Des équipes du Ministère ont travaillé sans relâche à la réparation de Poudlard, notre célèbre et glorieuse école. Glorieuse ? Peut-être plus autant qu'avant, désormais. Selon nos sources, de très nombreux parents d'élèves ne souhaitent pas renvoyer leurs enfants à l'école à la prochaine rentrée. Certains comptent les envoyer à Durmstrang et d'autres, plus nombreux, préfèrent les garder chez eux. Décision plus que compréhensive en vue des derniers évènements, mais est-il vraiment juste de jeter la pierre sur Poudlard ? Pour notre nouveau Ministre de la Magie, la réponse est non. « L'école de Poudlard a toujours été un pilier de notre histoire et le restera encore longtemps, soyez-en certains, a-t-il annoncé dans une conférence de presse. Nous vivons une sombre période mais ce n'est pas pour autant que le pays va plonger dans le chaos. Je vous assure personnellement que non. Il est vrai que Poudlard a été coupable de problèmes d'insécurité impardonnables cette année et je vais prendre toutes les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus. »

À commencer par destituer Albus Dumbledore de son titre de directeur de Poudlard, provoquant de vives réactions de la part des plus adeptes admirateurs de l'illustre mage. Mais ces réactions sont loin de faire l'unanimité par rapport au nombre considérable de parents d'élèves qui critiquent allègrement Dumbledore et son efficacité depuis l'horreur de la Nuit Rouge. « Où était-il cette nuit-là ? s'insurge Lucius Malefoy, employé du Ministère. Et que faisait-il, au début de l'année, lorsque le mage anarchiste a lancé des sorts sur ce château soit-disant inviolable ? Pire, lorsque le sortilège du huis clos a été lancé ? On vante Albus Dumbledore d'être le sauveur du monde magique, mais il est évident que cette image ne tient plus la route. » Levi Goldstein lui-même semble s'en rendre compte et a donc agit en conséquence, assumant totalement son choix.

Il a annoncé publiquement que ce serait Cornélia Hikkins qui allait désormais s'occuper de diriger Poudlard. Juge du Magenmagot connue, respectée et impartiale, elle est vue comme un bon choix par une grande partie de la population, désormais sûrement un peu plus rassurée quant-à l'avenir de l'école de leurs enfants.

James Rickson, rédacteur à la Gazette.