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Faché un jour, mais frère toujours /Abelforth
Anonymous
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Dim 27 Mai - 11:42





Rares étaient les villages sorciers à ne pas compter au moins un moldu dans ses rangs. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la diversité des habitants avait toujours été un point important du monde magique, permettant à ceux-ci de se fondre dans la masse et d'être au cœur des problèmes, tout en les préservant de la réalité de ce monde, beaucoup plus profond et complexe qu'il n'y paraissait. Seul Pré-au-Lard, en Angleterre, faisait office d'exception. Construit quasiment en même temps que l'école, ce village était entièrement sorcier et vivait au gré du rythme scolaire. Si l'agitation y était toujours tangible, c'était d'autant plus vrai depuis quelques jours. La reprise de l'Écosse aux serviteurs des ténèbres, avait entrainé un véritable exode. Tous les sorciers souhaitant quitter la dictature mise en place, avaient abandonné leurs domiciles pour trouver un autre foyer, dans une zone sécurisée. Qu'elle soit ici, en Irlande ou au Pays de Galles, les maisons s'étaient emplis en un rien de temps. Par exemple, Albus savait que les maraudeurs, qu'il pouvait certainement compter dans ses plus fidèles alliés, avaient emménagé dans une maison, proche d'ici. Cependant, ce n'était pas pour leur rendre une visite de courtoisie que le mage avait quitté Pouldard, il avait une tout autre idée derrière la tête, une autre personne à voir : Son frère. Entre eux, ils étaient évidents que ce n'était pas l'amour fou, les reproches ont longtemps été présents, tout comme la rancune, mais les évènements ont finit par les rapprocher et aujourd'hui, il était temps pour l'aîné d'aller retrouver son cadet.

Il y avait quelques jours de cela, le petit Evan Skeeter avait fait irruption dans son bureau, après une de ces innombrables bêtises et lui avait annoncé, tout fièrement, qu'il faisait partie de sa famille, au sens large du terme. Le gryffondor était intelligent et il avait remonté les pistes avec une facilité déconcertante du haut de ses onze ans. Il avait retrouvé son père, pourtant agent du très célèbre MACUSA, puis lui-même, la suite n'était donc plus qu'une question de temps. Abelforth était le prochain sur la liste. Mais au souvenir de sa réaction lors de la découverte de sa progéniture, Albus ne pouvait qu'être inquiet. Il s'était même mis dans l'idée dans le prévenir, pour éviter la surprise et tenter de le tempérer. Il serait dommage qu'il doive regretter d'avoir repoussé son arrière-petit-fils, alors qu'il se faisait déjà dû mourrons à cause d'Abraxas. Qui plus est, leurs décision communes de le tenir à l'écart de cette prophétie, qui l'accablait depuis sa venue au monde, prenait littéralement l'eau. Le petit bonhomme avait déjà comblé la moitié du fossé, alors même s'il n'était pas assez doué que pour deviner la prophétie de Trelawney sur son compte, son ascendance allait en intéresser plus un. Si Voldemort ne prendrait surement pas le risque de s'immiscer au château, il n'avait pas une entière confiance en Grindelwald. Il était donc de bon ton d'en parler. Bien que le directeur campait sur ses positions. Pour lui, lui révéler une telle chose, à cette époque, ne ferait que lui plomber son enfance et sa scolarité. Pour lui, personne ne devrait se retrouver avec un tel poids sur les épaules,un tels fardeau, surtout si jeune. D'autres diraient que c'était déjà l'excuse qu'il avait fournie pour le jeune Neville, appelé à défier Tom Jedusor, mais qu'importait. Voyez cela comme la sensiblerie et la bonté d'un vieil homme.

Laissant son esprit s'égarer, il descendait la rue menant de Poudlard à Pré-au-Lard. Rapidement, le toit pointu des chaumières se distingua dans la pénombre, tout comme les volutes de fumée qui s'échappaient des chaumières. Le village semblait calme, même si de nombreuses personnes arpentaient encore ces rues, en discutant paisiblement. Habillé sobrement, sa haute stature parcourait l'allée principale en flânant, il n'était pas pressé. Pour tout dire, il ne savait même pas si c'était son frère qui serait au bar. Qu'il le soit ou non, il ne serait de toute façon pas bien loin, dans les étages sans doute. Tranquille, son regard bleuté accrocha les enseignes, alors qu'une légère brise venait emporter sa barbe. Déviant doucement, il s'éloigna du centre, prenant la rue traversable. Rapidement, ce bar à la réputation taciturne fut en vue. Sobre, calme, il n'avait pas changé, il était toujours aussi peu accueillant. S'en moquant éperdument, Albus finit par pousser la porte, entrant dans la bâtisse poussiéreuse. Immédiatement, les conversations semblèrent se suspendre, surprises. Il avait beau habiter -on pouvait presque dire cela- à quelques kilomètres à peine, pendant de très nombreuses années, il n'y avait pas mit un pied. Abel' était strict sur ses invités, s'il n'avait pas envie de vous voir, il vous mettait tout bonnement à la porte et il ne valait mieux pas tenter le sort en s'y invitant contre son grès. Il espérait en tout cas, ne pas recevoir un accueil glacial, même si le legilimens s'attendait à un reproche, bien senti, sur son alliance avec Gellert. Refermant la porte, il se rapprocha du bar, malheureusement ce n'était pas son cadet qui y était, mais un jeune garçon, dont le nom n'était autre que celui du fondateur, Hengist de Woodcroft. Ne voyant pas le tavernier dans le coin, il se décida à l'attendre.

-Bonjour Hengist, je suppose que vous n'avez toujours pas d'hydromel aux épices? La réponse négative tomba. Oh ce n'est rien, je vous prendrais un soda de branchiflores, dans ce cas. Vous savez quand Abelforth doit...Laissez, j'ai ma réponse.

Le mage se redressa juste au moment ou le visage de son frère apparut à l'autre bout de la pièce. Son regard bleuté s'accrocha au sien, alors qu'il penchait légèrement la tête en avant. Dite-lui au moins qu'il n'allait pas faire demi-tour en le voyant? Il espérait bien, âgé tout deux de plus d'un siècle, il n'avait pas envie de devoir lui courir après.


Fâché un jour, mais frère toujours

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