-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 :: AVANT DE COMMENCER :: RP Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Le destin c'est ce chien qui te pousse vers le mauvais chemin
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 4 Fév - 22:07


Le destin c'est ce chien qui te pousse vers le mauvais chemin

Remus Lupin & Anton Munter


Les cours s'étaient enchaînés à un rythme effréné. Assez pour que Anton commence à saturer. Le dîner s'était ensuite éternisé, entendant les conversations d'ici et là. Quelque chose n'allait pas chez le garçon. Un sentiment étrange. Il avait cette stupide impression que la Terre tournait et qu'il restait à l'arrêt. Tout avançait bien trop vite. Quelque chose d'oppressant, l'empêchant presque de respirer convenablement. Il en viendrait même par suffoquer et voyait trouble. Le froid malgré la chaleur qu'il ressentait, restait parlant. Le Dissident devait se barrer au plus vite de la Grande Salle de Poudlard, avant de terminer par tomber dans les pommes devant des centaines de paires d'yeux. L'étudiant délaissa son assiette, ses couverts échappant bruyamment de ses mains et il enjamba le banc pour partir au plus vite, la gigantesque porte claquant derrière lui. Là encore, rien n'y faisait, c'était de l'air qui lui manquait.

« Mais quel con ! »

Il pestait contre sa propre personne, se rendant bien compte qu'il était en train de se taper une crise d'angoisse comme un gosse. Se dépêchant de sortir, il prit enfin une grande bouffée d'air en arrivant dehors. Peut-être que ça faisait beaucoup trop de choses à encaisser dernièrement. Son père qui lui a menti en lui certifiant ne plus être un Mangemort et qui n'a même pas eu la décence de le regarder dans les yeux avant de disparaître, marquant ainsi un terme définitif à leur relation. Cette rentrée brusquement à Poudlard, une école qu'il ne connaît absolument pas. Et tous les cours qui s'enchaînent, Anton avait grand besoin de s'arrêter. De prendre une pause. De souffler. Enfin de faire un truc quoi.

Un retour aux sources, ou presque. Pré-au-Lard ou le village dans lequel il a vécu pendant quelques années. Et où il vivra peut-être à nouveau, puisqu'il est maintenant hors de question de retourner dans la baraque que Levinson lui a offert. Qu'il la garde pour sa fille spirituelle toute aussi cinglée que lui.

Le chemin lui avait semblé si long, que le garçon s'était demandé s'il n'allait pas s'écrouler par terre. Ce serait quand même honteux s'il faisait un stupide malaise. Pas lui ! Non mais, c'est un mage noir qui s'est fait pratiquement tout seul. Il a combattu, il a tué, il a lui-même failli mourir. Alors mince, pas un truc aussi bête quoi.

En parvenant jusqu'au village, il voulait tout d'abord se rendre à la Tête de Sanglier, endroit discret et peu peuplé. Mais étant plus proche de la Taverne des Trois Balais, il ne tenta pas le diable et préféra s'y engouffrer, pour se laisser tomber à une place de libre. Les bras sur la table, la tête dans ceux-ci, il devait reprendre ses esprits, en espérant que ses frangins ne l'aient pas vu dans cet état, ni même Nina. De quoi aurait-il l'air ? On se le demande. Une serveuse arriva près de lui, déposant sa main sur son épaule pour le sortir de ses pensées. Il ne l'avait pas entendu lui parler lorsqu'elle s'était annoncée. Lentement, Anton tourna la tête vers elle, affichant un faible sourire et commandant un Whisky Pur-Feu. Il lui fallait un remontant, même s'il entendait Hengist d'ici lui gueuler dessus en disant que c'est pas l'alcool qui l'aiderait à y voir plus clair. Et son grand frère n'avait pas tort. L'alcool apaise un temps, mais rend ensuite tout bien plus flou. Bien plus tordu. Et par Merlin, qu'est-ce qu'elle est tordue son existence en ce moment.

Complètement paumé, quand la serveuse lui rapporta sa boisson, il avala le contenu du verre cul-sec, avant d'en recommander un autre, qui descendra bien plus lentement, étant donné qu'il vient de se brûler la gorge. Au moins, il est en vie et il en a maintenant la preuve. La seconde consommation arriva et cette fois, le garçon demanda à la demoiselle de quoi écrire. Avec un sourire compatissant, se rendant compte qu'il n'allait pas bien du tout, elle se hâta de lui rapporter plume et parchemin. Rajoutant même qu'il pouvait se servir de son hibou si jamais c'était urgent. Et ça l'était. Plus qu'il ne l'aurait cru.

Prenant une longue inspiration et relâchant enfin l'air engouffré dans ses poumons, l'étudiant tenta d'écrire quelques lignes, en espérant que ça soit cohérent.

« Père,
Voilà longtemps que je songe à écrire, mais je n'ai jamais trouvé le courage de le faire. Cette fois, c'est comme si je n'en avais plus le choix. Une force intérieure qui m'y pousse, alors que j'ai l'impression de tout perdre. Mes repères s'envolent et j'ai besoin de les retrouver. J'ai besoin de me réconcilier avec eux, sans quoi je ne sais plus qui je suis réellement. Mes idées ne sont pas claires, tu excuseras mes mots maladroits, mais je n'ai jamais renié mon nom ni mes origines. Je sais d'où je viens. J'espère seulement, que je compte toujours un peu. 
Ton fils, Anton. »


Il plia le parchemin et le glissa dans une enveloppe, qu'il finit par attacher à la patte du hibou après s'être levé de sa place. Ses doigts glissèrent sur la tête de l'animal, qui allait avoir bien des heures de vol avant de parvenir jusqu'à Durmstrang. Appréciant le geste de l'étudiant, l'oiseau finit par quitter la Taverne des Trois Balais. Impuissant et ne pouvant pas revenir en arrière, Anton le regarda voler, jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la nuit noire. Et en tournant la tête, il aperçut le père de Nina un peu plus loin. Peut-être était-ce le moment de prendre son existence en main, une bonne fois pour toute.

« Monsieur Lupin ? »

Venait-il de dire après s'être approché de la table à laquelle Remus se trouvait.

« Je suis Anton et je crois que Nina vous a parlé de moi. »

Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 30 Aoû - 9:55
Hors Jeu : je suis terriblement désolé Anton, j'avais oublié ce rp Le destin c'est ce chien qui te pousse vers le mauvais chemin 2260947453

Anton Munter & Remus Lupin1020 mots
Le Destin ...
Il y a quand même de sacrés boulets au sein-même de la Résistance. Ce n'est pas le genre de Remus que de penser ainsi, mais plus il s'en occupait, plus il ne pouvait passer à côté. Il y a ces gens qui veulent aider et qui sont plein de bonnes intentions. Les respectables en quelques sortes. Il y a les jeunes qui sont encore fougueux, mais qui ont de bonnes idées. Ceux-là, il faut les garder à l’œil. Mais il y a aussi ceux qui s'imaginent que rien ne peu leur arriver et qui ont tendance à retourner leur cape, à la moindre contrariété. En sommes, les boulets. Albus n'aimerait pas ce terme, mais il faut dire ce qui est, il s'agit de boulets. Ils croient -par on ne sait qu'elle croyance- qu'il leur est possible de jouer aux espions pour les autres camps ou pour le leur, sans que les autres ne s'en doutent ? Le seul qui y est arrivé comme un chef jusqu'à présent -et ça le tue de l'avouer- c'est Severus Rogue. Mais il a de la bouteille, c'est pas un gamin à peine sortie des couches-culottes et pourtant, bien des Mangemorts doutent de son intégrité. Au moins, Remus savait que James et Sirius partageraient son point de vue dés qu'il leur en parlera. Mais avant tout, Lupin avait préféré faire un tour par Pré-au-Lard, pour prendre une pause à la Taverne des Trois Balais. Il s'était installé à l'une des tables vides, commandant expressément un café. Il lui fallait bien ça. Mais plus ça allait, plus sa consommation de caféine augmentait. Et il entend de là, Sirius lui dire qu'il va finir par pisser du café, s'il continue à en consommer autant.

Sa tasse se trouvait à présent devant lui. La fumée qui s'en échappait, entraînait le loup-garou dans ses pensées. Albus lui avait demandé de lui faire la liste des personnes qui, selon lui, étaient à surveiller. Mais d'après Remus, il serait plus simple de faire la liste des gens intègres. Ils se comptaient sur les doigts de la main. Peut-être sur deux mains, mais pas plus. Remus est sympathique et toujours accueillant, autant qu'il puisse l'être. Le gros point d'ombre, c'est qu'il a beaucoup de mal à faire confiance. Leur monde n'aide pas à aller en ce sens. Chaque personne peut trahir en un claquement de doigts et parfois, la trahison est tout à fait compréhensible. Il suffit que les mages noirs, qu'ils appartiennent à Voldemort ou à Grindelwald, menacent leurs familles, pour que le plus intègre des hommes, finisse par trahir son propre camp. Un cas de force majeur comme le dirait Albus. Sauf qu'un cas de force majeur peut anéantir bien des personnes en révélant identités et positions.

Le fil de ses pensées s'évapora quasiment aussi vite que la fumée de son café sur le point de refroidir, quand un jeune homme lui adressa la parole. Relevant d'abord le regard, puis ensuite la tête, Remus ne voulait pas se montrer trop froid. Il ne fallait pas qu'il voit le mal partout. Surtout que ce garçon se présentait comme étant Anton, le petit ami de Nina. Et c'était bien lui, Remus se souvient l'avoir vu sur des photos accrochées au miroir de sa fille, dans la chambre de cette dernière. Il ne peut pas oublier le visage de celui qui lui vole le cœur de sa précieuse enfant.

"Ah, Anton. Je t'en prie, assied-toi."

Il lui désigna la chaise en face de la sienne, de l'autre côté de la table qui les séparera très bientôt. Si jamais, il venait à foirer cette rencontre, Nina dirait qu'il l'a fait exprès. Ce qui n'est  pas le cas. Remus n'est de mauvaise humeur qu'à l'arrivée de la pleine lune. Pleine lune qui aura lieu le lendemain....oups.

"Veux-tu boire quelque chose ?"

Pour le moment, il n'était pas trop mauvais pour accueillir son futur beau-fils. Et ce détail lui revenait en mémoire. Bientôt, il sera son gendre de façon officielle et voilà seulement qu'il le rencontre. Remus trouvait que c'était un peu trop rapide entre les deux enfants. Ils ont toute la vie devant eux et au lieu de s'entêter dans une union en étant si jeunes, ils feraient bien de prendre le temps de s'amuser. La vie court si vite, que les regrets arrivent au galop. Et après un mariage, l'étape qui la suit, c'est les naissances. Hors, Remus ne veut absolument pas devenir grand-père. Déjà rien qu'en Mars dernier, quand tout le monde lui souhaitait son anniversaire, c'est limite s'il ne les a pas menacer de les mordre. Quarante ans et le pire jour de toute son existence. Pourquoi faut-il vieillir ? C'est absurde et sadique.

"Tu n'as pas cours aujourd'hui ?"

Portant la tasse à ses lèvres, il avalait une gorgée de café maintenant un peu moins chaude et déjà plus buvable que précédemment. Il ne quitta pas le gamin du regard. Il avait tant de questions à lui poser, mais il ne voulait pas que le petit ait l'impression d'être en plein interrogatoire. La pleine lune en approche n'aidait pas Remus à relativiser. Au diable la sagesse, trop de points d'ombre dans cette histoire.

"Dis-moi Anton, ne trouve-tu pas que les choses vont un peu vite entre Nina et toi ? A ton âge, généralement quand un garçon veut épouser sa petite-amie, c'est qu'il l'a mise enceinte. Ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ?"

Bien qu'il n'ait pas voulu se montrer trop brutal dans ses questions, il voulait quand même en avoir le cœur net. Il n'y a que les sorciers de sang-pur, avec leur obstination morbide pour ce statut, qui forcent leurs enfants à se marier dés la fin du second cycle de leurs études.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: