SHOW ME, SHOW ME BABY

• NATIONALITÉ(S) & ORIGINE(S) : Visiblement, la famille de Drago est totalement anglaise : en tout cas, le manoir Malefoy appartient à ces aristocrates depuis déjà plusieurs générations.

• VOTRE SANG : Drago Malefoy fait partie de l’une des dernières famille de sang-purs.

• PHYSIQUE : Si Drago fut longtemps bien plus petit que ses deux gardes du corps, il a bien grandit et fait désormais à peu près leur taille : il est d’ailleurs très fier de mesurer quelques centimètres de plus qu’Harry Potter. C’est une victoire dérisoire, mais il l’a obtenue. Le jeune homme est fin mais déjà bâti comme un homme, avec ses épaules larges qu’il ne manque pas de mettre en valeur. D’ailleurs, sa finesse n’empêche pas une force physique souvent insoupçonnée. Drago préfère certes user de la baguette mais il peut malgré cela se battre contre quelqu’un de son gabarit – ou de plus faible, bien entendu. Il a une peau d’une pâleur incroyable, comme s’il ne sortait jamais : cette peau est très fragile et il doit éviter le plus possible de l’exposer aux rayons dévastateurs du soleil. Il possède un joli corps, oui, et n’hésite pas à se mettre en valeur au travers de celui-ci : il peut manger plein de sucreries, il n’en restera pas moins mince. Il fait tout de même attention : il serait horrifié de se voir devenir gros. Aussi, quand il est seul, il a pris l’habitude d’exercer ses muscles abdominaux.

A ce corps agréable est associé un visage qui ne l’est pas moins : certes, il a l’air la plupart du temps arrogant, méprisant, trop sûr de lui, mais il y a bien des filles qui aiment les mauvais garçons, non ? De toute façon, il ne changera pas pour une fille, du moins le pense-t-il. Ainsi donc son sourire aux dents bien blanches, qu’il dévoile lorsqu’il est fier de lui ou qu’il est particulièrement satisfait par une chose ou une autre, ou même pour séduire, plaît généralement, de même que le reste de son visage fin. Ses yeux étaient initialement plus gris qu’ils le sont aujourd’hui : avec le temps, comme cela arrive parfois, ils sont devenus de plus en plus bleus, accompagnant ses cheveux blonds qui ont eux aussi légèrement foncé avec le temps et qui font différer son apparence physique de celle de son père. Alors qu’il gardait auparavant ses cheveux plaqués sur son crâne, pensant que cela lui donnait un meilleur style, il a, avec les années, appris à les laisser dans un effet coiffé-décoiffé qui lui sied à merveille dans son idée de look à la fois décontracté et aristocratique. Parfois, mais bien plus rarement, il s’essaie aussi à l’effet mal rasé. Mais si cela ne gâte en rien sa beauté, il n’y adhère pas vraiment, trouvant que ça lui donne un air moins noble. Ses beaux yeux bleus sont souvent plissés en signe de mépris, parfois rieurs, jamais triste : depuis quand Drago Malefoy peut-être touché par quoi que ce soit, sérieusement ?

Enfin, il complète son image par des vêtements le plus près de son corps fin possible : la robe de sorcier informe, c’est démodé ! Il possède un beau corps, il le met donc en valeur. Drago ne porte jamais de couleur vives : il trouve que cela ne lui va pas, en plus d’être particulièrement ridicule – chacun ses goûts, certes, mais allez dire ça à notre intolérant de première… Bref. Drago attache une grande importance à son look, oui : des couleurs sombres ou du blanc, rien d’autre. Des t-shirt, oui, mais seulement s’ils moulent son corps. Des chemises, des cravates, oui. Des jeans, mais toujours près du corps, encore. Il fait également attention à ses accessoires : bague en forme de serpent, symbolisant son appartenance à Serpentard, quelques bracelets, quelques colliers, le tout toujours harmonisé avec ses riches étoffes.

• CARACTÈRE : La première chose que l’on peut remarquer chez Drago, c’est certainement son égocentrisme qui s’accompagne d’un égoïsme démesuré : il est né avec une cuillère en argent dans la bouche, et cela se voit dans son caractère. Moi, moi et encore moi sont ses mots d’ordre : par ailleurs, il n’aime pas partager. Personne n’a le droit de prendre ce qu’il considère comme sa propriété. Vantard, il aime plus que tout se pavaner. Sa jolie petite gueule n’arrange en rien son cas : il sait qu’il a un physique plaisant, en use et abuse. Oh, il n’est pas stupide pour autant : il est même plutôt rusé, et il est capable de bien des choses. Il maitrise merveilleusement bien l’art de la parole, ferait de ce fait un excellent politicien : manipulateur, il sait atteindre ses buts sans avoir l’air d’y toucher. Se victimisant ou se glorifiant au besoin, il sait jouer de nombreuses cordes pour s’attirer les faveurs des gens importants, sauf lorsque ceux-là sont des nés-moldus ou des Gryffondor, bien entendu. Drago n’est pas vraiment quelqu’un de sympathique : oh, il sait rire, mais il a un sens de l’humour bien à lui qui ne plait pas systématiquement. Il sait également être aimable, mais seulement avec les personnes qu’il veut. Capricieux et caractériel, il arrive à ce gosse de riche de faire d’incroyables crises de colères, durant lesquelles il vaut mieux se tenir loin de lui, la plupart du temps pour des raisons totalement stupides aux yeux de n’importe qui. L’aristocrate ne supporte pas que quelque chose ne marche pas comme il l’entend : c’est certainement l’une des raisons qui le pousse à détester tant Harry Potter et ses amis : tous autant qu’ils sont, ils semblent être décidés contredire son état d’esprit à chaque instant, à contrer ses petites manigances à chaque seconde. Il est extrêmement prudent, Malefoy : c’est bien pour cela que, malgré tout ses méfaits, il ne s’est pas trouvé si souvent collé qu’il l’aurait été s’il avait fait les choses par-dessus la jambe. Précieux, particulièrement soigneux de son apparence, il aime bien faire les choses : n’attendez pas qu’il soit ordonné pour autant, vu qu’on ne l’a jamais habitué à devoir ranger par lui-même.

Drago est particulièrement brutal : non qu’il frappe, mais ses mots sont les plus acérés de tous. Il est redoutablement doué pour mettre le doigt sur un problème et appuyer dessus avec une force incroyable. Il aime semer la zizanie, il aime presque même être détesté : tant qu’on ne l’ignore pas, tant qu’il n’indiffère pas, tout va bien, à défaut de savoir se faire aimer. Dray n’est pas particulièrement inhumain pour autant : dégainer le premier est une manière pour lui d’intimer le respect, de se protéger. Sans remords ? Pas toujours, peut-être. Il sait qu’il est dur, il sait qu’il n’y peut rien. Il est comme ça, il a l’habitude d’être comme ça. Il a été éduqué comme ça, voilà tout. Incroyablement méprisant, il a aussi appris depuis son plus jeune âge que personne n’était assez bien pour les Malefoy. Le jeune homme a beau être terriblement joueur, il est aussi incroyablement lâche : il fuit les problèmes, il a de nombreuses peurs bien qu’il n’en avoue aucune, son orgueil démesuré ne le lui permettant pas, il fait toujours attention à ce que ses actes les plus vils n’aient pas de conséquence sur lui par crainte desdites conséquences. Il n’est pas courageux, non : il préfère survivre, quoi. A quoi servent le courage et la bravoure s’ils vous entraînent dans les problèmes les plus noirs ? Drago est également un grand épicurien : il n’aime pas l’avenir qui l’effraie, il ne se sent pas prêt à prendre sa vie en mains, de la faute d’une mère qui le choye trop depuis qu’il est tout petit et d’un père qui lui trace sa voie sans lui demander son avis. Il ne sait pas trop ce qu’il veut, de ce fait : instable, il est surtout perdu. Alors, comme face à chaque obstacle, face à chaque problème, il ferme les yeux et fuit. C’est tellement plus commode.

Drago n’a pas une image très flatteuse dans le château : il a une réputation de monstre pour la plupart. Cependant, il est bien plus sensible qu’il le laissera croire. L’une de ses plus grandes facultés ? Ecarter ses sentiments de sa vie. Il est très doué pour fuir ses propres sentiments comme la culpabilité, le remord, l’affection. On lui a apprit depuis tout petit que l’amour n’était pas une force, après tout, il ne peut se détacher si facilement de cette idée : Dray ne sera jamais un ange, malgré son apparence, ses yeux bleus, ses cheveux blonds. Il a besoin de cette image monstrueuse, qui résume ses sept années à Poudlard. Il en a besoin parce que c’est son ultime repère et qu’il est sûr que comme ça, personne ne risque de le blesser vraiment, personne ne le trahira. Personne ne peut faire ça, non. Mais s’il ne sera jamais un ange, cela ne veut pas dire non plus qu’il sera fermé à jamais. Il ne veut pas de ça, non, il préfère garder cette coquille qui est bien plus commode et souvent assez amusante, oui. Il ne compte absolument pas changer sa façon d’être, au moins face au grand public. Etre un sacré enfoiré est devenu une belle part de lui : il est inconcevable à son sens que qui que ce soit parvienne à aller au-delà de cette image. En plus de la barrière qu’il met entre lui et les autres qui empêcherait quiconque de faire cela, il pense bien que personne n’aurait l’envie de faire cela. Il est le Prince des Serpentards, admiré, haï ou craint, et puis c’est tout. Il n’y a rien au-delà, rien. Il ne peut pas y avoir quoi que ce soit d’autre pour qui que ce soit, il ne s’en fait donc pas à ce sujet.

• PARTICULARITÉ(S) : Drago a d’excellentes prédispositions à l’occlumancie : sa tante Bellatrix lui a enseigné cet art et il s’y trouve (fièrement) très doué. [Si possible et par rapport au personnage initial.]

• PASSION(S) & LOISIR(S) : Tout d’abord, Drago adore le Quidditch, un peu comme tout sorcier qui se respecte, oui, mais il y est également plutôt doué – même si, à son grand désarroi, il n’est pas à la hauteur de Harry Potter. Il se débrouille donc très bien sur un balai, Malefoy. Il a également pris la magie noire pour passion : c’est pour lui quelque chose de fascinant, d’autant plus que c’est interdit. Et le sortilège d’Hellson le ravit sur un point : il a désormais un accès totalement libre à la réserve. Il semble également être pris de passion par lui-même : inutile d’en faire un dessin, Drago aime se pavaner, exposer une supériorité qu’il s’est créée et a le respect de la plupart des Serpentards, attise la peur chez beaucoup d’élève très jeune, la haine des autres… Il ne laisse pratiquement personne indifférent, et cela lui plaît énormément. D’ailleurs, exercer sa tyrannie et jouer de ses relations est l’un de ses grand passe-temps. Enfin, et bien que peu de gens le sachent vraiment, il apprécie la lecture, sans pour autant que ce soit son passe temps favori, certes.

NOW TELL ME YOUR STORY

• SITUATION FAMILIALE : Commençons par parler du plus évident : la famille directe de Drago, c'est-à-dire ses parents. Fils unique, il est choyé depuis sa plus tendre enfance par les riches Malefoy. Sa relation envers son père est tout de même radicalement différente de celle qu’il entretient envers sa mère. Lucius a toujours été son modèle, son repère. Il a été éduqué pour être un mini-Lucius et ne se souvient pas de gestes vraiment doux de la part de son père, qui a toujours été assez dur envers lui, même alors que Drago faisait tout les efforts du monde pour lui plaire. Il rêve de briller dans les yeux de celui qu’il idolâtre presque, mais le fait d’être coupé du monde et donc, de son père, pourrait fort bien faire évoluer cette relation pas très saine. Envers sa mère, c’est tout à fait différent : il éprouve énormément de tendresse à son égard et, s’il ne sait pas vraiment comment l’exprimer, il espère bien qu’elle le sait. Elle aime énormément son fils unique, oui, et serait prête à tout sacrifier pour lui et son mari. Elle doit bien être l’une des seules personnes à connaitre le côté humain de Drago, qu’elle entretient sans vraiment s’en rendre compte, juste avec la force de son amour. C’est sûrement grâce à elle que Drago ne deviendra jamais comme son père – du moins, jamais totalement.
Passons ensuite à sa famille un peu plus éloignée : il est lié avec presque tous les sangs purs encore vivants, en fait, plus ou moins proche de chacun. La famille dont il est le plus proche est évidement les Lestranges : s’il connait peu Rodolphus, Bellatrix, qui est la sœur de sa mère et donc, sa tante, est un peu plus proche de lui. Il ne l’apprécie que très modérément, il est d’ailleurs fort probable qu’elle l’effraie : cependant, elle est une très bonne sorcière et il est persuadé qu’il pourrait obtenir un enseignement de qualité auprès d’elle, au besoin. Il est aussi lié par le sang aux Black et aux Tonks, mais préfère négliger ce fait, suivant le modèle de son père.

• VOTRE HISTOIRE : Il ne savait peut-être juste pas comment l’aimer…

Drago Malefoy a grandit dans le manoir Malefoy, dans le Wiltshire. Sa famille a toujours été très prospère : descendants de riches aristocrates sang-purs, les Malefoy ont également d’excellent contacts avec le ministère. A la disparition du Seigneur des Ténèbres, Lucius Malefoy fut tout juste inquiété : il s’en tira sans aucun problème. L’enfance de Drago se déroula relativement bien, dans le sens ou aucun drame ne vint le briser. Lucius n’eut pas le moindre geste caressant envers lui, l’enfant en était triste mais pensa vite qu’il devait mériter l’amour de son père. Sa mère, par contre, le couvrit d’amour. Et ses deux parents lui donnèrent bien entendu tout ce qu’il désirait. Parfois, Lucius le lui reprochait : il disait que son fils allait ramollir si elle continuait à le couver comme cela, qu’il ne deviendrait jamais un homme. Drago y comprit, dès le plus jeune âge, que les manifestations de l’amour n’étaient que faiblesse pour son père. Il se ferma progressivement des gestes et paroles caressants de sa mère, s’éloigna quelque peu d’elle sans cesser de l’aimer pour autant, mais dissimulant cet amour. Dans son éducation, l’idée de la pureté du sang fut essentielle : les nés moldus n’étaient que méprisables, des sang de bourbe.Il apprit également très vite à aduler Lord Voldemort. Lucius lui avait enseigné très tôt le poids du secret, et, une fois qu’il fut sûr que Drago avait compris la leçon, il lui expliqua pourquoi sa tante Bellatrix et son mari était en prison, que le Seigneur des Ténèbres ne pouvait être mort, qu’il reviendrait et qu’il ferait son empire, avec les Malefoy sous ses ordres. Le petit garçon qu’il était alors ne comprit pas très bien : tout ce qu’il savait, c’était qu’il devait obéir à son père pour pouvoir enfin avoir de la valeur à ses yeux. Il l’idolâtrait. Il suivit sa voie, n’ayant que trop peu d’exemple pour en suivre une autre. Il détestait les moldus, il détestait les sang-de-bourbe, il détestait le Survivant, il méprisait le monde. Juste parce que son père faisait tout cela.

La lettre de Poudlard arriva un beau jour. Lucius n’en fut pas spécialement fier : il jugeait normal que les portes des écoles de magie soient ouverte à son fils, qui avait éveillé ses dons depuis un certain moment. Il ne voulait même pas que le petit blond aille à Poudlard : Dray entendit des brides de disputes entre sa mère et son père, et c’était bien la première fois que celle-ci s’opposait à l’homme influent qu’était Lucius Malefoy. Il voulait l’envoyer à Dumstrang, pour qu’il puisse y apprendre la magie noire et qu’il soit sous la direction d’un homme qu’il connaissait, en qui il avait confiance, et non dans l’école de ce vieux fou de Dumbledore. Mais Narcissa refusa catégoriquement : elle ne voulait pas que son fils parte aussi loin d’elle. Ainsi, elle l’emporta contre son mari et Drago partit à Poudlard, avec une mission plus ou moins secrète, cependant : il devait discréditer Dumbledore, qui n’avait, d’après son père, aucune des qualités requises pour être directeur.

Drago alla donc à Poudlard. Dans le train, il sût tout de suite s’entourer : deux colosses, Crabbe et Goyle, qu’il connaissait plus ou moins déjà avant pour les avoir déjà vu avec son père. Ils étaient certes stupides, mais leur force physique n’était pas négligeable. Il ne pensait à eux initialement comme des outils. Par la suite, au fil des années où ils étaient toujours ensemble, il les considéra peu à peu comme des amis, bien qu’il ne l’avouât jamais. Parce qu’ils étaient fidèles, après tout, et qu’il savait qu’il pourrait compter sur eux. Il rencontra également très vite Harry Potter : le courant ne passa définitivement pas entre les deux jeunes garçons qu’ils étaient alors. Meilleur ennemi, meilleur rival. Neville Londubat, le Survivant, eut tout de suite droit à son mépris : il n’avait somme toute rien d’exceptionnel. Il comprit également dès le discours de début d’année pourquoi son père voulait qu’il discrédite Dumbledore : ce type était fêlé, vraiment. Bien qu’il soit en première année seulement, Drago, que le Choixpeau avait envoyé à Serpentard sans attendre, se fit vite une place de choix dans sa maison. Sûrement grâce à son nom, couplé à son attitude pédante et ses qualités de manipulateur. Le petit Prince des Serpentards, c’était lui : il ne laissa personne prendre sa place les années suivantes.

Poudlard lui permit de mettre un peu de distance entre son père et lui : ainsi, il changea peu à peu d’avis concernant Dumbledore. Il était certes bizarre, mais il était indéniablement brillant : secrètement, effrayé à l’idée que son père apprenne ce qu’il pensait, il se mit à le respecter. Il se construit à peu près son empire dans le château, se faisant craindre ou admirer, s’attirant des ennemis qui lui firent plus d’un sale tour. Il se sentit peu à peu de plus en plus à l’aise à Poudlard : en grandissant, il devint beau garçon, appris vite à avoir un style qui le mettrait en valeur. Il eut un certain nombre de conquêtes féminines, systématiquement belles et la plupart du temps moins douées en magie que lui. Ca a toujours été pour s’amuser, pour passer du bon temps. Parfois en dépit de cette pauvre fille, de manière plus ou moins ouverte. Il n’est jamais sorti avec Pansy Parkinson, sûrement parce qu’elle est trop proche de lui, justement et que, malgré ses airs de ne pas y toucher et de s’en moquer un peu, il ressent une légère tendresse envers elle – pas de l’amour, non, ce serait grotesque. S’il n’est pas apprécié de tous, il y en a plus d’une qui n’oseront pas le dire mais qui sont attirées par lui… Dont peut-être certaines qui s’imaginent qu’il n’est pas que ce salopard insensible dont se donne l’air ? Quoi qu’il en soit, il joue de sa belle gueule avec plaisir depuis plusieurs années déjà.

Il a eu ses Buses sans trop de mal, atteignant une note excellente en potion qui le ravit. Il se laissait guider, épicurien, par son éducation, par son père, par ses petites habitudes de vies qui furent légèrement chamboulées par le grand retour de Lord Voldemort : il rencontra sa tante Bellatrix, il commença à se lancer dans un double jeu – bien que pratiquement tout le château pense qu’il est du côté de Voldemort, il n’a rien dit pour contrer ou confirmer cette rumeur. Et puis il y eut ce sort, ce sort qui les enfermèrent tous sans professeurs, sans adultes, sans repères. D’un côté, il en était heureux : il pourrait faire ce qu’il voulait dans le château , il allait pouvoir accéder à la Réserve ! Le sort lui servait donc bien, surtout qu’il était protégé du regard de son père. D’un autre côté… Il était livré à lui-même pour la première fois de sa vie. Et ça, c’était franchement flippant. Il venait de perdre tout ses repères et oui, ça ne le rassurait pas le moins du monde : il cacha ce fait. Gageons que d’être coupé de son père pourrait être très positif pour Malefoy fils : échappant à cette pression, peut-être qu’il pourrait montrer cette face de lui qu’il cache à tous, un jour… Ne serait-ce qu’à une personne… Et apprendre à faire des choix. Qu’ils soient mauvais ou bons. Venait donc l’indépendance, la disparition des instructions. Pour le meilleur comme pour le pire.

… Et lui, il a peut-être juste oublié d’aimer…

• RELATIONS : Un certain nombre de relations qui seront développées dans le sujet adéquat : nous dirons juste qu’il apprécie ou du moins ne mésestime pas la plupart des Serpentard, qu’il déteste les Gryffondors par principe, en particulier Harry Potter et les enfants des Maraudeurs – l’aîné Potter étant son rival et principal ennemi – et qu’il méprise la plupart des autres élèves, qu’il les manipule, s’attire leur haine ou les effraie.

WHAT ELSE SWEETIE

• ANIMAL DE COMPAGNIE : Drago n’a pas d’animal à proprement parler : en réalité, c’est le Hibou grand duc de sa famille qui lui apportait du courrier avant le sortilège d’Hellson. Un animal de compagnie, c’est pas son truc : il n’en voit pas l’intérêt et refuse même de nommer l’hibou qui lui apportait du courrier – a-t-il seulement un nom, ce pauvre hibou ?

• DANS VOS VALISES : Drago a pris avec lui de nombreux vêtements, de riches étoffes, histoire de garder le style quoi qu’il arrive. Il a également pris avec lui quelques accessoires dont des colliers, deux montres riches, des ceintures… Ses livres de cours, son balai, bien entendu. Des sucreries. Pas d’objets interdits à sa connaissance, son père refusant qu’il emporte avec lui des objets tenants de la magie noire. Tout cela en fatras dans sa valise : si elle avait été initialement bien faite, il a vite fait d’y mettre un désordre incroyable.

• VOS COURS PRÉFÉRÉS ET CEUX QUE VOUS DÉTESTEZ : Drago adore les cours dePotions, tout simplement parce que, même s’il n’est pas très chouchouté par Slughorn, il y est doué et brille parfaitement dans ces cours : c’est également dans cette matière qu’il est très fier de surpasser Harry Potter et, s’il n’est pas exactement au niveau de Granger, ce qui le frustre grandement, il ne doit pas être loin derrière elle. Il s’agit de l’une des seules matières qu’il doit vraiment travailler avec un grand sérieux, ne supportant pas que la née-moldue le surpasse dans ce domaine.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire et très curieusement, la métamorphose plait également au jeune homme : l’explication de cette affection est toute simple. Drago, contrairement à ce qu’il laisse croire, apprécie lorsqu’il y a des règles bien précises, car cela lui fourni des repères et qu’il n’a jamais été habitué à devoir se débrouiller seul. Ainsi, dans cette matière, il est rassuré bien qu’il ne réussit pas systématiquement : au moins, c’est facile dans le sens où il n’a pas à prendre d’initiatives.
Drago n’aime pas du tout l’histoire de la magie : franchement, pourquoi créer un cours aussi ennuyant ? En y mettant en plus un prof aussi blasant ? Non, franchement, il s’y ennuie à mourir.
Enfin, le blond n’aime pas non plus les cours de défense contre les forces du mal : lesdites force l’attirent et il aimerait qu’on apprenne pas uniquement à s’en défendre mais également à pratiquer la magie noire.

• VOTRE POSITION FACE À NOTRE INTRIGUE GÉNÉRALE : Drago méprise totalement Hellson : comme s’il pouvait accepter l’idée que les moldus lui soit égaux ! C’est ridicule. Il épouse les idées de Voldemort depuis tout petit, parce que son éducation a été faite ainsi et qu’il n’a pas assez de courage, de force ou on ne sait quoi pour s’y opposer : malgré cela, Voldemort et la voie qui lui est promise sous sa bannière l’effraient, sans qu’il n’ose l’avouer. Dumbledore ? Officiellement, il le méprise et fait tout pour descendre cet ami des moldus. Mais au fond, il le respecte malgré tout ce qu’il peut dire sur lui. Sans en avoir conscience, il attend peut-être quelque chose de lui ? Mais sur ce point, lui-même n’a pas ouvert les yeux, lui-même ne peut s’aider.

• ET SI ON SE PROJETAIT DANS L'AVENIR? :Drago n’a pas d’ambition particulière : il sait depuis tout petit qu’il est voué à devenir un Mangemort, comme son père, et qu’il aura sûrement un poste haut placé dans le ministère grâce à ce dernier, ou qu’il n’aura même pas besoin de travailler grâce à la fortune des Malefoy. A vrai dire, il a une peur terrible de l’avenir, il préfère donc se laisser guider par la voie toute tracée qui s’ouvre devant lui.

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