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Soon the full moon
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Jeu 15 Fév - 19:59
Soon the full moonPoudlard est revenu tellement vite entre les mains de la Résistance que c'était au pied levé, qu'il fallait tout organiser. Déjà, l'accueil des étudiants avec les emménagements qui vont avec, la distribution des cours aux Professeurs étant sur place, le règlement pour le côté universitaire, ainsi que la polémique sur les vacances scolaires loupés. Et Remus se doutait que Dumbledore n'avait pas encore eu le temps de s'occuper de gérer la pleine lune à venir, en plus de tout le reste. Pourtant, les élèves loups-garous sont nombreux sur le campus et c'est une question qui doit être sur toutes les lèvres. Tandis que le calendrier lunaire ne va pas gentiment patiente. Une interrogation crucialeparmi tant d'autres, mais une plus importante que beaucoup d'autres. Albus n'est pas du genre à réclamer de l'aide, mais lui-même ayant été présent quand Lupin était au plus mal, après avoir mordu son fils. A présent, Remus pouvait et se devait de lui rendre la pareille. Surtout que dans le domaine du loup-garou, même s'il a toujours eu beaucoup de mal à accepter sa condition, il est potentiellement le mieux placé, malgré tout, pour pouvoir venir en aide aux jeunes gens souffrant de la même chose que lui. Dans le lot, son fils et sa fille en plus, raison de plus pour trouver une idée qui ne mettra personne en danger. Ce qui est aussi compliqué que de parvenir à trouver une aiguille dans une meule de foin. Et même si le Résistant a fort envie d'aider son ami et mentor, les idées sont loin de fuser dans son esprit.

L'ancien Maraudeur avait transplané jusqu'à Pré-Au-Lard et prit aussitôt le sentir menant à Poudlard. Il passa la grande grille de l'école et s'engouffra dans l'enceinte de l'établissement jusqu'à arriver devant la grande porte du château. Il progressa dans les couloirs et étages qu'il connaissait tellement bien, pour avoir vécu ici durant sept ans. Il ne croisait pas beaucoup de monde, les gamins devant tous être en cours à cette heure de la journée. Il en allait logiquement de même pour les Professeurs, excepté en ce qui concerne Albus justement. Le loup-garou s'était lancé à sa recherche, mais le mage ne semblait pas se trouver dans son bureau, ni même dans la salle des profs. Remus finit par mettre le cap sur les serres. Il n'avait plus vraiment l'espoir de croiser le directeur de l'école aujourd'hui, mais au moins, il ne serait pas venu pour rien. Son fils devait être en cours de botanique à cette heure-là. En traînant assez longtemps dans les serres, il pouvait avoir l'occasion de le croiser lors de la fin de l'heure.

Ni lentement, ni même d'un pas pressé, le veuf arriva à destination. Mais à sa grande surprise, il n'était pas le premier à être venu dans cet endroit. L'homme qu'il avait cherché à travers tout le château, s'y trouvait. Les grands esprits se rencontrent qu'il aurait pu dire, même s'il aurait préféré avoir l'idée de passer dans le coin, avant de chercher à travers toute l'école de magie. Parce qu'à Poudlard, on parcourt vite fait des kilomètres, dans tous les étages qu'il comporte.

« Albus ? Je vous cherchais justement. Je ne pensais pas vous trouver ici, par contre. »

Il ferma la porte derrière lui, s'assurant que personne ne soit dans le coin, pas même les élèves. Il est difficile de savoir vers quel camp se tournent les enfants de l'école. Parfois, on peut être relativement surpris ou à l'opposé, tout à fait déçu.

« Est-ce que tout va bien ? »

Il aurait trouvé normal de le croiser dans les cuisines par exemple, mais pas ici, dans les serres. A moins qu'il désire se mettre au vert, ce qui serait relativement étonnant de sa part. Arrivant à sa hauteur, ses yeux balayaient les plantes présentes. Il n'a jamais été un grand fan de botanique et n'était pas non plus très bon élève dans le milieu, même s'il arrivait toujours à s'en sortir.
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Dim 11 Mar - 19:27




Sous-estimer l'ennemi était une erreur à ne pas commettre, quel qui soit. Une erreur que Tom Jedusor répétait sans cesse. À ses yeux, seuls les sorciers ayant un sang, soi-disant, pur méritait une place dans ce monde. Les autres n'étaient que de la chair à canon, une sous-espèce éradicable, dont l'intérêt était insignifiante. Une discrimination que les hommes n'étaient pas les seuls à subir. Si le gouvernement magique avait déjà tendance à considérer certaines espèces comme des bêtes de foires, le mage noir, lui, enfonçait littéralement le clou, en les prenant pour des moins que rien. Recensement, fuite, marquage, il n'avait aucun respect pour les créatures qui jonchaient ce monde. Un véritable non-sens pour Albus qui avait toujours prôné la compréhension et l'altruisme. Preuve en était à Poudlard ou vivait depuis des dizaines d'années plusieurs espèces, que les ministres de l'époque avaient catégorisés de "XXXX'". Une véritable aberration. Habituellement, cette requête visait les animaux les plus dangereux, là c'était simplement parce qu'ils étaient incapables de les comprendre, incapables de communiquer avec eux, malgré leurs grandes intelligences. Rassembleur dans l'âme, ne souhaitant rater aucune opportunité, le directeur comptait profiter de son retour à la tête de l'établissement, pour reprendre le contact. Après tous, toute aide sera la bienvenue et il n'y avait qu'en faisait fi de nos différences, qu'en mettant de côté nos rancœurs, qu'on pourrait efficacement combattre ce mal qui rongeait la société et espérer repartir sur des bases plus saines.

Profitant de la reprise des cours et d'une installation terminée des étudiants, le legilimens avait quitté l'enceinte du château, dans le silence. Lentement, il s'avançait dans le parc, en scrutant les ombres. Tout en se rapprochant du lac noir, il tira de ces poches deux objets d'une brillance inégalée. Il s'agissait de deux statuettes qu'il avait magiquement enchanté pour produire de la musique, en langue Mermsih. La langue des êtres de l'eau. Rares étaient les personnes capables de l'utiliser, mais il en faisait partie. Grand autodidacte à ses heures perdues, il n'avait mis que quelques années pour en comprendre toutes les subtilités. S'abaissant à la hauteur de l'eau, des sons stridents, tantôt longs, tantôt sec, s'échappèrent de ses lèvres. Si c'était un véritable supplice pour l'ouïe, l'effet fut escompté, vu qu'il ne fallut attendre qu'une poignée de seconde avant que deux silhouettes mi humaine, mi-animal n'émerge de l'eau. Il avait face à lui un représentant des sirènes, ainsi que des selkies, des êtres aux cheveux verts et aux dents jaunes. Leur discussion s'éternisa une bonne vingtaine de minutes avant que l'accord ne soit conclu. En guise d'échange de bon procédé, il reçut en cadeau une plante aquatique, aux vertus intéressantes, voilà qui risquait d'intriguer leur professeur de botanique. Comme elle ne pouvait résister hors de l'eau, Albus prit sa baguette en main avant de créer une boule aqueuse autour d'elle. Remerciant chaleureusement les créatures, il finit par en prendre congé, direction les serres.

Maintenir le sort n'était pas éreintant, néanmoins il n'avait pas l'intention de se balader dans tous le château avec une petite bulle d'eau face à lui. D'un pas décidé, le directeur rejoignit les serres pour y dénicher un pot au contenant suffisant. Chose faite, il plaça la plante à l'intérieur avant d'écrire un mot à l'intention du Professeur. Il n'eut le temps que de le terminer avant que la porte ne s'ouvre, laissant passer Remus Lupin. S'il semblait surpris de le trouver dans un tel endroit, la réciproque était vraie. Le maraudeur évitait autant que possible les couloirs de l'école, préférant le tenir au courant de ce qui se passait en Écosse loin des oreilles indiscrètes, une précaution qu'il ne pouvait que comprendre. S'était-il passé quelque chose de grave, pour qu'il vienne ici ? Il espérait que non, même si les urgences étaient nombreuses comme le démontrait, s'il le suivait jusqu'à son bureau, la pile de papiers auquel il était censé répondre, dans les plus brefs délais. Encore interrogatif, le mage s'était redressé, ne pouvant s'empêcher d'esquisser un sourire. Ses lunettes sur son nez, il l'observa regarder autour de lui, les plantes, espérant sans doute comprendre la raison de sa présence en ce lieu et non à son bureau. Il fallait bien reconnaitre que ce n'était pas l'endroit ou il venait le plus souvent. S'il avait été un élève extrêmement doué, les plantes n'avaient malheureusement jamais fait partie de ces passions.

-Tout va bien, merci, j'avais simplement besoin de déposer cette plante dans un endroit approprié. D'un geste de la main, il dévoila la dite plante, actuellement plongée dans l'eau et qui se situait en face de lui. Ne voulant pas s'arrêter en si bon chemin, il reprit. Les Selkies nous l'offrent en gage d'amitié. À présent, ils n'hésiteront pas à nous prévenir en cas d'intrusion et s’occuperont, eux-même, de tous ennemis qui décideraient d'arriver à la nage. Il releva son index comme pour lui faire une confidence. Ce sont des créatures fières mais d'excellents amateurs de musique, il faudrait vraiment que tu écoutes leurs litanies, elles sont somptueuses...

Un sourire légèrement amusé étira ses lippes. Il allait de soi que si Remus voulait vraiment entendre le son qui semblait tant enthousiasmer Dumbledore, il faudrait qu'il le fasse sous l'eau, auquel cas ce ne serait qu'un affreux assemblage de cris. Quoi qu'il en soit, en passionné de musique, il s'était pourtant arrêté à temps, se connaissant suffisamment bien pour savoir qu'il était capable, dans le cas contraire, de partir dans un véritable monologue, surement tout aussi traumatisant qu'avait été celui subi par le loup-garou, à l'époque, et qui avait traité des chaussettes. Qui plus est, l'information qu'il le cherchait n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et Albus savait très bien que si quelque chose inquiétait son ami, c'était que ça méritait d'être entendu, dans les plus brefs délais. Délaissant l'enchevêtrement de feuilles, il se tourna complètement vers le maraudeur. Attentif, légèrement plus sérieux, son regard bleuté partit accrocher le sien.

-Tu souhaitais me voir? Il y a des problèmes en Écosse?

Paisible malgré tout, le sorcier attendait sagement ces réponses, alors qu'ils étaient toujours aux beaux milieux des serres. Étrange endroit pour une discussion, mais après tout, pourquoi pas. L'épaisseur des vitres étaient suffisante pour éviter d'être entendu de l'extérieur et la masse verdâtres qui s'étalaient dans ces lieux, les cachaient à la vue. Son regard tourné vers le visage de son amis, il crut pourtant y déceler les premiers signes de lycanthropie et là ce fut comme si tout devenait clair, le calendrier qu'il avait regardé la veille lui revient en mémoire. La pleine lune approchait à grand pas. En soit, ce n'était pas un problème, mais il faudrait quand même trouver une solution qui permettra à tout le monde, habitants du château comme lycans, de passer cette période avec sérénité.


Soon the full moon


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Jeu 15 Mar - 13:45
Soon the full moonAlbus est un homme inspiré et passionné. Lorsqu'un sujet lui plaît, il peut en faire des éloges pendant des heures, perdant parfois son auditoire qui se demande toujours, s'il n'y a pas un double sens à ses paroles. Remus s'était retrouvé dans cet état d'esprit, cherchant le sous-entendu là où il n'y en avait peut-être pas, lorsque le Sorcier s'était mis à faire un long discours sur les chaussettes, il y a quelques temps de cela. Il n'était donc pas étonné de revivre une telle situation, à peine Albus ouvrait-il la bouche, pour lui expliquer la raison de sa venue dans les Serres de Poudlard. Si le loup-garou n'a jamais vraiment été fan de plantes, il restait tout de même très attentif aux propos de son ancien Professeur. Il nota que le Mage ne restait pas confiné dans son château et que, comme il l'a toujours fait, mettait en place la sécurité de l'école, notamment en nouant des alliances avec des êtres auxquels personne ne songe forcément. C'est ce moment de compréhension, de la part de Lupin, qui se traduit par un sourire sur ses lèvres.

« J'y songerais à l'occasion, mais je vois que les anciennes habitudes sont de retours. Et ça fait du bien de retrouver un peu de normalité dans ce monde. »

Poudlard est redevenu la seconde maison des enfants. Celle où ils sont en sécurité, car même si les Dissidents sont dans les coins, Albus Dumbledore ne laissera jamais plus, quelqu'un l'écarter de cette école et nuire à tous ces gamins. Comme quoi, ce n'est pas l'établissement qui fait, mais celui qui le dirige. Puisse-t-il espérer que ce grand mage ait encore de belles longues années devant lui. Car sans Albus, le monde se portrait bien mal.

La raison de sa présence, Remus l'en aurait pratiquement oublié, à rester là, écoutant les louanges d'Albus au sujet de ces créatures maritimes. Mais son ancien Professeur ramena la conversation à ce qu'elle devrait être. Lupin ne devait pas avoir l'air dans son assiette. Et à force d'avoir vue défiler des loups-garous dans son école, Dumbledore doit savoir ce que cela veut dire. La raison de la présence de Remus se porte bien à ce sujet. Plus les jours passent et plus le délai devient court avant la prochaine pleine lune. Il devient urgent de mettre au point, quelque chose, pour éviter un drame.

« La pleine lune Albus. Elle n'est plus bien loin et je sais qu'ici, bon nombre de vos élèves et maintenant étudiants, sont atteints de lycanthropie. Entre la sécurité de l'école à assurer, plus les potentielles alliances à créer, tout en ayant les Dissidents à l’œil, j'imagine que vous n'avez pas encore eu le temps de penser à ce détail. Je doute que la vieille cabane soit assez spacieuse et solide pour tous les contenir en même temps. »

L'emploi du vouvoiement de sa part, n'avait rien de déplacé. C'était surtout une marque de respect envers cet homme, qui a une place très importante dans sa vie. Voilà bien des décennies qu'ils se connaissent tous les deux. C'est Albus en personne qui s'est déplacé chez lui, pour apporter la lettre d'admission à Poudlard. Peu d'élèves peuvent se vanter avoir eu la visite du Grand Directeur. Le plus souvent, il s'agissait des hiboux de l'école. Mais dans le cas de Remus, c'est bien grâce à Dumbledore, qui avait déjà tout prévu pour l'accueillir au château, qu'il a eu l'occasion de pouvoir y suivre sa scolarité, mettant un terme aux déménagements incessant de cette petite famille. Lupin lui doit énormément et sa loyauté a été toujours sans faille.

« J'y ai réfléchi. Je ne suis sûrement pas le loup-garou le plus recommandé pour cette tâche, ayant toujours eu un peu de mal avec mon statut. Mais comme je suis en Ecosse avec Tom, nous pourrions peut-être prendre en charge tous les élèves et étudiants, en compagnie de Doyle Taylor ? J'ai pensé que la Salle sur Demande pourrait faire l'affaire. Seulement en trouvant le moyen de sécuriser l'accès. Et c'est là, la seule tâche que vous aurez à réaliser, si je peux me permettre. Il n'y a que vos sortilèges qui ne peuvent être levés, même par les plus redoutables têtes brûlées de l'école. »

C'était une idée peut-être absurde, mais au moins, les enfants de l'école seraient en sécurité. Les loups-garous ne pourraient pas sortir, Tom et Remus auraient aussi un endroit pour se transformer, sans prendre de risque. Et aucun élève ne pourra lever cette protection, si c'est Albus en personne qui la met en place.

« Ou peut-être aviez-vous une autre idée un peu plus cohérente que la mienne ? »
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Mer 2 Mai - 17:35




Véritable fléau de la société magique, l'incompréhension était plus dangereuse encore que l'hostilité ouverte. Il était normal de ne pas parvenir à tous maitriser, ni à tout comprendre, car nulle ne pouvait se targuer d'être omniscient. Mais cette banalité pouvait aisément tourner au vinaigre, parce que ne pas parvenir à saisir une langue, à comprendre le mode de vie d'une créature, ou à ne pas saisir le fond d'un problème, donnait à la majorité d'entre nous, l'irrésistible envie de répulsion. De ne pas chercher à en savoir plus, de se complaire dans les vagues descriptions de certains, qui était il fallait bien le reconnaitre, souvent néfastes. Les exemples de ces jugements hâtifs étaient nombreux et étaient profondément maqués par des clivages internes. Les lycanthropes, les géants, ou même les centaures en faisaient les frais. Ne parvenant pas à comprendre l'essence même de leurs natures où n'en ayant aucune envie, les grands penseurs de ce monde les avaient bannis, ils avaient fait d'eux des êtres dont on devait se méfier, qu'on devait craindre. Un ressentit doublement accentué lors de la prise de pouvoir des mages noirs. Une hérésie qu'Albus avait toujours mis un point d'honneur à défendre, n'hésitant pas un seul instant à donner poste, foyer et aide à toutes personnes subissant ces désagréments. Il était d'ailleurs de notoriété publique que des centaures parcouraient librement les terres de Poudlard, en logeant au creux de la forêt interdite. Tous ces exclus devaient eux aussi s'allier et c'était ces allégeances qu'il était partis chercher, en commençant par celle des êtres aquatiques, vivant dans le lac noir.

Une expédition qui lui valut un détour par les serres, de quoi livrer à leur professeur de botanique un cadeau qui ferait sans nul doute son bonheur : Une nouvelle espèce à étudier. Terminant sa note, censé la prévenir du nouveau pensionnaire accueilli dans ses serres, la porte de celle-ci finit par s'ouvrir, laissant passer un loup-garou des plus chaleureux, il dirait même un des hommes les plus intègres de sa génération, ainsi qu'un très bon ami, Remus Lupin. L'ancien employé au département des mystères ne put cacher sa surprise à le retrouver ici et il fut bien enclin à lui expliquer ce lieu des plus original, ne pouvant s'empêcher de s'épancher, plus que nécessaire évidement, sur les merveilles vocales dont étaient capables les Selkies. Grand amateur de musique de chambre, ou de musique en général, l'engouement était plus fort que lui, même si sous ce côté emporté se cachait évidemment la nouvelle intéressante de ces nouvelles alliances. À peine terminait-il ses allégories chanteuses que Lupin esquissait un sourire, visiblement ravie que le naturel revienne aux galops. Décidant de le prendre du bon côté, de toute façon le directeur ne voyait que celui-là, ses yeux pétillèrent de malice, le rajeunissant d'au moins quinze ans. Amusé sa plume disparu, désenchantée d'un seul geste, alors qu'il reposait son regard vers son vis-à-vis.

-Je comptais également aller rendre visite aux centaures, mais ils sont moins prompts aux douces mélodies, je le crains.

Ce n'était effectivement pas le même genre d'approche. Avec cette créature mi cheval, mi humaine, il aurait nettement plus de chances de débuter une conversation par l'astrologie, où tout ce qui pouvait toucher au mystique. Le tout était simplement de savoir ou allait leurs intérêts. Le legilimens finit tout de même par se concentrer sur son visiteur. S'il était venu jusqu'ici dans le but de le trouver, lui, c'était qu'il avait quelque chose d'important à lui dire. Nettement plus sérieux d'un seul coup, il se redressa sur ses jambes, tout en remettant d'un geste de doigts experts, ses lunettes sur son nez aquilin. Laissant son ami et bras droit soigneusement choisir ses mots, il eut tout le loisir de l'observer, découvrant ainsi ses premières cernes, légèrement violette et ce visage plus pâle. Deux signes qui semblèrent lui mettre la puce à l'oreille concernant un calendrier lunaire, bien trop proche. À peine en arrivait-il à cette conclusion -bon en même temps si l'Écosse était à feu et à sang, sans doute ne l'aurait-il pas laissé palabrer pendant de longues minutes sur ces créatures -, qu'il exprima la raison de sa venu, qui se trouvait être la pleine lune en approche.

Entièrement attentif à son interlocuteur, son regard se plongea dans le sien alors qu'il restait immobile, réfléchissant à ses paroles. Il allait de soit que Poudlard allait vivre, pour la première fois de son existence, une pleine lune avec en son sein un nombre impressionnant de lycanthrope. Ce qui rendait les protections habituelles, désuètes. Il fallait bien reconnaitre que tout comme son interlocuteur, il avait pensé en priorité à la cabane hurlante. Certes, elle avait accueilli un bon nombre de loup-garou au travers de ces décennies, mais jamais plusieurs à la fois. Hors aujourd'hui, il y en aurait pas moins de dix en même temps, peut-être même onze. L'espace était donc insuffisant et les risques encourus, trop grands. L'un d'entre eux, pouvait décider de ne pas s'attaquer au mobilier, ou de se pousser suffisamment fort pour fracturer les fenêtres, de quoi filer vers le village voisin, vers Pré-au-Lard, où vivaient d'innombrables sorciers. Cette histoire malencontreuse pouvait devenir un véritable massacre, c'était donc à éviter. Qui plus est, un autre problème se profilait à l’horizon, du moins si il chosifiait cette option. Le jeune Mulciber. Il avait la marque des ténèbres sur le bras et par conséquent, il ne pouvait quitter l'enceinte du château, même sous forme lupine. Conscient de leur accord, pour éviter ce lieu soit disant le plus hanté d'Angleterre, il hocha la tête, tout en caressant sa barbe blanchâtre.

-En effet, il est grand temps de s'en inquiéter, mon ami. J'avoue que la cabane hurlante a recueillis ma première pensée, mais comme tu le dis si bien, vous serez cette fois trop nombreux, pour qu'elle résiste. On ne peut pas prendre de risque avec Pré-au-Lard, juste à côté. Puis tout le monde ne pourrait y aller, elle n'est pas dans l'enceinte du château.

Oh il avait confiance en Wulfric, il lui avait même accordé d'envoyer une lettre à son père pour le prévenir, sachant très bien que le garçon n'avait rien pu faire d'autre que de suivre le mouvement. Il savait aussi pertinemment bien qu'il n'avait aucune intention de trahir qui que ce soit, juste de renouer avec les siens, un désir qu'Albus ne pouvait que comprendre, malgré tout. Mais il n'allait pas lui permettre de sortir à chaque pleine lune, en ne sachant pas ou il risquait de se réveiller le lendemain. Il était presque sûr que s'il advenait à mordre quelqu'un il parviendrait à lui en vouloir. Oh il pourrait émettre l'idée de la potion tue-loup mais au vu de tous les évènements passés, notamment la stupidité d'Hikkins, bons nombres d'entre eux la refuseraient, purement et simplement et il ne comptait y forcer personne. Il n'avait jamais vu cette solution que comme une aide, à leur donner, maintenant qu'elle existait et qu'il avait dans leurs rangs des potionnistes suffisamment doués pour la réaliser à la perfection.

Quoi qu'il en soit, l'ainée des Dumbeldore en venait à penser à la forêt interdite quand Remus reprit, lui annonçant son avis sur la question. Un avis qu'il trouvait perspicace et judicieux. Surtout qu'à ses yeux, au contraire, il ne voyait absolument personne d'autre pour s'occuper des lycanthropes, mis à part lui. Il avait toute sa confiance, il lui confierait même sa vie s'il le fallait et ils se connaissent depuis des années. Il serait parfait pour ce rôle. Il comprenait également le besoin de s'assurer de la compagnie de son fils et cela ne lui posait aucun problème, tant il savait le mal qu'il avait eu à passer au-dessus de cette atroce nuit, au cours de laquelle il l'avait transformé. Y ajouter un troisième adulte, en la personne de Doyle, n'était gère un problème. L'ancien Serpentard les avait rejoint et il avait son fils, ainsi que sa nièce dans les élèves. Des figures connues qui pourraient alléger cette sensation inévitable d'enfermement. De plus, l'idée de la salle sur demande était parfaite. Agencée selon leurs souhaits, elle pourrait ressembler à une forêt spacieuse, où ils auraient tout l'espace nécessaire

-Remus, cesse donc de te dévaloriser. Tu es, à mes yeux, le loup-garou le plus apte à mener à bien cette tâche. Tu es même le seul à qui je le demanderais, parce que j'ai une totale confiance en toi. Son regard sérieux s'était ancré dans celui du père de famille. Il n'y avait aucun mensonge à chercher, ni aucun chantage cherchant à l'amadouer, c'était simplement la pure et simple vérité. Attendant un peu pour bien faire encrer ses paroles, Dumbledore finit par reprendre. Les élèves et les étudiants auront confiance en toi et il est évident que Tom et Doyle pourront t'y accompagner. Ils seront, eux aussi, plus en sécurité à l'intérieur, qu'à l'extérieur du château. Je n'ai aucune autre idée à te proposer, la tienne est parfaite. Plus de problèmes de marque, personne pour sortir, personne pour entrer, tout le monde sera en sécurité et d'autres veilleront sur l'Écosse. Quant à un sort pour en verrouiller l'accès, j'ai déjà ma petite idée...

Aucun élève ne pourrait le briser, il en avait la certitude, aucun professeur non plus, mis à part évidemment Gellert Grindelwald. Cependant, il ne voyait pas pourquoi celui-ci prendrait le risque de libérer une horde de lycanthrope. Surtout que certains de ces dissidents en faisait partie, comme Gregory Greyback ou le jeune Munter. Malgré tout une réticence lui vient à l'esprit, ou plutôt la crainte d'une personne, celle de Nina, la fille de Remus. Ce qu'elle avait vécu lors de la nuit Rouge l'avait véritablement marquée, hors le lieu serait le même : La salle sur demande. Il était évident que personne ne viendrait s'amuser à la libérer pour que la louve se déchaine, mais elle risquait sans doute de trouver ce passage ardu.

-Penses-tu que ça ira pour Nina? La salle sur demande est une pièce chargée de souvenir pour elle. Alors même si il est évident qu'aucun d'entre nous ne souhaite réitérer cette mauvaise expérience, l'angoisse sera surement présente.

Après qui de mieux que son père et son frère pour réussir à lui faire surmonter ses craintes.


Soon the full moon

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Mer 29 Aoû - 21:46
Soon the full moonRemus a toujours eu une énorme confiance en Albus Dumbledore. Parce que l'homme ne lui a jamais menti et a toujours mit un point d'honneur à tenir toutes ses promesses. C'était même lui qui était venu en personne voir les Lupin, lorsque le petit Remus était âgé de onze ans. Il était parvenu à persuader les parents que leur fils serait en sécurité à Poudlard et qu'il mettait toutes les dispositions nécessaires en place, afin que sa condition de loup-garou ne soit connu de personne, pas même des professeurs. Et c'était au détour d'une partie de bavboules dans sa chambre, que le jeune Remus lui avait donné toute sa confiance. Vingt-neuf ans plus tard, Albus détient toujours la confiance du Maraudeur. Mais même si Lupin mettrait sa vie entre ses mains, sans aucun problème, parfois il ne comprend absolument rien à ce que le Directeur de Poudlard peut bien raconter. Une chose était sûre, c'est que les centaures seront beaucoup moins mélodieux, que les dernières créatures qu'il a rencontré, comme le soulignait Albus.

"Je pense que je n'aimerais pas les entendre chanter, en effet. C'est comme si on me disait que Fenrir Greyback était un pro de la clarinette."

Et si ça se trouve, le bougre il joue de la clarinette à la perfection. Mais de retour au but de sa visite, Remus exposa les risques encourus par l'école, d'ici peu. La pleine lune n'était plus bien loin et avec le nombre de loups-garous présents à Poudlard, il serait relativement difficile de pouvoir assurer la sécurité des autres élèves. Ils ne peuvent pas laisser ces créatures libres dans les couloirs. Tout comme, ils ne peuvent pas les enchaîner dans les cachots, comme le faisait Hikkins. C'est d'ailleurs ainsi qu'un Serpentard a fini par les détacher afin de montrer le côté absurde de la chose. La cabane hurlante était sans aucun doute bien utile, du temps de Remus ou encore de sa fille Nina. Mais pour une ou deux créatures seulement. Une dizaine serait prendre un risque considérable. Surtout qu'il ne faut pas oublier que si Poudlard est fermé aux Mangemorts, Pré-au-Lard ne l'est pas. Qui dit que Greyback ne cherchera pas à entrer de force dans la cabane pour les libérer ? Pour Remus, le seul endroit sûr, c'était encore le château lui-même. La salle sur demande serait fortement utile en cette nuit de pleine lune. Bien entendu, il faudrait un sort pour empêcher toute intrusion et le loup-garou sait bien que Dumbledore est l'un des plus puissants sorciers de tous les temps et que personne ne pourra contrer l'un de ses sortilèges. Si ce n'est son "ami" de toujours, mais Grindelwald prendrait-il le risque de libérer autant de loups-garous, sans avoir le moyen de transplaner ? Pour Remus, la question ne se posait même pas, mais il souligna le fait qu'Albus voulait qu'il comprenne qu'il était le seul en qui il avait réellement confiance pour cette tâche.

"Vous êtes toujours là, à croire en moi malgré tout. J'ignore comment la bête que je deviens, se comportera face à tous ses semblables. J'ai attaqué mon propre fils, Albus. Durant la pleine lune, on ne peut pas me faire confiance."

C'est pourquoi, il voulait absolument qu'un autre adulte soit présent avec lui. Doyle est un loup-garou depuis quelques années seulement, mais au moins, il pourra sûrement intervenir en cas de problème. Et parce que la pleine lune apporte beaucoup de soucis, Albus souleva celui qui concernait Nina. Remus y avait bien pensé, mais il ne voyait pas d'autres solutions. Sa fille n'apprécierait sûrement pas et angoisserait probablement dés qu'elle le saura, mais il ne peut pas prendre le risque de l'envoyer se transformer ailleurs.

"J'espère qu'elle comprendra qu'il n'y a pas meilleure solution. Elle aurait moins de mal à en être convaincue si c'était vous qui lui dites."

Sa fille apprécie beaucoup Albus. Remus sait que venant du grand Directeur de Poudlard, elle ne trouvera rien à redire. Alors que si c'est son père qui lui annonce ça, les doutes et les craintes risquent de vite remonter à la surface. Il ne veut pas qu'elle se fasse du mal mentalement. Il n'aimerait pas non plus qu'elle cauchemarde rien qu'à l'idée d'affronter ses propres démons. Mais il ne leur reste pas beaucoup d'autres options que celle de la salle sur demande. La différence qui n'est pas négligeable, c'est que cette fois, c'est Albus en personne qui veillera à ce que l'entrée soit protégée et non des gamins de son âge. Mais les problèmes n'arrivant jamais seuls, surtout chez les Lupin, Remus pensa à un autre soucis et releva la tête, regardant attentivement le sorcier.

"J'ai une autre requête Albus. Depuis l'accident avec Tom, John se sent à l'écart. Il est le seul à ne pas subir les transformations liées à la pleine lune. Je crains qu'en ces sombres nuits, si un élève devait mal se comporter, ce soit de lui qu'il s'agisse. Pourriez-vous garder un œil sur lui, le moment venu ?"
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