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Come in our world | Madalina
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Dim 11 Fév - 16:11
Come in our world
Riley & Madalina Funestar

Être transporté d'un endroit à l'autre, en un claquement de doigts, était le rêve de tous les hommes. Exit les longues heures de vol, ou les indémodables moyens de locomotions, il ne suffisait plus que d'une pensée pour atteindre le lieu désiré. Un gain de temps fabuleux qu'on acquérait, en temps normal, pendant le cursus scolaire. Un simple petit brevet et le monde entier s'ouvraient devant vous. Malheureusement, ça, c'était uniquement dans le meilleur de cas. Car il persistait toujours une petite partie de la population pour qui transplaner était une véritable torture, un choix de dernier recours et Riley en faisait partie. Depuis le démembrement de sa meilleure amie, lors d'une séance d'apprentissage à Durmstrang, l'Allemande avait développé une peur panique de cet acte, à tel point qu'elle ne l'utilisait jamais, y préférant une déclinaison impressionnante de balais volant, ou mieux encore la délicieuse Isleen. Pour la brune, il n'y avait rien de tel qu'un vol en sombral pour profiter du spectacle et atteindre sa destination en toute quiétude. Sauf qu'en ce moment, la destination souhaitée lui était parfaitement inconnue, vu qu'elle ignorait totalement ou allait l'emmener le portoloin qui lui faisait face. Ou du moins à moitié. Celui-ci était réglé sur l'Allemagne, une forêt boisée ou se cachait, aux dernières nouvelles, l'homme qu'elle souhait débusqué, mais rien n'indiquait qu'il y serait toujours. Sa dernière visite remontait maintenant à plusieurs mois. À l'époque, elle était encore au service du Seigneur des Ténèbres et elle avait battu le rappel dans les meutes voisines, pour lui.

Aujourd'hui, tout avait changé. La belle lycane avait complètement renié son premier camp, pour rejoindre les troupes de Gellert Grindelwald. Là-bas, elle avait enfin cessé d'entrer en compétition pour tout et rien, là-bas, elle avait tout de suite réussit à trouver sa place. On l'y avait accepté, presque sans concession et ce malgré son caractère peu engageant. Solitaire, froide, frigide, fonceuse et particulièrement sauvage, elle était souvent mieux seule qu'accompagnée et pourtant quand les enfants Rogue avaient sollicité son aide pour récupérer le fils du cadet, elle n'avait pas hésité à leur donner un coup de patte. L'occasion était beaucoup trop belle, pour faire un joli pied-de-nez à ces mages noirs. Les sortilèges des Malefoy avaient cédé avec une facilité déconcertante sous ses contres-sorts, il fallait dire que pour une briseuse de sort de chez Gringott's, ça, c'était du pipi chat à côté de son quotidien...Mais ça avait été tellement jouissifs. Fonceuse, elle était rentrée dans le tas, sans faire de demi-mesure, une action qui avait été particulièrement bien suivie par les deux jeunes. C'était également un acte qui l'avait poussé à réfléchir, un peu plus longuement sur ce groupe. Outre Archibald, son ami de jeunesse, elle avait commencé à faire plus attention aux autres membres. Prenant sur elle, elle laissait se créer entre eux, une certaine solidarité, même si elle était toujours teintée de prudence et de bousculade. Elle ne redeviendrait pas sociale du jour au lendemain. Eh pourtant, c'était par ce biais qu'elle avait remarqué le changement de l'une de ces compatriotes. Le teint maladif de Madalina Funestar n'avait pas échappé à son œil expert et si la charmante blonde ne l'avait pas intéressé plus que cela, son rétablissement soudain, piqua au vifs sa curiosité. En tant que louve, Vongkham connaissait le calendrier lunaire, presque par cœur, tout comme les stigmates qui allaient s'afficher au fil des jours sur son visage, impactant son humeur et relevant de plus en plus de l'animal.

Alors il était impensable de passer à côté de ses sautes d'humeur, à elle. Oh Riley savait que la dame était décrite comme une forte tête, mais les cernes qui s'étalaient sous ses yeux, couplés à cette agitation qui n'avait pas de raison valable, ne pouvait faire qu'échos en elle. Cela ne pouvait être que le signe de la trépidante attente de la bête, que la démonstration de son existence et sa volonté farouche de sortir. Pour elle, le diagnostic était simple, elle était devenue une louve, elle avait été mordue, volontairement ou non, elle ne serait le dire mais si cela lui avait permis de guérir, sans doute que la première solution était la plus probable. À ses yeux, Madalina était des leurs, elle venait de rejoindre l'élite, les lycanthropes. Même la louve semblait le comprendre, indéniablement attiré à aller à sa rencontre. Si elle avait longtemps clamé être une louve solitaire, même si elle ne cherchait plus à créer sa meute, l'animal ne voulait pas chasser seule et elle voyait en cette autre femelle, la chance à saisir. Riley ne s'était pas adoucie, mais comme elle était, elle aussi, une hybride, elle voulait lui tendre la main, surtout pour ce qui devait être l'une de ses premières transformations. Elle se souvenait parfaitement des siennes et elle savait que c'était les plus douloureuses et les plus pénibles. Ne sachant pas comme faire pour aborder la discussion, sans paraître aussi délicate qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, l'Allemande avait sautée sur l'occasion, quand leur leader lui avait demandé de partir dans son pays natal, récupérer les allégeances de ses connaissances. Si Gellert avait déjà sous sa coupe une bonne partie de ses anciennes terres, il voulait couper l'herbe sous les pieds à Jedusor et pour ce faire, il fallait essayer de faire tomber l'Allemagne entre ses mains. Une situation dont elle s’acquitterait à merveille, mais au lieu d'y partir seule, comme d'habitude, elle avait demandé d'être accompagné de la jeune femme. Si elle avait prétexté son talent de persuasion, il n'y avait évidemment pas cru, la forçant à dévoiler le fond de sa pensée, en une seule phrase: "L'éclipse".

A ces mots, il sembla comprendre, ou plutôt deviner ce que cachait cette annonce. Après tous, sa nature de lycane ne lui était pas inconnue et par cette simple phrase elle hypothéquait ces découvertes, générant dans l'optique ou elle avait raison, le besoin de l'éloigner de la civilisation, lors de cet évènement. Alors certes, Riley n'était pas la seule louve dans ses rangs, mais elle était peut-être bien la plus âgées, ce qui lui donnait, en quelque sorte, la responsabilité de l'aider, de montrer sa solidarité. Puis qui sait, peut-être qu'elle ignorait encore tout de ce remue-ménage interne et de ce qu'il annonçait. Peut-être n'était-elle même pas au courant de l'arrivée d'une éclipse ? Elle devra s'en assurer... Habillée entièrement de noir, une fois n'était pas coutume, la brune trépignait d’impatience devant le portoloin, une vieille chaussure, en attendant l'arrivée de sa coéquipière. Elle restait nerveuse, décomptant les heures avant la délivrance. Lui donnant un savoureux mélange de fatigue et d'excitation. Ses cheveux lâchés retombaient dans son dos, pendant que Riley marchait à l'orée de la ville. Puis enfin, elle vit une silhouette s'avancer dans sa direction. N'étant pas la plus habituée aux mondanités et aux civilités d'usage, elle ne savait que dire. Ne souhaitant pas rester dans le silence, elle tenta sa chance sur un ton égal. "Bonjour. Je suis navrée si ce voyage vous déplaît, Madalina, mais je crains que ce ne soit de ma faute si vous êtes ici. Pourtant, croyez-moi, nous ne serons pas assez de deux pour les convaincre de changer d'avis. Vous êtes prêtes? Le portoloin est dans trente secondes." Un coup d'œil à sa montre corrobora ses dires. Elle posa une main dessus, en attendant de voir si Madalina allait la suivre, ou non.
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Lun 14 Mai - 17:46
Brave new dayRiley &
Madalina
« Toute blondinette a besoin d'une brunette. »
Depuis peu, Madalina pouvait se vanter de savoir ce que Gregory vivait à l'aube de chaque nouvelle pleine lune. Avant, elle pensait être assez proche de son garçon, pour pouvoir le savoir, mais elle était bien loin de la vérité. Si loin, que parfois elle regrettait de l'avoir mis au monde, pour lui offrir une telle vie. Avant tout quiproquo, Madalina aime son fils plus que tout. Elle ferait n'importe quoi pour lui et en crèverait, s'il venait par lui arriver malheur. Il est sa raison de vivre. Mais depuis qu'elle a été elle-même transformée, la mère qu'elle demeura à jamais, s'en veut vraiment de l'avoir condamné à une telle existence. Peu à peu, elle comprend mieux son ancien collègue, Remus, qui vivait très mal d'avoir transmis le gène à sa fille Nina et après, d'avoir mordu accidentellement son fils, Tom.

Pour parvenir à s'occuper l'esprit, Madalina continuait de travailler et de se rendre assez souvent, dans le repère de Gellert. Premièrement, il est loin d'être désagréable à regarder. Deuxièmement, il est d'une bonne compagnie. Et troisièmement, c'est un peu son boss quand même, donner signe de vie, c'est la moindre des choses. Mais pour le moment, Madalina ne connaissait pas encore tout des transformations, même si elle s'est occupée seule de son fils, jusqu'à son entrée à Poudlard. Onze années durant lesquelles, la mère n'a pas un seul instant, délaissée le petit loup-garou qu'il était. Par contre, la fatigue et le côté malade lui ont fait oublier qu'il n'y avait pas seulement à la pleine lune que les transformations avaient lieu. Les éclipses lunaires les déclenchent également, ce qui expliquerait l'état dans lequel, elle se trouve. Sauf qu'elle n'a pas fait le rapprochement encore.

Le matin-même, Gellert lui annonçait qu'elle devait rejoindre Riley, pour une mission. La blonde n'a pas tellement suivi les instructions, puisqu'elle ne serait pas seule, autant qu'elle évite de trop se concentrer, son binôme saura sûrement très bien ce qu'il en retourne. Arrivée sur le lieu du rendez-vous, Maddie ne tarda pas à remarquer l'autre louve des Dissidents. Elle se trouvait non loin d'elle, patientant à côté d'une vieille chaussure. En s'approchant, le coin de ses lèvres s'étira en un léger sourire, pour la saluer. Qu'importe la mission du jour, elle n'était pas en état de faire sa forte tête à tout refuser ou tout changer à la dernière minute, comme à son habitude. Mais de là à négocier pour convaincre, il y a intérêt que leurs vis-à-vis ne les cherchent pas de trop, sinon la barrière de sa patience risque d'éclater en morceaux. Tout juste concentrée, la nouvelle louve baissa les yeux, pour regarder l'objet dont il était visiblement question.

« Pourquoi faut-il toujours que les portoloins soient des objets répugnants ? »

Madalina a un sérieux problème avec la propreté. Un peu maniaque sur les bords, elle a tendance à faire toute une montagne d'un petit rien. C'est bien simple, si Fenrir espère passer une nuit agitée en sa compagnie, il a plutôt intérêt à passer par la case douche avant, sinon il se la met derrière l'oreille. La louve blonde dût prendre énormément sur elle, pour finir par poser sa main sur la vieille godasse dégoûtante. L'objet les emmena dans un tout autre lieu et d'une façon presque maladive, elle se frotta la main sur son pantalon, pour l'essuyer.

« Où sommes-nous exactement ? Et qu'est-ce qu'on doit faire ? Je dois avouer que je ne suis pas d'une très bonne compagnie aujourd'hui. Je ne comprend même pas pourquoi c'est à moi que l'on a demandé de t'accompagner. C'est pas contre toi hein. »

Loin de savoir que c'était Riley qui avait demandé ce duo de louves, la blonde était toute aussi loin de se douter que l'éclipse allait conduire à une nouvelle transformation. Comme si elle n'en avait pas eu assez, avec les dernières en date, il fallait en remettre une couche. Madalina savait qu'elles se trouvaient en Allemagne, mais c'est vague ce pays. Puis, elle n'est pas la plus douée en géographie non plus. Bien qu'elle sache la situer sur une carte, pour ce qui est des villes, il ne faut pas lui demander. Pire encore, une gigantesque barrière se mettrait entre elle et ses interlocuteurs. Une barrière bien plus grande que fut, autrefois, le mur de Berlin.

« Je ne parle pas un mot d'Allemand. »

Si sa collègue parle cette langue, Madalina sait déjà qu'elle va se faire royalement chier, pendant que tout le monde parlera une langue qu'elle ne saisit absolument pas. Au pire, elle fera mentalement sa prochaine liste de courses, ça peut toujours servir.

©️ YOU_COMPLETE_MESS
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Mer 23 Mai - 12:17
Come in our world
Riley & Madalina Funestar

Traverser la barrière, se retrouver de l'autre côté, en devenant soi-même l'hybride tant craint, par la majorité de la population sorcière, était quelque chose de perturbant, voir de déboussolant. En une fraction de seconde, toute sa vie basculait, emmenant le mordu dans un monde qu'il n'aurait jamais connu autrement, ou jamais aimé connaitre. Nombreux étaient les lycanthropes de ce monde à regretter leurs conditions, à vouloir tout faire pour s'y soustraire, pour ne pas la transmettre. Sur ce dernier point, Riley était de leurs avis. Si c'était pour traîner ce don comme un boulet, au lieu d'en voir tous les points positifs mieux valait ne jamais l'imposer à autrui. C'était pourquoi la brune n'avait jamais transformé qui que ce soit. Aussi cruel soit-il de le dire ainsi, si la louve avait trouvé âme qui vive sur son chemin, lors d'une pleine lune et l'avait pris en chasse, il y avait de forte chance que la mort aille emporté le malheureux. Au lieu de le laisser souffrant, prêt à hurler à la lune, à la prochaine rondeur de l'astre. Ma foi, jamais elle n'avait blâmé son statut, une fois passer les impacts des premières transformations, l'habitude avait pris le pas sur l'inconnue et elle avait fait de cette malédiction, un don, carrément une chance qui avait façonné son caractère, si particulier. L'acceptation de soi était la clé de la réussite, d'une vie en paix. Lutter contre cette moitié d'âme révélée était un espoir vain, mieux valait lâcher prise et le vivre pleinement, ce n'était pas pour autant qu'on en devenait un monstre sanguinaire. S'éloigner dans une forêt pleine d'animaux évitait généralement le plus gros des problèmes.

Eh s'était d'ailleurs en pensant à la louve courant dans la sylve, à ces pattes qui fouleraient bientôt la terre avec une vigueur décuplée que l'étrangère revenue à son décompte. Le portoloin était toujours à ses côtés et l'heure défilait, elle n'attendait plus que sa comparse du jour, Madalina Funestar. Une jeune blonde au caractère attractif qu'elle jurerait être devenue comme elle, une lycanthrope. Cette mission lui permettrait de savoir, si oui, ou non, elle avait raison. Il faut dire que l'Allemande espérait assez le premier point, auquel cas, elle risquait fort de devenir, dans quelques instants, un véritable danger pour la blonde, en se transformant. La bête était d'ailleurs là, à l'intérieur, trépident d'impatience, rendant son caractère encore plus acéré, voire impossible. Ce qui pour elle, ne faisait pas une énorme différence, elle avait toujours l'air de mauvaise humeur, froide et distance, même si ce n'était pas toujours le cas. Humant l'air avec force, Riley finit par la voir arriver dans sa direction, pille à l'heure. Ne sachant pas vraiment comment débuter la conversation -ce n'était pas sa tasse de thé les mondanités ou les rencontres de sympathie- elle fit au mieux, même si à ses propres oreilles cela semblait un peu brute de décoffrage et surtout aller droit au but. Un manque de tact, ou de savoir-vivre, que la dissidente ne sembla pas lui reprocher, esquissant un sourire. Eh bien si sa nouvelle collègue était sur la même longueur d'onde qu'elle, cela serait beaucoup plus facile. Incapable de faire autrement, terre-à-terre, munie d'une froide logique, la briseuse de sort, la dévisagea presque.

En ces traits fatigués, presque énervés, elle y reconnaissait les siens, tandis que la louve se relevait, prudente, prête à découvrir une nouvelle partenaire de jeu et de chasse. À l'intérieur, le mélange était donné, teinté de crainte et d'envie. Prenant sur elle, la brune força son esprit à se fixer sur ses paroles, le portoloin. La vieille chaussure qu'aucun moldu n'aimerait toucher et c'était visiblement le cas de sa voisine. Un rictus amusé s'étira sur ses lippes, cassant son image de reine des glaces. "Pour éviter que les moldus ne mettaient leurs mains dessus, je suppose. Si cela peut te rassurer, ce n'est pas moi qui l'ai choisi". Sa froide logique venait de refaire surface en exposant ce qui était, à son humble avis, la meilleure des réponses. S'il mettait un superbe vêtement, le premier passant voudrait le prendre et il se retrouvait transporté avec une brigade magique au cul, pour l'oublietter. Quoi qu'il en soit, son sourire ne la quitta pas et elle porta la main dessus, sans trop s'y faire. À l'heure dite, l'affreuse sensation de vous faire alpaguer par le nombril se fit sentir, comme un enchainement et quand Riley ouvrit les yeux, elle se trouvait à l'orée d'une immense forêt, en Allemagne. Pâle comme un linge, visiblement le souffle court, la brune avait posé ses mains sur ses genoux pour se retenir, tentant de contenir son envie pressante de remettre son petit déjeuner. Si elle acceptait de prendre ces objets de malheur, au lieu de transplaner, l'effet sur sa personne lui semblait toujours aussi néfaste. Madalina put d'ailleurs l'entendre grogner, visiblement colérique. "Saloperie de portoloin, Merlin que je déteste ces conneries".

La brune finit par se redresser, alors que la blonde se mettait à émettre des questions, bien légitime. De toute évidence, Gellert n'avait pas dû entrer dans les détails avec elle. Bah c'était sur, c'était son plaisir que d'expliquer aux gens...Déjà qu'elle allait, peut-être, devoir lui lâcher ce qui allait s'apparenter à une bombe, enfin dit comme ça, elle n'était plus à ça prêt. Surtout qu'elle lui semblait bien sympathique à signaler qu'elle n'était pas de très bonne compagnie et que ce n'était pas contre elle. Oh ça elle le savait parfaitement bien. Elle ne le prenait pas comme argent comptant, pas du tout. Posant son regard dans les environs, elle observa le paysage, avant de lui répondre. "Nous sommes aux abords de la ville de Mayence, dans la Rhénanie-Palatinat, l'état qui a la plus grande étendue de foret sur son territoire." Évidemment au moment de prononcer ces noms, un accent jusque-là inconnu saisissait sa voix. C'était naturel pour elle, presque trop facile. "Il y a longtemps, quelques mois, je suis venue ici pour demander à un homme influent, Tomas Eisenmann, de rejoindre le camp de Voldemort. Lycanthrope de son état, il a changé d'allégeance et emmené d'autres avec lui. Aujourd'hui, le but, c'est de lui montrer qu'il a plus à gagner avec Grindelwald, qu'avec le seigneur des ténèbres. En somme, il faut que l'Allemagne tombe avec nous. Ça va être marrant. Gellert ne te n'avait rien dit? " Vestige de son passage mangemoresque, Riley n'arrivait toujours pas à prononcer son vrai nom et à la fin dans sa notion de 'marrant', il y avait toujours un petit quelque chose de carnassier, de brutal, un réflexe de l'animal, qui déchirait son âme.

Quoi qu'il en soit, la brune étira ses pas, s'avançant vers la forêt. Il lui restait encore un point à aborder, celui de son humeur et ça devenait de plus en plus urgent. Il fallait qu'elle gagne la certitude de son état, avant que l'éclipse pointe le bout de son nez. Un regard vers le ciel sembla d'ailleurs déchainer la bête et ce côté sauvage. Ok, du calme, elle devait se contenir et à défaut l'aider. Elle tourna sa tête vers elle quand elle signala ne pas parler Allemand. "Ce n'est pas un problème, il parle très bien Anglais". Eh à défaut, l'allemand était sa langue natale, alors elle pourrait traduire la discussion. Aller il fallait bien qu'elle se jette à l'eau à un moment, alors mieux valait le faire rapidement. Autant foncer dans le tas, jouer les défonceuses de porte ouverte, bref reprendre ces bonnes vieilles habitudes. La brune fit donc volte-face pour plonger son regard dans celui de Madalina. "C'est moi qui ai demandé à ce que tu m'accompagnes, Madalina. Parce que je crois savoir pourquoi tu n'es pas d'une très bonne compagnie, aujourd'hui. Moi non plus, je ne le suis pas. Je ne le suis jamais, c'est vrai, mais là c'est un mélange de fatigue, d'énervement, d'excitation, d'impatiente et de ras-le-bol. Est-ce que je me trompe? Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer ton changement, un jour malade, le lendemain en pleine forme. Je sais que c'est un peu rude dit comme ça, mais je connais ces stigmates qui t'agites, tu es devenue un lycan, n'est-ce pas? " Cette fois la pierre était lancée dans la mare, à voir comment elle réagirait. Néanmoins, dans son ton, il n'y avait aucune once d'accusation, juste une impatience, une attente paisible. Aucune réponse ne l'effrayait de toute façon, elle l'était depuis sa naissance et elle avait vécu dans une famille ou on l'était quasiment tous, alors gérer une louve de plus, semblait du gâteau. Ou pas...
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