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Libéré, délivré
Anonymous
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Lun 3 Sep - 19:32
Libéré, délivré
Rodolphus & Bryan

« Freedom is never given, it is won »
Ne disait-on pas que l’ennemi de mon ennemi était mon ami ? C’était en tout cas la première chose à laquelle Bryan avait songée lorsqu’Anton était rentré au manoir en lui apportant une lettre signée de la main de Gellert Grindelwald. Il était de notoriété commune que Bryan Levinson faisait partie des fidèles du Seigneur des Ténèbres. Aussi, l’ancien complice de Dumbledore avait-il jugé bon de communiquer avec Lord Voldemort par le biais de la famille Levinson. Bryan n’était toujours pas convaincu du bienfondé de l’allégeance de son fils envers Grindelwald, et il avait d’ailleurs prit le temps de réfléchir à la façon dont il annoncerait au Lord comment il était entré en possession de cette lettre. Son maître bien aimé était un légilimens et Bryan n’avait pas la moindre notion d’occlumencie, aussi serait-il plus avisé de dire la vérité. Néanmoins, il avait décidé d’atténuer le rôle de dissident d’Anton et avait prétendu que son fils tentait de se rapprocher de Grindelwald afin de servir ses propres intérêts et de se venger du directeur de Durmstrang, qui était lui-même un dissident. C’était absolument faux, mais Bryan se disait que Voldemort se ficherait complètement des motivations d’Anton dès lors qu’il aurait lu la lettre de Gellert. Et c’était exactement ce qu’il s’était produit.

Le Seigneur des Ténèbres s’était tout d’abord montré sceptique en voyant de qui provenait la lettre. Il l’avait rapidement ouverte avant de la lire dans un silence des plus pesants. Plusieurs minutes s’étaient écoulées avant qu’il ne reporte enfin son attention sur Bryan. Ce dernier n’avait bien évidemment pas eu l’audace de lire ce que l’enveloppe contenait, il ignorait complètement de quoi il en retournait. Mais Lord Voldemort se décida à rompre les questionnements silencieux de Bryan et lui raconta ce qu’il venait d’apprendre.

« Gellert Grindelwald vient de me communiquer l’emplacement de plusieurs places fortes de la Résistance. Il me laisse le champ libre pour attaquer son vieil ami Dumbledore. En outre, il me propose également de contribuer à la libération de Rodolphus. Le 25 novembre à minuit pile, Grindelwald lèvera le sort qui empêche les porteurs de la Marque de sortir de Poudlard. Mais seulement durant dix minutes. Une fois l’heure passée, le sortilège reprendra ses effets. »

Bryan paraissait tout aussi sceptique que son maître. Jamais ô grand jamais, il ne prendrait le risque de faire confiance à Gellert Grindelwald. Il était intimement persuadé que le roi des dissidents cherchait à leur tendre un piège et il espérait sincèrement que le Lord ait la sagesse de ne pas se précipiter dans la gueule du loup.

« Tu te doutes certainement, que je ne fais nullement confiance à cet individu. Mais puisqu’il s’est donné la peine de m’écrire, nous allons tout de même prendre le temps de vérifier ses dires. Nous n’attaquerons aucune de ces positions tant que nous ne serons pas sûrs et certains de la véracité de ces propos. Le plus sage reste encore de tenter de libérer Rodolphus à la date indiquée par Grindelwald. Etant donné que tu es le meilleur ami de Lestrange, je ne vois personne de mieux placé que toi pour cette mission. Reste sur tes gardes, Bryan, il se peut que tu aies à faire à un petit comité d’accueil dès l’instant où tu auras franchi l’enceinte du château. »

C’est ainsi que le 24 novembre à 23h59, Bryan avait franchi le seuil de la cheminée du bureau qu’il occupait au Ministère et s’était lancé en route vers Poudlard, peu confiant quant à ses chances de réussite. Deux minutes plus tard, le mangemort faisait irruption dans la cheminée poussiéreuse des appartements de Rodolphus Lestrange. Grindelwald avait donc dit vrai, contre toute attente, il avait véritablement levé le sortilège qui empêchait les mangemorts d'entrer au château. Néanmoins, la partie n'était pas encore gagnée. Rien ne nous disait que Gellert attendrait véritablement dix minutes avant de remettre le sortilège en place...
Secouant sa cape, afin d’en enlever rapidement la suie qui s’y était logée, Bryan jeta un coup d’œil à sa montre. Il ne devait pas perdre l’heure de vue. Il ne tenait pas à être encore à Poudlard une fois que Grindelwald aurait remis le sortilège en place. Il ne tiendrait pas un seul jour, enfermé dans le château avec tous ces gamins autour de lui.

« Tu aurais au moins pu nettoyer le conduit de ta cheminée. Et ne me dis pas que tu étais trop occupé par ton emploi du temps de professeur. »

C’était sa façon singulière de dire à son meilleur ami qu’il était heureux de le revoir, et qu’il lui avait manqué durant tout ce temps.

(c) DΛNDELION
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