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Nothing is impossible
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Mer 2 Mai - 13:51
Nothing is impossibleAssis sur son fauteuil, son bureau était impeccablement rangé. Un peu maniaque sur les bords, Hunter ne laissait que rarement des dossiers traîner. Il savait que s'il avait le malheur de se laisser déborder, il n'aurait plus le courage de tout remettre en ordre après. Devant lui, se trouvaient uniquement un seul dossier ouvert, un mug de café fumant, un encrier avec une plume et une photo de sa fille en sa compagnie. Lavinia est son point d'ancrage. La seule chose qui l'empêche de réellement devenir un monstre. Mais aussi la raison de son acharnement sur ce dossier. La gosse dont il était question, n'avait que quelques années de plus que sa propre enfant. Et s'il s'agissait de sa petite rouquine de fille, Hunter ferait n'importe quoi pour lui sauver la vie. Il comptait bien, en faire autant avec cette gamine. D'autant que la patiente n'est pas inconnue de son service, puisqu'elle y est tombée lors de la Nuit Rouge. C'est même l'une des meilleurs médicomages de Shafiq, qui s'est occupée de cette jeune fille. Une fois encore, sa vie dépendait des Sorciers de cet hôpital. Mais cette fois, le cas étant plus délicat que des blessures physiques et mentales, le chef de service a décidé de s'en occuper personnellement. L'étudiante s'était faite agressée en plein centre de Londres, par d'autres Sorciers ayant été mis en fuite par le mage qui l'a aussitôt conduite à Sainte Mangouste. Certains sorts utilisés ont fait de nombreux dégâts, certains irrémédiables, enfin dans la logique des choses.

Calé dans les deux types de magie, qu'il s'agisse de la noire ou de la blanche, Hunter ne connaissait aucun sort capable d'apaiser sa patiente. Quelques potions pourraient rendre sa vie moins pénible et douloureuse, mais rien qui ne pourrait lui rajouter quelques jours au compteur. Il avait étudié tous ses grimoires, ceux écris de sa main, tout comme ceux qu'il a hérité des plus grands médicomages du continent. Mais rien ne pouvait lui venir en aide, si bien, qu'il avait fini par se servir de la technologie moldu – chose qu'il a horreur de faire – afin de voir si ces gens n'avaient pas déjà rencontré le cas. L'idée n'avait pas germé d'elle-même dans son esprit, c'était l'une de ses médicomages qui lui avait soufflé cette hypothèse. Chose qu'il avait mal pris, voyant la médicomagie beaucoup plus avancée que la médecine moldu. Mais face à l'évidence, il s'était ravisé et avait pris l'option. Au moins, si ça capote, il pourra vraiment dire, qu'il a tout envisagé pour sauver cette fille, mais que rien n'aurait pu lui rendre un semblant d'existence plus paisible.

Après de longues heures de recherche, l'homme n'ayant que très peu dormi, avait fini par trouver un petit quelque chose, qui pourrait peut-être être la clé de cette énigme. Dans des cas comme celui-ci, les moldus font des greffes et des transfusions. Ces techniques, plus son savoir dans le monde de la magie et de la médicomagie, pourront largement la sauver. Encore faut-il parvenir à obtenir l'autorisation de cette patiente. Même si Hunter a l'habitude de prendre des décisions, sans même demander l'avis des autres, encore moins des personnes qu'il soigne, cette fois, c'était différent. Si elle ne lui communiquait pas des noms, il se retrouvera vite pieds et poings liés, sans même pouvoir la sauver. Juste la regarder mourir et éventuellement, la bourrer de potions pour apaiser ses souffrances. Heureusement que c'est un bon négociateur, sinon, la partie serait perdue d'avance.

Choppant une blouse à l'entrée de son bureau, il l'enfila par-dessus son tee-shirt sombre et son jean's, sans même la fermer et quitta la pièce. Il traversa le long couloir, s'arrêtant non loin de ses collègues pour prendre des nouvelles de sa patiente, puis se décida enfin à se rendre jusqu'à sa chambre. Celle-ci se trouvait tout au bout, dans un coin plutôt tranquille. Il lui fallait du calme après tout. Après avoir frappé un coup à la porte, Hunter entra dans la chambre sans pour autant avoir attendu de recevoir l'autorisation pour. Là dessus, les Médicomages et les Médecins ont pas mal de points en commun.

« Bonsoir Solweig. »

Il referma la porte derrière lui, traversa la pièce pour s'asseoir sur le bord du lit de la jeune femme. Son regard se colla aussitôt à la fenêtre, où émanaient déjà les premiers rayons du soleil.

« Il fait déjà jour, c'est dingue ce que le temps passe vite. »

Sur le dossier de cette fille, il y a passé une bonne partie de la journée précédente et quasiment toute la nuit. Mais au moins, ce n'est pas avec de plates excuses qu'il se ramène. Il a des idées pour lui venir en aide, mais sans un peu d'informations, il n'arrivera à rien du tout.

« Je sais comment te sauver, mais il va falloir que tu coopères un peu. Dans ton dossier, tu as mis Ljungstrom en tant que nom de naissance. Nous savons tous les deux que c'est faux. Mais étrangement, ton précédent dossier s'est volatilisé. »

Il planta son regard dans le sien, voyant bien la fatigue de la jeune femme. Fatigue ou peut-être aussi douleur et quelque part, c'est pour ça qu'il voulait tant la sauver. Conscient qu'elle a vécu l'enfer, Hunter veut espérer lui donner l'occasion de vivre une bonne fois pour toute, sans avoir à la bourrer de potions pour la soulager.

« Pour mettre au point le moyen de te guérir, il me faut des noms de parents proches. Frère, sœur et même père.... Un oncle ou un grand-parent n'est pas assez proche pour pouvoir être compatible. »
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Dim 6 Mai - 21:05
nothing is impossible
"Toute confidence engendre deux servitudes."
Son regard était fixé au plafond de cette chambre. Cette chambre qui n'était sûrement pas la sienne. Ni celle de son dortoir à Poudlard. Sainte Mangouste, comme un retour à la case départ. Solweig avait malheureusement cette sensation de déjà vue. Celle qui vous donne une impression étrange d'histoire qui se répète, constamment. Allait-elle revoir des Médicomages présents lors de son admission, après la Nuit Rouge ? Reverrait-elle ces visages compatissants, qui n'avaient nullement eu besoin de s'exprimer pour qu'elle comprenne, qu'elle était seule au monde ? Une boule s'était formée dans sa gorge. Le cœur lourd, les yeux menaçant de laisser leurs larmes couler. C'était comme si elle revivait son pire cauchemar ou bien l'un d'eux. Il y en a tant dans son existence, qu'elle n'est plus en mesure de dire lequel a été pire que les autres. Visiblement, sa vie a été bercée par la violence et les brimades, à tel point que les bons souvenirs se comptent sur les doigts d'une seule main. C'est comme si le destin s'acharnait sur elle, afin qu'elle ne puisse jamais connaître le bonheur. Cette fois, pourtant, ce n'était pas son père qui se trouvait à l'origine de son problème du moment. Ce n'était pas lui qui l'avait cloué, une fois encore, dans ce lit d'hôpital. Mais malencontreusement, son chemin a croisé celui de mages noirs. Finalement, n'est-ce pas du pareil au même ? N'est-ce pas de mauvais sorciers, tout comme l'est son géniteur ?

Ses sombres pensées volèrent en éclats quand la porte de la pièce s'ouvrit. Très vite, la jeune femme s'arma de nouveau de son masque, comme si rien ne pouvait la toucher. Une façade pour cacher le désarroi et la solitude qui ont envahi son cœur depuis si longtemps maintenant. Elle tourna la tête vers le Médicomage qui venait d'entrer, se contentant de le suivre du regard jusqu'à ce qu'il prenne place sur le bord de son lit. Sa seule pensée c'était de se demander pourquoi c'était le chef de service qui se déplaçait en personne. Son cas était-il si perdu que cela ? Solweig garda son regard rivé sur lui, même lorsqu'il parla du jour s'étant déjà levé. Elle sentait que quelque chose allait encore lui tomber dessus. C'est ainsi depuis qu'elle a vu le jour. Dans le fond, la Sorcière tentait d'envisager le pire, pour déjà s'y préparer et ne surtout pas fondre en larmes une fois que les mots seraient prononcés. Mais elle ne s'attendait pas à cela. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il ait fait des recherches sur elle, au point d'avoir tenté de récupérer son premier dossier.

« Mon nom de naissance a été souillé par celui qui me l'a donné. Autant prendre un patronyme qui ne me fait pas honte lorsque je le prononce. »

Solweig resta silencieuse sur ce qui était arrivé à son précédent dossier et de toute façon, l'homme ne semblait pas vouloir revenir dessus, puisqu'il enchaînait déjà à propos d'un moyen de la guérir. Alors oui, elle était en aussi mauvais état qu'elle le craignait. Ces idiots de mages noirs ne perdent rien pour attendre. Elle va se venger et c'est eux qui vont avoir besoin d'un remède pour pouvoir rester en vie. Les questions posées la dérangeaient sans doute autant que le regard qu'il posait sur elle. Ce n'est plus une petite fille, elle est adulte et sait s'occuper d'elle-même. Elle n'a certainement pas besoin de remuer ciel et terre ou de supplier son monstre de père, pour qu'il lui vienne en aide.

« Je n'ai plus personne de proche. Mon père les a tous tué. »

Elle a récemment rencontré Anton, mais il ne s'agit-là que d'un demi-frère et le mot demi a une grande importance dans le fait d'être ou non compatible. La jeune femme se remonta dans le lit, jusqu'à s'asseoir pour avoir le dos calé contre le mur. Un soupire puis un regard soudainement plus démonstratif. Un regard qui sentait la tristesse du plus profond de son être. Le genre de regards qu'elle cache et ne laisse apparaître que lorsqu'elle est seule.

« Il m'a laissé pour morte. Il voulait me tuer, comme il a tuer ma sœur, mon frère et ma mère. Croyez-moi, le contacter ne m'aidera pas, bien au contraire. Il sera sûrement heureux d'apprendre que ma vie dépend de lui et jamais il ne lèvera le petit doigt pour sauver sa bâtarde de fille. »

Le penser c'était un fait, mais s'entendre le dire à haute voix rendait la chose tellement réelle, que son regard fut embrumé d'un seul coup. Généralement, elle l'appelait le monstre ou bien encore le tortionnaire. Cela fait bien longtemps que Bryan n'avait pas eu l'appellation père dans son esprit, alors dans ses paroles, c'était si blessant qu'elle faillit s'effondrer. Mais reprenant aussitôt le dessus, elle tourna la tête en direction d'un meuble où se trouvaient ses vêtements.

« Combien de temps me reste-t-il ? Existe-t-il un moyen de prolonger ce qu'il me reste ? Je sais que c'est votre boulot, mais voulez-vous bien vous retourner, pour que je m'habille ? »

Solweig sait bien que beaucoup de garçons craquent sur elle, mais elle ne donne pas suite généralement. Elle sait qu'elle est incapable d'aimer quelqu'un. La peur d'être de nouveau malmenée ou abandonnée reste plus forte que tout. Le premier homme qu'elle a aimé plus que sa propre existence, c'était son père. Il n'y a qu'à voir ce qu'il lui a fait endurer, pour comprendre qu'elle ne se laissera plus jamais avoir.
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Mer 8 Aoû - 19:58
Nothing is impossibleEn prenant la parole, dans la chambre de la jeune Solweig, il s'était douté que la tâche ne serait pas facile. Trouver le bon remède revenait à lui faire cracher le morceau sur une partie de sa vie, qu'elle semblait avoir voulue effacer. La preuve en était par ce nom, qu'elle portait mais qui n'était pas celui que ses parents lui avaient donné à sa naissance. Mais si elle ne coopérait pas rien qu'un peu, Hunter ne pourrait rien faire. Il peut être très doué, mais s'il n'a pas les armes en main, il ne peut pas faire des miracles.

"Pourtant, s'il y a un moyen de te sauver la vie, il va falloir faire appel à celui qui te fait autant honte."

Le temps ne jouait pas en leur faveur et Hunter se devait de se montrer direct dans ses propos. L'homme ignorait ce que cette fille avait enduré par le passé, mais ce qu'il savait, c'est que ses jours étaient comptés. Il n'aime pas rester sur un échec, alors il compte bien sauver l'existence de cette sorcière qui le mérite sûrement plus qu'elle ne le pense. Mais le Médicomage ne s'attendait pas à une telle révélation. Toute la famille de cette gamine était morte de la main de son propre père. Pourtant, ce n'était pas ce détail qui allait le stopper dans son choix que de la soigner. Il comptait même s'en servir.

"Quoiqu'il en soit, tu peux te venger à ta manière. Sers-toi de lui pour rester en vie."

L'histoire continuait et plus Solweig lui donnait des détails, plus il avait l'impression de se trouver dans la quatrième dimension. Il cachait bien ce qu'il ressentait en cet instant. Lui-même père d'une adolescente, il ne comprenait pas comment on pouvait en venir à faire autant de mal à ses propres enfants. Mais il se tut à ce sujet, l'idée n'était pas de la plaindre ou encore de lui faire changer d'avis, mais de la sauver. Rien de plus. La sauver, Hunter ne veut absolument rien d'autre.

"Il doit pourtant y avoir un moyen. Laisse-moi gérer. Si c'est un échec, au moins j'aurai la satisfaction d'avoir tout essayé pour te sauver la vie."

Ce n'est pas son genre de s'impliquer dans les histoires de famille des autres, mais parler d'homme à homme, voir de père à père, peut-être que ça portera ses fruits. Même si Shafiq n'est pas un tendre, ni même un ange -n'oublions pas qu'il a tué sa dernière épouse-, il a tout de même tout un tas d'arguments en sa possession, pour prouver par A plus B, que son plan peut fonctionner pratiquement comme sur des roulettes. En plus, la jeune Solweig ne semblait pas avoir envie de mourir, sinon elle ne poserait pas toutes ces questions sur le temps qu'il lui reste ou encore, s'il existe un moyen de prolonger sa survie. Que dire si ce n'est la réalité ? Hunter n'est pas homme à tourner autour du pot dans tous les cas.

"Une ou deux semaines. Il est difficile de donner une date à la fin. Quant à un moyen de prolonger ce qu'il te reste, dans l'état actuel des choses, je n'en connais pas. Je peux juste te procurer de quoi amoindrir les douleurs que tu ressens ou que tu vas bientôt ressentir, mais...me retourner ? Oui, bien sûr."

C'était la demande la plus stupide du monde pour un Médicomage. Le corps humain n'a aucun secret pour lui, mais il n'allait pas rester à l'observer pendant qu'elle se retrouvait à moitié nue devant lui. Naturellement, il s'était retourné, bien qu'il ait levé les yeux au ciel. Si elle savait le nombre de femmes qu'il a vu nues, elle ne lui aurait sûrement pas demandé cela. C'est un toubib alors il en a vu des vertes et des pas mûres. Des jolies, des vieilles, des grosses, des trop maigres, des montées de travers, de tout pour faire un monde.

"Rejoins-moi dans mon bureau si tu veux bien. Je te donnerai un traitement pour que tu ne souffres pas."

Il quitta la chambre, sans un regard pour la fille, ne voulant pas la mettre mal à l'aise et partit l'attendre dans son bureau, la porte restant ouverte pour l'inciter à entrer dés qu'elle approchera.

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Dim 9 Sep - 21:54
nothing is impossible
"Toute confidence engendre deux servitudes."
Le Médicomage semblait si sûr de lui et de ce qu'il avançait concernant un potentiel traitement miracle, que Solweig en venait par douter. Elle doutait de son propre opinion. Et s'il avait raison ? Pourtant, butée, elle se refusait de demander de l'aide à son géniteur. Pour elle, cela serait comme perdre une nouvelle bataille. Et Merlin sait combien elle en a déjà perdu face à lui. Sauf qu'à l'époque, elle n'était qu'une petite fille sans défense et qu'aujourd'hui, elle est capable de prendre ses décisions, sans avoir à obéir à qui que ce soit. Sans voix et en pleine réflexion, Solweig ne réagissait pas. D'autant qu'il venait de reprendre la parole en jouant sur la corde sensible, lui faisant croire qu'elle  pourrait se servir de Levinson pour se venger.

"Je...je ne peux pas. Pas après tout ce qu'il m'a fait. Je ne veux pas avoir à recroiser son chemin."

Shafiq semblait pourtant déterminé. C'était sa fierté de médicomage qu'il mettait en jeu, lui révélant bien que s'il s'agissait d'un échec, il aura quand même eu la satisfaction d'avoir essayé. Quelque part, Solweig avait seulement l'impression d'être un vulgaire but à atteindre, plus qu'une personne à sauver. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir, après tout, elle n'avait pas souvent compter pour quelqu'un. Mais ce qui la fit d'autant plus douter de tout cela, c'est le temps qu'il lui laissait à vivre. Une ou deux semaines ? Seulement ? Bizarrement, la suédoise n'était pas effrayée par ce compte à rebours déjà bientôt terminé. Peut-être que mourir serait simplement la finalité de tout son calvaire. Forcément, quand elle se retrouve au pied du mur, sa seule réaction c'est de changer de sujet, comme lui demander de se retourner pour s'habiller. Ce qu'il fit, sans rechigner, même s'il semblait étonné par cette question. C'est vrai qu'à le regarder, il doit bien y avoir que très peu de femmes lui demandant cela. Mais qu'importe, ce n'était pas vraiment le problème du jour. Solweig tombait de haut, ne voulant sûrement pas le montrer. Elle ne répondit pas lorsqu'il lui dit de le rejoindre dans son bureau. Pourquoi faire ? Tenter de la convaincre d'accepter de lui donner son nom de naissance ? Elle ne se sentait pas en mesure de batailler, mais elle ne voulait pas non plus céder. Une bien drôle de situation dans laquelle elle se trouvait. Pourtant, quand elle fut habillée, en sortant dans le couloir, elle commença à s'en aller vers la sortie, avant de s'arrêter sur place, réfléchissant à tout ce que le médicomage venait de lui dire. Et s'il avait raison ? Et s'il y avait une mince chance pour qu'elle s'en sorte ? Ayant frôlé la mort, Solweig a une vision bien plus neuve du monde qui l'entoure. Mais elle ne pouvait pas accepter l'inacceptable. Elle finit par faire demi-tour, reprenant le couloir jusqu'à l'autre bout et entrant dans le bureau du Hunter Shafiq.

"Je continue de penser que c'est une très mauvaise idée."

Elle s'avança dans la pièce, son regard se posant un peu partout, avant de s'arrêter sur un cadre. Solweig s'installa dans l'un des fauteuils demeurant en face du médicomage. Du bout des doigts, elle attrapa la photo qu'elle avait remarqué. Celle-ci montrait Hunter avec une fille bien plus jeune que lui. Un pincement au cœur lui fit réaliser que cette simple photographie animée, représentait tout de la relation père-fille qu'elle aurait rêvé avoir avec Bryan. Et elle l'a eu, à un moment. Elle l'a vécu, seulement durant les premières années de son existence. Tout est ensuite partie en fumée à mesure que la bouteille se vidait.

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