui n'avait pas échappé à l'homme se trouvant à côté de lui.

« Oui, c'est vrai. Tu avais raison depuis le début, mais c'est compliqué. En plus, notre prof de Droit est vraiment un boulet de première classe. Dommage que ça ne puisse pas être toi. »

Mage noir ou adepte de la magie blanche, tout le monde est d'accord de dire que le plus grand avocat du monde magique, c'est Burdock Mulciber. Ceux de la première catégorie sont toujours contents de le voir débarquer à leur procès, sachant que la partie sera gagnée par avance. Ceux de la seconde catégorie, par contre, sont toujours dépités de le croiser. Les Aurors le détestent, parce qu'il serait capable de faire sortir n'importe qui de prison s'il le voulait. C'est un homme comme lui, qu'il faut pour enseigner le Droit, bien qu'égoïstement, Wulfric n'aimerait pas qu'il apprenne tout ce qu'il sait à d'autres. Il préfère être le seul privilégié à pouvoir bénéficier de son savoir et de ses conseils.
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