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OUVERT / Terreurs Nocturnes
Anonymous
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Jeu 1 Fév - 18:27


Terreurs nocturnesLes GryffondorsUn cauchemar peut paraître si vrai, qu'il est difficile de savoir où se trouve le réel de l'irréel. Comme pour beaucoup de monde, surtout dans cette école, Lavinia a vécu des horreurs et perdue énormément. C'est la raison qui la poussait à conserver son mal être rien que pour elle. Inutile d'ennuyer les autres avec ses propres soucis, quand ceux-ci tentent de gérer les leurs. Ne pas se plaindre et endurer jusqu'à...ce que la situation devienne trop difficile à cacher ou que les nerfs finissent par craquer. Mais pour l'instant, l'état de crise n'était pas encore à décréter.

Toujours couchée sur son lit, les bras presque en croix, la Gryffondor ne trouvait plus le sommeil. Elle ne cherchait pas non plus à se rendormir, craignant de retomber en plein dans ce vilain cauchemar. Les yeux fixés au plafond, elle discernait à peine les imperfections à cause de la pleine ombre. Mais quelque chose d'étrange demeurait tout de même. Une sensation bizarre. La pièce était trop calme, ce qui n'est pas normal. Ce qui ne l'a jamais été. Depuis leur première année, sa camarade de droite parle en dormant, une autre semble se battre, quand ce n'est pas son autre voisine de gauche qui ronfle comme une locomotive. Là, pourtant, bien que Lavinia se concentrait pour entendre ces détails d'habitude si agaçants, elle se surprit à hésiter à faire un geste. Ses bras étaient si lourds qu'elle lutta contre son propre corps pour agripper sa baguette, qui se trouvait sur sa table de chevet. Elle finit par la saisir et éclaira les lits voisins. Ceux-ci étaient bien occupés, mais les masses qui s'y trouvaient, ne bougeaient pas. Ainsi, on aurait pu croire que les autres sixièmes années de Gryffondor dormaient à poings fermés, sauf qu'il n'y avait même pas un petit mouvement prouvant qu'elles respiraient. Se levant doucement et regardant d'un bout à l'autre de la pièce, Lavinia se rapprocha du lit le plus proche du sien. Brandissant sa baguette d'une main, de l'autre, elle tira la couverture. Un mouvement de recul. Stupéfaction, c'est le mot qui convient à la situation. Le corps de sa voisine était bien là, mais sans vie et surtout en pleine décomposition. Très vite, Lavinia se tourna vers les autres lits et remarqua qu'il en était de même pour toutes ses camarades de dortoir. Sous le choc, elle recula jusqu'à ce qu'elle se retrouve dos à la porte et en l'ouvrant, elle s'y précipita, mais tomba directement dans le vide...

En sursaut, elle se réveilla dans son lit, toute paniquée. La même pièce que dans cet énième cauchemar, mais cette fois, la locomotive, la combattante et l'adepte du monologue étaient bien présentes. Rassurée et toujours effrayée, Lavinia finit par se relever pour quitter le dortoir, s'assurant cette fois-ci, qu'il y ait bien l'escalier derrière la porte et non le vide de son mauvais rêve. Tout en descendant les marches, elle glissa l'une de ses mains sur son visage. Elle portait un pantalon de jogging, de grosses chaussettes en laine et un débardeur. Heureusement, qu'elle ne dormait jamais en fines dentelles, parce qu'elle n'allait pas être seule.

Justement, dans l'un des fauteuils de la Salle Commune, se trouvait John Lupin. Un élève de septième année, qui ne semblait pas trouver le sommeil. A moins que lui aussi, ses nuits étaient terrassées par des cauchemars.

« Toi aussi, tu es pris d'insomnie ? »

Elle contourna la table et se laissa tomber dans un autre fauteuil, glissant ses jambes sous ses fesses. Aussitôt, à travers la fenêtre, elle aperçut la nuit bien installée dehors. Rien que l'idée de se lever dans quelques heures, la rebutait.

« Je n'arrive pas à fermer l’œil et mon premier cours, c'est Défenses Contre les Forces du Mal. Je dois aimer souffrir, je donne toutes les raisons du monde à Rogue, pour qu'il me tape l'affiche devant la classe entière. »
© YOU_COMPLETE_MESS
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Anonymous
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Dim 4 Mar - 18:01
Terreurs nocturnesRésistants et Dissidents travaillant presque main dans la main. Et pourtant, c'est une idée de génie. Grindelwald et Dumbledore se connaissent depuis si longtemps, qu'ils pourraient très vite deviner si l'un ou l'autre, tente un doublage. Il ne faut pas non plus oublier que les hommes de main de Gellert, ainsi que ce dernier, sont venus à bout des Mangemorts qui occupaient Poudlard. Voir des cadavres pourraient rappeler de très mauvais souvenirs, notamment ceux revenant directement de la Nuit Rouge. Pourtant, ça n'avait pas été le cas pour John. A ses yeux, ce n'était que justice. Combien de gamins ont été torturés rien que ces derniers mois ? L'autre débile de reptile, s'est même permis d'en tuer un. Alors tous les Mangemorts qui ont été déglingués, vengent cette mort injuste. Et encore, il faudrait en tuer quelques uns de plus, pour dire qu'ils sont quittes. D'ailleurs, le Gryffondor ne compte pas rester bien sagement dans son coin, alors que des Mangemorts sont encore au château. Ceux qui enseignent, ont une épée de Damoclés au-dessus de la tête, mais les plus jeunes, qui ont repris des études. Eux, ils ne perdent rien pour attendre. John sait qui ils sont et il a bien l'intention de leur régler leurs comptes. Il n'y a aucune raison pour qu'ils puissent jouir du château comme si de rien n'était. Leur place est six pieds sous terre et Lupin compte bien motiver les troupes, pour que ça arrive.

Il en aurait presque sursauter dans son fauteuil, lorsque sa camarade lui adressa la parole. John ne savait même plus depuis combien de temps, il se trouvait là, à attendre. Perdu dans ses pensées enfumées par un joint tout ce qu'il y a de très Moldu. Ses démons sont toujours présents et c'est sûrement le point d'ombre que ses amis lui reprochent. Amis ? Peut-il encore se vanter d'en avoir ? Le jeune fils de Remus ne savait même plus dire ce que c'est qu'avoir un véritable ami sur qui compter. Celui qui ne vous regarde pas avec un regard de juge, face à toutes ses conneries. Oui l'unique sorcier normal de la famille de loups-garous les accumulent encore et encore. A la différence qu'à présent, il doit se faire bien plus discret qu'il y a encore quelques mois. Quelques semaines même, pour être exact. Nina est dans l'école et la connaissant, elle serait bien capable de lui coller son poing dans la figure, si elle le voit se défoncer. John le mériterait. Son père est bien trop gentil avec lui, ça ne fait aucun doute.

Après un temps très long, l'élève de Gryffondor tourna enfin la tête vers sa camarade. Les yeux de celui-ci étaient complètement explosés et vitreux. Signe qu'il avait abusé sur sa consommation de la journée, si ce n'est des deux derniers jours. Son temps de réaction fut même bien plus long encore et c'est tout à fait bêtement, qu'il répondit un :

« Non. »

Non, il n'était pas pris d'insomnie. S'il avait pris le temps de se coucher, jamais il n'aurait été là, dans le fauteuil à cette heure de la nuit. Mais l'idée ne lui était pas venue à l'esprit, trop explosé pour pouvoir raisonner de façon cohérente. Toutefois, un sourire illumina son visage en captant les paroles de la jeune rouquine. Affronter Rogue en ayant la gueule dans le cul, c'est sûr que c'est suicidaire, surtout pour un Gryffondor.

« Je compatis à ta douleur, pour la vivre assez souvent. Si tu veux un conseil, quand il t'entreprend devant tout le monde, imagine-le avec des ailes de chauve-souris, en train de faire des petits cris aigus. Je te garantie, que tu ne feras même pas attention à tous les piques qu'il pourra te balancer. Le plus dur, c'est de ne pas pouffer de rire alors qu'il te rentre dedans. Là, c'est un coup à te faire coller tous les soirs, jusqu'à Juin prochain. »

Il l'avait suivi du regard lorsqu'elle était venue s'asseoir non loin, dans un autre fauteuil. Malgré l'état de merde dans lequel, John se trouvait, il pouvait se dire que ce n'était pas bien normal qu'elle vienne à cette heure-là. Peut-être que de se faire des amis, c'est d'abord d'essayer à comprendre pourquoi ils vont mal ? Lupin ne saurait dire, il n'est pas bien doué visiblement, pour garder des gens dans sa vie.

« Et toi, comment ça se fait que tu n'arrive pas à dormir ? »

C'était un bon début pour engager la conversation, non ?
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