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Comment je te dirais [Remus]
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Dim 8 Avr - 2:36
Comment je te dirais

Amélia
Potter

Remus
Lupin


Le soleil se couchait lentement sur une journée difficile et stressante. Les Mangemorts mettaient de plus en plus de pression sur les laboramages et Amélia ne cessait d'être sur ses gardes. À force de mentir, parviendrais-t-elle à tout se remémorer ? D'accord, elle avait appris des meilleurs avec son frère James et Sirius, qui inventaient toutes sortes d'histoires du temps de Poudlard, mais il ne fallait pas exagérer non plus. À un moment donné, les mensonges finissaient toujours par nous mettre dans le pétrin. Pour le moment, la sorcière s'en tirait bien. Elle avait passé la journée à affirmer aux chiens de garde de Voldemort qu'il n'y avait encore rien à signaler au niveau de possibles modifications de l'ADN Moldu. Rien non plus pour les armes chimiques qu'ils demandaient. Il n'y avait rien parce que les laboramages ne travaillaient sur rien. Ils faisaient semblant. Ils faisaient tous semblant, sauf les adeptes de Voldemort parmi le personnel, bien entendu. Eux, c'était une autre histoire. Amélia était donc sorti de St-Mangouste totalement épuisée. La tension quitta ses épaules dès qu'elle fut à l'air libre. Elle s'éloigna néanmoins rapidement de la vitrine de la boutique, hâtive qu'elle était de retourner chez elle. Les vraies recherches allaient pouvoir se poursuivre.

Ses pas étaient rapides et décidés alors qu'elle contournait les Moldus qui se bousculaient sur les trottoirs. À cette heure de la journée, tout le monde terminait le travail et entrait paisiblement chez eux. C'est en tournant le coin que son coeur cessa de battre. Bon, manière de parler. Scientifiquement, il était impossible que le coeur cesse de battre et qu'on demeure debout, bien vivant. Là, devant elle, posé calmement sur une clôture se trouvais une chouette qui la regardait avec de gros yeux. Voir une chouette qui la regardait n'avait rien d'effrayant en soit pour une sorcière digne de ce nom. Toutefois, comme il s'agissait de la chouette de Remus, son coeur ne pouvait que cesser de battre. Cela arrivait toujours quand elle voyait Remus. Ou quand il lui envoyait un message. Regardant autour d'elle pour bien s'assurer qu'aucun Moldu ne la voyait, Amélia se rendit ensuite en direction de la chouette qui, docile, lui tendit machinalement sa patte. La brune y pris le message qui y était accroché tout en tapotant délicatement la tête de l'animal. Ce fut avec des mains quelque peu tremblantes qu'elle ouvrit la missive pour y lire que Remus lui demandait si elle voulait bien prendre un café avec lui. Il venait aussi de terminer le travail et il avait envie de relaxer avant de rentrer chez lui. Cette fois, son coeur se mit à battre plus rapidement alors que ses joues devinrent un peu plus rosées. Et cela n'avait rien à voir avec l'air frais. Un café ! C'était une excellente idée.

Amélia tourna ainsi les talons pour rebrousser chemin, le Starbucks était dans la direction opposée à la sienne. Elle s'efforçait de ne pas courir ... des plans pour qu'elle arrive sur les lieux échevelée ! Et dire qu'elle portait encore sa tenue de St-Mangouste. Tout en marchant, elle essayait de s'encourager en y allant de commentaires à mi-voix. Est-ce que le fait de parler toute seule et de se faire regarder la dérangeait ? Pas du tout. Amélia ne s'arrêtait pas aux regards des autres et, de toute manière, elle était trop dans ses émotions pour se rendre compte de quoique ce soit.

Elle ralenti ses pas quelque peu, question de se regarder dans une vitrine. Hey, Merlin ! Elle replaça quelques mèches de ses cheveux vite fait avant de poursuivre sa route jusqu'au café dont elle poussa les portes après avoir pris une profonde inspiration. Ce n'était rien du tout ! C'était Remus pas le Prince Charles ! Et c'était exactement ça le problème. C'était Remus. Amélia aurait été plus à l'aise avec le Prince Charles. Son regard parcouru la salle avant de s'arrêter sur son espoir insensé. Maintenant, il fallait ordonner à son cerveau de faire avancer ses jambes. Okay. Avancez, jambes ! Ce fut moins ardu qu'elle ne l'avait cru et elle se rendit quand même normalement à la table occupée par le sorcier.

" Salut ! " lui dit-elle

Amélia offrit un sourire à Remus avant de tirer une chaise pour s'asseoir devant lui. Il lui fallait dorénavant éviter de le regarder avec un air d'admiration éperdue. C'était toujours difficile d'éviter de le regarder avec une affection plus intense que nécessaire. Pour ça, il lui fallait penser à des choses plus pratiques. Comme les molécules monosaccharides. Les molécules monosaccharides étaient parfaites pour éviter de s'épancher.

" Tu as passé une belle journée ? Le travail n'a pas été trop difficile ? " ajoute t-elle en posant son sac à main entre ses pieds
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Dim 17 Juin - 17:38
Comment je te diraisDepuis quelques temps, la ville de Londres était fuie par les Sorciers. Seuls des Mangemorts traînaient encore sur le Chemin de Traverse ou de braves gens qui se plient aux règles sans pour autant, se lancer dans cette démence qui semble gagner bien des cœurs. Remus lui-même avait fui, non seulement Londres qui était l'une de ses villes préférées, sa maison dans un village mi-sorcier mi-moldu et son emploi au Ministère de la Magie. Quand on fait parti du quatuor de rebelles tant détesté de bien des mages noirs, on évite de tenter le diable ou ses disciples, en traînant sous leur nez. La raison de sa venue dans le coin, n'était donc pas dû au hasard. Le loup-garou rendait un petit service à un vieil ami. En effet, James lui avait demandé de surveiller sa petite sœur. Son sourire niais avait grandement surpris l'ancien langue de plomb, surtout que Sirius et Peter affichaient ce même air débile. Sans même comprendre ce qu'il leur arrivait, Remus était parti pour Londres. Lui, il s'en fiche bien de ce que pensent ses amis, il apprécie grandement la petite Potter. C'est une femme pleine de vie, drôle et intelligente. Il fait bon de passer du temps en sa compagnie.

Jugeant que le célèbre Starbucks serait idéal pour déguster une bonne tasse de café, c'est donc là qu'il l'avait invité. Il se croyait à l'abri de ce côté moldu de Londres. Loin de lui l'idée de s'imaginer qu'à ce moment-même, sa fille faisait la tournée des boutiques de mariage et ne tarderait pas à faire irruption avec son futur beau-père. Enfin, son beau-père...Remus est persuadé que le père du jeune Anton n'est autre que le Directeur de Durmstrang, Harfang Munter. Un brave type dans le fond (je ne le dis pas juste parce que c'est mon DC, quoique...). Cela pourrait être une situation assez drôle, mais le côté dramatique de la chose, c'est que le pauvre vieux Lupin est traumatisé par ses gosses depuis son histoire avec Tonks. Si l'un de ses enfants le voit en train de boire un verre ou autre, avec une femme, il va en entendre parler pendant des mois. Alors qu'il ne fait rien d'autre que discuter. Et dire qu'il n'en a que trois. Parfois, il se félicite de ne pas avoir eu une ribambelle de gamins comme ont eu les Weasley. Si ça avait été le cas, sans doute que Remus serait déjà devenu fou et qu'il finirait interné quelque part dans Sainte Mangouste. Par chance, il n'a pas encore besoin d'une camisole de force, ce qui est plutôt bon signe.

Amélia choisit ce moment pour faire sortir le loup-garou de ses lointaines pensées qui lui accorda un sourire, en la saluant d'un geste de la tête. Il resta silencieux, jusqu'à ce qu'elle prenne place en face de lui et lui demande comment s'est passée sa journée. Rien de bien passionnant en soit, mais Remus n'allait pas s'en plaindre. Il préfère de loin que les jours ressemblent à celui-ci, plutôt qu'ils soient sanglants et lourds de perte humaine.

« Je suis certain que ta journée a été plus intéressante et mouvementée que la mienne. »

Il ne voulait pas non plus se pencher sur l'attitude étrange de James, lorsqu'il lui a demandé de veiller sur sa petite sœur. Inutile de l'inquiéter pour rien, à moins qu'elle sache pourquoi il était ainsi ? Mais le bon vieux Lupin ne comptait pas poser la question maintenant, préférant profiter de l'instant présent et de ne pas donner l'impression à Amélia, qu'il n'était pas venu de son plein gré. Car même si l'idée lui a été suggérée par ses amis, c'est de bon cœur que Remus a accepté. S'il s'agissait d'une autre femme, il aurait sûrement décliné l'offre en trouvant une bonne excuse pour ne surtout pas s'y rendre.

« Que souhaite-tu boire ? C'est moi qui invite. »

Il ne voulait pas manquer à toutes ses obligations d'homme bien élevé en oubliant de lui demander le principal. Sur la carte, il y avait l'embarra du choix, notamment pour la liste de cafés. Même Remus, qui en boit pourtant des cafetières à lui tout seul, semblait un peu perdu face à tous ces noms. Probablement qu'il choisira au hasard ou commandera sûrement la même chose que la demoiselle qui l'accompagne.

« J'espère que mon invitation ne t'a pas obligé à changer tes plans pour la soirée ? »

Il espérait aussi surtout, de ne pas avoir gâcher un moment qu'elle aurait voulu passer avec un éventuel petit-ami. Il ne faut pas en vouloir à ce vieux loup-garou. Il n'a jamais été au clair avec tout ce qui est sentiment, surtout à son égard à lui. A l'époque de Poudlard, il ne voyait même pas que Kate lui courait après. Tout comme, bien des années plus tard, il n'a pas compris tout de suite que Tonks lui tournait autour. Remus s'est souvent sous-estimé, c'est sûrement ce qui explique son attitude parfois retranché sur lui-même.
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Lun 18 Juin - 3:07
Comment je te dirais

Amélia
Potter

Remus
Lupin

La jeune femme avait beau passer en revue toutes les propriétés des molécules monosaccharides, les battements de son coeur en présence de Remus ne pouvaient qu'être plus rapides. Elle n'y pouvait rien dans le contrôle biologique de son être. Elle tentait, par conséquent, de faire mine de rien lorsqu'il lui sourit aimablement. Chose non aisée s'il n'en était une. Ne pas rougir comme une gamine, ne pas lui sourire d'un air parfaitement niais en retour était presque un supplice. Parlant de sourires niais, si elle avait su que James, Sirius et Peter avaient demandé à Remus de venir ''la surveiller'' et ce en affichant eux-mêmes des sourires de navet, Amélia en aurait été assez perturbée et passablement insultée. Venir la surveiller ?! Comme si elle était une fragile petite chose incapable de se débrouiller dans la vie ? Et Remus, lui, se tapais la surveillance de la petite soeur ? Remarquez bien, Amélia avait l'habitude avec la surprotection de son frère et de ses amis. Du temps de Poudlard, ils étaient toujours en train de vouloir lui éviter des blessures imaginaires et d'intimider les garçons pour les éloigner d'elle. Qu'ils demandent à Remus de venir veiller sur elle n'aurait peut-être pas eu d'impacts sur les réactions de la brune, finalement, si ce n'est qu'un soupir las. Mais, pour l'heure, la jeune femme était juste heureuse que Remus ait pensé à l'inviter ainsi. Quelque part au fond d'elle, elle voulait croire qu'il désirait passer du temps en sa présence et que, peut-être, il l'aimait bien. Le coeur d'une femme amoureuse est ainsi fait, que voulez-vous ... plein d'espoir trop souvent déçu.

Amélia eu une petite grimaçe. Sa journée à elle, plus intéressante et mouvementée ? Avant oui. Maintenant, ses journées n'étaient que musée de l'horreur et perte de temps. Son travail n'était plus qu'une recherche morbide et n'avait plus rien à voir avec la science. La vraie science devait faire évoluer le monde et, à ses yeux, l'éradication des Moldus et des loups-garous n'avait rien d'une évolution positive. La sorcière haussa donc les épaules avant de faire un léger sourire à Remus a qui elle dit :

'' Il n'y a plus rien d'intéressant à faire mon travail ... sauf si c'est pour les empêcher d'utiliser la science pour tout détruire. Ils nous demandent de faire des recherches sur des choses épouvantables ! Vraiment épouvantables. Ils sont toujours en train de nous surveiller, de nous questionner sur l'avancée de l'évolution de la race pure et de nous apporter des échantillons de Moldus torturés. Évidemment, moi, je joue à l'idiote ... ''

Amélia pris un air de parfaite innocence, imitant presque à la perfection l'air des Maraudeurs venant de se faire prendre la main dans le sac par Dumbledore. Elle cligna des yeux, fit mine de ne rien comprendre avant d'ajouter d'un ton lointain :

'' Mais non, rien de concluant ... la science, vous savez, ça demande du temps. Non, rien encore sur la scission de l'ADN, non ... aucune idée, monsieur ''

La femme reprit un air normal avant de sourire franchement. Elle avait appris des meilleurs pour avoir l'air innocent ! Merci, James et Sirius ! Elle haussa ensuite les épaules avant de pousser un profond soupir. S'ils pouvaient reprendre le contrôle de Saint-Mangouste et jeter les Mangemorts dehors ! Il fallait un plan, trouver des alliés, faire quelque chose ! Le temps comptais. Elle ne pourrait pas jouer à l'innocente bien longtemps avant d'être elle-même torturée pour ''trahison''.

'' J'ai dû ramener tous les documents importants chez moi pour éviter que mes recherches servent à de mauvais usages. Heureusement que je peux poursuivre dans mon propre laboratoire, sinon je deviendrais dingue ''

La brune se perdit quelques secondes dans ses pensées situées entre morosité et envie de rebellion. Elle ne pouvait pas croire que la science était en train de servir au mal et qu'on lui demandait, à elle, de s'en servir pour aller à l'encontre du bon sens. Puis, la voix de Remus l'a ramena à la réalité et elle lui sourit joyeusement en disant :

'' Ho, merci ! Juste un café noir pour moi. ''

Amélia se senti rougir très légèrement suite au dernier commentaire de Remus qui lui demandais si son invitation -- iiiiiii son invitation, han ! -- l'avait obligé à changer ses plans pour la soirée. Un coeur pouvait cesser de battre à force de s'agiter trop rapidement ? Oui. Oui, elle pouvait avoir de l'arythmie causée par une tachycardie. Pouvait-elle mourir d'amour ? Ho, ce serait une belle mort, non ? Remus avait dit ''mon invitation'', ça voulait dire quoi, han ? C'était un rancard ? Et il avait dit ''pour la soirée''. Pour la soirée ! Ça voulait dire qu'il avait l'intention que la rencontre dure plus longtemps qu'un café, ça ? Voilà toutes les questions qui passaient en ce moment en rafales dans la tête de la brunette. Brunette qui, en ce moment, ne parvint pas tout à fait à camoufler sa tendresse et son amour contenu.

'' Si ton ... ''

Ho ! La laboramage secoua la tête de gauche à droite, s'agita un peu sur sa chaise avant de toussoter. Son cerveau venait de se raccrocher pour l'aviser qu'elle regardait Remus avec un peu trop de sentiments. Elle regarda ailleurs pour se donner contenance et pour trouver un moyen de se rattraper. Devait-elle s'excuser en lui disant qu'elle pensait à autre chose ? Si elle lui faisait remarquer son air, alors qu'il ne s'était rendu compte de rien ? Peut-être valait-il mieux faire comme si elle n'avait pas perdu son ''sang-froid''. Ouais. Elle afficha un sourire qu'elle souhaitait normal sur ses lèvres avant de regarder à nouveau Remus.

'' Ne t'inquiètes pas ! Je n'avais pas de plan spécial pour la soirée et je suis très contente que tu m'ai invité, Remus. Ça me fait vraiment plaisir. ''

Voilà. Quand on prenait le temps de respirer et de réfléchir, tout allait parfaitement bien. Elle n'avait rien de prévu pour la soirée. Celle-ci et pour pratiquement toutes les suivantes d'ailleurs.
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Mar 3 Juil - 10:33
Comment je te diraisRemus n'avait pas bien compris le piège, lorsque James et Sirius l'avaient envoyé surveiller Amélia. Pour lui, cela n'avait rien du tout d'une punition. Au contraire, il a toujours apprécié parler avec la petite sœur de son meilleur ami. Il ne faut pas compter sur le vieux loup-garou quand il s'agit de voir les signaux qui lui sont lancés. Il ne comprend rien du tout à la gente féminine et au lieu de faire un pas en avant, généralement il en fait deux ou trois en arrière. Il ne sait pas du tout s'y prendre et les femmes ne sont pas connues pour être claires dans ce genre de situations. S'il y a bien un homme qui n'a pas le manuel d'utilisation, lui permettant de comprendre ces dames, c'est bien Remus Lupin. Avec lui, quand il est question de sentiments, il faut y aller franchement. Parce que même avec une banderole dans le ciel, il serait capable de croire à une coïncidence. Parfois, ses amis viennent à se demander comment qu'il est parvenu à se retrouver marié avec trois enfants, puis ensuite, comment qu'il a fait pour finir en couple avec Tonks. Mais lorsqu'on voit comment leur histoire s'est terminée, c'est du Remus tout craché. Il avait fini par tourner la page avec le temps, mais il n'était pas ressortir avec des femmes depuis. Son seul et unique rancard se passait en ce moment-même, alors qu'il n'était pas plus au courant qu'Amélia qu'il en s'agissait d'un. Heureusement qu'il a deux meilleurs amis aussi insupportables que James et Sirius. Ils sont peut-être lourds, mais la plupart du temps, c'est à eux qu'il doit ses histoires d'amour.

Parlant de leurs journées fortes passionnantes, entre guillemets, Remus se surprit à ne pas tout comprendre aux paroles de son interlocutrice. Il était même étonné que les Mangemorts soient toujours sur leur objectif de la race pure, se demandant si un moment donné, ils ont compris que Lord Voldemort était le fils d'un moldu. Il ne fallait pas chercher bien loin pour trouver de puissants sorciers dont le sang n'est pas pur. En ce moment-même, sur les trois plus grands mages de tous les temps, il n'y en a qu'un seul qui n'ait pas de moldu parmi ses ancêtres. Les deux autres sont de sang-mêlé, ce qui ne les empêchent pas d'être plus puissants que bien d'autres.

« Des échantillons de moldus torturés ? Mais, pourquoi fait ? »

Parce que des échantillons de moldus tout court, ce n'est pas assez ? Remus sait bien que lorsqu'un animal est stressé, sa viande est beaucoup moins tendre. Mais là, il faut le rassurer sur un point, Mangemort, c'est juste un nom comme ça ? Ça ne veut pas dire qu'ils mangent des cadavres quand même ? Parce que si maintenant, on parle de cannibalisme, c'est autre chose. On ne l'avait pas préparé à cela. Cependant, en voyant l'air innocent d'Amélia un petit sourire étira ses lèvres. Ce n'était pas la petite sœur de James pour rien.

« Je vois que tu es allée à bonne école. James t'a donné des cours ? »

Il ne voulait pas l'alarmer, mais les Mangemorts ne sont pas connus pour être patients. Il craignait que si elle continue sur cette voie, elle finisse par s'attirer des ennuis. Mais sachant qu'elle a un caractère pratiquement similaire à celui de son frère, autant ne rien lui dire, elle ferait sûrement tout l'inverse par simple esprit de contrariété.

« Et bien moi, je suis au chômage comme disent les moldus. Parfois le Département des Mystères me manque, surtout depuis que je sais que ce n'est plus Kate la directrice. Mais le Ministère de la Magie est un endroit un peu trop risqué pour un Maraudeur. »

A l'époque où il y travaillait encore, Kate rentrait toujours comme une furie dans son bureau pour gueuler comme une pendue. Parfois même, elle le réveillait, comme s'il n'avait pas le droit de s'autoriser une pause, surtout à l'aube de la pleine lune. Et surtout pour venir se plaindre de Sirius, comme si Remus pouvait le raisonner. Il n'y est jamais parvenu au temps de Poudlard, alors maintenant qu'ils ont la quarantaine bien tassée, il ne faut plus espérer le changer le cabot.

Comme dit plus haut, Remus Lupin étant subitement aveugle quand une femme lui fait du charme, il ne voyait absolument rien du tout dans les attitudes sentimentales d'Amélia à son égard. Il ne comprenait pas vraiment tous le langage du corps, enfin si lorsque c'est sous la couette il comprend quand même, il n'est pas débile à ce point. Bien content de ne pas foirer ses plans pour la soirée, il ne pouvait que sourire, passant aussi commande d'un café noir, après tout ce n'est pas comme si c'était la caféine qui pourrait l'empêcher de dormir.

« Londres étant envahi de Mangemorts, ça ne te dérange pas si on va dans un restaurant en Écosse après ? J'en connais un super, juste à côté d'un hôtel. »

Pourquoi Diable lui parle-t-il d'un hôtel lui ? Il venait de se rendre compte de ce qu'il avait dit et se demandait comment elle allait le comprendre de son côté. Alors naturellement, il voulait rattraper le coup, qu'elle ne s'imagine pas qu'il soit en manque et veuille qu'une seule chose d'elle. Parce que Remus n'est pas comme ça. C'est arrivé par le passé, il a déjà couché avec des femmes sans donner suite. Riley est la preuve vivante, qu'il a déjà eu des aventures sans lendemain. Mais Amélia n'est pas n'importe qui pour lui. Il a beaucoup trop de considération pour elle. Il ne veut pas lui faire du mal et puis, s'il devait arriver quelque chose entre eux, cela ne serait sûrement pas un coup d'un soir.

« C'est parce que chez moi, il y a trop de Maraudeurs. »

Et là, il enfonce le clou un peu plus, en laissant sous entendre qu'il veut être seul avec elle. S'il continue comme cela, il va finir en apnée et va tomber dans les pommes.
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Jeu 5 Juil - 17:05
Comment je te dirais

Amélia
Potter

Remus
Lupin

Amélia tournait lentement sa cuillère inutile dans sa tasse de café, regardant avec une attention sérieuse le liquide noir tournoyer. Elle avait besoin de se centrer pour éviter de regarder Remus d'un air trop tendre. Au fond d'elle, elle savait bien que c'était complètement stupide. D'un, son idéal masculin ne le remarquerais même pas. De deux, si elle voulait qu'il se rende compte de quelque chose un jour, il fallait bien qu'elle finisse par démontrer des signes un peu plus clairs. Lily n'arrêtais pas de lui répéter : ''Pupuce, Remus est super comme gars, mais il ne verrait pas Cupidon même s'il lui volait droit au visage ! Sois plus claire, dit-lui carrément !'' Lui dire carrément ! Parfois, Lily était un peu bizarre ! Voyons, si elle lui disait carrément, soit Remus allait s'enfuir en courant, soit elle allait mourir d'une crise d'apoplexie. De deux choses l'une, ce ne serait guère agréable ! Lily, elle, trouvais l'idée très drôle. En tous les cas, elle avait bien ri devant l'hypothèse d'une mort subite d'Amélia par Merlin savait quel mécanisme. Passons, parce que Remus venait de lui poser une question.

La sorcière releva les yeux de sa tasse pour les plonger dans ceux de l'homme qui lui faisait face. Pourquoi les Mangemorts voulaient qu'elle analyse des échantillons de Moldus torturés ? Amélia émis une sorte de grimace à la fois remplie de dégoût et de frustration. Ces types étaient des dingues, des fous furieux, voilà pourquoi ! Elle poussa un léger grognement avant de répondre avec énergie :

'' Parce qu'ils croient que la douleur provoque des mutations d'ADN ! C'est complètement idiot, évidemment ! Ils veuillent arriver à modifier les gênes pour éradiquer celui qui crée les Moldus. Ainsi, ils vont disparaître. Et, ils ne sont même pas assez brillants pour se rendre compte que leur chef, là, il n'est même pas de sang pur ! N'importe quoi, c'est comme Hitler et les Nazis, tiens ! La race arienne, la race pure ... mais Hitler n'était même pas blond aux yeux bleus. Ils nous demandent aussi de créer des armes chimiques et d'autres horreurs du même genre. Ces types utilisent la science n'importe comment, ils la dénaturent ! ''

Visiblement, Amélia était insultée. En tant que scientifique, elle ne pouvait pas admettre que sa passion soit ainsi utilisée. Ces Mangemorts devaient quitter St-Mangouste et vite ! Ils devaient être vaincus et Merlin que le temps était long avant que cela ne survienne.

Heureusement, Remus eu la brillante idée de changer de sujet. La brune eu un sourire amusé en entendant le prénom de son frère. Elle l'adorait tellement et il était si marrant ! Amélia éclata donc de rire devant l'idée de James lui donnant des cours d'innocence. Il fallait admettre qu'il était un excellent professeur !

'' Peut-être inconsciemment, mais il a été un bon professeur, oui ! Les coups qu'il faisait quand nous étions petits ! Il prenait toujours son air super innocent de petit chaton mignon en me faisant des signes de faire pareil. Cela fonctionnait bien avec Papa, mais Maman, elle, n'était pas trop dupe ''

Comme la fois où James avait décidé de marcher sur le toit pour installer un piège au Père Noël.Il avait évidemment entraîné Amélia dans l'aventure ... ''surveilles, Pupuce ! Si Papa et Maman arrivent, fait le bruit du crapeau !'' Le bruit du crapeau. Quand on avait quatre ans, le bruit du crapeau sonnait un peu bizarre.

Le fait que Remus soit au chômage tira un air de compassion chez Amélia. Quitter un travail que nous aimions ne devais pas être facile ! Surtout pour des raisons hors de notre contrôle comme maintenant. Effectivement, le Ministère n'était plus sécuritaire pour personne et encore moins pour les Maraudeurs ou leur entourage. Il valait mieux s'en tenir loin. S'il fallait qu'il arrive quelque chose à Remus ! Merlin, elle ne voulait même pas y penser ! Spontanément, Pupuce tendit la main vers celle de Lunard et lui serra doucement.

'' Nous finirons par vaincre, tu verras ... tu vas retourner au travail rapidement ''

Amé retira sa main, qu'elle sentait lui brûler. C'était comme ça chaque fois que sa peau entrait avec celle de Remus. Par accident, par support ou par ''obligation''. Oui, obligation ! N'allez pas croire que James, Sirius et Peter n'avaient jamais dit à Remus de lui tenir la main ''pour traverser la rue'' en se jetant des regards hilares ! C'était arrivé à quelques reprises quand ils étaient adolescents. Et toujours, cette impression de peau qui se consumait, qui s'affinait jusqu'à disparaître et qu'elle ne sente que les battements de son coeur. Tout, alors, devenait plus vif. L'air sur sa peau, les sons qui lui parvenaient, les frissons qui la parcouraient. C'était peut-être un effet du manque d'oxygène au cerveau. Toucher Remus lui coupait toujours le souffle.

Parlant de souffle, il ne lui en restait plus vraiment. Il lui fallait donc mettre son attention ailleurs. Amélia abaissa donc les yeux sur sa tasse, fit un léger sourire avant d'utiliser le peu d'air qui lui restait pour dire :

'' Ho, avec Kate comme patronne, tu ne devais pas t'ennuyer ! ''

L'épouse de Sirius était très gentille, Amélia l'aimait beaucoup. Néanmoins, elle avait tout un caractère ! Et c'était dommage que les choses n'aillent pas trop entre elle et Sirius. Son ami méritais d'être heureux et, peut-être, devaient-ils prendre le temps de se retrouver. Ils semblaient s'être perdu de vue et c'était dommage. La brune espérait vraiment que les choses s'arrangent entre eux.

Finalement, Amé pris sa tasse et la porta à ses lèvres. Le café devait avoir suffisamment refroidi pour lui permettre d'en boire. Ce qu'elle fit au moment où Remus lui proposa d'aller dans un restaurant situé à côté d'un hôtel. D'un ... quoi ?! Amélia s'étouffa avec sa gorgée de café et, tout en reposant sa tasse sur la table, elle regarda Remus avec de grands yeux. Cela passait parfaitement pour un ''je m'étouffe'' au lieu d'un ''haaaaaaaaaaaaaa, tu as dit quoi ?!!!''. Elle toussa à quelques reprises pendant que, dans son cerveau, se passait une espèce de réaction en chaîne. Pour vous donner une image claire, imaginez les petits bonhommes Moldus. D'accord ?Bon, le petit bonhomme ouvre grand la bouche jusqu'à ce qu'elle touche au sol, ses yeux lui sortent de la tête et il se met à tourner en rond comme un perdu. Voilà ce qui se passe dans la tête de Amélia ''Pupuce'' Potter en ce moment même. Puis, le bonhomme cessa de s'énerver, Amélia cessa de tousser et Remus lui expliqua tout bonnement que, chez lui, il y avait trop de Maraudeurs ! Attendez, là ... il était en train de la draguer ou elle rêvait ? C'était une invitation à passer la nuit avec lui ? Ou elle était en train d'inventer tout ça ?

La sorcière fixait Remus assied devant elle. Elle se sentait rougir comme la jouvencelle qu'elle était. Cette fois, il allait bien se rendre compte de quelque chose ! Hormis qu'il croit qu'elle était en train de s'étouffer et qu'il lui fasse le bouche à bouche ! Haaaaaa ! Amélia ouvrit la bouche, la referma, l'ouvrit encore, avant de se dire qu'elle devait avoir l'air d'un strangulot hors de l'eau. Elle devait dire quelque chose ! Hors, son cerveau était hors service, trop occupé à gérer ce qui se passait en elle. Son coeur qui battait à mile tour minutes, sa respiration qui devenait sérieusement saccadée, son sang qui ne pouvait que la faire rougir, bref plus de temps pour les paroles. Si nous étions quelqu'un d'ordinaire, s'entend. Amélia n'était pas quelqu'un d'ordinaire ! Il aurait fallu lui couper la langue pour l'empêcher de parler !

'' Remus ... est-ce que ... je rêve ? On est dans un rêve, c'est ça ? Je me suis endormie sur mon microscope et je suis en train de rêver ? Han ? Dit ? Parce que tu ... je crois que tu viens de me draguer, là, non ? Ou en tous les cas, dans mon rêve, j'imagine que tu me dragues, han, et que tu m'envoies un message que tu veux passer la nuit avec moi, han. C'est ça ? C'est un rêve romantique ? ''

Ça ne pouvait n'être que ça. Amélia en faisait souvent des rêves de ce genre. Mais, il fallait avouer que celui là était vachement réel ! La laboramage fronça les sourcils, comme si le fait qu'elle puisse s'être endormi au travail était loufoque. Remus lui avait vraiment dit que ... et elle, elle lui avait vraiment demandé s'il la draguait ? Ho ! Il fallait rattraper le coup !

'' Je veux bien, oui. ''

Elle voulait bien, quoi ? Est-ce qu'elle venait de lui dire qu'elle voulait qu'il la drague ? Okay, son cerveau était hors service pour de bon. Amélia eu un sourire quelque peu gêné, se mordit un peu la lèvre et détourna les yeux. Elle savait qu'elle devait arrêter de parler, mais elle en était incapable. C'était toujours ainsi quand elle était nerveuse. Sa langue faisait ce qu'elle voulait.

'' Aller au restaurant, que tu me dragues, je n'ai pas de problème avec ça, tu sais ? Je n'ai jamais eu de problème avec ça et je pense que je ne suis pas du tout en train de rêver, han, parce que je ne rêverais pas de la madame là-bas. Et, je ne sais pas pourquoi je te dit ça, j'arrive plus à ne plus parler ... je dois rêver, je ne parle pas autant d'habitude ''

Hahaha, mais oui ! Remplie d'humour en plus ! Amélia ferma les yeux fortement, respira fort par le nez qu'elle plissa avant de murmurer pour elle-même :

'' Je n'ai pas dit ça, je n'ai pas dit ça ... ''

Pour finir, elle se laissa choir sa tête sur la table dans un petit bang sonore quand son front heurta le bois. Un petit gémissement du style souris pris au piège et silence radio. Plus une envie de pipi. Très joli tableau.

( Je suis morte de rire lol)
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Jeu 23 Aoû - 17:33

Comment je te diraisRemus tombait de haut face à l'histoire que lui racontait la petite sœur de James. Il ne s'imaginait pas que les Mangemorts puissent être aussi bêtes que tordus. Éradiquer les Moldus en modifiant le gène, c'est absurde, puisqu'ils ne pourront jamais tous les contrôler. Mais le loup-garou ne préférait pas s'engouffrer dans la science. Il n'aime pas ne rien piger et par Merlin, qu'est-ce que c'est compliqué tous ces trucs d'ADN.

« Et comment ils font pour savoir que tu travailles bien sur ce truc ? Ce n'est pas pour me vanter, mais je suis quand même plus intelligent que la moyenne et moi-même, je n'y comprend absolument rien. Alors des Mangemorts qui vivent comme des chiens en laisse, sans voir que le type qu'ils servent et admirent tant, fait partie de ceux qu'ils haïssent plus que tout, ne doivent vraiment rien comprendre à rien. Non ? »

Le visage du loup-garou se fendit en un grand sourire, lorsque Amélia lui raconta les prouesses de James, pendant leur enfance. Oh, Remus n'était pas non plus le plus sage des petits garçons. Ce n'était pas pour rien qu'il avait attiré l'attention de James et Sirius, lors des premiers jours à Poudlard. Le petit bonhomme était plutôt drôle et avait toujours de très bonnes idées pour passer le temps. Autres que les idées que pouvaient avoir ses amis par contre. Parce que lui, il n'a jamais été pour faire vivre un enfer à Rogue. Au contraire, ça l'ennuyait le comportement de James et Sirius, à l'égard de Severus. Mais il n'a jamais eu le courage de s'interposer par craindre de perdre ses amis. Un loup-garou n'en a pas beaucoup et les siens le prenaient comme il était, tout en conservant son secret et sans le regarder comme s'il était un monstre prêt à leur arracher la jugulaire. Mais avec le recul, il aurait dû intervenir. Toutefois, il reporta son regard sur Amélia, gardant son sourire intact.

« Moi, ça marchait toujours mieux avec ma mère que mon père. J'avais un truc imparable pour avoir tout ce que je voulais. J'attendais les lendemains de pleine lune et quand ma mère venait voir si j'allais bien, je me tordais de douleur -alors que je n'avais pas mal du tout-, mais chaque fois, ça fonctionnait et elle m'offrait tout ce que je voulais dans l'heure qui suivait. »

Évidemment, il y a des choses qui ne peuvent être remis à plus tard. La conjoncture actuelle fait que la situation est sur toutes les lèvres et le fait d'être au chômage n'arrangeait pas les choses. Remus avait bien une occupation, celle de gérer les Résistants quand Albus est à Poudlard. Et d'ailleurs, il remerciait fort son vieil ami (j'allais écrire amant) d'avoir pensé à lui pour cette mission. Ce qui lui permettait de ne pas tourner en rond comme un loup en cage. Mais cette fois, tout s'était comme envolé, quand Amélia avait posé sa main sur la sienne. Le vieux Maraudeur avait souri, mais apparemment, la sœur de son ami était gênée vis à vis de ce geste. Lui, il n'y voyait aucun mal. En fait, Lupin ne voit jamais rien à rien, quand une femme lui fait du rentre dedans. Finalement, avant qu'il n'ait le temps de lui demander s'il avait dit quelque chose de mal, la conversation s'enchaîna sur Kate.

« J'ai souvent eu envie de l'étrangler. Pour te dire à quel point, je ne m'ennuyais pas. »

Il le disait avec humour, même s'il s'est toujours demandé pourquoi Sirius s'était mis avec quelqu'un d'aussi coincé qu'elle. Et dire qu'avant Black, c'était Lupin qui l'intéressait. Heureusement qu'il n'a jamais rien vu et qu'il n'a jamais répondu à ses avances. Sinon c'est lui qui serait coincé avec la tigresse de la bande.

Pour changer de sujet, Remus lui proposa de se rendre dans un restaurant près d'un hôtel. Mais au moment moment, Amélia s'étouffa. Elle en était même devenue toute rouge, se prenant pour un poisson en dehors de son bocal. Il l'observait, sans rien dire, mais en espérant qu'elle n'allait pas tomber dans les pommes ou pire. C'est que la situation durait sur la longueur et que ça commençait à l'inquiéter. Avait-il dit une connerie aussi grosse que cela ?

« Tu es sûre que tout va bien ? Ai-je dit quelque chose de déplacé ? »

Et là, elle ouvrit la bouche pour parler. Des mots en sortis naturellement, mais Remus ne comprenait rien du tout. Tout du moins au début. Pourquoi croyait-elle rêver ? Il haussa un sourcil, étonné par cette question qui revenait plusieurs fois. Il a forcément dû dire une connerie et il se répétait ses propres paroles pour trouver le moment où sa langue avait fourché. Mais inutile de chercher plus longtemps, qu'Amélia lui annonça ce qu'elle avait compris. Par la barbe de Merlin, c'était cette fois le vieux loup qui était mal à l'aise. Il ne rougit pas. Heureusement qu'il ne rougit pas... Pas vrai ? Il ne rougit pas hein ? C'était à son tour de se prendre pour un poisson. Il voulait dire quelque chose, mais ne savait pas quoi dire en fait. Puis elle reprit la parole en acceptant cette proposition. En acceptant ce qu'elle avait compris sans doute, laissant le pauvre Remus en train de se demander à quoi elle disait oui au final. Et étonnement, elle répondit à son interrogation sans qu'il n'ait eu besoin de parler. Amélia voulait aller au restaurant avec lui et qu'il la drague aussi. Désappointé, Lupin regarda la dame dont il fut question quand elle lui dit qu'elle n'allait pas rêver d'elle. Et voilà qu'il semblait avoir fait buger la sœur de James. Tellement qu'elle laissa tomber sa tête sur la table, dans un bruit qui attira les regards des voisins, tandis que Remus tentait vainement de ne pas avoir l'air complètement affolé.

« Amélia ? Est-ce que tu veux qu'on prenne l'air ? »

Il commençait à comprendre qu'elle était dans cet état à cause de ce qu'elle avait compris. Finalement touché de savoir qu'elle ne lui dirait pas non s'il lui faisait des avances, un petit sourire apparut de nouveau sur ses lèvres. Sur la table, le loup laissa de quoi payer la note et se leva pour la contourner. Sa main se posa sur l'épaule d'Amélia.

« On y va ? »
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Mer 29 Aoû - 19:15
La tête toujours ''enfoncée'' dans la table du Starbucks, Amélia la fixait avec de grands yeux ronds. La table se trouvais juste là, en dessous de son nez, à quelques centimètres. Il y avait même une petite tâche, là. Un rond de café, apparemment. Qu'est-ce que cela pouvait-il être d'autre ? Han ? Dites ? Ils étaient dans un café, ce n'était quand même pas ... ho, ça pouvait être du chocolat chaud. Ou encore un genre de smooties. Non, c'était brun. Probablement du café. Quelqu'un avait renversé une petite goutte et cela avait fait un petit rond. Et ça n'avait pas été bien nettoyé. Les employés n'avaient peut-être pas eu le temps, c'était un café occupé. Vous riez ? Quand on était horriblement gênée, on passait le temps comme on le pouvait et un cercle séché de café, croyez-moi, ça faisait amplement l'affaire. Quelque part au-dessus de sa tête, la voix de Remus lui demanda s'il avait dit quelque chose de déplacé. Amélia, qui encerclait toujours sa tête de ses bras dans une position d'autruche en manque de sable, secoua vivement la tête de droite à gauche. Du creux de ses bras, sa voix étouffée prononça :

'' Non, non ! Non, non, non, pas du tout. Ce n'était pas déplacé, rien ''

Non, pas déplacé. Juste. Juste qu'elle avait cru comprendre quelque chose qu'elle attendait depuis fort longtemps et qui, dans ses moments les plus sombres, elle n'espérait plus. Heureusement que ses moments les plus sombres étaient rares. Amélia était trop de nature enjouée pour se morfondre longtemps dans la noirceur. À quoi bon ? Il fallait espérer, un jour Remus allait bien finir par la voir ! Même s'il fallait qu'elle porte un chapeau avec une lumière rouge sur la tête qui sonnait comme une voiture de pompier qui ...

Remus venait de lui poser la main sur l'épaule. Son cerveau cessa aussitôt de tourner des pensées loufoques dans sa tête. Plus rien ne se passait. Seul le silence dans son esprit. Un genre de bip mais silencieux. C'était difficile à expliquer. En tous les cas, pour une ou deux secondes, le temps se figea. Puis, son cerveau hyperactif se remit en route. Remus lui demandait s'ils y allaient ? Cachée au creux de ses bras, Amélia ouvrit grand la bouche avant de la refermer et de la rouvrir dans le style sirène hors de l'eau. Par les culottes pas propre de Merlin ! Remus ne s'était pas sauvé ? Allez savoir pourquoi, elle s'était imaginée qu'il allait se lever et partir en bafouillant n'importe quoi. Peut-être qu'il n'avait pas compris qu'elle avait des sentiments pour lui ? Quand même pas ! Il était lent pour les choses de l'amour, mais quand même pas stupide ! Elle lui avait carrément dit qu'elle voulait qu'il la drague, là ! S'il n'avait pas compris, elle allait devoir lui parler en chinois ? Peut-être.

Amélia, une fois qu'elle eu bien refermé la bouche et repris un air relativement normal, se redressa finalement de sa position d'écrevisse. Ses joues étaient encore un peu rougies par l'émotion, mais elle se disait intérieurement qu'elle allait assurer. Il était inutile de se mettre dans tous ses états ! Il fallait reprendre possession de son cerveau. Remus ne l'avais pas embrassé. Foi de nez de Botruc, si cela arrivait elle allait perdre conscience ! Il ne lui avait pas non plus exprimé son amour éternel, alors ce n'était pas la peine de suffoquer. Il lui avait juste dit qu'il ne voulait pas l'amener chez lui à cause d'une présence importante de Maraudeurs et qu'il y avait un hôtel à côté du restaurant où ils iraient. Cela valait une crise d'asthme ? Si on lui avait posé la question, il était fort probable qu'Amélia ait répondu oui. Heureusement, personne ne lui demanda. Elle ramassa alors son sac à main, fit un sourire un tantinet gêné à Remus avant de faire le geste de vouloir payer. La sorcière remarqua alors que le Maraudeur l'avait déjà fait, elle lui refit alors un sourire avant de lui dire :

'' D'accord, oui ... on y va ''

La brune sortie du café, prenant une grande bouffée d'air frais. Cela allait l'aider à lui remettre les idées en place. Remontant la bretelle de son sac à main sur son épaule droite, elle tourna la tête vers Remus pour lui expliquer -- oui, elle avait parfaitement compris ses questions préalables et elle les avaient enfouies et gardées précieusement dans sa mémoire -- :

'' Ils ne comprennent rien non plus. Pour savoir si ça fonctionne, ils font des expériences. Ils donnent les potions que je fais aux Moldus ou ils me forcent à les vacciner. Et, ils voient que ça ne fonctionne pas. Évidemment, les potions sont inoffensives et les vaccins encore moins. Ce que je leur donne ne fait qu'aider les Moldus à mieux supporter les tortures. Et les Mangemorts, eux, ils y voient une preuve que les gênes se modifient, parce que les Moldus ne seraient pas aussi forts qu'ils disent. ''

La femme haussa les épaules, comme si le fait que les Mangemorts étaient tous stupides était une vérité absolue. Jamais ils n'allaient se rendre compte qu'elle les menait en bateau. Ils croyaient qu'elle allait faire un travail exemplaire par crainte de représailles contre James et ceux qu'elle aimait. Et ils ne se posaient même pas la question si leurs menaces portaient fruits. Évidemment que l'ancienne Serdaigle avait peur de voir sa famille et Remus souffrir. Par contre, elle avait confiance en leur force.

Le regard de Amélia fut attiré par un oiseau qui voletait un peu plus loin et, soudainement, elle pensa à quelque chose. Est-ce qu'elle ... parfois elle ne se rendait pas trop compte de tout ce qu'elle disait quand elle était emportée par les émotions. Elle tourna par conséquent son visage en direction de Remus, le regarda d'un air incertain et lui demanda :

'' Dit ... moi, je ne t'ai rien dit de déplacé non plus, han ? ''

Elle ne lui avait pas dit qu'elle voulait aller à l'hôtel avec lui, toujours ? Pas qu'elle dirait non, vous comprenez, mais elle ne voulait pas passer pour une fille facile non plus ! Haha, une fille facile ! Elle ! En tous les cas. Machinalement, Amélia pris le bras de Remus. Ils allaient sûrement transplaner pour se rendre au restaurant, ce n'était pas la porte d'à côté ! Et comme elle n'avait aucune idée de l'emplacement, Remus allait devoir la faire transplaner avec lui. C'était elle ou cette simple idée était sexy ? Amélia, pense à autre chose !
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Mer 29 Aoû - 20:08
Comment je te diraisLe moins qu'il pouvait dire, c'est qu'avec Amélia, il ne risquait pas de s'ennuyer. Étrangement, Remus attirait toujours des nanas un peu loufoque sur les bords. Sa femme était une véritable pile qui ne tenait pas en place. Il y a eu Tonks et son sens de l'humour hors du commun. Kate est l'élément qui rend la règle complètement absurde, puisque Remus la trouve d'un ennui cette fille. Quant à Amélia, elle met la barre bien haute. Très haute et pourtant, le loup-garou était toujours là. Il ne s'était pas enfui, malgré les regards étonnés des gens qui se trouvaient tout autour d'eux. Sur l'instant, il avait été surpris par la réaction de la jeune Potter. Peut-être un peu gêné aussi que de sentir tous ces regards sur eux. Sur lui, surtout pour voir sa réaction. Mais finalement, pour sûr qu'après coup, il y repensera avec le sourire. En se levant pour la contourner et l'interpeller, Remus espérait qu'elle reprenne ses esprits et qu'il ne soit pas obligé de la porter pour sortir. Sinon, il ferait simplement signe qu'elle a bu un coup de trop pour faire croire qu'elle est complètement pompette. Mais est-il seulement possible d'être dans cet état après...et bien, après un simple café ? Au moins, il était rassuré de ne rien avoir dit qui la mette dans un tel état. Même s'il était très peu convaincu par la réponse de la demoiselle. Il avait sûrement prononcé des mots qu'elle avait compris de travers. C'est peut-être aussi lui qui déraille totalement et qui ne sait plus comment accorder la parole à ses idées. Deviendrait-il sénile ? Même s'il a failli tomber dans les pommes le jour où il s'est découvert un cheveu blanc, il n'est pas si vieux que cela. Pour preuve, le père biologique et le père adoptif de son futur gendre sont tous les deux bien plus vieux que lui.

Le duo n'eut pas mis longtemps pour sortir du café. L'air frais de la soirée ne pouvait que leur faire du bien. Au moins, si Amélia se retrouvait avec les joues rosies, Remus pourrait mettre ça sur le compte des basses températures. Il songeait déjà au moment où il rentrerait de sa soirée. Sûrement que James, peut-être accompagné de Sirius et Peter, lui sauteraient dessus pour savoir ce qu'il a fait. Comment ça s'est passé et bien d'autres questions, comme s'ils le fliquaient. Comme si Remus était un ado qui sort pour la première fois. Mais son air interloqué du moment, il le devait à Amélia qui avait reprit la parole. Pendant quelques petites secondes, il était perdu avant de se souvenir de ses questions, lorsqu'ils étaient encore dans le café et avant que la demoiselle ne se prenne pour une autruche. Celle-là, on ne lui avait encore jamais fait. Même James n'avait jamais eu l'idée de lui répondre en différé. Son air interloqué laissait place à un sourire. Finalement, c'était amusant et il ne pouvait qu'acquiescer de la tête pour ne pas finir par pouffer de rire. Le sujet n'était pas drôle du tout, mais c'était la jeune femme qui l'était. Et elle reprit la parole et là, il ne pouvait retenir plus longtemps un petit ricanement face à son questionnement. Après tout, Remus Lupin n'est qu'un homme.

"Tu m'as demandé si nous étions dans un rêve romantique, parce que tu croyais que je te draguais et que je voulais passer la nuit avec toi. Tu as aussi ajouté que ça ne te dérangeait pas que je te drague, qu'on aille au restaurant et sûrement qu'on passe la nuit ensemble aussi. Et ensuite, tu n'as pas arrêté de parler, mais mon côté sage a planté à ce moment-là, laissant mon côté un peu moins sage envisager toutes ces choses."

Le loup-garou la laissa s'accrocher à son bras, réalisant qu'ainsi ils passaient sûrement pour un couple aux yeux des autres passants. Et ça ne le dérangeait pas du tout. Loin de là, mais il reprit presque naturellement :

"Sinon non, tu n'as rien dit de déplacé."

Tournant dans une petite ruelle, à l'abri des regards de moldus indiscrets, le loup-garou transplana avec la sœur de son meilleur ami contre lui. Pour être certain de ne pas la perdre en route ou la mettre en danger, il avait passé son bras autour de sa taille pour la serrer contre lui. Quelques instants plus tard, tous les deux arrivés à bon port, il désigna l'établissement du menton :

"Voilà le restaurant...et là-bas, l'hôtel."

Il s'amusait bien évidemment de la situation, même ce n'était pas pour se moquer d'elle. A l'inverse, il comprenait peu à peu, qu'elle éprouvait des sentiments pour lui.
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Mer 29 Aoû - 23:10
Tout en marchant, la sorcière regardait un peu partout autour d'elle. Elle avait toujours trouvé fascinant de voir les gens marcher dans les rues, dans leur bulle personnelle, sans trop se soucier de ce qui les entouraient. Malheurs comme bonheurs. Quand nous marchions dans la rue, c'était comme si notre monde se résumait en un film dont nous seul était en scène. Pourtant, c'était fascinant d'observer tous et chacun. Comme ce petit monsieur, là-bas, qui promenait son chien alors qu'il avait lui-même du mal à marcher. Il devait avoir dans les quatre-vingt-quinze ans, se déplaçait en ambulateur et, pourtant, il baladait son chien en laisse. Ou c'était le chien qui baladait son maître. Quoiqu'il en soit, ils étaient heureux. C'était ça la vraie vie. De toutes petites choses qui faisait du bien. Comme de sentir la chaleur du bras de Remus contre le sien. Ils marchaient comme n'importe quels de ces couples qu'on pouvaient voir, heureux, dans les parc et Amélia ne pouvait empêcher ses lèvres de sourire béatement. Comme si elle avait douze ans ! Heureusement qu'elle observait le vieux monsieur, on pouvait croire qu'elle le trouvais juste mignon et non pas qu'en ce moment, elle flottais dans un lieu de délices rêveurs. Parlant de délices, Remus venait de rire et la brune leva les yeux vers lui. Elle adorait son rire. En réponse, elle lui offrit un sourire de parfait bonheur, sourire qui se transforma en une expression quelque peu ahurie en entendant ce qu'il lui racontais. Elle avait vraiment dit tout ça ?

'' Ho ! J'avais bien entendu ce que j'ai crut m'entendre dire, alors ... ''

Amélia pouffa un peu, ses joues rougissant encore légèrement. Remus avait envisagé ce qu'elle racontais avec son côté ''moins sage'' ! Décidément, elle rêvait. La laborantine se mordit un peu la lèvre inférieure avant de se laisser serrer contre Remus pour le transplanage. Il l'avait prise par la taille et l'avait délicatement fait avancer vers lui, elle n'allait pas se priver ! Juste avant le départ, elle ajouta contre sa poitrine :

'' Contente de savoir que, pour toi, ce n'est pas déplacé ''

La dernière chose qu'elle aurait voulu faire était de le rendre mal à l'aise. Et, dans le tourbillon qui les entraînaient tout les deux dans un ailleurs, Amélia ferma les yeux. Elle avait toujours détesté transplaner, quoiqu'elle aimait mieux ça que de se déplacer en balai. Quelle idée de se déplacer sur ce truc ! Fort heureusement, le voyage ne dura pas longtemps et ils réapparurent dans un quartier à l'allure fort différente de celui qu'ils venaient de quitter. Comme Remus n'avait eu aucun geste pour ne plus la tenir contre lui, la pauvre Amélia se demanda ce qu'elle devait faire. Se reculer ? Rester dans les bras de Remus ? Lui reprendre le bras ? Non, ils n'allaient plus transplaner, elle aurait l'air d'une fille qui faisait des avances; comme si elle ne les avaient pas un peu fait. Finalement, la brune opta pour rester contre Remus. S'il ne faisait rien pour la faire se reculer un peu, cela voulait dire qu'il était bien ainsi, à la tenir près de lui, non ? Ou, en tous les cas, il ne désirait pas tout de suite y mettre un terme.

Amélia tourna la tête en direction du restaurant que venait de lui indiquer Remus. Il avait l'air chouette, effectivement ! La jeune femme eu un sourire avant de pratiquement s'étouffer avec sa salive. Voilà qu'il lui désignait l'hôtel ! Cette fois, la laborantine se détacha de Remus, non pas parce qu'elle en avait envie, mais parce qu'elle ne voulait pas lui tousser dessus.

'' Ho ! Tu as raison, il est juste à côté du restaurant ''

Holà, ce qu'elle pouvait en dire des âneries ! N'importe quoi ! Amélia eu à nouveau un rire avant de reporter son attention sur Remus en ne sachant pas trop quoi ajouter. Ce fut alors qu'elle remarqua l'air amusé qui perlait dans ses yeux. Il s'amusait, hein ?! Haha, très drôle ! La sorcière éclata de rire tout en donnant une petite claque dans l'estomac de Remus.

'' Monsieur Lunard veux jouer au plus malin ? '' dit-elle en souriant, amusée

Il voulait s'amuser à ce petit jeu ? D'accord. Avec un petit sourire en coin, Amélia prit un air taquin avant d'ajouter :

'' Je n'ai pas vraiment faim, finalement ... pas maintenant ''

Maintenant, qui allait s'étouffer ? Le sourire de la cadette Potter se fit légèrement plus malicieux. Elle était prête à ''engager le combat'' des allusions romanesques. Maintenant que la glace était brisée, il fallait marcher dessus. Ou quelque chose dans le genre.
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Jeu 30 Aoû - 8:46
Comment je te diraisLa rue était calme à cette heure. Les gens de la communauté magique ne s'y attardent plus. La plupart des personnes qu'ils croisaient, étaient sans doute des Moldus. Ceux-ci ne voient rien et ne se doutent de rien non plus, alors que le danger rode partout. Remus s'est toujours demandé comment ils voyaient les choses quand quelque chose de magique se produisait presque sous leurs nez ? Il est certain qu'ils ne croient en rien de sur-naturel comme il l'appelle. Les fantômes, les Sorciers et autres, ne servent qu'à faire vendre des livres ou des places de cinéma, persuadés alors que les scénaristes et autres écrivains ont beaucoup d'imagination. S'ils savaient que tout ceci existe en vrai... Mais le loup-garou était vite revenu sur la demoiselle à son bras, souriant simplement en voyant qu'elle était mal à l'aise. Ce n'était pas le but bien sûr, mais il trouvait son comportement très amusant. Inutile d'en rajouter plus, le moment était venu de s'en aller. Avant de transplaner, le Maraudeur entendit bien les paroles d'Amélia, mais il n'ajouta rien. Parler serait la mettre un peu plus mal à l'aise et Remus sait quand il faut s'arrêter, généralement.

Dans le nouveau quartier où ils venaient d'apparaître, l'étreinte n'avait pas été relâchée tout de suite. La taquinerie poussée à son comble en présentant le restaurant et aussitôt l'hôtel, eut un effet immédiat. C'est que dans un premier temps la jeune femme semblait un peu décontenancée, elle finit vite par voir que le loup s'amusait de tout cela. Mais pour combien de temps encore ? Elle venait de l'appeler Lunard et là, c'était mauvais signe. C'est qu'Amélia voulait rentrer dans la partie en le chambrant également. Mauvaise idée, vraiment. Pourquoi Remus s'est engagé sur cette pente glissante ? Il va bien sûr lui répondre et à son tour, la sœur de James renchérira. C'est le risque d'aller très loin et Lupin peut être le plus sage des Maraudeurs -ce n'est pas difficile de l'être quand on voit James et Sirius-, mais il n'en reste pas moins un homme avec certains besoins et certaines pensées pas toujours très catholiques.

"Ah ? Tu préfères faire autre chose avant ?"

Pourquoi pas ? Une promenade aide souvent à ouvrir l'appétit avant un repas ou à digérer lorsqu'elle est faite après. Mais si Remus lui aurait bien proposé cette solution, il se détournerait de son propre petit jeu, dans lequel il s'amusait fort bien. Il ne voulait pas qu'Amélia s'imagine avoir remporté la partie avec une seule réplique. Sa main chercha la sienne et une fois attrapée, Lupin l'entraîna avec lui pour traverser la route, prenant la direction de l'hôtel.

"Je connais un truc radical pour t'ouvrir l'appétit."

Là, normalement, il s'attendait à ce qu'elle freine leur allure et cherche verbalement à l'en dissuader. Alors pourquoi, aucun mot ne sortait de sa bouche et qu'elle ne semblait pas vouloir le stopper dans son élan ? Inutile de se mettre martel en tête. La demoiselle s'avouera vaincue une fois à l'intérieur... Après quelques instants, la porte passée, tous deux à l'intérieur dans le grand hall de l'hôtel et toujours rien. Remus jeta un coup d'œil dans sa direction, mais elle est tenace. Ce n'est pas la sœur de James pour rien apparemment. Un homme en costume leur souhaita la bienvenue et tout le tralala qui va avec et que le Maraudeur n'écoutait que d'une oreille.

"Une chambre pour deux."

Dit-il sans quitter le regard d'Amélia. Au pire, de toute façon, il n'avait pas prévu de rentrer au repère, alors il pourra se servir de cette chambre pour dormir tranquillement. Au mieux, son invitée restera avec lui toute la nuit et... Remus s'arrêta tout seul dans ses pensées qui commençaient à divaguer. Il attrapa la carte magnétique et se lança vers l'escalier. Prendre l'ascenseur serait trop rapide et le loup déteste cela. Au Ministère de la Magie, il devait redoubler d'effort pour que son café reste dans son mug à chaque fois qu'il le prenait. La première fois qu'il est monté dans la cage avec le récipient, le voyage a été si brutal que toutes les autres personnes présentes, ont fini par se faire arroser de café. Quand il l'a raconté à Sirius, il en a entendu parlé pendant des semaines.

En haut de l'escalier, le sol du couloir était recouvert d'une épaisse moquette, qui tentait d'étouffer chacun de leur pas. Des petits lampes à intervalle régulier, se trouvaient tout le long en haut des murs. Les portes étaient taillées dans un bois épais, sans doute du chêne. Elles étaient toutes recouvertes d'un vernis foncé et les numéros des chambres étaient de gros chiffre couleur or. Remus s'arrêta devant celle qui devait être la sienne pour cette nuit. La carte magnétique n'ayant pas quitté ses doigts, il la plongea dans la petite fente et un déclic leur autorisa l'accès.

"Honneur aux dames."

Il se poussa de côté, après avoir ouvert la porte, pour la laisser passer. Il se demandait bien jusque quand elle allait tenir dans leur petit jeu. Parce que lui, il ne verrait aucun inconvénient à aller...jusqu'au bout.
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Jeu 30 Aoû - 17:26
Amélia soutenais le regard de Remus, un air d'espièglerie sur le visage. Quand on avait grandi en compagnie de James Potter, adoptée ou pas, on prenait aisément le goût aux bravades. Et quand la ronde folle avait inclus un garçon comme Sirius, allez savoir pourquoi cela rendait une fille beaucoup plus prompte aux répliques. Habituellement, la brune avait le sens de la répartie facile, il n'y avait qu'avec les sentiments qu'elle éprouvait pour le lycanthrope que son cerveau glissait. Néanmoins, ce soir, la situation avait suffisamment glissé pour qu'intérieurement elle se dise que la marche arrière n'était plus possible. La sorcière le croyait, à tout le moins. La suite des choses allaient lui prouver qu'elle avait eu les pieds bien plus ancrés qu'elle ne le croyait.

Remus lui répliqua avec une question. Voulait-elle faire autre chose avant ? Un petit sourire apparu sur les lèvres de la laborantine, qui allait répondre quelque chose dont le lecteur ne connaîtrait jamais la teneur. Ce fut à ce moment même que la situation devint vraiment stupéfiante et que le point de non retour fut atteint. Remus venait de la prendre par la main. Qu'y avait t'il de stupéfiant là-dedans ? Rien. Sauf que le contact de la main de l'homme dans la sienne lui fit l'effet d'un courant magique puissant, un courant qui la fit légèrement frissonner. Elle se sentais toujours ainsi quand il lui prenait la main, adolescents, poussé par James et Sirius qui lui affirmait et je cite : ''Pupuce est petite, elle a besoin qu'on lui tienne la main pour traverser la rue, le Magicobus peut la frapper n'importe quand !'' Comme si elle allait lever la main pour appeler le Magicobus pour rien ! Et traverser la rue était exactement ce qu'étais en train de faire Remus. Ce qui était stupéfiant, c'était que le sorcier marchait d'un pas assuré droit vers l'hôtel, lui affirmant au passage qu'il connaissait un truc radical pour lui ouvrir l'appétit. Ce fut le coup de grâce pour le cerveau d'Amélia et pour son coeur, qui rata quelques battements. Alors, chers lecteurs attentionnés, ce n'était point par ténacité que la sorcière ne disait rien en se laissant entraîner. Non. C'était simplement parce qu'il lui était impossible de dire quoique ce soit. Il s'agissait d'un phénomène rare que celui-ci. Amélia ''Pie'' Potter, incapable de dire le moindre mot ? C'était aussi rare que de trouver un nifleur n'aimant pas les objets brillants.

Amélia, muette, entra dans le hall en compagnie de Remus, qu'elle sentait lui lancer des regards. Elle parvint à tourner la tête dans sa direction et à lui sourire béatement; elle devait certainement avoir l'air d'une admiratrice de Lockhart; tout en emboîtant le pas. Puis, Remus, sans la quitter des yeux, demanda une chambre pour deux. L'effet sur Amélia ? Intérieurement, elle se sentie se liquéfier. Extérieurement, elle offrit un sourire au monsieur de l'hôtel qui leur souhaitait une bonne nuit. Remus l'entraîna ensuite en direction des escaliers et, comme une automate, elle le suivi en tentant de rassembler ses pensées en idées cohérentes. La brune était en train de vivre ce dont elle avait toujours rêvé. Elle savait bien qu'ils n'allaient pas ressortir de la chambre sans qu'il s'y soit passé quelque chose entre eux. Ho, cela aurait pu être possible, certes. Cependant, Amélia brûlait d'envie qu'il se passe quelque chose. Vous pensez bien ! Elle était amoureuse de Remus depuis ses quatorze ans ! Elle en avait maintenant trente-six et il l'amenait dans une chambre d'hôtel, n'importe quelle fille dans la même situation qu'elle aurait été consentante.

Marchant sur l'épaisse moquette, Amélia ne regardait que vaguement les lampes à énergie Moldue qui parsemaient le couloir silencieux. Normalement, elle aurait été très intéressée à les regarder fonctionner et à poser des tonnes de questions sur leur fonctionnement. Toutefois, ce n'était pas une situation normale. Les questions allaient donc attendre. De toute manière, aucune ne lui venait. Remus fini par s'arrêter devant une porte dont Amélia jeta un bref regard sur le numéro. Il ouvrit la porte avec la carte blanche remis par le commis avant de l'inviter à entrer.

'' Merci ''

Ce fut le seul mot qu'elle parvint à dire. Elle entra dans la chambre, la lumière s'allumant derrière elle. Remus venait certainement d'activer l'é ... l'électrification ? Comment les Moldus nommaient ça, déjà ? L'électricité ! Oui, Remus devait avoir activé l'électricité. Sous les yeux de la brune se trouvait un grand lit, une petite table avec deux chaises, un bureau sur lequel était déposé une sorte de grosse boite. À sa gauche, une porte d'où elle pouvait apercevoir une cuvette. La salle de bains, donc. Amélia entendit la porte se refermer doucement derrière elle et, tournant le dos à Remus, elle se mordit la lèvre. Elle devait lui dire. Expirant par la bouche, elle se retourna vers l'homme et le regarda timidement, ses joues reprenant une teinte rosée.

'' Remus ... il faut que je te dise quelque chose ''

Il devait le savoir, mais comment le lui dire ? Rendu où elle en était, il valait mieux être honnête et ne pas passer par quatre chemins. Voyez où ça l'avait mené de passer par quatre chemins avec Remus ? Vingt-deux ans à l'attendre. Amélia n'avait pas envie de attendre vingt-deux autres !

'' Je n'ai jamais ... jamais eu de petit ami, tu sais ? Oui, tu dois bien l'avoir remarqué, je vous aurait présenté quelqu'un et je ne l'ai jamais fait, alors ... il y a bien eu quelques types avec qui j'ai pris des verres, mais quand ils voulaient plus, je ne les revoyaient plus. Je n'ai jamais passé la nuit avec un homme, je n'ai même jamais embrassé personne sauf James et Sirius, mais c'était sur la joue et tout ça, mais j'ai très très envie d'être ici avec toi et de passer la nuit avec toi ou deux ou même trois ou quatre ou six cents et ... ''

Et voilà. Amélia était nerveuse et quand elle était nerveuse, elle parlait sans arrêt. Elle débita toutes ces informations d'une traite sans respirer, voulant absolument que Remus saches que non seulement il était spécial pour elle, mais qu'en plus, le moment allait être spécial en lui-même. Et elle voulait qu'il ne la trouve pas trop empotée au lit, han ! Si jamais ils y allaient. Et elle continuait de parler, maintenant en marchant entre Remus qui se tenait devant la porte et le lit.

'' Tu te demandes probablement pourquoi, non ? Pourquoi j'ai toujours refusé les avances de tout le monde pendant si longtemps ? C'est parce que c'est toi que je veux. Juste toi. Il n'y a eu que toi et toi tout seul dans mon coeur. Si ce n'était pas toi, ce ne serait personne. Alors, voilà j'ai attendu et attendu et attendu encore et encore et encore, j'ai bien essayé de tout te dire plusieurs fois, mais les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche. Pourtant, les mots, ils sortent facilement de ma bouche, tu ne trouves pas ? ''

Et bla bla bla, parle et parle Amélia au prise avec des sentiments explosifs.
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Ven 31 Aoû - 10:09
Comment je te diraisIls s'étaient retrouvés dans une chambre d'hôtel et à aucun moment, Amélia n'avait objecté. Remus s'était attendu à ce qu'elle le freine dans la rue, avant de rentrer dans le hall, voir au moment de demander la chambre ou encore dans l'escalier, le couloir, devant la porte. Rien. Aucun mot ne sortait plus de sa bouche, comme si elle avait planté. Lupin s'en voulait un peu et aurait dû faire lui-même demi-tour. Peut-être qu'elle était juste choquée par son humour ? Elle le connaissait depuis le temps, non ? Dos à la porte, l'observation de la chambre sembla nécessaire, pour reprendre ses esprits ou pour laisser le temps à Amélia de recouvrer les siens. Lorsque la voix de la sœur de son ami s'éleva enfin dans la pièce, Remus se sentit d'un seul coup soulagé. S'il la ramenait à James dans cet état, il comprendrait tout de suite qu'il y a quelque chose qui cloche. Car une pipelette comme Amélia qui cesse de parler brutalement, ce n'est pas normal. Mais si au fond de lui, il avait été rassuré de se rendre compte qu'elle était encore en mesure de faire une phrase, le ton qu'elle avait pris lui laisser envisager la suite de ses paroles avec une certaine appréhension. Plus elle s'avançait dans ses explications et plus Remus avait l'impression de se perdre. Lui disait-elle réellement qu'elle n'avait jamais été en couple de sa vie ? Avec tout ce qui est arrivé aux Maraudeurs dernièrement, il pensait simplement qu'elle ne voulait pas étaler sa vie privée, alors que les autres étaient tous empêtrés dans leurs problèmes. Remus avec le décès de sa femme, puis ensuite sa rupture chaotique avec Tonks, pour terminer par la nuit où il a malheureusement attaqué Tom. A l'opposé, chez les Black, leur couple battait de l'aile, l'enlèvement de Sirius, Alexander qui fait connerie sur connerie, puis Sirius transformé en cavalier de la mort. Côté Peter, qui se lance dans une bataille perdue d'avance contre Fenrir Greyback qui a mordu son fils pendant la nuit rouge. Ainsi que les Potter, avec Lily qui a été torturée par on ne sait qui durant sa garde à Sainte Mangouste, Harry qui se prenait pour un chef et qui se comportait comme le dernier des idiots avec tout le monde allant même jusqu'à se mêler de la vie privée de ses amis d'enfance, Kaysa qui n'en faisait qu'à sa tête, puis la torture de Cassandra par le fils de Sirius. Tout autant d'événements qui auraient eu pour effet de faire taire Amélia sur sa vie privée.

"Je ne savais pas Amélia. Je pensais juste qu'avec tous les problèmes que nous avions tous, tu ne voulais pas nous parler de ta vie privée... Même à Poudlard ? Avec tous les garçons qui te tournaient autour, je croyais qu'après notre départ, tu n'aurais plus James sur le dos et que tu en aurais profité un peu..."

Il s'avança un peu dans la chambre, pour enlever son blouson qu'il déposa sur le dossier d'une chaise. Il ne faisait pas la politique de l'autruche et avait bien entendu qu'elle voulait passer la nuit avec lui et même plusieurs autres. Ce qui le toucha plus qu'il ne pouvait l'admettre, mais Amélia parlait tellement vite, que Remus n'eut pas le temps de répondre là-dessus. Alors, il se tourna vers elle et se contenta de l'écouter. La pauvre devait en avoir des choses à dire...pourvue qu'elle ne lui parle pas toute la nuit. Elle débitait à une vitesse impressionnante et le loup-garou ne pouvait seulement acquiescer de la tête lorsqu'elle termina par une dernière question. Oh oui, il n'avait jamais vu quelqu'un parler autant, même Albus serait scotché à coup sûr. Elle devait mourir de soif à force. Lui, s'il pouvait boire, ça serait un verre d'alcool là. Il s'en voulait de ne rien avoir vu durant tout ce temps et se laissa tomber assis sur le lit.

"Je suis désolé, je ne savais pas. Je ne me suis rendu compte de rien du tout. Tu aurais du essayer de me le dire ou passer par James. Je comprend que tu te sois fait discrète là-dessus à l'époque où j'étais marié et que j'avais les petits...mais après ?"

C'était la déchéance dans sa vie, mais quand Sirius a commencé à lui présenter Tonks, Amélia aurait eu l'occasion de lui ouvrir son cœur à ce moment-là. Il est difficile de revenir en arrière. Et puis, ce n'est peut-être pas plus mal. Avec Nina et John encore jeunes, Tonks a vécu un véritable enfer. Maintenant qu'ils sont un peu plus grands, les choses seront peut-être différentes et la sœur de James n'aura pas à subir leur courroux. Et maintenant qu'elle s'était lâchée sur ses sentiments, Remus pourrait peut-être faire quelque chose, autre que rester bêtement assis sur le lit à fixer le sol entre eux deux. Il ne sait pas quoi dire, c'est comme si à force de parler, Amélia lui avait voler ses propres mots ou sa capacité de formuler une phrase. Mais il finit par se relever tout de même, repensant à tout ce qu'elle venait de lui dire. Sûrement que ça lui avait couté énormément de lui révéler tout ça. Se rapprochant d'elle, sa main se posa délicatement sur sa joue, Lupin finit par l'embrasser sur les lèvres. C'était nouveau pour elle et un peu moins pour lui, alors il cherchait à se montrer délicat, même s'il est loin d'être une grosse brute malgré son statut de bête sauvage. Après le baiser, il se contenta de la serrer contre lui.

"Tu sais que si tu veux attendre encore un peu..."

S'abstenir de toute forme d'humour aurait été nécessaire dans cette situation. Mais c'était plus fort que lui.
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Sam 1 Sep - 15:24
Anxieuse de la réaction de Remus, Amélia se tenait debout légèrement à l'écart du lit. Elle se balançait légèrement d'avant en arrière, s'efforçant de ne pas se mettre à faire une ''danse d'envie de pipi''. Elle avait beau prendre une potion contre l'hyperactivité depuis ses neuf ans, il y avait des moments où elle ne contrôlais pas vraiment ses élans, qu'ils soient verbaux ou physiques. Comme maintenant. Ou la fois où elle avait grimpé sur le toit de la demeure familiale pour aller vérifier que le nid d'hirondelles était toujours en place et que les petits oisillons n'avaient pas faim et qu'elle était tombée dans les rosiers de sa mère. James en avait pratiquement fait une attaque nerveuse. Bon, plus parce que c'était lui qui avait dit à sa soeur que ce serait bien d'aller voir et qu'il avait peur de se faire disputer ! Quoiqu'il en soit, Amélia essayait de faire actuellement trois choses. Un, ne pas tourner en rond en envoyant valser ses mains partout en jacassant comme une pie sans tête. Deux, ne pas s'évanouir. Trois, ne pas s'enfuir en courant de honte et de peur. Et si Remus trouvais ça marrant, ce qu'elle disait ? Non, il n'allait certainement pas trouver ça drôle. Et s'il lui disait qu'il était désolé, mais qu'il plaisantais tout ce temps et qu'il ne voulait pas d'elle ? Non, ce n'était pas le genre de Remus non plus. Et pourquoi il ne faisait que la regarder sans rien dire ? Finalement, il se mit à parler pour lui exprimer sa surprise concernant son état de virginité tant affective que physique. Effectivement, la situation était surprenante, mais Amélia ne fit que hausser les épaules. Que répondre à ça, hormis la vérité ?

'' Dès que j'ai eu quelques élans hormonaux, c'est vers toi que ça se dirigeait alors. En profiter avec n'importe qui ? ''

La laborantine haussa à nouveau les épaules. Être avec un autre homme que Remus aurait été, à ses yeux, le trahir. Trahir son amour pour lui. Se trahir elle-même. Elle aurait été incapable de le faire, de toute façon. La sorcière regarda l'homme qu'elle aimait se diriger vers le lit et s'y asseoir. Il se pencha ensuite par en avant avant de fixer le sol en silence. Amélia fit de grands yeux avant de se balancer un peu plus sur place. Elle avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas !? Elle ferma les yeux une ou deux secondes question de se ressaisir, avant de les rouvrir et d'attendre. Remus était un homme qui avait besoin de réfléchir. Il devait être sous le choc de la nouvelle et avoir besoin de rassembler ses idées. Il ne restais plus, ainsi, qu'à attendre.

Le silence remplie la pièce. À l'extérieur de la chambre leur provenait parfois des bruits étouffés. Des clients arrivaient, d'autres devaient sortir pour la soirée. Ou alors, il s'agissait d'employés. Amélia restait debout, sur place, les yeux rivés sur Remus qui était perdu dans ses pensées. Puis, il se remit à la questionner. Pourquoi ne lui avoir rien dit avant ? Merlin ! Amélia émit une sorte de gémissement plaintif. Pourquoi ne lui avoir rien dit avant ! Et passer par James ? La brune eu un léger rire avant de dire :

'' Passer par James ? Remus, il aurait piqué une crise ou t'aurais enfermé dans une grotte pour ne pas que tu m'approches ! ''

Elle exagérais probablement, mais James était assez protecteur. Que sa petite soeur de quatorze ans soit amoureuse d'un de ses meilleurs amis aurait put le faire réagir à l'époque. Aujourd'hui, il prendrait bien la chose, enfin espérons-le, mais dans le temps ça aurait été une autre paire de manches ! Amélia baissa les yeux en direction du tapis, soupira et ajouta :

'' Te le dire avant. Remus, mon cerveau devient de la purée quand je te regarde. J'ai bien essayé plusieurs fois, mais les mots s'évaporaient. Puis, tu est tombé amoureux d'une autre et tu t'est marié. Que pouvais-je y faire ? Me lever en pleine cérémonie et hurler ? Quand on aime quelqu'un, on veux qu'il soit heureux. Tu l'étais et je ne voulais pas te faire du mal. Et ensuite, tu as eu tes enfants ... j'aurais dut faire quoi, briser une famille ? Je ne pouvais que te regarder sourire et être heureux, Remus. Après l'accident, je ne pouvais pas non plus te sauter dessus comme ça ! J'aurais eu l'air de quoi, une profiteuse ? J'ai attendu le bon moment, mais Sirius t'a présenté Tonks et alors ... j'aurais put aller te voir et te dire que je t'aimais, mais j'aurais eu l'air d'une fille jalouse, non ? Et après, vous avez rompu et encore une fois, je me suis dit que ce n'était pas le bon moment pour aller vers toi. ''

C'était un concours de circonstances, en somme. Oui, elle aurait put s'avancer malgré tout, mais elle avait voulu lui laisser du temps. Du temps de guérison, du temps de bonheur, du temps de quoi ? Amélia ne le savait pas vraiment. Relevant les yeux, elle regarda Remus qui était toujours observateur du sol. Elle commençait à se demander s'il n'y avait pas quelque chose d'intéressant sur la moquette quand il se leva pour se diriger vers elle. La femme le regarda et frissonna lorsqu'il posa délicatement la main sur la joue. Elle sentie son coeur cesser de battre en le voyant se pencher vers elle et, lorsqu'il l'embrassa, son coeur tout entier s'enflamma. C'était doux, délicat, tendre, parfait. Amélia porta les bras autour de son cou et répondit avec timidité mais tendresse au baisé. Elle fini par se blottir contre lui, une fois leur premier baisé terminé et elle ferma les yeux pour entendre son coeur battre. Un sourire naquit sur ses lèvres en entendant sa proposition d'attendre encore un peu et elle se mit à rire. Vraiment ? Redressant la tête pour plonger les yeux dans les siens, elle lui répondit tout en le poussant doucement vers le lit :

'' J'ai assez attendu ... ''

Il n'allait pas s'en tirer cette fois ! Comme Remus était plus grand qu'elle, Amélia se mit sur la pointe des pieds pour déposer un nouveau baisé sur ses lèvres contre lesquels elle murmura le je t'aime qu'elle retenais dans son âme depuis des lustres.
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Dim 23 Sep - 21:21
Comment je te diraisRemus avait l'impression de tomber de haut sur ce coup-là. Il ne s'était pas attendu à une telle révélation. Comment avait-elle fait pour vivre avec ça durant toutes ces années ? Ce n'est pas comme s'il s'agissait d'un amour d'enfance et qu'ils s'étaient perdus de vue. Remus est l'un des meilleurs amis de James, le grand frère d'Amélia. Tous se sont toujours côtoyés. Ils ont fêté les unions ensembles, dont celle du loup-garou justement, ainsi que les naissances, qui comprennent les trois enfants de Remus. Il y a eu tellement de choses qui ont dû contribué à briser le cœur de cette fille, que Lupin commence à s'en vouloir de n'avoir jamais rien vu. Comment a-t-il fait pour ne rien voir du tout ? Comment peut-on à ce point être aveugle ? Et s'il l'avait vu avant, qu'aurait-il fait ? Mettre en péril son mariage ? Risquer de changer son existence au point de louper une ou deux des naissances de ses enfants ? Et elle, qu'aurait dû-t-elle faire ?

« Profiter avec n'importe qui, c'est ce que font tous les adolescents normalement, dés qu'ils éprouvent ce besoin pour la première fois. »

Il ne voulait pas l'incriminer, mais il lui faisait remarquer qu'elle aurait largement eu le droit de vivre quelque chose de fort avec quelqu'un, au lieu d'attendre. Au lieu de l'attendre lui. Surtout que parfois, les sentiments jaillissent avec le temps. Mais il ne pouvait se permettre de dire quoi que ce soit, c'est lui qui ne voit absolument rien. Et peut-être qu'il n'aurait pas eu tant de conquêtes si ses amis ne l'avaient pas poussé au derrière. Le regrette-t-il ? Pas tant que cela au final. Il a eu l'occasion de s'amuser un peu avant de devenir sage, bien qu'il ait été toujours plus ou moins sage dans le fond. Amélia soulignait le fait qu'elle n'aurait pas pu passer par James et son argument tenait très bien la route.

« Ce n'est pas faux... »

Elle continuait sur sa lancée en lui faisant comprendre qu'elle n'avait jamais trouvé le bon moment pour lui dévoiler ses sentiments. C'était la réalité, en y réfléchissant bien. Remus ne pouvait trouver à redire, même s'il s'en voulait. De toute façon si elle lui avait dit, est-ce que ça aurait changé le court de sa vie ? Est-ce qu'il aurait fait d'autres choix ? Mais avec des si... C'était maintenant à lui de réagir, de dire quelque chose ou de faire plutôt. Parce que Remus ne sait jamais si prendre avec les mots, surtout quand il s'agit de sentiments et tout ce qui tourne autour. Avec ses gamins c'est beaucoup plus facile, mais c'est pas non plus le même registre et encore heureux, sinon il faudrait vraiment se poser des questions sur sa santé mentale. Alors, il avait agit. Il l'avait embrassé. La jeune femme aurait pu le repousser, après tout il pourrait la comprendre. Ce n'est pas du tout comme si elle était habituée à ce genre de choses. Peut-être qu'elle pourrait être effrayée par ce qu'il risquait de se passer. Mais contrairement à tous ses doutes, Amélia l'embrassa à son tour. Elle semblait d'un coup timide et même fragile, perdant sûrement sa confiance en elle et pourtant, elle s'y prenait très bien. Remus voulait la rassurer, mais il se contenta de faire de l'humour, tendant ainsi la perche. La jeune Potter le poussa et derrière son mollet, le loup-garou sentit le bois du lit. Il la laissa revenir vers lui pour l'embrasser et se laissa ensuite tomber en arrière, sur le matelas, l’entraînant dans sa chute.

« Tu es certaine que tu le veux vraiment ? »

Quelle question aussi. Lui, il ne voulait la forcer à rien du tout. Il ne voulait pas précipiter les choses, ni même la mettre mal à l'aise. Et il avait beau faire, c'était difficile de se souvenir de l'époque où lui-même, n'avait jamais eu de relation intime. Ça remontait à si longtemps maintenant, qu'il n'était pas en mesure de repartir si loin. Et puis, même s'il le pouvait, il y a toujours une grande différence entre les filles et les garçons. Ces derniers sont toujours plus rapidement près que leurs partenaires de la gente féminine.
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Ven 28 Sep - 20:16
Sa tête lui tournais légèrement et ses lèvres ne semblaient plus vouloir se détacher de celles de l'homme qu'elle aimait. Hors, lorsqu'il se laissa choir sur le lit, la laborantine dût bien cesser son baisé au risque de se retrouver avec un nez en compote. Elle émit un petit cri de surprise suivi d'un rire amusé avant de redresser la tête en direction de Remus, qui la questionnais à nouveau sur sa volonté d'aller jusqu'au bout avec lui. Bha ouais, si elle se trouvais actuellement à califourchon sur lui c'était pour aller cueillir des pâquerettes ! Amélia eu un sourire taquin avant d'embrasser légèrement Remus. Elle soupira ensuite avant de se laisser tomber sur le matelas à ses côtés.

'' D'accord '' dit-elle en se redressant sur son coude gauche

Couchée sur le côté, elle regarda Remus avec sérieux avant d'ajouter :

'' Parce que tu trouves que j'étais une adolescente normale ? ''

Apparemment, il voulait s'étendre sur sa virginité et sur son apparente pruderie. Il fallait tout expliquer aux hommes ! Allez savoir pourquoi, ils ne comprenaient rien aux femmes. Bien entendu qu'elle en avait eu, des élans hormonaux. Bien entendu, elle aurait bien voulu s'épancher avec un garçon et se rouler dans l'herbe sauvagement. Simplement, elle ne voulait qu'un seul garçon et pour son plus grand malheur, ce garçon était aussi aveugle et bête qu'un escargot. Que voulez-vous, Remus était si attrayant ! Affichant toujours un sourire espiègle, Amélia poursuivit :

'' Octavus aurait bien voulu, oui. Diego aussi. Peut-être Devon aussi. Sans compter tous les guérisseurs qui me bavent presque dessus à St-Mangouste. Ho, et je crois qu'il y a un ou deux Mangemort bêtes qui n'hésiteraient pas à tâter du Potter. Mais, écoutes moi bien d'accord ? ''

Ils n'allaient pas passer la soirée en explications, non ? La chambre serait bien chère payée pour discuter toute la nuit ! Ho, ils pourraient le faire après, discuter s'entends, Amélia aimait trop parler pour ne pas désirer passer une nuit entière à discourir sur toutes sortes de sujets palpitants. Cependant, la sorcière voulait profiter du moment. Remus était partant, pourquoi attendre encore ? Et s'il arrivait malheur à Remus ? Ou à elle-même ? Et que jamais elle ne puisse goûter l'entièreté de son corps ? Vraiment, elle était touchée qu'il désire faire attention à sa sensibilité, qu'il veuille s'assurer de son accord et qu'il soit si prévenant. S'il continuais à la faire languir, il allait se faire violer ! Remarquez, c'était peut-être ça qu'il voulait ! Amélia se rapprocha de Remus avant de prononcer distinctement :

'' Je t'aime Remus J. Lupin. ''

Elle leva son index et le posa sur son torse, ajoutant :

'' C'est toi que j'aime. Toi. Me vautrer avec n'importe qui sous prétexte que, toi, tu étais ailleurs ? Ça aurait été te trahir, me trahir, trahir cet amour que j'ai pour toi. ''

Sa main glissa le long du torse du loup-garou pour aller se perdre dans ses cheveux, qu'elle caressa du bout des doigts. Son sourire se fit quelque peu amusé quand elle prononça :

'' Mes hormones, je les ait calmés toute seule comme une grande. Et oui, oui, Remus je le veux. Vraiment. Maintenant. Je veux que tu me fasses l'amour. ''

Amélia cessa de caresser les cheveux de Remus, fronçant légèrement les sourcils. Elle venait de penser à quelque chose. C'était quand même une chose essentielle.

'' Sauf si toi, tu ne veux pas han. Tu veux ? ''
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