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Dans la vie, rien n'est à craindre ... tout est à comprendre
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Dim 1 Avr - 18:30
  • Amélia Potter
  • Libre
Dans la vie, rien n'est à craindre ... tout est à comprendre
Une autre journée brumeuse se levait sur Londres. Les quelques passants qui se trouvaient dans les rues par cette heure matinale ne prenaient guère la peine de se regarder. Tous gardaient le regard rivé sur leur téléphone portable, comme si leur existence même en dépendait. Pour ce qui était des automobilistes, ils étaient tous enveloppés dans une sorte de bulle métallique qui leur donnait une fausse idée de protection. Dans ce matin plus que désolant marchait sur un des trottoirs pratiquement désert, une sorcière connue sous les noms de Amélia Euphémia Potter. Une sorcière, dites-vous ? Oui, une sorcière. Est-ce si surprenant que cela ? Amélia repoussa une mèche de cheveux derrière son oreille gauche, tout en regardant consciencieusement autour d'elle. Elle laissa passer un homme d'un certain âge, le regarda s'éloigner en affichant un air presque contemplatif (comme si elle voulait le faire disparaître juste en le regardant), avant de bondir pour faire face à une vieille vitrine de boutique abandonnée. Intensément, elle se mis à fixer la vitrine comme si le mannequin devant elle portais la plus belle tenue qui soit. Pourtant, le mannequin était décrépi et ne portais que des loques d'une autre époque. Concentrée, Amélia se pencha vers la vitrine, comme si elle voulait l'embrasser. Si elle l'avait fait, elle se serait sûrement retrouvée avec des boutons autour de la bouche, tellement la fenêtre était sale ! La buée produit par sa respiration forma un petit cercle contre la vitre, alors qu'elle murmurait quelques mots. Ensuite, menée par la Magie, la sorcière fut autorisée à entrer dans un des lieux le plus secret de Londres.

L'hôpital St-Mangouste grouillait d'activités ce jour-là. Apparemment, plusieurs individus s'étaient fait prendre pas un quelconque sortilèges produisant la poussée de racines sur le sommet de la tête. Étrange ! Amélia passa devant les patients en les regardant avec de grands yeux intrigués. Merlin, c'était incroyable, ça ! Elle finit par hausser les épaules avant de poursuivre sa route. Saluant quelques collègues de la main, elle montra son badge à un des Mangemorts qui gardaient les ascenseurs. Elle ne le regarda pas ni ne lui adressa la parole, sauf pour marmonner un "département des virus et microbes magiques ... laboratoire" d'un ton prudent. Il valait mieux faire profil bas devant les Mangemorts, ne surtout pas sortir du lot. Le chien de garde de Voldemort observa son badge en plissant les yeux, prenant bien soin de lire l'identification et de s'assurer que la photo correspondait bien à la sorcière devant lui. Amélia fini par le regarder comme si le type était un Troll des montagnes avant de rapidement détourner les yeux. Ouais, allez. Cela ne demandait pas la tête de Merlin pour vérifier son identité ! Elle venait ici à tous les jours, par les jupes de Serdaigle ! Le Troll fini par lui accorder l'accès aux ascenseurs et Amélia les emprunta d'un pas vif. Pas question de demeurer trop longtemps dans l'entourage d'un Mangemort. La laboramage ne désirait pas se faire poser des questions auxquelles elle n'avait pas l'intention de répondre par la vérité.

Une fois l'ascenseur parvenu à son étage de travail, Amélia en sortie d'un pas leste. Elle jeta un regard en biais au groupe de Mangemorts qui marchaient lentement dans le couloir avant de prendre une profonde inspiration. Il lui fallait prendre un air neutre. Depuis la prise de pouvoir de Voldemort, travailler à St-Mangouste était comme pénétrer dans un camp de concentration. Il valait mieux se conduire en robot et ne parler à personne, hormis d'en avoir une parfaite confiance. Et, la confiance était ce qui manquait de plus en plus dans la communauté actuelle. Les Mangemorts la regardèrent à peine. Prendre un air neutre d'une fille qui faisait mine de ne rien voir et de ne rien entendre était une de ses forces. Amélia se faisait toujours très discrète quand elle "espionnais" son frère et ses amis à l'époque ! Faire comme si elle n'entendait pas ce qu'ils disaient en affichant un air distrait alors que, dans le fond, elle enregistrait tout ! James lui aura, au moins, apporté quelque chose en lui refusant de se tenir avec lui et sa bande. Bref. Amélia pris une combinaison aseptisée, l'enfila et poussa les portes du laboratoire. Elle était maintenant dans son monde. Dans son univers. Un des seuls endroits au monde où elle se sentais bien. Enfin, moins maintenant. La science avait quelque peu perdue de sa magie depuis que Voldemort avait décidé d'y mettre son nez. Ou son absence de nez. Vous comprenez ce qu'elle voulait dire ! La sorcière pris une lamelle de verre sur laquelle se trouvais une fine couche de tissu. Il s'agissait d'une fine tranche de cerveau d'un Moldu. Un Moldu qui avait dû souffrir comme un beau Diable. Amélia fit une légère grimace en posant la lamelle sous la lentille de son microscope magique. Avant, son travail ne lui donnait pas autant la nausée. La journée allait être longue.
Sujet libre !
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Ven 11 Mai - 10:34

Dans la vie, rien n'est à craindre ... tout est à comprendre
Ft Amélia E. Potter.



-Eh Kat', tu es là?... Dis, tu ne devineras jamais de quoi on va s'occuper aujourd'hui?

Immobile les bras en l'air, la blonde tourna lentement sur ses talons pour faire face à l'énergumène qui venait de surgir comme un fou, au beau milieu des vestiaires des femmes. Avait-il la moindre idée de l'endroit où il venait de mettre les pieds, ou était-il tellement surexcité qu'il ne s'en était même pas rendu compte? Au vu de sa tête proche de celle d'un enfant de six ans, voyant le père Noël pour la première fois, Katlyna en vient à confirmer sa seconde hypothèse. Allons bon qu'est-ce qui pouvait bien le mettre dans cet état ? Ils étaient assignés à l'étage de la pathologie des sortilèges, alors à part des abrutis incompétents incapables de manier correctement une baguette et des accidents domestiques, il n'allait rien avoir d'enjôleur. Au contraire, la journée s'annonçait lassante, voir carrément longue, surtout si elle devait se coltiner la pille électrique qui sautillait sur place, en lui intimant silencieusement l'ordre de se dépêcher. Soupirant d'avance, elle releva sa chevelure dorée d'un geste expert et enfila la blouse aux insignes de Sainte-Mangoustes, avant de fermer son casier et de le rejoindre. Intarissable sur l'ébahissement à venir, le brun ne lui avait toujours pas dit de quoi il s'agissait, préférant lui laisser la surprise, poussant le vice jusqu'à préciser qu'elle n'allait pas en revenir. Kat' se jura intérieurement que si le sort ayant touché les malheureux n'était pas à la hauteur de son enthousiasme, son collègue du jour allait déguster.

De mauvaise grâce, le regard sévère, la demi-vélane arpenta le couloir en direction d'un attroupement hétéroclite de personnel, visiblement occupé de regarder quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Professionnel, elle renvoya à leur occupation tous médicomages inutiles et les voyeurs potentiels, pour enfin faire face à cinq personnes. Là, la surprise du maléfice lui fit hausser un sourcil, tandis que ses prunelles se dilataient sous le choc. Là, devant ces yeux, plusieurs sorciers se trouvaient ornés de branches, ou de racines, c'était selon, il n'y avait de toute façon pas d'autre mot pour les décrire. D'accords, pour une fois, Jonathan n'avait pas tort, c'était intéressant. Très intéressant. Immédiatement, un sourire lui vient aux lèvres, coulant un regard amusé à son vis-à-vis, avant de prendre les choses en mains. Tous en se présentant, son cerveau tournait à plein régime. Véritable amatrice de médecine, moldu ou sorcière, la belle bonde n'avait de cesse de dévorer les bouquins, mais ça, elle n'avait encore jamais vu. Elle avait beau réfléchir à toute allure, elle ne voyait pas quel sortilège avait pu créer cet amas branchial, des plus inopiné. Les forçant à entrer dans une salle, pour un peu plus d'intimité, il faut dire qu'ils déplaçaient les foules avec leurs pics sur la tête, la routine se mit en place, avec un peu plus d'empressement que d'habitude. C'était exactement pour des cas aussi tordu que celui-là, exactement pour ce genre de défi que ses études s'étaient tournées vers la médicomagie et nulle part ailleurs. Cependant, plus les minutes défilaient et moins les premières analyses ne leur donnaient d'informations. Les résumés de leurs journées conduisit à une impasse, aucun d'entre eux n'avait lancé le moindre sort, ni vu quelqu'un le faire...Echec.

Complètement dans le flou au bout de deux bonnes heures, elle regrettait amèrement l'absence d'Hunter, qui aurait surement réussi à la mettre sur une autre piste. Ne baissant pas les bras, à défaut de son collègue qui avait finit par lâcher prise, elle pencha sur une autre hypothèse. Et si tout cela n'avait rien à voir avec un sort, mais plutôt un microbe magique? Après tout, est-ce que ses racines leur étaient douloureuses, étaient vivantes ? Pour ça, elle ne voyait qu'une personne pour l'aider et ça se passait dans le laboratoire. Négligemment, elle attrapa un morceau de ce faux bois et le cassa. Derechef, le cri du pauvre bougre résonna dans la pièce. Il allait se mettre à l'insulter joyeusement, quand un rappel glacial quant à sa condition invivable qu'elle pourrait aggraver, lui rafraichit les idées. Bien, ce n'était pas parce que c'était des fanatiques suiveurs du Seigneur des ténèbres qu'ils n'allaient pas marcher au pas. Non mais! Le petit morceau en poche, soigneusement rangé dans un sac en plastique, elle prit la direction des laboratoires, passant devant l'ascenseur ou l'armoire à glace lui céda le passage. Kat' fit de son mieux pour éviter la moue de dégout à son reluquage tous sauf discret et laissa filer la machine. Quelques secondes plus tard, elle se retrouva devant les portes d'un local pratiquement vide. Pourtant un léger coup d'œil par la fenêtre lui permit de voir une personne, une seule, celle qui l'intéressait : Amélia. Parfait! Au moins une personne connue et de confiance dans ce bâtiment. Posant sa blouse sur le porte manteau, elle s'en saisit d'une autre, avant d'entrer.


-Salut Amélia, comment ça va? Je ne te dérange pas ?

Dit-elle en refermant la porte derrière elle. Curieuse à souhait, son regard verdâtre se mit à papillonner sur les alentours, essayant de deviner par cette simple inspection, le travail qui l'occupait. Approchant de sa position, et voyant les tranches posées sur les lames, elle ne mit que quelques secondes à comprendre ce que c'était. Bon il faut dire que le nom marqué dessus l'avait beaucoup aidé. Un cerveau. Eh après on venait dire que son métier lui en montrait des vertes et des pas mûrs, mais ce n'était pas elle qui devait s'occuper d'observer des morceaux d'êtres humains. Cependant au vu de sa mine sombre, elle se dit qu'il devait y avoir anguille sous roche. C'était humain à n'en pas douter, il n'était de toute façon pas une clinique vétérinaire, mais quand on savait qui dirigeait l'hôpital, les hypothèses horrifiques pouvaient se créer. Plonger dans ce défi des hommes-arbres, elle avait oblitéré tous les griefs qu'elle éprouvait à travailler ici, mais cette simple vision venait de les lui renvoyer dans la figure, tel un boomerang.

-Dis-moi, au moins, que c'est une maladie qui l'a tué?

Kat' n'y croyait guère, pourtant elle avait presque envie de l'entendre. S'adossant d'une hanche au bureau, elle attendit la réaction de sa collègue.


@destiny.
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Lun 18 Juin - 20:41
(Désolée pour le délai de réponse, mon ordinateur avait rendu l'âme. J'ai dû attendre d'avoir les moyens pour en acheter un autre)

En toute honnêteté, elle ne voyait rien d'extraordinaire dans le tissu du cerveau de ce pauvre Moldu. Il ne s'agissait que d'un cerveau ordinaire. La torture ne modifiait pas les tissus cérébraux, les Mangemorts étaient stupides pour le croire. Ou alors, ils le savaient, mais leur demandait de se pencher sur ces restes d'humains simplement pour les casser. Cela n'aurait rien de surprenant. La psymage marmonna quelques insanités contre les Mangemorts avant de tendre la main en direction d'une pipette. Ce fut à ce moment qu'une voix féminine lui fit relever la tête.

'' Ho ! '' dit-elle en regardant sa collègue d'un drôle d'air

Katlyna était là depuis longtemps ? Dites ? Il fallait croire que, même si elle travaillait sur des nullités, Amélia ne pouvait s'empêcher d'être absorbée par son travail. Après avoir cligné quelques fois des yeux telle une chouette en plein réveil, la brune afficha un sourire aimable à l'intention de sa collègue. La déranger ? Plus maintenant. Plus personne ne pouvait la déranger maintenant.

'' Pardon, je ne t'avais pas entendu arriver. Je vais bien et toi ? ''

Amélia retira la lamelle de sous son microscope tout en faisant signe que non de la tête. Était-ce pour signifier que Katlyna ne la dérangeais pas ou pour exprimer son désaccord devant les agissements des Mangemorts ? Probablement un peu des deux. Elle reporta son attention sur sa collègue, tout en ajoutant :

'' Non, non, tu ne me déranges pas ... ''

'' Tout au lieu de travailler sur des idioties '' ajoute t-elle après avoir jeté un bref regard en direction des Mangemorts qui surveillaient les lieux

Comme ils ne semblaient pas trop écouter, la psymage les quitta du regard afin de faire une petite moue de désapprobation. Une maladie ? Si seulement ... est-ce que les gens mourraient encore de maladies en ces jours sombres ?

'' Ça dépend de quel côté tu te trouves. Être né Moldu est une maladie pour certains ... ''

Elle tourna la tête en direction d'un des gardes Mangemort qui venait de la regarder de travers. Amélia lui fit un sourire rempli d'innocence avant de ''bêtement'' lui faire un salut de la main. Glaaaaahhh, elle était une bonne fille, il voyait ça ? Bon. La jeune femme soupira en roulant un peu les yeux avant de faire un nouveau sourire -- légèrement gêné celui-là -- à Katlyna.

'' Je peux t'aider ? ''

Sa collègue n'était pas ici pour parler souliers ! Si ? Parce qu'elle, elle ne connaissait rien aux souliers ! Merlin, faites que Katlyna ne veuille pas parler de souliers !
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Mer 22 Aoû - 10:44

Dans la vie, rien n'est à craindre ... tout est à comprendre
Ft Amélia E. Potter.

 


Faire face à un cas exceptionnel, défiant les nombreux acquis de ses prédécesseurs, ne se voyait pas tous les jours. Tout comme ce n'était pas courant de trouver une poignée d'hommes arborant sur le sommet de leurs crânes, des racines d'arbres. Surtout que le diagnostic ne menait à rien, il ne tenait même pas la route, tant les incohérences de résultats étaient nombreuses. Aucun d'entre eux ne parvenait à comprendre comment cette excroissance s'était mise à pousser, ni même la sensation qu'ils en découlaient. Cela semblait être du cas par cas et pourtant trois personnes s'en retrouvaient affublées, un décompte qui devait balayer d'un revers de la manche une coïncidence. Il devait exister un lien quelconque, une raison à cette soudaine poussée arborescente et s'était sur ce point bien précis que Katlyna planchait, depuis bientôt deux heures, sans le moindre succès. Son collègue, si survolté à l'arrivée de ces cas, avait déjà rangé depuis longtemps son enthousiasme, frivole, pour lui laisser le bébé. Autrement dit, trois gaillards à l'allure d'armoire à glace, mécontents, qui commençait sérieusement à lui courir sur le carafon en parlant d'incompétence. Il n'y avait d'ailleurs rien de pire que de remettre en doute ses capacités, ou ses choix, pour la mettre en rogne et lui donner envie de tout envoyer valser. Heureusement pour eux, le gout du défi et du travail bien fait dominait largement sa colère, elle continuait donc de chercher une solution à leur problème, non sans commencer à les remettre plus sèchement à leur place. N'y arrivant pas en pensant sortilège, de nouvelles idées commencèrent à germer sous son crâne. Après tout, ils avaient pu être mal orienté et l'avantage à apprendre au côté d'Hunter Shafiq en multiservice, c'était qu'elle pouvait voir plus large, comme une bactérie...

Les microbes pouvaient être vicieux et pour peu qu'ils se soient croisés au même endroit, ou qu'ils avaient mangés la même chose, ils pouvaient souffrir de la même affliction. Mais pour en être sûr, la Bulgare avait besoin de savoir en quoi étaient faites ces écorces. Etaient-ce du vrai bois? Ou seulement du tissu humain, en ayant l'apparence? Pour répondre à l'ensemble de ces questions, elle ne voyait qu'une personne, Amélia Potter. Prélevant, sans prendre de gants, un morceau de rhizome, elle prit la direction du laboratoire. Un ascenseur plus tard et la blonde arrivait dans son antre. Le regard aux aguets, ses pupilles argentés parcoururent en vitesse les étalages de fenêtres à la recherche de sa silhouette. Kat' finit par la retrouver plongée sur son microscope, visiblement en plein travail. Ôtant sa blouse, pour en prendre une autre, elle pénétra dans l'espace clos avant de signaler sa présence, ce qui eut tôt fait de la saisir. Un sourire presque amusé étira ses lèvres, joueuses, alors que ses pas s'approchaient de son bureau, encombré de plusieurs découpes de cerveau. Une vision qui eut tôt fait de calmer son hilarité, lui rappelant la réalité des lieux, ou du moins de leurs dirigeants. Rapidement, la charmante brune reprenait la parole, lui répondant les banalités d'usage, le tout sous le regard disparate d'un garde, alors que son expression, elle, en disait tout le contraire. Bien sur que non, ça ne pouvait pas aller, pas dans les conditions pour lesquels elles avaient toutes les deux choisis de faire ce métier : Aider leurs prochains. Pas juste une partie de ceux-ci... Elle semblait lire entre les lignes, ou du moins le supposer au vu de son appartenance à la famille Potter, traqué depuis longtemps par le Seigneurs des Ténèbres et son attachement à d'autres membres de la résistance, comme Sirius Black. Immobile, la blonde regarda l'homme au fond, complètement désintéressé d'elles, avant d'ancrer ses prunelles dans les siennes et de répondre en haussant les épaules.


-Pas trop mal, une journée de travail.

La vélane était toujours motivé face aux défis, ou par son métier, mais moins par certains aspects de celui-ci. En disant cela, elle voulait juste lui signaler qu'elle comprenait ce qu'elle voulait dire, tout en partageant son avis caché. Un sourire amusé étira le coin de ses lippes quand elle marmonna contre le travail qu'on lui avait fourni, ce qui remis sur le tapis, l'histologie de ces tissus, mais surtout leurs provenances. Nul doute, cela ne devait pas provenir d'un corps retrouvé sans vie, dont on allait rechercher la cause du décès, mais plutôt  un amusement malsain, de voir les répercussions de leur petit jeu. Alors pourquoi, par Merlin, avait-elle demandé s'il était mort naturellement ? Peut-être parce qu'elle avait encore envie d'y croire, parce qu'elle en avait besoin. Parce que ça lui donnerait une bonne raison de ne pas se prendre totalement pour une folle d'éprouver attirance et sympathie pour certains d'entre eux. Une espoir évidemment sans issus, la réponse, connue, tomba : Né-moldu. Sa mâchoire se crispa tandis qu'elle passait sa main libre dans sa nuque, pour tenter de relâcher le geste, alors que la laborantine se mettait à faire de petits signes, tout à fait inoffensif, à son geôlier. Là était peut-être la différence entre les deux jeunes femmes. Parce que même si elle avait un instinct de survie développé, comme tout le monde,  Katlyna avait surtout une impulsivité sans bornes. Combien de fois, n'avait-elle pas dépassé les bornes, verbalement parlant ? Sans doute bien trop. Heureusement, elle pouvait compter sur l'intervention d'Hunter, pour mettre de l'eau dans le vin, grâce à son statut chef de service.

-Avoir du sang d'hybride, aussi... Son intonation était basse mais assurée. Sa condition de demi-vélane, en était la cause. Un legs maternel dont elle s'accommodait fort bien, se fichant totalement de son statut sanguin. Pour elle, il était rouge, rouge comme celui des mages noirs. Néanmoins, elle ne put s'empêcher d'ajouter à l'encontre d'Amélia, légèrement taquine. Beau talent d'actrice, j'aime beaucoup ce petit sourire ironique.

La malice était revenue dans son regard, tandis qu'elle jugeait le garde un peu plus loin. A son humble avis, il ne devait pas être du métier, tant il avait l'air perdu dans ce méli-mélo médicale. Au moins sur ce point, elle voulait vraiment lui dire qu'elle était d'accord avec elle, ce qui par les temps qui courent restait un risque. Elle avait pourtant fait le choix de la croire, parce qu'elle l'avait déjà vu plusieurs fois et parce que, non, son intelligence ne pouvait pas se borner à l'étude des souffrances d'autrui face aux doloris, ce serait du pure gaspillage. Néanmoins, le temps n'était pas au tergiversions, surtout si elles ne voulaient pas attirer l'attention, ce fut pourquoi le sujet principal fut mis sur le tapis :  Sa présence, ici. Se décalant rapidement de la table, son visage redevenu sérieux, presque professionnel. Vu comme ça, croire qu'elle n'avait que vingt-trois ans était difficile. Attrapant le plastique dans sa poche, elle l'ouvrit avant d'en extraire le morceau de racine.

-Enfaite, j'ai besoin de ton aide. Je me retrouve avec un cas compliqué sur les bras. Là-haut, j'ai trois patients qui se sont vu pousser des racines sur la tête, sans aucun signe avant-coureur. Aucun sortilège connu n'est parvenu à leurs en défaire. Du coup, je me demande si ce n'est pas plutôt une bactérie? Ou même si c'est vraiment humain? Savoir si c'est du vrai bois, ou un tissu y ressemblant, m'aiderait déjà beaucoup. Eh évidemment, si tu as une hypothèse, je suis preneuse. Je nage un peu.

Une dernière salve qui sonnait comme un aveu. Un aveu de ses limites. Après tout, elle n'était pas merlin et même si elle adorait lire tout ce qui était en son pouvoir, elle ne connaissait pas tout, l'expérience n'étant pas encore là. Lentement, elle lui tendit le morceau tout fraichement arraché, avant de la laisser faire. Patiente, n'ayant pas d'autres pistes à explorer pour le moment, elle resta à ses côtés, posant ses mains sur le bureau. Ne souhaitant pas rester debout et curieuse à souhaite, elle tira vers elle un tabouret.

-Des nouvelles de ton frère?

La phrase était silencieuse, ne s'élevant pas plus haut qu'un murmure, normalement camouflé par le tintement des roues sur le sol carrelé.


@destiny.
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