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Bad evening in progress... Really? / Anton
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Lun 9 Jan - 12:45

Bad evening in progress... Really?
Ft Anton Munter.



-Wellington, ce chaudron de régénération sanguine, c'est pour aujourd'hui, ou pour demain?!

La silhouette masculine qui venait de vociférer cette demande avait passé la tête par l'encadrement de la porte, la toisant du regard. À à peine dix minutes de la fin de son service, c'était une phrase que tout le monde détestait entendre. Katlyna encore plus, vu que celle-ci lui était expressément adressée. Ce qui ne la fit pas bouger pour autant. Au contraire, la blonde incendiaire avait à peine relevé la tête dans sa direction, ne desserrant pas les lèvres, une gestuelle signifiant très clairement que demain c'était bon pour elle. Surtout que son regard enjôleur s'était fait accusateur, mais rien n'y ferait. Elle ne serait pas autorisée à quitter ces locaux tant que ce nouveau chef n'aura pas sa maudite potion en main. Habituellement, faire des heures supplémentaires ou des stocks pour l'hôpital, ne la faisait pas rechigner, mais là c'était différent. Depuis Juillet, tout l'était de toute façon, mais aujourd'hui, elle savait que ce n'était pas pour des patients lambdas qu'ils en avaient besoin, mais pour un mangemort récemment admis aux urgences. Ses supérieurs, coller à leurs bottes, voulaient en avoir suffisamment à disposition, afin de parer à tout éventuel problème, pouvant survenir pendant la nuit. Une nuit qui allait considérablement se raccourcir pour la Bulgare, vu qu'elle allait devoir s'y coller. De mauvaise grâce, elle rattacha sa chevelure blonde dans un chignon négligé et la mort dans l'âme, repartit dans la salle adéquate lui permettant de la confectionner. Elle avait au moins une idée en tête, c'était que quitte à rester ici plus longtemps pour la faire, il serait bête de ne pas allier l'utile à l'agréable. Elle en prendrait donc quelques fioles, pour son usage personnel. Un usage souvent offert aux anarchistes ou aux membres de l'inquisition dans le besoin.

Forte de cette idée, un peu moins révoltée qu'au départ, elle s'était mise à la tâche. Les minutes puis les heures passantes, le chaudron bouillonnant obtient enfin la texture adéquate. Fière de son travail, elle embouteillât magicalement le résultat dans des fioles, avant d'en rétrécir trois qu'elle glissa dans la poche de son jean. Travail terminé, elle prit un malin plaisir à entrer dans le bureau de son houspilleur, sourire aux lèvres pour claquer les potions sur son mobilier. Avant de bien évidemment ressortir aussi vite qu'elle était venue, sans prêter la moindre attention aux commentaires qui suivirent cette entrée fracassante. Il pouvait bien dire absolument tout ce qu'il voulait, elle, elle s'en allait. Un tour au vestiaire et Katlyna se retrouvait à l'extérieur de Sainte-Mangouste. Dehors, tout semblait calme, parce que ceux qui n'avaient plus rien à y faire avaient déjà regagné leur demeure, trop effrayé à l'idée de croisé une de ces milices d'auror, ou un attroupement de détraqueurs. Si la blondinette n'était pas une aficionado de ces créatures et préférait volontiers les éviter, elle n'avait pas envie de rentrer chez elle pour autant. Sa faim était passé, l'heure était trop tardive et surtout, seule dans son appartement, elle s'ennuyait à mourir. Une idée sembla alors germer dans son esprit, une idée qui la poussa à se diriger vers Pré-au-lard. La médicomage avait envie de croiser Hengist, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait plus vu et peut-être qu'il pourra au moins boire un verre en sa compagnie? Du moins s'il travaillait et pour ça il n'y avait qu'une seule façon de le savoir : Aller voir! Réapparaissant dans le village sorcier, la Vélane avait pressé le pas en direction de la tête de sanglier. Si de base, l'endroit était réputé mal famé, elle le trouvait à présent fréquentable. Il suffisait de savoir s'y prendre avec les protagonistes en présence et les piliers de comptoir pour avoir la paix.

Remettant une mèche rebelle derrière son oreille, elle poussa la porte et pénétra à l'intérieur. L'ambiance y était identique, toujours égale à elle-même. Des conversations en bruit de fond qui se suspendait à chaque intrusion, avant de reprendre de plus belle, plus bas encore. Il y avait aussi ses dizaines de verres étalées sur les tables, poussiéreuses à souhait et le barman. Habituée et décidée, l'ancienne Durmstrang s'était approché de celui-ci, cherchant à deviner dans cette demi-pénombre qui s'y trouvait. Malheureusement pour elle, le serveur du jour n'était pas du tout son ami de sortie mais le frère d'Albus. Albertoph Dumbledore. Dommage. Son enthousiaste s'éteint petit à petit et elle allait se résigner à commander un Whisky pur feu, l'alcool fort ayant au moins le mérite de tuer toutes les bactéries, quand son regard fut attiré par une conversation un peu plus loin. Là a quelques pas d'elle, se trouvait Anton. Elle n'avait certes pas le frère souhaité, mais elle avait au moins le demi-frère sous la main. Le seul hic dans cette histoire, c'était que leur entende était diamétralement opposée. Ou en tout cas, elle l'était devenue par la force des choses. Kat' n'avait jamais rien eu contre lui, à l'époque, elle le trouvait même sympathique, mais ça, c'était avant. Avant qu'il ne jette sa sœur comme une vieille chaussette sans avoir au moins la décence de prendre des gants. Merde, ça avait été la sœur d'un de ses amis quand même...Puis pour elle, la famille, c'était sacré. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres, alors qu'il semblait en grande conversation avec une rouquine sympathique, déjà toute énamourer. Finalement, elle avait envie de jouer. D'un pas souple, la blonde avait sauté en bas du tabouret où elle s'était installé, pour se diriger vers ce duo. Arrivée à son hauteur, elle posa une main possessive sur son épaule et sortit son plus beau sourire.


-Quelques minutes de retard et tu m'as déjà trouvé une remplaçante? Sa tête pivota de la jeune fille à son regard. Dans le sien brillait une malice à peine dissimulée. La vengeance était un plat qui se mangeait froid. Voir congeler. Ne se démontant pas d'un yotta, prête à parer à toute éventualité, elle lui avait tendu la main. Katlyna.

Ladite rousse semblait déjà beaucoup moins sur d'elle, se décomposant carrément sur place. Elle était prête à parier qu'elle allait trouver une excuse pour s'esquiver très rapidement, dans à peine quelques secondes. Elle pouvait même lancer un décompte mental. Trois. Deux. Un...


@destiny.
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Lun 20 Fév - 13:44


Bad evening in progress... really?

Katlyna & Anton - Fin Juillet 2000



Cet été était différent pour tout le monde. Le dire et le redire, n’y changerait absolument rien, malheureusement. Anton l’avait très bien compris et il ne tenterait pas de refaire le monde avec des si. Tout ce qu’il voulait lui, c’était continuer de vivre. Ne plus s’amuser et être constamment sur ses gardes, merci mais non merci. S’il doit passer une vie à rester planqué parce que son psychopathe de père veut le buter ou bien parce qu’il y a un peu trop de Mangemorts à la ronde, dans le village qui l’abrite, autant mourir de suite. Mais ça ne fait pas encore assez de temps, qu’il erre dans le coin, pour avoir énormément d’amis avec qui échanger quelques verres. A l’Université, il a surtout rencontré de nombreuses filles, qui sont passées dans son lit et qu’il n’a jamais recontacté par la suite. Un salaud diront certaines, mais en cette soirée, il n’avait vraiment personne avec qui discuter. Hengist s’en était allé de sortie avec une fille qu’il avait rencontré quelques temps plus tôt. Pour Anton par contre, le temps allait lui sembler long s’il restait enfermé chez lui.

Prenant le taureau par les cornes, il avait d’abord fait un tour dans les rues de Londres, avant de finir dans le village des Lupin. Mais la jeune Nina l’avait envoyé balader. Elle y avait mis les formes, mais avait souhaité mettre de la distance entre eux, prétextant qu’elle ne voulait pas lui faire de mal. Sûrement à cause de sa lycanthropie. Si seulement elle savait combien Anton s’en fiche qu’elle soit une louve. Son petit frère fait partie de la même espèce, tout comme certaines de ses connaissances qui viennent se perdre à la Tête de Sanglier. Il lui est même déjà arrivé de taper la discussion avec le fils de Fenrir Greyback, un autre loup-garou du coin.

Finalement, après ce râteau, Munter se rendait compte que Nina n’était pas comme toutes les filles de passage. S’il avait eu l’impression que son cœur s’était resserré d’un seul coup, ce n’était pas par fierté brisée, mais parce qu’elle se faisait une place dans sa vie. Mais, ce n’est pas le plus doué des hommes pour dire ce qu’il ressent. Les mots ne viennent jamais dans ces cas-là. Il prenait donc la décision de faire comme si de rien n’était en apparence. Et dans le fond, il comptait la rendre jalouse, pour qu’elle réagisse. Ce n’est sûrement pas la meilleure idée qu’il est eu, mais après quelques verres, elle lui semblait parfaite.

Il était revenu ensuite à Pré-Au-Lard, décidant de terminer la soirée affalé contre le bar de la Tête de Sanglier. Abelforth n’était pas de la meilleure des compagnies, mais il n’était pas non plus désagréable, puisqu’il ne parlait que très rarement.

Pourtant la soirée semblait s’orienter vers de meilleures heures, alors qu’une petite rouquine, à la table du fond, lui faisait de l’œil. Avec un verre de Whisky Pur-Feu dans la main, Anton avait traversé la pièce pour la rejoindre, s’installant en face d’elle et lui payant même une consommation. Cette fille ne serait qu’un moyen de faire revenir Nina. Il comptait s’en servir comme d’une marionnette, comme il a tant de fois fait par le passé. Mais les choses tournèrent courts quand une main se posa sur son épaule. Cette voix, il ne pouvait que la reconnaître, il s’agissait de Katlyna, la sœur de l’un de ses meilleurs amis d’école. Mais aussi la sœur de l’une de ses ex. Anton ne s’est jamais réellement bien comporté avec les demoiselles. Souvent, après en avoir fait le tour, il les larguait sans prendre de gants. C’est ce qu’il s’était passé avec la petite sœur de la blonde. Dès lors qu’il avait couché avec elle, il s’était montré indifférent à sa petite personne. Mais il ne s’attendait pas à ce que sa folle à lier d’aînée soit aussi rancunière, pour revenir même des années plus tard afin de lui pourrir la vie. La rouquine face à lui, se décomposait sur place et pour cause, elle semblait être tombée dans ses filets. Il se leva en même temps que cette dernière :

« Non mais attends, elle dit n’importe quoi, je ne la connais même pas. »

Bref il parlait dans le vide, la porte claqua aussitôt après. Sans même se remettre assis, Anton attrapa son verre qu’il vida d’un coup et finit par se retourner vers Katlyna, avec un petit sourire en coin.

« Comment te remplacer ? Je savais que t’étais folle de moi. »

Comment l’emmerder surtout. Mais puisqu’elle s’était permise de jouer avec lui, il allait en faire de même avec elle. Sans prévenir, il fit un pas vers la médicomage et attrapa son visage entre ses mains, usant de sa force pour l’empêcher de reculer. Et sans lui laisser le temps de dire ouf, il l’embrassa sans aucune douceur, ne lui demandant certainement pas son avis pour terminer avec sa langue dans sa bouche. Il savait pourtant qu’il risquait de se prendre un coup de genou dans les roubignoles ou une mandale à lui en décrocher la mâchoire ou encore une baffe à lui en retourner la tête, mais il s’en fichait.


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Ven 14 Avr - 20:19

Bad evening in progress... Really?
Ft Anton Munter.



Depuis sa fondation en mille six-cents, Sainte-Mangouste jouissait d'une réputation sans failles, bâtie sur un travail acharné et des innovations constantes. L'établissement se donnait même pour but d'être toujours à la pointe de la technique et de servir l'ensemble des sorciers avec égalité. C'était un professionnalisme hors pair apprécié bien au-delà des frontières anglaises, mais qui, aujourd'hui, commençait à disparaitre. L'équité et les valeurs prônées pendant si longtemps par l'ensemble du personnel étaient peu à peu mises à mal, remplacé par l’élitisme des soins et la hargne de la différence. Un changement radical qui touchait tous les secteurs, même les guérisseurs qu'on pensait les plus intègres. Tous semblait souhaiter la même chose : Gravir les échelons. À tel point que les menaces devenaient monnaie courante et que l'ambiance habituellement bonne enfant, du service, s'était estompé. Même le mannequin de l'accueil semblait de plus en plus terne, sombre et délabré. C'était d'ailleurs ce point, en particulier, qui venait de sauter aux yeux de Katlyna, tandis qu'elle quittait les lieux, après de sérieuses heures supplémentaires, ne bénéficiant une fois encore qu'au mage noir. Elle était sûre que si cela avait été pour une personne lambda, son supérieur n'aurait pas été aussi pressé. Mais passons, elle avait en poche, un petit stock de potion et c'était le seul point qu'elle voulait retenir. Sauf que ce retard de sortie chamboulait complètement son programme, ou en tout cas l'idée qu'elle s'était faite de celui-ci. La pénombre commençait à gagner le ciel et elle n'avait toujours pas envie de rentrer chez elle. La blonde ne souhaitait pas revoir ses quartes murs, ni s'y enfermer pour le restant de la soirée, alors que la période estivale devait battre son plein! Non mais s'était vrai, sérieusement! Pour les six semaines à venir, le seul mot d'ordre aurait dû être musique, fête, alcool et sortie...

Et pourtant, là, debout dans la rue, seul le silence lui parvenait, comme s'il n'y avait plus âme qui vive à des kilomètres à la ronde. La population semblait avoir déserté les lieux, à son plus grand désespoir. Bien décidée, pourtant, à ne pas se laisser abattre, une pensée vient la requinquer, se disant que c'était l'occasion ou jamais d'aller retrouver son ami de sortie, Hengist. Sourire aux lèvres, amusée d'avance, elle décida d'aller le déloger sur son lieu de travail, parce qu'avec un peu de chance le blond pourrait s'esquiver de la taverne, sous la bénédiction d'Albertoph. Et dans le cas où la technique échouerait, la médicomage pourrait toujours se consoler en buvant un verre en sa compagnie. Ce qui était toujours mieux que rien. Convaincue de son idée, elle transplana à Pré-au-lard, avant de prendre la direction de la tête de sanglier. L'entrée enjouée de la Bulgare ne manqua surement pas d'interloquer quelques ivrognes de passage, mais elle choisit de ne pas y prêter la moindre attention. En ce lieu, c'était la meilleure technique possible. Filant droit vers le comptoir, ses prunelles bleutées cherchait à identifier la silhouette présente et malheureusement pour elle le barman n'était pas celui qu'elle attendait. Dépité de devoir se contenter de la compagnie du tenancier, elle allait se résigner à commander un Whyski pur feu quand son attention fut attirée par un duo hétéroclite. La vision d'Anton occupée de faire son numéro de charme à une rouquine, changea son humeur du tout au tout. Y avait-il mieux pour se délasser d'une dure journée que d'emmerder son monde ? Surement pas ! Malicieuse comme tout, elle avait rejoint le couple avant de poser une main possessive sur l'épaule du brun, pour reprendre la parole. Deux petites phrases toutes simples, dites avec un aplomb culotté, comme elle savait si bien les faire et comme prévu, la petite jeunette prenait ses jambes à son cou. Kat' du bien avouer avoir savouré ce moment ou décontenancer, il essayait de rattraper sa proie, en vain, la porte venait de tourner sur ses gonds. Eh voilà, il pouvait dire adieu à sa petite soirée mouvementée sous la couette.


-Ne te fatigues pas, je lui ai fait trop forte impression.

Ce n'était qu'un murmure assuré, alors que son regard, lui, pétillait de malice. C'était petit, c'est vrai, mais la vengeance était un plat qui se mangeait froid. D'ailleurs, la jeune fille devrait peut-être lui dire merci, elle lui avait évité d'avoir le cœur brisé en mille morceau par le premier garçon venu. Enfin, quoi qu'il en soit, elle s'attendait à le voir démarrer au quart de tours, à réagir violemment à l'intervention désastreuse qu'elle venait de faire, ou en tout cas à lui demander quelle mouche l'avait piqué. Sauf que contre tout attente, Munter en prit le contre pied total. Il termina cul sec son verre avant de se retourner vers elle, pour l'embrasser de force. Katlyna n'avait même pas eu le temps de le voir venir, ni de le comprendre, tellement se fut spontané. Prise de court, surprise et abasourdie par ce geste, elle ne réagit pas directement, tandis que sa prise sur son visage se raffermissait, forçant le passage de ses lèvres, dans un baiser loin d'être tendre. Ce premiers laps de temps passé, sa première pensée fut de lui foutre la plus belle baffe de sa vie, celle signifiant qu'il allait garder la marque de ces cinq doigts incrustés sur sa peau, pendant de longues minutes. Ou encore de lui donner un bon coup de genou dans les parties, ce point si sensibles de l'anatomie masculine. Indécise sur sa réaction, elle s'était quand même débattue pour s'extirper de son emprise, sans succès. C'était qu'il avait de la poigne le bougre. Décidant que ce n'était pas dans son habitude de perdre, elle joua sur la même lancée que lui et au lieu de continuer de se débattre, elle approfondis l'échange, le forçant à entrer dans la danse. Elle poussa même le vice jusqu'à se poser contre lui, pour le faire reculer jusqu'à la table qu'il occupait précédemment. Lui barrant physiquement le passage, elle laissa sa main descendre entre eux, pour venir attraper avec hargne un pan de son vêtement, le tenant contre elle. Quand enfin il la laissa respirer, sa réaction ne se fit pas attendre. Le ton qui sortit de ses lippes était glacée mais sa pose tout contre son oreille, en donnait un sens tout autres à la vue extérieur.

-Recommence ça et tu diras adieu à ta descendance, Munter... Tu es prévenu.

Sa prise sur son vêtement était suffisamment basse, tout en restant raisonnable, que pour lui faire comprendre ce qu'elle signifiait par là. Bien qu'au final, rien que son statut de médicomage pouvant accéder à une multitude de potion devait en soi être inquiétant. De son point de vue, du moins. La blonde le fixait avec attention, essayant d'oblitérer les quelques regards questionneurs qui s'étaient inévitablement tournés vers eux. Assurée que ses mots soient rentrés sous son crâne, elle relâcha sa prise tout en se décalant de lui, reprenant un peu de distance. Souhaitant pourtant en rajouter une couche, joueuse, elle passa son pouce sur ses propres lèvres, avant de pincer celle-ci, comme pour y faire durer le gout plus longtemps.

-À défaut de les garder, tu leurs donnes au moins un avant-gout appréciable... Navrée si c'était ton occupation de la soirée, il va falloir te contenter d'Albertoph, ou d'un verre vide. Tu as une préférence peut-être?

Son sourire s'agrandit de plus belle, alors que sa voix était loin d'être navrée, c'était plus railleur ou amusé qu'autre chose.


@destiny.
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Jeu 27 Juil - 19:51


Bad evening in progress... really?

Katlyna & Anton - Fin Juillet 2000



Anton est un faux calme. Sous ses airs agaçants de mauvais garçon que rien ne touche, sous ses sourires qui en disent parfois si long et sur ses agissements imprévisibles, se cache un volcan toujours prêt à inonder le monde de sa lave. Mais l'éducation qu'il a reçu, était avant tout basée sur le masque qu'il faut porter, pour ne pas laisser ses véritables émotions prendre le dessus. Il ne faut pas qu'un ennemi puisse s'en servir contre lui. Et un homme doit se contrôler, pour ne pas laisser paraître ce qu'il est réellement au fond. Anton n'est pas aussi pourri qu'il veut le faire croire. Il s'est, certes, toujours comporté comme un gros salopard avec les filles, mais il faut que jeunesse se passe. Les sentiments lui font peurs. Comme beaucoup de garçon de son âge, Munter a peur de l'engagement. Tout comme il a peur de souffrir en cas de sentiments n'allant que dans un seul sens. Peut-être est-ce déjà trop tard, le mal semble être fait. Anton s'est méchamment fait rejeter par son père adoptif, puis, il a essuyé une défaite face à son père biologique, plus Nina qui ne veut plus le voir. Trois coups durs qui font que son côté instable se fait de plus en plus ressentir.

Face à cette situation, n'importe quel garçon contrarié se serait agacé et se serait également fait entendre ou aurait physiquement menacé la blonde. Mais Anton n'est pas un garçon comme les autres. Sa façon de punir les autres, c'est en les humiliant et c'est pour cela qu'il l'embrassa de force et sans aucune douceur. Il n'était alors que sauvagerie, juste pour lui montrer qu'elle n'était qu'une vulgaire femme et rien de plus. Ce n'était pas un acte anodin non, ce n'était pas fait pour l'emmerder, non plus, c'était juste là pour l'humilier. Et lorsqu'elle s'agrippa à son vêtement, au niveau de son entre-jambes pour lui dire qu'il n'avait pas intérêt à recommencer cela, un sourire en coin étira ses lèvres. Elle ne lui faisait pas peur, tout comme son métier de médicomage ne lui fait même pas froid dans le dos. Il s'en tape, personne ne semble lui faire peur. Il est encore dans l'âge où le danger c'est son dada et qu'il lui faut sa dose quotidienne d'adrénaline pour se sentir vivant.

Il la laissa tout de même continuer son petit numéro, jusqu'à ce qu'elle s'écarte et en remette une couche. Ce n'est qu'à ce moment, en faisant signe à Abelforth de lui remettre un verre, qu'il finit par se manifester verbalement.

« Ne t'en fais pas, les meufs si plates qu'on se demande si on ne va pas tomber sur une queue dans le pantalon, ce n'est pas mon truc. Ta frangine avait au moins le mérite de ressembler à une femme et d'avoir des formes là où il faut. Mais je prend quand même le compliment. »

Anton contourna la table, pour faire quelques pas vers le bar, là où son nouveau verre l'attendait. Il porta ce dernier à ses lèvres pour en boire une courte gorgée.

« Tu vois, je préfère encore la compagnie du tavernier et mon verre est plein, merci tout de même de t'en soucier. »

Tournant le dos, l'étudiant prit place sur un tabouret poussiéreux, contre le bar, faisant mine de ne pas se soucier d'elle un seul instant.

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Dim 18 Fév - 17:29

Bad evening in progress... Really?
Ft Anton Munter.



Si pour une raison x ou y, des dizaines de personnes se retrouvaient plongées dans la même situation, on pourrait voir qu'aucunes d'entre elles n'opteraient pour la même réaction. L'homme était fait ainsi, chacun d'entre nous avait sa manière de réagir aux problèmes, sa manière de l'appréhender. Alors si nous tenons compte que nous étions plus de sept milliards sur terre, sorcier comme moldu, il y avait une infinité de possibilitées. Dès lors, la catégorisation devenait futile, fruit d'un simple hasard. Seul un psychomage pourrait peut-être expliquer pourquoi un choix plutôt que l'autre, mais la décision, elle, nous appartenait à jamais. L'enfance, notre volonté, ou même nos raisons de lutter, tout se mêlait ensemble pour faire de nous ce que nous étions. Bon ou mauvais. Patient ou impulsif. Tous. Il était donc impossible de dire comment Anton allait prendre son arrivée des plus inopportunes. Sous le coup de l'impulsion, comme cela lui arrivait si souvent, et mu par l'envie d'emmerder littéralement son monde, pour se détendre, la blonde lui avait fait perdre toutes ses chances de profiter des plaisirs de la chair. Ou en tout cas avec la charmante rouquine, qui avait préféré prendre la poudre d'escampette lors des fausses présentations d'usage. Un acte qui, il fallait bien l'avouer, lui avait beaucoup plus. Venir titiller le jeune Munter sur son terrain semblait comme un juste retours des choses, comme s'ils étaient enfin quittes. Eh pourtant, le jeu était loin de s'arrêter là, parce qu'avant qu'elle puisse réaliser quoique se soit, le frère d'Hengist et Nikolaï s'était retourné vers elle pour l'embrasser, de force. Rien d'excitant, ni même de sexuelle, vu la sauvagerie mise dans l'acte, c'était plus une question de domination. Eh comme toute personne normalement constituée, confrontée à une embrassade involontaire, ses premières réactions furent de se débattre, faisant naitre une multitude de possibilités sous son crâne. Pourtant, elle n'en usa d'aucune.

Refusant de perdre la face, mauvaise perdante dans l'âme, elle tenta le tout pour le tout en accentuant cette fugace prise, se resserrant contre lui avant de murmurer ce qui ressemblait assez à des menaces. Serait-elle vraiment capable d'attenter à sa vie, d'une quelconque manière que ce soit ? Surement pas. C'était plus une manière d'extérioriser sa colère. Katlyna avait un caractère emporté, entier et pas facile à vivre tous les jours. Impulsive à souhait, il n'était pas rare que son humeur remonte en flèche pour dégringoler quelques phrases plus tard. Néanmoins, outre cet instant colérique de ne pas avoir eu le contrôle, ce fut le côté joueur de sa personnalité qui sembla refaire surface. Incapable de faire autrement, vu qu'elle aimait tellement ce style de confrontation, qu'elle reprenait la parole, cherchant à en remettre une couche. Oh si on y regardait bien, les deux jeunes auraient pu diablement bien s'entendre au vu de leurs caractères respectifs et ce petit côté tête brulé, mais il semblait plus plaisant de se confronter, même des années après les faits. Depuis le temps, sa sœur s'en était surement remise et en même temps si cela n'avait pas été lui, ça aurait été un autre, un autre jour, ou quelques semaines plus tard. La vie était ainsi faite. Toujours amusée, elle souriait, gardant une moue mi-figue, mi-raisin sur son visage, alors qu'Anton recommandait à boire, acceptant de desserrer à nouveau les lèvres. La réplique qu'il sortit, la figea un instant. Son regard se vrilla au sien, mais au lieu de se faire glacial, le bleuté de ses prunelles sembla accuser le coup sans broncher. Au contraire, un sourire légèrement ironique prit naissance aux coins de ses lèvres, les relevant. Attaquer sur l'ego féminin et ce besoin indéniable de plaire aux autres étaient une belle idée, mais elle manqua à moitié sa cible, pour la simple et bonne raison qu'elle savait pertinemment bien que son physique plaisait à d'autres. Elle n'était pas dans l'insécurité sur ce point et surtout elle avait assez de caractère pour ne pas s'y accrocher. Eh puis si cela ne lui plaisait pas, ce n'était pas bien grave. Elle ne comptait de toute façon pas passer après sa sœur. Pas démontée pour un sous, sentant une soirée plutôt épique pointer le bout de son nez, elle commanda un whisky pur feu à l'aubergiste, avant de venir s'assoir sur une chaise, au bar, près de sa position.


-Eh bien si la vue ne te plaît pas, ce n'est pas un problème. J'en connais d'autres à qui elle convient et puis de toute façon, à bien y regarder, tu n'es pas vraiment mon type, Anton. Tu es trop jeune. Il fallait bien reconnaître ce qui est. Quand elle regardait ses différentes conquêtes, ils étaient inexistants sous son âge, peu nombreux dans sa tranche et quasiment tous au-dessus. Alors entre la fouge et l'expérience, visiblement elle avait choisis le second, tout en lui tendant des perches pour qu'il la tacle de plus belle. C'était vraiment à croire qu'elle aimait les confrontations. Quoi qu'il en soit, elle esquissa un sourire avant d'attraper son verre, remerciant d'un signe de tête le tenancier. Une gorgée plus tard, elle enchaina. Puis sérieusement, cette petite rouquine avait l'air tellement jeune qu'elle devait à peine être majeur, elle allait trembler comme une feuille. Je t'ai connu avec de meilleurs goûts.

C'était tout bonnement plus fort qu'elle. Les mots sortaient de ses lippes à la vitesse de ses pensées, sans filtre. Après ce n'était pas totalement faux, elle l'avait connue à l'époque de l'école, comme il était un ami de son frère et elle avait suffisamment eu le loisir de les voir revenir avec leurs trophées de la semaine, chacun, que pour se permettre ce genre de réflexion. Après, elle lançait juste l'information au vent. À lui d'en faire ce qu'il voulait. Mais ce challenger n'était pas n'importe qui et sa dernière réplique finit même par la faire sourire, plutôt que de la vexer. Dans sa vision des choses, il y avait au moins un faite agréable avec le barman, c'était que le cadet des Dumbledore n'était pas bavard. Ce qui laissait largement le champ libre à un long moment de solitude, mais au moins, il n'était pas de ceux à vous tenir la jambe où à vous demandez toutes les dix minutes si vous ne voulez pas recommander. Le regard de la Bulgare se posa vers cet homme de l'autre côté du bar, qui devait pour ainsi dire n'en avoir pratiquement rien à faire de leur duo, sans doute idiot à ses yeux, avant de le reporter vers son verre, le faisant légèrement tourner entre ses doigts.

-Tu cherchais Hengist, toi aussi ?

Peut-être avait-il eu la même idée qu'elle ? Avant de se rendre compte que ce n'était pas lui qui se trouvait derrière le bar et donc de devoir composer sans. En tout cas, c'était la première phrase qui ne suintait pas d'ironie, ni de malice, ou encore de provocation. L'accalmie avant la tempête? Peut-être bien...


@destiny.
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Lun 12 Mar - 11:10


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Katlyna & Anton - Fin Juillet 2000



Leur petite querelle n'était pas née de seulement quelques minutes auparavant. Elle durait depuis des années maintenant, remontant à l'époque de l'école. Durmstrang était alors le terrain de jeu d'Anton et ses amis. Briseurs de cœur, ils se mettaient en quête d'avoir le plus de conquêtes possible sur leur tableau de chasse. Devenant une véritable rivalité, il fallait se jouer de la gente féminine, sans même se soucier de ce qui en découlait. Peine, impression d'avoir été salie par quelqu'un en qui elles voulaient avoir confiance, sensation d'être prises pour des objets, chagrin d'amour, et ainsi de suite. Ils étaient cons à l'époque. Ils étaient jeunes, ce qui voudrait peut-être expliquer ce détail. Mais le pardonner certainement pas. Et Anton a bien du mal à grandir, il faut dire. Il reste un éternel adolescent, qui semble avoir besoin que quelqu'un le reprenne en main. Son comportement, envers les autres, laisse à désirer, tout comme sa façon de rétorquer à Katlyna qui venait de lui saccager un rancard. L'embrasser avec tant de sauvagerie, simplement pour lui faire sentir sa supériorité. Incapable de s'ouvrir aux autres d'une façon tout à fait normale. Simplement l'idée d'être supérieur à la fois aux Moldus, mais aussi aux femmes. Triste bilan, mais venant d'un jeune homme dont l’insertion dans la société est difficile, ce n'est ps si étonnant. Finalement, peut-être qu'un jour, il finira par mûrir, mais le moment ne semble pas être encore venu.

Après quelques piques bien envoyés et sûrement bien mérités de part et d'autre, Anton s'était installé au bar, ne prêtant plus d'attention à la sœur de l'une de ses anciennes conquêtes. Mais la blonde revenait au galop, concernant la vue et le fait qu'elle soit plus âgée que lui. Ce qui n'est pas forcément faux et pas non plus différent, puisque sa sœur était également plus vieille, de quelques années, que le jeune Anton.

« C'est vrai que tu les préfères à la maison de retraite. »

Ce n'était qu'un pique parmi tant d'autres. Mais au final, après un silence relativement long, l'Anarchiste reprenait la parole. Un sourire étira les lèvres de Munter. Discret mais pourtant bien positionné sur son visage, il ne daigna pas tourner la tête pour autant. Prenant même le temps d'avaler une gorgée de sa boisson, il finit par décrocher quelques mots, fixant le mur derrière Dumbledore.

« Je n'avais pas l'intention de la mettre dans mon lit. Je voulais m'en servir pour rendre jalouse une autre fille. »

Incapable d'être en mesure de dire ce qu'il ressent ou alors, le faire de façon très bancale. Munter ignore tout du comportement qu'il doit avoir avec Nina. Cette fille qui est capable de lui faire tourner la tête. Celle qui remet en question toutes ces stupidités de tableau de chasse. Celle qui occupe déjà son cœur, sans qu'il ne soit en mesure de se l'avouer. Sa Nina. Une petite louve au regard pétillant et aux sourires angéliques. Elle l'a tant touché, tout d'abord par leur amitié, qu'Anton est incapable de se la sortir de la tête. Il se sent tellement con d'être ainsi pris au piège, qu'il commence à comprendre ce que les filles qui ont été ses victimes, devaient vivre par sa faute. C'est une torture. Ce n'est pas visible, mais bien plus douloureux que de se bouffer des doloris. Il en sait quelque chose, il a déjà subi et pas qu'une seule fois. Tout en songeant à ce qui lui arrivait, l'étudiant en magie avancée, finit enfin son verre, toutefois interpellé par la question de Katlyna.

« Élémentaire mon cher Watson. »

Hengist était bien l'une des raisons de sa présence ici. L'autre étant qu'il n'est pas forcément le bienvenu aux Trois Balais. Le nom Munter y résonne comme néfaste en ces murs. Harfang ayant tué l'ancien propriétaire, qui n'en était pas moins que le père d'Hengist, les habitants en garde un mauvais souvenir. Beaucoup ne sont pas aussi ouverts d'esprit que peuvent l'être ceux qui ne donnent ni importance au sang, ni aux patronymes. Mais qu'importe, il préférait ne pas s'attarder là-dessus, ni même en parler. C'est un truc qu'Anton garde au fond de lui depuis si longtemps, qu'il a fini par vivre avec, sans particulièrement être offensé par ce détail. Au moins, à la Tête de Sanglier, ce n'est pas le cadet des Dumbledore qui le juge à ce sujet. Bien conscient que les enfants ne sont pas responsables des crimes de leurs parents. Et puis surtout, il s'en fout probablement.

« Mais toi, pourquoi cherchais-tu mon frère ? Ne me dis pas qu'il y a quelque chose entre vous. Je sais qu'il a un penchant pour les blondes hystériques, mais je ne te veux vraiment pas pour belle-sœur. »

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Jeu 3 Mai - 13:50

Bad evening in progress... Really?
Ft Anton Munter.



Si l'hérédité pouvait être un vecteur important de transmission, l'animosité n'en faisait heureusement pas partie. Ce sentiment violent, tenace et persistant de colère ne devait rien à la génétique. C'était ni inné, ni instinctif, il n'était que le fruit des rencontres et des évènements passés. Une envie puissance, permanente, de toujours vouloir nuire à quelqu'un. Pour une personne comme Katlyna, dont ce trait de caractère ne faisait pas vraiment partie de l'habitude, cela ne rendait que l'impulsion plus virulente encore, bien que déstabilisante. Un véritable raz-de-marée, arrivant n'importe quand et n'importe où, qui balayait tous les dogmes de la logique et de la bienséance. Dans ces instants-là, il fallait plus d'un réflexe de selfs contrôle pour se tempérer, tant le côté jouissif d'emmerder son monde prenait le dessus. Une situation dont la mise en pratique était pourtant arrivée, ce soir, avec l'intervention d'Anton Munter, un ancien collégien de Durmstrang. Rien que le faite de l'imaginer dans la pièce, à draguer une gamine, lui avait rendu l'air électrique, tout en lui donnant une bonne raison de ne pas saboter sa soirée de repos. Certes, cela pouvait paraître futile, dérisoire, voir totalement exagéré et pourtant bien impossible à contrer.

Le mal en lui-même était profond, les racines prenaient naissance à l'adolescence, une période déjà bien peu agréable en soi. Il n'avait suffi à cette époque que d'un choix désastreux de fille à épingler en trophée de chasse, en l'occurrence sa propre sœur, pour faire naitre cette tension et cette confrontation. Un sentiment qui heureusement au fil des mois tendait à se détendre. Alyster s'en remettait et continuait sa vie en sortant à nouveau. Alors de la violence acerbe décrite plutôt, il fallait bien reconnaitre qu'ils étaient tombés dans l'habitude des répliques, l'habitude de se chercher, l'irrésistible besoin de se provoquer et d'obtenir l'ascendant, parce qu'ils n'ont jamais réussi à faire autrement. Surement que cela passerait vu qu'au final, de caractère, ils pouvaient aisément s'entendre. Prenant le plis de rester sur place, la médicomage s'était dirigée vers le bar, avant de commander une boisson au cadet des Dumbledore. Le whisky pur feu arriva bien vite devant elle, faisant s'étirer ses lèvres dans un remerciement presque inaudible, tandis que son vis-à-vis tentait une pique bien sentie sur sa capacité à plaire aux hommes. Demi-vélane par sa mère, ce n'était guère d'inquiétant, surtout que l'indifférence proposée à ses charmes émanait d'un jeune homme qui ne l'intéressait pas sous ce point de vue. Oh un brun ténébreux, dans le genre mauvais garçon, ça pouvait clairement faire tomber toutes les filles, mais elle les préférait plus âgés. Une perche qu'il saisit au vol, accentuant le faite qu'elle les choisissait en maison de retraite. D'accord, celle-là elle la méritait, un sourire amusé vient même se positionner sur ses lèvres, pas sur néanmoins que les précités, dans ce contexte, apprécient leurs statuts de grabataires, esseulés.


-J'ai au moins l'avantage qu'ils ne s'enfuient plus très vite...

Son regard cette fois pétillant de malice, se porta vers sa silhouette, toujours immobile sur le tabouret à côté. L'autodérision lui était possible et puis il fallait bien reconnaitre qu'il n'y avait pas grande raison de chercher la petite bête sur ce point, c'était un fait, qu'elle avait bien finit par accepter. Faisant tourner le verre entre ses mains, Kat' croisa les jambes sous son tabouret alors qu'elle reprenait, étant dans l'impossibilité de se taire. Puis relancer leur habituelle ritournelle semblait important, même si cette fois elle était teintée d'un véritable questionnement. Anton n'était pas un inconnu à ses yeux et il avait toujours eu un gout assez sur dans ces choix de femme, ce qui dénotait totalement avec la petite rouquine de tout à l'heure. Certes, elle ne manquait pas de charme, bien qu'il soit difficile d'être objectif en n'étant pas de ce bords, mais elle n'avait rien à voir avec ces conquêtes précédentes. Buvant une gorgée d'alcool, elle laissa le liquide lui dévaler l'œsophage avant de tourner légèrement la tête vers lui quand il se justifia. Non mais il était sérieux là? Katlyna avait beau être une incapable notoire pour ce qui était de s'exprimer sur ces sentiments, elle avait pourtant conscience que ça, c'était l'idée la plus stupide qui soit, pour retenir quelqu'un. Se pavaner avec une autre, provoquer la jalousie et la faire revenir vers lui? Il allait surtout se prendre une beigne dans la figure et il l'aurait mérité. Un soupire dépité sortit de ses lippes, alors qu'elle faisait un mouvement de négation avec sa tête.

-Tu es sérieux là? Tu veux en aguicher une autre pour rendre jalouse celle qui t'a quitté ? Oui enfin là elle extrapolait un peu, mais s'il voulait rendre une fille jalouse, ce n'était pas parce que lui-même l'avait viré de bord, c'était donc forcément le contraire. En tout cas, dans sa logique, à elle. Je crois qu'il n'y a pas pire choix. Elle va surtout t'en coller une d'oser la pavaner sous son nez, en se disant que tu l'as vite oublié. Alors là, vous les mecs, vous avez vraiment une logique qui me dépasse. Anton réfléchis, tu vois vraiment que cette solution ? Tu n'as jamais dû rattraper quelqu'un où subit un refus ?

Minute! Pourquoi elle en viendrait à l'aider en conseil, alors qu'il avait été un parfait goujat avec sa sœur ? Ah oui, peut-être parce que l'eau avait coulé sous les ponts depuis le temps et qu'il était censé avoir pris de la bouteille. Oh et aussi parce que c'était bien marrant de lui casser son coup en passant, mais ce n'était pas de ça dont elle avait eu envie, ce soir, en venant ici. Elle, elle avait juste voulu retrouver un ami, se changer les idées et pourquoi pas sortir en compagnie d'Hengist, une fois qu'il aurait eu fini son service, vu que de toute façon personne ne l'attendait chez elle. Toujours est-il que ses plans avaient été stoppé net à la vision d'Abelforth. Non pas qu'il ne pouvait pas avoir des notions d'humours, mais c'était quand même différent. Reprenant une gorgée, elle en vient à la conclusion que c'était peut-être ce qui était arrivé à son frère, justement. Une question qu'elle eut tôt fait d'exprimer et dont la réponse apparut d'elle-même. Néanmoins, les bonnes vieilles habitudes reprirent vite leurs droits, vu qu'il se mit à la traiter de folle hystérique, qui sautait sur son frère. Ce qui était totalement faux. Enfin du moins pour la partie d'une quelconque relation entre elle et Hengist, pour le côté hystérique et bien il fallait juste éviter de la mettre littéralement en rogne. Un tempérament de feu, que voulez-vous...

-Du calme, Sherlock, déjà je n'ai aucune et je dis bien aucune intention de me faire passer la bague doigt. Et même si ton frère, Hengist du moins, Nikolai est un peu jeune, est beaucoup plus conciliant et charmant que toi. Hop un petit tacle en passant. Il n'y a rien entre nous. De plus, je te serrais grès de ne pas me comparer à sa blonde hystérique, tu veux?!. Cette fois elle appuyait le terme et son regard était devenu sérieux. Puis entre elle et moi, tu ne crois qu'il vaudrait mieux moi? Au moins, je connais déjà toute la famille... Pourquoi je le cherchais?! Pour passer une bonne soirée, pour avoir quelqu'un avec qui sortir, ce soir. Cette journée a été pourrie, alors oublier tout aurait été agréable. Je te dirais bien que tu vas comprendre, mais ce n'est pas toi qui te tapes des illuminés, toute la journée... Alors navrée de te dire que tu es mon passe-temps, à sa place.

C'était à son humble avis toujours mieux que d'entretenir une conversation de sourd et muet avec le tenancier, qui s'en fichait pas mal de sa présence, ou non.


@destiny.
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Jeu 7 Juin - 13:04


Bad evening in progress... really?


Katlyna & Anton - Fin Juillet 2000



C'est incroyable comme l'imagination peut mener à des choses extrêmement drôles. Assez pour tirer un sourire, sans que personne autour ne soit en mesure de dire pourquoi. C'était ce qu'il venait de se produire, quand Katlyna se tacla toute seule à propos de ses conquêtes, qui ne pouvaient pas fuir trop vite. Anton imaginait bien un vieux bonhomme, marchant avec un déambulateur qui tente de se barrer, alors que la dingue blonde cherche à le rattraper. C'était donc tout de suite plus difficile de rester sérieux, alors qu'en prime, elle le regardait et avait sûrement déjà remarqué son rictus en coin.

« Pssst, je crois que je t'ai trouvé un petit copain. »

Il murmurait tout en faisant un geste de la tête dans la direction d'Abelforth Dumbledore. Mais le vieux mage a beau avoir de la bouteille, il n'en est pas sourd pour autant. Aussi, son regard se posa sur lui et Anton se dépêcha de se noyer dans son verre, afin d'éviter de se faire étriper sur place. Mais quand la conversation reprit entre les deux anciens élèves de Durmstrang, du sérieux s'était invité, malgré parfois quelques piques bien sentis de part et d'autre. C'est que le jeune Sorcier se rendait compte assez souvent, d'à quel point il pouvait être con quand il s'y mettait. Katlyna releva évidemment ce détail qui fait de lui un homme, il n'y a pas de doute à ce sujet. C'est inné chez eux, ils sont incapables de faire ce qu'il faut pour garder une fille à leurs côtés. Le pire, c'est qu'il n'en avait strictement rien à taper de la rouquine, précédemment mit en fuite par la blonde caractérielle. Tout ce qui compte à ses yeux, c'est Nina. Et la petite louve a décidé de s'écarter de lui par peur de le blesser. Pourtant, elle ne peut pas imaginer à quel point, il s'en fout qu'elle soit lycanthrope. Pour lui, ça n'a pas d'importance. Pour lui, ce n'est pas un monstre. Mais, Anton et sa fierté, ainsi que son égaux surdimensionné, ne sait vraiment pas comment s'y prendre.

« C'était ça le plan... Qu'elle se rende compte qu'elle avait fait une erreur et qu'elle revienne. »

Bon en le disant, c'est vraiment le truc le plus débile du monde. Il devrait peut-être se dire ses plans à haute voix avant de les mettre en pratique. Sûrement qu'ainsi, il se rendrait compte qu'il agit comme le roi des cons. Mais on ne peut pas se battre contre la génétique. Cette maladresse légendaire avec les filles, le faisant passer pour le maître des salauds, il le doit à son père. Quand on voit Bryan et ses relations chaotiques avec la gente féminine, on ne peut pas en vouloir au fils de ne pas savoir comment s'y prendre.

Terminant son verre, Anton ne put réprimer un sourire de s'afficher sur son visage, quand Katlyna lui demanda s'il n'avait jamais eu à essuyer un refus. Tout dépend du contexte. Croyez-le ou pas, mais il n'a pas eu une enfance facile. Bien sûr, son père adoptif faisait tout pour faire de lui, un puissant sorcier. C'était plutôt du côté de sa mère qui lui a manqué quelque chose. Il a cruellement manqué d'affection et ne prenait que des coups de la part de cette femme, ce qui fait que niveau sentiment et émotion, il ne sait pas gérer, ni même dévoiler ceux-ci. C'est catastrophique. En fait, Anton serait un très bon cas d'école pour les psychomages en devenir.

« Tu m'as bien regardé ? Tu crois vraiment que les filles refusent d'être avec moi, en général ? »

Munter n'est généralement pas si vantard que ça, c'était surtout de l'humour, pour détendre l'atmosphère ou peut-être pour tendre la perche afin de se faire casser. Ce qui permettrait de dévier sur une autre conversation et de ne surtout pas s'aventurer sur cette histoire certainement terminée et trop courte à son goût. Une histoire à laquelle, il aura tenu pour une fois. Parce que cette fille n'était pas n'importe qui. Elle était parvenue à entrer en son cœur, quelque chose pratiquement impossible. Aucune autre demoiselle n'y était parvenue. Mais il ne put réprimer un air plutôt sombre de glisser sur ses traits cette fois-ci.

« C'est franchement compliqué de vous comprendre, vous autres les nanas. Il faudrait inventer une décodeur, parce que vous dites un truc et vous pensez le contraire. Avec tout le sang que vous perdez chaque mois, il ne faut pas s'étonner. Vos cerveaux sont moins irrigués que les nôtres. »

Bien entendu, dés que l'occasion s'était présentée, Anton avait sauté dessus pour changer de conversation, afin de l'orienter sur son frère Hengist. Le blondinet de la famille n'était pas là, ce qui permettait de pouvoir le tacler sans avoir le retour, mais aussi de détourner l'attention de Katlyna pendant quelques instants.

« Charmant ? Hengist ? Tu devrais arrêter l'alcool pour ce soir. Ou alors, mon cher frère est un bon comédien. Il arrive toujours à prendre la place du gentil, mais tu le verrais dans l'intimité, il peut être le même connard que moi. »

Quand elle commença à lui dire qu'il ne pouvait pas comprendre qu'elle passait son temps avec des illuminés et qu'elle avait besoin de se changer les idées, Anton leva les yeux au ciel. Sait-elle au moins ce qu'il vit ? A-t-elle, un jour, été prise pour cible par tout un village ? Un village qui appartient à son frère ? Bien sûr que non.

« Crois-moi sur parole, je sais ce que c'est. Il n'y a qu'à seul habitant de Pré-au-Lard qui ne veuille pas ma mort et il se trouve derrière le comptoir. Ici, je suis la raison de la mort de l'avant-dernier descendant du créateur de ce village. Je suis loin d'être le bienvenu et même si Hengist possède tout, les gens du coin sont si faux-culs, qu'ils font leurs coups en douce... Après tout, si je n'avais pas été conçu, son père serait encore en vie et personne n'aurait fait de mal à ta sœur. »



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Dim 19 Aoû - 15:40

Bad evening in progress... Really?
Ft Anton Munter.

 


Il était inutile de batailler bec et ongles pour défendre l'indéfendable, ou plutôt l'inexplicable. Katlyna était, pour une fois, de cet avis. Raison pour laquelle, elle s'était laissée aller à l'autodérision, n'hésitant pas un seul instant à tendre le bâton pour se faire battre, en parlant de ces conquêtes, souvent plus âgés qu'elle. Évidemment, elle ne voyait pas du tout ou se situait le problème, tandis que d'autres y trouvaient à redire, prétextant un vieux complexe œdipien non résolu, ou encore tout autres problèmes d'ordres psychologiques à éclaircir. Pourtant, ce n'était ni l'un, ni l'autre, ou en tout cas pas sur ce point-là, parce que nul doute, elle ferait le bonheur d'un psychomage un de ces jours. Quoi qu'il en soit, elle préférait y voir l'expérience et l'assurance de l'ancienneté, plutôt que la maladresse et l'incertitude de la jeunesse. Oh, la blonde ne mettait pas tout le monde dans le même panier, néanmoins, il y avait de ces cas qu'elle aurait préférés ne jamais connaitre. Cessant de tergiverser sur son passé, où sur ses propres choix, elle lançait au vent sa conclusion, ne pouvant faire autrement que de remarquer le sourire amusé qui s'affichait sur le visage d'Anton. À tous les coups, le jeune brun l'avait pris au pied de la lettre, elle n'eut donc aucun mal à visualiser une partie de ce que son esprit, à lui, avait pu mettre en œuvre, une scène cocasse. Un éclat malicieux traversa ses prunelles, telle une lumière vive, quand il en rajouta une couche, lui signalant qu'il lui avait trouvé un copain. Le coup de tête en direction du tenancier n'était pas nécessaire pour savoir ou il voulait en venir, mais ce fut l'élément de trop pour Abelforth. Alors que Kat' espérait de tout cœur éviter toute image salace avec le centenaire, celui-ci tourna son regard bleuté vers son vis-à-vis, pour le foudroyer sur place.

Retenant du mieux que possible son hilarité, elle étouffa ses sons à l'aide d'une grande gorgée de son verre, évitant ainsi de s'attirer, elle aussi, la mauvaise humeur du cadet des Dumbledore. Comprenant qu'il était plus intelligent de passer le sujet au vert, s'ils voulaient encore espérer avoir un verre dans son établissement, la médicomage fit glisser la discussion sur sa présence avec la jeune rouquine de tout à l'heure, et plus exactement sur son but en faisant ça, outre l'inévitable partie de plaisir. Le sérieux était revenu dans son ton, rendant à son regard une teinte plus ombragée, moins flamboyante, plus professionnelle enfaite. Un semblant de calme bien nécessaire quand il expliqua le fond de sa pensée. En aguicher une autre pour garder la première, partie trop vite, sans possibilité de la retenir. Autrement dit la pire idée au monde! Non mais franchement, comment quelqu'un pouvait ne fût-ce que penser que cela allait marcher ? Nous n'étions pas dans un film, c'était la réalité et à part la provoquer encore plus, il n'obtiendrait rien d'autre par cette méthode. Enfin, du moins, si la Bulgare se mettait à la place de la demoiselle s'était de la colère qu'elle ressentirait d'être si vite remplacée, comme inutile, n'ayant pas compté, juste le bon coup d'une soirée... Un cliché qui était loin de la vérité, du moins c'était ce qu'elle supposa en lisant entre les lignes, vu sa réticence tangible d'amener le sujet. Anton semblait même réaliser à quel point c'était vide de sens en parlant à voix haute, magnanime sur ces tests féminins, elle garda le silence. Se contentant de hausser un sourcil, l'air absolument pas convaincu. Son comportement parlerait pour elle. Laissant ses doigts courir sur le verre, la blondinette en revient pourtant à ce sujet brulant, lui demandant s'il n'avait jamais vécu pareille situation, précédemment. Après tout, c'était courant de se prendre des claques à l'adolescence, sauf qu'il préféra la jouer charmeur et tombeur. Elle sourit à nouveau. Si on lui avait posé la question, elle aurait surement répondu la même chose. La vélane avait d'ailleurs mené longtemps la vie dure à ce professeur qui avait finit par la laisser tomber, pour la simple raison que c'était la première fois que cela lui arrivait et qu'elle ne savait pas gérer le faite. Capricieuse était ce sang maternel, pas l'habitude des rembarrades, dans un sens elle comprenait.


-La belle gueule ne fait pas tout, mon cher. Il y a des plus perspicaces que d'autres. Moi par exemple, je t'aurais dit non. C'est toujours le problème quand on passe de l'autre côté de la barrière. La pique était gentille, parce qu'après tout, il avait son charme, ça s'était indéniable. Elle continua cette fois de manière à lui alléger sa peine. Dire qu'il y avait quelques minutes de cela, elle n'aurait pas pensé se mettre à ce là jouer conseillère. Tous ceux qui partent le font pour une raison qu'ils croient juste, pour éviter une crainte, pour ne pas blesser. Trouve pourquoi et tu seras comment la retenir.

Pour le coup, il y avait l'expérience avec sauf que pour son cas, l'employée de Sainte-Mangouste n'avait plus jamais essayé quoique se soit, c'était mieux ainsi. De toute façon, l'eau avait déjà trop coulé sous les ponts pour espérer un retour en arrière. Mais il ne fallut pas trente secondes au jeune dissident pour prendre la mouche et rebondir, rabaissant la gente féminine à une intelligence inférieure, causée par une perte de sang menstruelle. Conséquence de quoi, leur cerveau ne serait pas suffisamment irrigué et leur capacité de raisonnement altérée. Alors ça, c'était clairement l'hôpital qui se foutait la charité! Devait-elle vraiment prendre la peine de lui prouver que s'était plutôt eux qui souffraient de ce petit problème?!. Parce qu'une fois que leur drapeau se levait, adieu logique. Il n'était mu que par cette impulsion primaire de conclure l'affaire. Kat' s'était tournée sur son siège, délaissant pour un temps son fond de whisky, son bras se posa sur le comptoir et elle y jucha sa tête.

-Ah... Parce que, vous, vous avez assez de sang pour irriguer vos deux cerveaux, en même temps, peut-être? Navré de te le dire, mais il n'y en a jamais qu'un qui marche. Il faut juste choisir et ne pas tenter d'inverser trop vite. Bon de temps en temps, ne plus penser à rien d'autre qu'à l'action en cours, c'était pas plus mal, mais elle n'allait pas laisser passer cette pique sans rien dire. Un sourire narquois fit d'ailleurs tressauter le coin de ses lèvres, alors que cette petite lueur provocante avait de nouveau rejoint ses prunelles. Elle fit doucement pivoter son tabouret. De toute façon, c'est comme ça qu'on nous aime, compliquées. Si s'était simple, ça saurait, non ?

Eh pourtant, telle une habitude immuable, les répliques et les tacles reprirent de plus belle, quand sa présence à la tête du sanglier fut éprouvée. Évidemment, la conversation débuta sur Hengist, ce qui ravis son frère, au point où celui-ci sauta sur l'occasion, en priant Merlin qu'ils n'aillent rien fait ensemble et on en passait des meilleurs. Évidemment que non! Ils étaient justes amis, amis de sortie, rien de plus. Si le blond avait un penchant pour les blondes aux caractères impulsifs, limite hystérique, elle n'en pouvait strictement rien. On ne se refaisait pas. Elle sourit de nouveau quand il lui dit d'arrêter de boire. Allons bon un compliment de sa part ne voulait pas dire mariage et enfant, ce n'était pas son but, ni ses pensées. Était-il aussi imbuvable de sa vie privée, ou en tout cas avec ses compagnes? Possible, elle n'en savait rien.

-Au moins vous n'êtes pas de la même famille pour rien. Il y a des gênes qui trainent...

Évidemment, elle était loin d'imaginer ce que pouvait vraiment être sa famille, impossible aussi de faire le lien avec son vrai père, elle n'avait que les éléments connus à sa disposition, autrement dire ses frères ou demi-frères, bref, et Harfang. Après, elle avait toujours respecté le directeur de Durmstrang, là n'était pas la question, c'était juste une manière d'honorer leur vieille habitudes. Lasse, elle s'était même mise à parler un peu trop sur ses intentions en venant ainsi, celle de décompresser, c'était d'ailleurs la voix de l'énervement et de la fatigue qui avait pris les devants. C'était injuste de juger ainsi et la suite l'a lui apprit. Elle l'ignorait ou en tout cas, n'avait jamais fait le lien. D'accord, elle avait peut-être bien fait une erreur et son regard se perdit vers l'autre côté du comptoirs. Il suivit un instant le trajet d'un verre remplit de liquide, qui rejoint son propriétaire, pour lui laisser le laps de temps nécessaire à choisir les bons mots.

-Techniquement, il y en a deux avec Hengist... Bon écoute-moi bien, je ne pensais jamais dire ça un jour, mais non, le monde ne se porterait pas mieux si tu n'étais pas là. Il serait peut-être pire, va savoir, car tu manquerais à tous ceux que tu connais, même à moi. Bah oui, qui je chambrerais sinon ? .. Non, plus sérieusement, tu n'es pour rien dans la mort du créateur de Pré-au-Lard et si ils sont assez cons pour t'en tenir rancune, c'est qu'ils n'en valent pas la peine. Une respiration plus tard et elle reprend. Et si ce n'était pas toi, ça aurait été quelqu'un d'autre. Je tiens à elle, je veux la protéger, mais c'est impossible, elle doit faire ses propres expériences.

La vie était ainsi faite. D'ailleurs Aylster lui avait fait part de son désir de rejoindre l'Angleterre, de venir vivre à ses côtés pour ses études universitaire. L'échange épistolaire avait commencé il y a quelques jours de cela. Un échange ou l'ainée mettait toute son ardeur et sa détermination à la détromper dans cette envie, ne souhaitant pas la voir arriver dans ce méli-mélo de camp politisé, préférant la savoir, en sécurité, en Bulgarie, loin de cet épicentre des combats qu'était devenu Londres et ses environs. Ma foi, la demoiselle était coriace, de la même trempe qu'elle et elle doutait sérieusement réussir à la convaincre. Peut-être même qu'elle accédera à ses demandes, avant de la voir arriver un jour, en posant ses valises devant son appartement. Une idée effrayante, parce que justement, elle ne serait pas la protéger. Choisissant que tout cela était bien trop sérieux pour l'occasion et qu'elle préférait leur envois bien tranchés et cinglants de toute l'heure, elle reprit.

-Bon, monsieur le vantard, avant de se mettre vraiment à jouer aux confidences véreuses, ça ne te dirais pas d'aller voir ailleurs? Par exemple au Dôme ? Au Velvet Ataraxia? Bref n'importe où, ou il n'y a besoin que de bouger ? Promis, on ne me prendra pas pour ta sœur, ni ta petite amie.

Quitte à avoir deux soirées gâchées, peut-être qu'une, ensemble, pouvait encore être sauvée...


@destiny.
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Mer 29 Aoû - 11:25


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Katlyna & Anton - Fin Juillet 2000



La défaite laisse toujours un goût amer et Anton n'aimait pas ça du tout. C'était nouveau pour lui. Ou en partie. Tout du moins concernant les filles, oui c'était nouveau. Parce qu'il s'est déjà pris des claques dans la gueule par la vie, autrement. Un passé chaotique qu'il cache bien. De toute façon, là n'était pas la question du jour. Plus ça va et moins, il comprend. Plus il veut être sérieux et moins on le prend au sérieux justement. Le plus étrange, c'est qu'il fallait que ça soit la sœur aînée de l'une de ses ex, qu'il n'a pas franchement traité de façon respectueuse, qu'il lui montre où il faisait erreur.

"Je prend le compliment."

Le fait qu'elle reconnaisse qu'il a une belle gueule, c'était quelque chose qu'il ne pouvait laisser passer. Comme à son habitude, le naturel revient au galop, mais il bloqua aussitôt sur le restant de ses propos. Peut-être que si elle lui avait parlé en Bulgare, il aurait tout de suite mieux compris ce qu'elle voulait dire. Son anglais, même s'il s'en sort remarquablement bien, est limité quand il s'agit de métaphores. Il prend généralement tout au pied de la lettre, demandez au pauvre Bryan qui se retrouve souvent dans des dialogues complètement bancals, pratiquement aussi rouge qu'une tomate, quand son rejeton comprend quelque chose de travers et qu'il renchérit sur cette même ligne erronée.

"Eh ! Je ne suis pas passé de l'autre côté de la barrière, je suis toujours hétéro."

Mais voilà que Katlyna se mettait en mode Dumbledore numéro un. Une fois encore, il lui faudrait utiliser le Bulgare pour que le garçon comprenne un minimum ce qu'elle veut dire. Ou au moins, parler clairement, parce que là, il était un peu paumé.

"Trouver la raison ? Je la connais. C'est un loup-garou et elle a peur de me blesser. Il faut que je fasse quoi alors ? Que je me procure une muselière ?"

Pour le coup, il ne voyait pas comment la retenir, même s'il était parfaitement conscient du soucis. A moins de lui ramener des chaînes et autres trucs du genre et elle le fuirait en pensant qu'il a des envies sado-maso. Puis bon, forcément, le garçon qu'il est, revenait à la charge en parlant des filles et de leurs pertes de sang mensuelles. Ce n'était évidemment pas vraiment le fond de sa pensée, mais il aime bien parvenir à mettre Katlyna en rogne. Bien qu'elle ait toujours recourt à de bons arguments pour lui faire fermer son clapet. Parler des deux cerveaux des hommes en était un, visiblement. Même si Anton esquissa un rapide sourire, à la limite de l'arrogance comme à son habitude.

"Tu noteras que c'est quand même bien fait. Enfin moi, ça m'arrange qu'il n'y en ait qu'un seul qui marche à la fois, parce que je n'aimerais pas faire ma liste de courses en même temps que m'envoyer en l'air."

La vie de famille d'Anton n'était pas la plus simple du monde, mais Katlyna faisait bien de rajouter Hengist dans la balance de ceux qui ne détestent pas le jeune Munter. C'est vrai qu'il ne lui en a jamais tenu rigueur, tout comme il n'a jamais affronté Harfang sur ce terrain-là non plus. Qu'on le veuille ou non, le blondinet de la fratrie était si jeune quand son père est mort, qu'il ne doit même plus s'en souvenir. Et que le seul père qu'il s'est connu jusqu'ici, c'est le Directeur de Durmstrang. Parfois, Anton devrait prendre exemple sur son grand frère. Il a été élevé par un père et s'en cherche un autre, bien que la génétique le lit au second. Mais qu'adviendra-t-il du premier ? Il ne se pose pas vraiment de questions là-dessus et avance comme il le peut. Parfois, avec quelques remords et à autre moment, sans même une pensée pour ces dernières. La Bulgare a ses côtés, semblait le connaître beaucoup mieux qu'il ne voulait l'admettre, allant même jusqu'à dire que s'il n'était pas là il lui manquerait. Finalement, leur petite guerre a fini par dévier sur une certaine routine entre eux. Quelque chose qui ne ressemble plus à de l'animosité. Il faut dire que de l'eau a coulé sous les ponts et que la sœur de Katlyna s'est sûrement remise de cette rupture avec Anton. Peut-être même qu'elle a recommencé à sortir avec des garçons, qui sait.

"Je crois que de ce côté du monde, les gens sont plus bizarres que par chez nous... Je ne voulais pas lui faire de mal à Alyster. Je n'étais pas conscient des conséquences que mon comportement pouvait avoir sur les filles."

C'est en vivant lui-même une peine de cœur, qu'il a fini par comprendre à quel point, il s'était comporté comme un con, lorsqu'il était encore à Durmstrang. Mais, quoiqu'il en soit, il ne pouvait pas revenir en arrière. Ce qui était fait, ne pouvait être défait. C'est la proposition de Katlyna qui fit naître un nouveau sourire sur le visage de l'étudiant. Il n'avait rien contre faire la fête, au contraire. C'était là, un bon moyen de ne plus penser à ses problèmes, le temps d'une soirée ou rien que quelques petites heures. Ce n'est pas négligeable du tout.

"C'est partie pour le Dôme alors."

Il paya les consommations, avant de se relever de son tabouret. C'est certain qu'ailleurs, il y aura sûrement plus d'ambiance qu'ici, dans cette taverne poussiéreuse.


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Sam 8 Sep - 12:34

Bad evening in progress... Really?
Ft Anton Munter.

 


La force de la jeunesse c'est son impétuosité. Cette capacité, inné, de foncer dans le tas et de voir, plus tard, pour les conséquences. C'est cette envie de voguer comme bon leur semble, sans jamais se préoccuper de l'avenir. D'être comme le titre d'une chanson, jeune et con, avant d'être vieux et fou. Évidemment, Katlyna ne le niera pas, elle était clairement restée dans la première catégorie, même si ces années passées en Angleterre et son métier de médicomage lui avaient fait prendre du recul. Rien ne semblait, pourtant, l'empêcher d'être une véritable tête de mule, une foutue impulsive qui partait sans retour possible à la moindre incartade, avant de se calmer cinq secondes plus tard. Son caractère n'avait pas bougé d'un poil, de quoi lui donner du fils à retordre à son travail, c'était juste la réflexion qui arrivait après qui, elle, s'était modifié. Ses choix étaient plus posés, tout comme ses décisions, du moins une fois le coup de sang passé. Une explication qui ne tenait qu'en un point, la prise d'âge. Un vérité que subissait aussi Anton, maintenant qu'ils se retrouvaient tous deux installés au comptoir de la taverne du sanglier, à siroter leurs verres d'alcool. La discussion s'installa doucement, tant le jeune homme avait du mal à mettre sur table ces arguments, une volonté compréhensible vu que la blonde ne cessait de lui renvoyer la balle, en le mettant devant le fait accompli : La stupidité de ses actes.

Un point visiblement bien compris par le brun, même si il préférait ne pas relever, se contentant de rétorquer sur les éléments les plus intéressants, de son point de vue, autrement dit sa "belle gueule". Après tout, il faut dire ce qui est, il était loin d'être le plus moche sur terre, mais là n'était pas la question. Elle voulait juste lui faire comprendre que quand on avait gouté au rejet, ou du moins à la sensation désagréable de se faire repousser, on avait tendance à se rendre compte des sentiments douloureux que cela engendrait. Là était la vraie traduction de son 'autre côté de la barrière', un point qu'il sembla ne pas comprendre, n'y voyant que le sens commun, le traitant de gay. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il ne sera pas le seul, dans un futur proche, à prendre mal ses réflexions. Peut-être devrait-elle effectivement laisser le Bulgare revenir dans des situations aussi critiques? Ou du moins sérieuses? Après normalement, son anglais était impeccable, à force d'avoir été étrenné, il n'y avait que quand elle était en colère, ou paniquée que son débit s'accélérait et qu'on ressentait un fond plus guttural, bref qu'on apercevait que ce n'était pas sa langue natale. Ma foi, ici, elle ne voyait pas en quoi elle lui insinuait son Come Back, surtout qu'elle venait quand même de le croiser occupé de draguer une petite midinette à la chevelure flamboyante et qu'il s'exprimait sur la perte d'une fille, qui lui tenait visiblement à cœur. Ses sourcils s'étaient froncés dans l'incompréhension, Alors qu'elle écartait les mains, les paumes vers le ciel.


-Mais je n'ai jamais dit que tu étais gay. Quand je parle de l'autre côté de la barrière, je dis seulement que tu as vécu la situation inverse. Fin après, écoute, moi c'est toi qui vois, tu fais ce que tu veux de ta vie privée, après tout...

Si le début était évidemment plus sérieux, la fin s'étira dans un rictus narquois, faisant tressaillir le coin de ses lèvres. Il était évident que la tentation de terminer cette réplique en lui disant qu'être gay ne lui posait pas de problème, était obligé. Bien que dans les faits, c'était la réalité. La société sorcière semblait arrêté sur ce point, ou en tout cas, elle préférait ne jamais parler d'autre chose que d'un couple hétérosexuel, du reste, elle, elle s'en fichait. Tant que tout le monde était consentent dans l'histoire franchement où était le problème?! C'était leur vie, on ne demandait pas aux réfractaires et aux homophobes de faire pareils. Enfin que soit... La Bulgare stoppa ses tergiversations naissantes en tournant son regard vers son vis-à-vis, raccrochant à ses paroles. Anton semblait savoir exactement pourquoi sa belle avait pris la poudre d'escampette et la raison était simple : La Lycanthropie. Elle ne pouvait dire qu'elle connaissait bien ce cas, vu que ce n'était pas vrai, ma foi, ils avaient été nombreux à passer dans son service à l'époque. Les blessées de la Nuit Rouge, ces nouveaux mordus, ainsi que d'autres qui venaient, espérant quelques fioles de potion tue-loup que pouvait leur fournir l'hôpital. Vivre avec cette affliction ne devait pas être simple tous les jours et devait sans doute générer une crainte vis-à-vis des autres, ou plutôt de leurs réactions. Mais après, ils étaient totalement normaux, il n'y avait qu'une à deux nuits par mois qui étaient dangereuses, ce n'était pas non plus comme si c'était insupportable! Un constat difficile à faire pour une bonne partie de la population qui ne cessait pourtant de les traiter comme des paria, une réaction qui évidemment ne donnait pas envie de se lancer. Glissant une main dans sa tignasse blonde, elle croisa les jambes avant de reprendre plus doucement.

-Pas sur qu'elle goute à ce trait d'humour, si elle part à cause de ça, Anton. Je ne sais pas moi, c'est toi qui la connais, toi qui devrais savoir comment la rassurer, pas moi, surtout que ce n'est pas mon domaine de prédilection. Hum, tu pourrais lui dire que ça ne changera rien? Qu'il n'y a pas de raison d'avoir peur, pour toi? Que ce n'est qu'une à deux nuits par mois où vous devrez vous éviter?

C'était certainement délicat, mais l'étudiant trouverait surement de quoi la retenir, ou en tout elle le lui souhaitait. Hors, c'était toujours dans ces moments plus paisibles, ou elle arrivait à se la jouer conseillère, ou en tout cas à lui parler très calmement et naturellement que le naturel -justement- de leurs relations revenait aux galops. S'il semblait être révolu ce temps où ils ne pouvaient tout simplement pas s'encadrer, l’habitude de se lancer des piques, elle, ne s'était pas perdue, elle en était même devenu routinière, un vrai béa bat. Une logique à ne jamais perdre. En quelques secondes à peine, il avait retourné la situation, les décrétant comme des arriérées par perte de sang, trop compliquées pour être comprises. Évidemment, la vélane ne pouvait pas manquer l'occasion et sa réplique fusa, usant de ce cliché tout aussi crédible d'avoir deux cerveaux mais pas assez de sang pour les deux. Sa main toujours logée sur sa paume, elle attendait la rétorque qui arriva tel un boulet de canon. Bon pour le coup, ce n'était pas faux, elle n'avait guère envie de lister ses courses, à ce moment-là, ma foi, techniquement, si elle en avait le temps, c'était que c'était quand même un piètre amant!

-Eh bien si l'amant est bon, normalement, ça n'arrive pas.

Ne souhaitant pas du tout revenir sur un sujet déjà clos, Katlyna se contenta de parler de sa présence en ses lieux, avant que cette discussion ne tourne à l'explication, en comprenant qu'Anton avait tout autant de raison qu'elle, si ce n'était plus, d'essayer de se détendre dans un havre de paix, ou on ne lui faisait pas sentir son côté indésirable. Une réalité qui ne lui sautait aux yeux qu'à l'instant. Elle ravala donc ses propres paroles mi-colérique, mi-fatiguée pour revenir à son problème premier : Son envie de ne pas être né. Une solution qui réglerait ses problèmes, mais qui ne ferait pas l'unanimité, même auprès d'elle, même après tout ce qui s'était passé... Il ne fallait pas prêter attention à tous ces commérages, à tous ses ragots, aux gens qui exprimaient leurs avis aux vents. Après tout, tant que les personnes qui nous étaient le plus cher étaient au courant de la vérité et ne nous jugeait pas, les autres, on s'en fichait pas mal. Ils ne méritaient tout simplement pas notre attention, il était là, il en avait le droit, que ça plaise ou non! C'était un petit peu son côté intrépide et chiant qui parlait, mais la vérité était sous-jacente. Un point qui semblait toucher au but. Un sourire un peu las, peut-être nostalgique, vient émerger sur son visage, quand il signala que tout était plus facile chez eux.

-Ils sont tellement préoccupés par des futilités qu'ils ne remarquent même plus l'essentiel. Mais je dois avouer que tu as raison, parfois la Bulgarie me manque. Notamment sa famille. Avant je n'en étais pas sûr, à présent, je le sais et surement qu'elle aussi.

Cependant, rester sur ces phrases aux gouts trop prononcés d'aveux ne lui plaisait pas. Si l'employée de Sainte-Mangouste était venue jusqu'ici, après son service, c'était pour aller faire la fête, pour se changer les idées, en somme pour éviter de tourner et retourner tous ces points négatifs dans sa tête, non pas pour une mise au point, même si ce n'était peut-être pas une mauvaise chose. Au moins, ils pourraient reprendre sur de nouvelles bases, en gardant les techniques de l'ancienne. Alors même si elle était venu pour Hengist, l'idée germa très vite dans son esprit. Sautant sur ses jambes, terminant cul sec son fond de whisky, elle lui proposa de migrer ailleurs, profiter de la soirée. Une idée visiblement approuvée par Anton, au vu de son sourire et des pièces posées sur le comptoir. Ce qui lui rappela de faire de même avant de se faire houspiller par le tenancier. Monnaie posée, elle lui emboita le pas vers la sortie.

-Je prends la première tournée..

Un nouveau sourire étira ses lèvres, entre bulgares ils devraient pouvoir tenir l'alcool. 


Fin

@destiny.
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