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La décision du Phénix
Harry J. Potter
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Harry J. Potter
Mer 24 Jan - 11:25
La décision du Phenix
Albus Dumbledore
feat.
Harry J. Potter









Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir. Δ Jean Jaurès

L’Ordre du Phénix. Il fut un temps où se fut le plus grand mouvement des forces de la Lumière. Avec Dumbledore à sa tête, il regroupait les grands sorciers de leur époque. Les Sorciers qui œuvraient pour le bien, cela va de soit. Et puis, l’Inquisition avait fait son apparition et Albus Dumbledore fut contraint de les rejoindre à cause d’un contrat magique passé par sa famille des centaines d’années auparavant. Ce fut la fin de l’Ordre. Enfin … c’est ce que tout le monde cru.

A vrai dire, peu de membres croyaient possible que le mouvement puisse perdurer sans son illustre créateur. Et pourtant, il y avait une relève. Neville le Survivant, son ami, avait refusé la fin du mouvement et s’était proposé. Personne n’y avait cru, ou presque. Seuls ses amis, les pairs de sa propre génération avait cru en lui car ils étaient les seuls à le connaître vraiment. Derrière cette façade de maladresse et de manque d’assurance, il y avait un jeune homme profondément bon, courageux et combatif. Une âme de Leader que Harry et ses amis avaient su voir pour l’avoir côtoyé à Poudlard pendant les sept années de sa scolarité. Oui Neville pouvait sauver l’Ordre et il l’avait fait.

Et la vrai force de l’Elu, de l’avis d’Harry, était sa capacité à faire confiance et à utiliser les aptitudes de chacun de ses alliés. Il ne se la jouait pas solo, bien au contraire. Il avait su instaurer un système égalitaire et collectif où chacun était maître des décisions de tout le mouvement. Cela avait mieux marcher que tout ce qu’ils auraient pu imaginer. Ils avaient pu ainsi sauver de nombreux innocents, contrer certaines attaques et en empêcher d’autres. Leur participation étaient peut-être modeste, au vue de tous les événements du monde magique actuel, mais ils avaient cru en eux et en leur valeurs. Ils pouvaient enfin utiliser leurs ressources personnelles sans être freiner par qui que se soit. Ils avaient œuvré pour le bien et c’était tout ce qui comptait.

Harry quant à lui était devenu le bras droit, le soutien de Neville. Il était son ami. Et bien qu’il sentait qu’une certaine tension s’était installé entre eux, sans qu’il ne sache réellement pourquoi, il avait tenu à lui montrer son appui. En fait, cette rancœur dont il ne connaissait pas la cause avait été sa principale motivation à ce poste. Qu’importe ce qu’il pouvait lui reprocher, il serait là pour lui. Et au final, ils s’en étaient plutôt bien sortie.

Mais la prise de pouvoir de Voldemort sur le pays avait tout changé. Harry et ses amis s’étaient bien rendu compte qu’à eux seuls, ils ne feraient pas la différence. Ils étaient trop peu, trop inexpérimentés. Ils leur fallait des alliés de poids, des alliés puissants. A ce stade, ils avaient besoin de Albus Dumbledore.

Et rien ne s’y opposait plus car Lord Voldemort avait fait tomber l’Inquisitrice et son organisation ancestrale avec. Il avait alors fallu prendre une décision. Une Résistance s’instaurait. Devaient-ils y prendre part ? Certains, comme Harry, le pensaient. D’autres se refusaient à s’allier à d’autres mouvements tels que l’Anarchie ou pire encore, les Dissidents dont on disait qu’ils étaient les partisans de Grinderwald. D’autres encore, ne souhaitaient pas retourner sous la coupe de leurs parents qui les empêcheraient sûrement d’agir de nouveau.

Et puis l’appel de Dumbledore avait été entendu. Il fallait agir vite, et en nombre, pour arrêter l’ascension des Mangemorts avant qu’il ne soit trop tard. L’Ordre avait répondu présent et ils s’étaient battus. Une victoire avait été reporté. L’Ecosse, l’Irlande et le Pays de Gall avaient été récupérés et Poudlard était de nouveau libre. Chacun pouvait à nouveau envisager un avenir, continuer de vivre et faire des projets. Mais l’Angleterre était toujours au main des mangemorts et la guerre continuait.

C’est dans ce contexte qu’Harry avait décidé de retourner à Poudlard. Et c’est à Poudlard qu’il se trouvait actuellement, en chemin pour le bureau du directeur. Revenir dans ces murs étaient étrange mais rien ne semblait avoir changé. L’école gardait sa magnificence, son illustre prestige et cette impression d’être inébranlable. Qu’importe les occupants, elle restait elle-même. En débarquant dans le hall, il s’était arrêté pour observer les lieux avec cette chaleureuse impression de rentrer chez lui. Le Nuit-Rouge était loin, à présent. Et la présence des élèves le rappelaient à ses bons souvenirs. Des élèves qui le regardèrent passer avec des yeux ronds pour certains. Traversant le couloir du deuxième étage, il passa devant les toilettes de Mimi Geignarde, qu’il entendit sangloter comme il s’y attendait. Puis, il arriva devant la statut d’Aigle qui marquait l’accès au bureau du Professeur Dumbledore.

Apparemment, il fallait un mot de passe mais il eut la surprise de voir l’Aigle pivoter pour laisser apparaître un escalier en collimation. Après un instant d’hésitation, il finit par y grimper et l'escalier le monta tout seul avant de l’arrêter devant la porte. Il n’était jamais venu ici et il ne put s’empêcher de se sentir anxieux. L’illustre Directeur l’avait toujours un peu impressionné. Et d’ailleurs, cette fois-ci ne dérogerait pas à la règle car il était évident, avec le coup de l’Aigle qui pivote tout seul, qu’il s’attendait à sa visite. Comment faisait-il pour toujours tout savoir de cette façon ?

Après quelques secondes, il finit pourtant par frapper à la porte à l'aide du heurtoir en cuivre. Il attendit alors qu’il ne l’invite à entrer afin de s’entretenir avec lui. Il aurait pu se contenter d’un courrier mais les sujets qu’il souhaitait aborder méritait un peu plus que trois lignes sur un parchemin.
©️ Gasmask


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Dim 11 Fév - 11:34





L'esprit humain était étrange. Chaque jour, il arrivait à traiter efficacement des millions et des millions d'informations. Il faisait le tri dans nos pensées, différenciant l'utile de l'encombrant. Une fonction nécessaire mais qui n'était pas sans failles, de nombreux détails pouvaient ainsi passer à la trappe, sans même que l'on ne s'en rende compte. Un risque que ne voulait pas prendre Albus Dumbledore. Le sorcier savait mieux que quiconque à quel point le moindre indice pouvait être important dans une bataille, à quel point la moindre particularité pouvait changer la donne. En ces temps sombres, tout était bon à prendre, rien n'était à négliger, absolument rien. Malheureusement pour lui, les évènements s'étaient enchainé sans lui laisser le temps de se poser, pour réfléchir. Poudlard avait été libérée par les dissidents, Grindelwald à leur tête. Il s'était donc, pour son plus grand bonheur, à nouveau retrouvé à la tête de l'école, qu'il avait fallu entièrement réaménager et repenser, vu que celle-ci allait accueillir en son sein une branche universitaire. Classe, salle, dortoir, professeurs, ces priorités avaient été multiples, à tel point qu'il avait été ravis de pouvoir compter sur son ami de toujours, Remus Lupin, pour s'occuper de la sécurité de l'Écosse, ce territoire fraichement acquits. Mais aujourd'hui, tout commençait à rentrer dans l'ordre. Les élèves étaient en sécurités, ils pouvaient à nouveau étudier sans risque et les premiers cours universitaire avaient été donnés. Chose faite, le Gryffondor avait pu se concentrer sur les méandres de cette guerre. Hors le moins que l'on puisse dire, c'est qu'entre les agissements de Tom Jedusor et ceux de Gellert Grindelwald, à qui il ne faisait toujours pas entièrement confiance, il y avait beaucoup de choses à faire, beaucoup de chose à prendre en compte.

Alors même si le mage était réputé pour tout savoir, ou pour tout deviner d'un seul regard, son intuition n'était pas toujours suffisante. C'était pour cela qu'il utilisait fréquemment la pensine de son bureau. Jour après jour, Albus y déversait ses pensées, laissant ces filigranes bleutés miroiter à la surface du liquide avant de s'y confondre. Ce n'était que bien plus tard ou même le lendemain qu'il retournait voir ces images, en essayant d'en extraire tout le sens, tout l'intérêt. Une fois n'était pas coutume, s'était face à cette bassine qu'il était. Les mains posées contre le rebord, il venait de revenir dans son bureau. Pensif, l'illustre sorcier faisait lentement les quartes cent pas, laissant ses doigts caresser sa barbe. Il semblait suivre le fils de ses idées quand un doux hululement se fit entendre, rompant la magie de l'instant. Ces prunelles bleutées, brillante de malice, se tournèrent vers la source de bruit, qui n'était nulle autre que Fumesck, l'imposant phénix. Le plumage d'un rouge vif, l'animal était au sommet de sa splendeur, baissant la tête pour qu'il puisse la lui flatter. Un second cri finit par sortir de son bec, faisant comprendre à son propriétaire l'arrivée imminente d'un invité. Un mouvement de baguette plus tard, la pensine fut enfermé derrière ses protections murale, alors que l'aigle gardant l'entrée de son bureau pivota sur lui-même. Entendant le raclement caractéristique des pierres, l'oiseau étira ses ailes, avant de se replonger dans le nettoyage de ses plumes. Reculant dans son espace, Albus était revenu contre son bureau, au moment où quelques coups frappés à la porte se firent entendre. Son visiteur était là. D'une voix douce et engageante, le sorcier l'invita à entrer.

-Entrez, je vous prie...

Savait-il réellement qui se trouvait derrière la porte ? Peut-être, mais il n'en eut la certitude que quand il vit le fils de James et de Lily entrer. Harry était sur le pas de sa porte et il pouvait découvrir un bureau inchangé. Si deux personnes s'étaient succédé dans ces quartiers, l'endroit avait retrouvé sa décoration passée. Aux murs, les innombrables cadres des anciens directeurs de Poudlard ronflaient paisiblement, tandis que l'espace semblait encombré d'objets divers et variés, dont l'utilité n'était pas toujours définissable. Seul un bureau massif, en bois, trônait dans la pièce, au-dessus de quelques marches et devançait d'un bon deux mètres, une fenêtre qui donnait une superbe vue du parc. Un sourire s'esquissa sur le visage de Dumbledore, alors qu'il lui faisait signe d'entrer et de s'installer, s'il le souhaitait. Il ignorait le motif exact de sa visite, mais en devinait pourtant les signes. L'ordre du phénix, ou plutôt feu l'ordre. Albus se souvenait parfaitement bien de son dernier discours en ces murs. Il avait expliqué son départ face à une assemblée statufiée, parfois même choquée, avant de laisser la possibilité à qui le voudrait de prendre la relève. Car même sans lui, à sa tête, il n'avait pas voulu la mort de cet ordre, il n'avait pas voulu sa fin. Longtemps, il avait espéré voir quelqu'un s'avancer, alors que les départs avaient commencés, et finalement son attente avait été payante vu que Neville l'avait fait. Beaucoup n'avaient surement pas cru en ses capacités, mais le vieil homme n'en avait jamais douté. Le survivant avait beau avoir une maladresse légendaire, il n'en était pas moins aussi courageux et téméraire que l'illustre représentant de sa maison. Il savait au fond de lui que l'ordre avait perduré, même s'il n'avait pas cherché à en savoir davantage. Sa logique lui avait donné raison quand la majorité des plus jeunes avait répondu à son appel, en même temps, pour revenir à ces côtés, démontrant une décision collégial.

-Harry, quel plaisir de te voir, installes-toi je t'en prie. Il avait toujours eu l'habitude d'appeler ses professeurs, comme ses élèves d'ailleurs, par leurs prénoms, tout en usant souvent du tutoiement à leur égard. Il trouvait cela moins protocolaire. Si je ne me trompe pas tes cours ont déjà commencé?

Il pourrait évidemment entrer dans le vif du sujet, directement, ou même lui demander ce qu'il voulait en venant jusqu'à son bureau, et pourtant Albus restait Albus, c'était à dire que la conversation était son domaine de prédilection et que malgré des dizaines de parchemins attendant réponse, il restait accessible à tous les habitants de ce château. Il l'avait toujours été et continuerait de l'être.


La décision du Phénix

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Harry J. Potter
Mer 7 Mar - 11:22
La décision du Phenix
Albus Dumbledore
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Harry J. Potter









Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir. Δ Jean Jaurès

A peine avait-il frappé, lui semblait-il, que la voix posée du Directeur s’éleva derrière la porte pour l’inviter à entrer. Hésitant, il poussa la battant et passa le pas de la porte devant lequel il s’arrêta. Clairement impressionné, il n’était jamais venu dans ce bureau et il était curieux, il devait bien l’avouer. Il avait toujours été très curieux, d’ailleurs. Et même s’il n’était pas là pour ça, il ne put s’empêcher de se féliciter d’être venu directement dans le bureau du Professeur. L’endroit était fascinant.

La première pensée qu’il eut fut que le lieu était à son image. Étrange mais sympathique. La pièce était plutôt vaste, lumineuse, bien que particulièrement encombrée de toute sorte de tables sur lesquelles étaient disposés des objets qu’il aurait bien été incapable d’identifier. L’un d’eux emmenait un drôle de sifflement, comme une bouilloire en train de chauffer dont on aurait atténuer le bruit, ainsi que des volutes de fumées. Plus loin, état disposé un étrange globe sur pied, dont Harry imagina qu’il permettait l’étude des astres bien qu’il n’en reconnu aucun qu’il ait pu étudier en cours d’Astronomie. Une grande cheminée prenait un pan de mur et de nombreuses bibliothèques tapissaient les autres, quand ils n’étaient pas occupés par des portraits représentant de nombreux sorciers -et quelques sorcières- qui ne semblaient pas avoir vécu dans une époque très proche de la leur. L’un d’eux, situé derrière l’immense bureau au pied en forme de serre qui trônait au fond de la salle, ronflait avec application. Certains le regardèrent passer avec ennui lorsqu’il se décida à entrer, après que le savant sorcier l’est invité à s’installer en face de lui.


« Bonjour Professeur. » le salua-t-il avec une certaine retenue, se demandant si il était approprié de lui dire qu’il était aussi content de le voir.

Après tout, ils n’étaient pas intimes. Il avait rarement eut de conversation privilégiée avec l’illustre Professeur et il était intimidé même si il se refusait à l’admettre. Il avait toujours eu une grande admiration pour le Professeur Dumbledore dont il avait tant entendu parler par ses parents, avant même d’intégrer Poudlard à l’âge de onze ans. Sa scolarité n’ayant pas été aussi chaotique que sa sœur Kaysa sur le plan de la discipline, il n’avait jamais été jusqu’à être convoqué par le directeur. Bien entendu, il avait été confronté à ce dernier au sein de l’Ordre avant que ce dernier ne le quitte. Mais chacun de leur rencontre était toujours teintée de cette impression de n’être qu’un minuscule enfant ignare à côté de ce grand Sorcier, bien que le Sorcier en question se soit toujours montré très cordiale et bienveillant à son égard, comme à celle de tout son entourage.

Il s’installa sur le fauteuil que lui avait indiqué l’homme, face à son bureau derrière lequel il s’était lui-même assis, en le remerciant. Un doux sifflement sur sa gauche attira son attention et il tourna la tête vers l’origine du bruit. Un magnifique Phoenix, s’il en croyait ses souvenirs de Soins au Créatures Magiques, se trouvait à quelques pas de là, posé sur son perchoir. L’oiseau sembla le toiser de toute sa hauteur et Harry resta un instant ébahi devant la beauté, et surtout la rareté, de l’animal. La voix de Dumbledore le fit pourtant revenir à leur Scrout. L’interrogation sur ses études le laissa perplexe un instant. Comment savait-il que … ? Puis il se souvint qu’il était question d’Albus Dumbledore et que tout comme il avait su qu’il se trouvait devant son bureau, il était sûrement au courant de son projet professionnel. C’était assez étrange cette impression de ne rien pouvoir lui cacher. Pour un peu, il pourrait repartir s’en n’avoir rien dit qu’il saurait quand même pourquoi il était venu exactement.


« Oh euh … Oui. Enfin, non, je … » balbutia-t-il comme un idiot avant de se racler la gorge, « Disons que l’entraîneur des Tornades n’est pas très content que son attrapeur ait décidé d’avoir d’autre projet dans sa vie que de trimer sur le terrain dix heures par jour, cinq jours sur sept, jusqu’à s’écrouler sous le poids de l’épuisement. Du coup, l’aménagement de mes horaires est un peu plus compliqué que prévu. »

Il eut un petit sourire ironique, clairement amusé par l’anecdote qu’il lui confiait. Dire que Peter avait mal prit sa décision de n’être plus présent à l’entraînement qu’à mi-temps était un euphémisme. Il avait menacé de le virer de l’équipe, après une scène mémorable, et seul l’intervention du staff du stade de Tushill avait pu l’en empêcher. Harry était sous contrat et une close de ce dernier lui garantissait la possibilité de reprendre des études dans un but de réorientation post-carrière. C’était la loi et il n’avait de toute façon pas le pouvoir de décider seul du départ ou non des membres de l’équipe. Fort heureusement pour Harry qui n’avait jamais vraiment été dans ses bonnes grâces. Bref, il avait emménagé dans le château quelques jours plus tôt mais n’avait pu assister à tous les cours de ce début de semaine. Préférant temporiser les choses avec son coach et ne pas risquer de perdre l’occasion de s’exercer si celui-ci prenait la décision de lui interdire le terrain contre l’avis de ses employeur -ce dont il était tout à fait capable-, il attendait que ses nouveaux horaires soient officiellement mis en place pour se considérer bel et bien étudiant.

« Mais ce n’est plus qu’une question de jour et je suis déjà installé dans ma chambre. Alors il n’y a plus qu’à ... »

Il passa sous silence sa déconfiture en découvrant le colocataire qu’on lui avait attribué, tout en se demandant une fois de plus qui était chargé d’une telle responsabilité. Il lui avait furtivement traversé l’esprit que le directeur s’en chargeait lui-même, ce qui dans ce cas précis ne l’aurait pas étonné outre mesure. Tenter de le rapprocher de son cousin de cette façon ressemblait bien à l’idée qu’il se faisait des méthodes du Sorcier mais il avait vite chassée cette idée. Il avait bien plus important à gérer que l’intendance des lieux. Cette idée était ridicule ! Pour autant, il n’en maudissait pas moins la personne responsable de cette hérésie.

Il adressa pourtant un léger sourire à son interlocuteur, se demandant en quoi tout ceci pourrait bien l’intéresser. Certes, il avait lui-même posé la question et il ne faisait que répondre à sa demande, mais il lui semblait que les préoccupations du Sorcier était bien loin de sa petite carrière de Quidditch et de ses nouveaux cours d’enseignements. Pourtant, l’illustre Professeur avait le don de mettre à l’aise et donner l’impression que rien ne pouvait lui faire plus plaisir que de vous parler. Aussi, Harry se surprit à se détendre un peu et à poursuivre lui-même la conversation :


« L’aménagement du Château pour accueillir l’Université n’a pas été trop difficile ? » demanda-t-il aussi bien par politesse que par réelle curiosité, « Tout s’est fait si vite ! Je n’en reviens pas que nous sommes de nouveau de retour à Poudlard. Je n’aurais jamais osé en rêver … et pourtant ! »

Harry aimait Poudlard et l’endroit lui avait toujours donné la douce impression de l’aimer aussi.
©️ Gasmask


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Mer 2 Mai - 14:09





Organiser la lutte contre les forces du mal n'était pas une promenade de santé. L'évènement en lui-même nécessitait une forte implication personnelle et une certaine forme de tactique. Deux qualités qu'Albus ne se vanterait pas d'avoir, même si sa méthode à déjà fait ces preuves par le passé. Certes, une sombre période de doute l'avait saisi, faisant partir la société à la dérive, sous les auspices de Tom Jedusor, mais à présent tout était terminé. Dès que sa décision de prendre la tête d'une résistance avait éclos, trouvant échos dans ses alliés de toujours, tels les maraudeurs, il avait repris l'agencement de ses pions. Avec lui tout était calculé, placé, déplacé avec prudence, avec certitude. Malheureusement, l'arrivée cavalière de son ami, Grindelwald, l'avait forcé à revoir ses plans, à reprendre tout de zéro. Il était évident que son action était louable aux yeux du peuple et accepter de reprendre son poste de directeur le faisait volontairement entrer dans son jeu, néanmoins la guerre n'en était pas gagnée pour autant. Il fallait tout replacer, différemment, revoir sa stratégie et cela prenait du temps. Ça demandait une bonne dose d'informations et de confiance aux autres. Lentement, Dumbledore reconstruisait son modus operendis, reprenant d'abord contact avec des créatures oubliées, rejettées par la société, comme les êtres vivants à Poudard. Rassembleur dans l'âme, il avait toujours commencé par ces premiers points et continuait à présent, le nez plongé dans la pensine, essayant d'emmagasiner tous les points importants de ses conversations passés.

La pensine était importante, véritable recueilles des instants de sa vie, ainsi que des aveux ou traitrises, pour la bonne cause, de certains. Perplexe, pensif, l'arrivée d'un visiteur le força à remettre ses introspections à plus tard, pour l'accueillir. L'objet soigneusement camouflé par un carcan mural, le mage regagna son bureau alors que son oiseau, Fumseck, avait cessé son agitation pour prendre soin de ses plumes. Rapidement, des pas se firent entendre et une fois que des coups furent porté à la porte, il invita son hôte à entrer. À peine la porte tournait-elle sur ses gonds, que l'illustre sorcier croisa le regard verdâtre d'Harry. Il était impossible à confondre, tant il avait les yeux de sa mère et la tignasse indomptable de son père. Il esquissa un léger sourire, hochant doucement la tête quand celui-ci le salua après avoir passé au crible les alentours. Hors le moins qu'on puisse dire, c'était qu'il y avait de quoi regarder. Le silence et la solitude ne régnaient pratiquement jamais ici, à moins que tous les cadres soient paisiblement endormis, ce qui était rare. Le regard curieux, toujours d'un bleu intensément vif malgré son grand âge, d'ailleurs c'était lui qui lui donnait cette impression énergique qu'on n'attendait pas d'un centenaire, il croisa celui de son interlocuteur. Bien qu'il ignorait la raison de sa présence, il pouvait aisément s'en faire une idée: L'ordre du phénix.

Le jeune homme était rarement venu vers lui pour converser de tout et de rien, à chaque fois l'échange avait un but précis et était plus ou moins important. Ah n'en pas douter, aujourd'hui ne ferait pas exception à la règle. Toujours est-il qu'il n'était pas de ceux à presser ses visiteurs et ce malgré le fait qu'il avait une pile de chose à faire. Comme il aimait le dire au sein de l'école, il y aura toujours une aide à trouver, un soutien à reconnaitre et il prendrait le temps qu'il faut. Même s'il usait quelquefois de l'aura imposante qu'il pouvait avoir, il savait aussi que cela pouvait mettre mal à l'aise, notamment les étudiants et encore plus les premières années. Du coup, il tenta de détendre l'atmosphère en lui demandant comment s'organisaient ces nouveaux cours, tout en lui proposant de s'assoir. Une fois que le fils des Potter prit place, il s'autorisa à en faire de même, s'asseyant sur son fauteuil, dos à la fenêtre qui l'éclairait en contre-jour. Son regard posé vers lui, il ne semblait pas impatient, plutôt intéressé, légèrement ravis du trouble qu'il réussit à créer, en lui faisant comprendre qu'il savait parfaitement bien qu'il avait repris un cursus universitaire. En même temps, il avait fallu la liste des étudiants inscrits cette année pour pouvoir les répartir et organiser un minimum les cours à fournir, partant de ce postulat, l'information n'avait pas été ardue à débusquer. Quoi qu'il en soit, le jeune brun ne semblait pas encore totalement dans le bain, vu qu'il s'exprimait sur les quelques difficultés rencontrées avec son club de Quidditch professionnel.

-Sont-ils à ce point irréconciliables avec les entrainements des tornades de Tushill, où craint-il simplement de perdre le championnat?

S'enquit-il. Il était quand même surprenant de voir à quel point les conversations pouvaient être décalées dans un moment aussi tendu, ou l'Angleterre était divisée en trois factions, ou plutôt en deux, même s'il ne se fourvoyait pas. Il arriverait un moment ou les idées de Gellert et les siennes, finiront inévitablement par diverger. Enfin, un seul mage noir à la fois, il n'avait pas été très pressé de s'attaquer à Grindelwald à l'époque, il avait d'ailleurs fallu la clameur populaire pour qu'il s'en mêle, et rien n'avait changé à ce jour. Là n'était pas la question et il raccrocha aux paroles d'Harry qui prenait un peu ses aises, oubliant le lieu et face à qui il se trouvait. Il lui signalait qu'il était déjà installé et si ces informations étaient bonnes, ce qui était une évidence, il s'était retrouvé en chambrée avec son cousin, Alexander Black, le fils de Sirius. Le jeune homme en avait vécu des vertes et des pas mûrs récemment, victime de ces mauvais choix. Mais ce n'était pas un mauvais bougre, il avait fait cela avec la volonté d'aider et de se racheter, chose qu'il tentait encore de faire aujourd'hui et Albus lui laissait volontiers sa chance. S'adossant lentement contre le dossier, il posa ses mains contre son ventre, alors qu'il enchainait sur des questions de politesses. L'aménagement de Poudlard avait été un véritable défi, surtout au vu de la précipitation des actions, mais le résultat lui semblait acceptable, grâce à l'aide de tous les professeurs, résistants et dissidents réquisitionnés pour l'occasion. L'ancien rouge et or, se redressa finalement pour poser ses mains sur le bureau.

-Poudlard a plus de ressources qu'on ne le pense et ses nombreuses salles de cours, vides, ont ainsi pu trouver preneurs. Quelques aménagements seront encore nécessaires pour permettre une symbiose totale entre les deux sections, cependant je pense que le plus gros du problème est à présent sous contrôle.

Évasif, il ne l'était pas par volonté de cachotterie, il trouvait simplement que cela ne méritait pas d'être détaillé à tout vas. Surtout en sachant qu'Albus pouvait être un véritable passionné et dans ce cas là, la conversation ne cesserait d'être relancée, sans fin. Hors si le fils de Lily avait fait le déplacement, c'était qu'il avait une bonne raison. Une raison qu'il n'avait pas encore abordé, préférant rebondir sur le sentiment général qu'était l'agréable retour aux sources. Lui-même ne pouvait que comprendre cette sorte d'allégresse. Poudlard avait été son choix, ça avait été toute sa vie pendant des décennies, il avait absolument tout fait pour que ce lieu soit protégé des combats, soit exempts de douleurs. Il avait fait tout son possible pour que tout le monde s'y sente bien, aille envie d'y venir, malgré les retenues ou autres punitions dont ils écopaient. Alors y retourner et réussir à faire régner cette ambiance, malgré les grands changements, étaient déjà une réussite appréciable à entendre. Le mage aimait réellement cette école, même si elle était bien loin des rêves de grandeur de son adolescence. Il savait aussi qu'avec les sécurités mises en place, en plus de sa présence dans l'enceinte du château, jamais les mangemorts n'oseraient s'y attaquer.

-Il ne faut jamais perdre espoir Harry, on retrouvera toujours le bonheur même dans les moments les plus sombres, il faut juste se souvenir d'allumer la lumière. Son regard s'accrocha à lui, en passant au-dessus de ses lunettes en demi-lunes, comme pour faire entrer la phrase sous son crâne. Quoi qu'il arrive et peu importait ce qui se passera, la lueur finira toujours par traverser le ciel, comme l'éclaircie après l'orage. Il crut cependant bon d'ajouter, comme pour recentrer leur conversation : Je pense que vous n'attendiez que cela, est-ce que je me trompe? Parce que mon hibou a déclenché une réaction des plus rapide...

Il souriait, énigmatique. Le vous était évidemment la majorité des jeunes de feu l'ordre du phénix au moment où ils les avaient rejoints pour reprendre des territoires et ainsi évité à l'école d'être tout bonnement encerclée, comme un ilot en pays étranger.


La décision du Phénix

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