One father is more than a hundred schoolmasters. // Ragnar
Astrid Greyback
Astrid Greyback
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Humeur : Changeante
Astrid Greyback
Mar 20 Fév - 19:22
IS IT REALLY TOO LATE ?
Ragnar & Astrid Greyback
Astrid était devant le pont qui menait au château. En face d’elle, Poudlard se tenait en majesté. Comme elle avait aimé cette école. Bien qu’elle soit partit avant la fin de ses études : l'institution avait été sa maison. Les Serdaigle une famille. Lâche, elle l’avait été et elle s’en mordait encore aujourd’hui les doigts. Le choix de partir plutôt que de se confronter à la réalité pour ne pas blesser ceux qu’elle aimait avait été bien trop facile pour être sans conséquence. Ses amis, sa famille… Tant de personnes qui comptaient à ses yeux et qui ont souffert à cause de sa décision. Aujourd'hui, elle acceptait sa condition, elle était revenue. Mais les dégâts de son départ restaient encore présent dans le cœur de ceux qu’elle a trahit. L’Alpha devait maintenant trouver sa rédemption. Un moyen de faire amende honorable et de retrouver sa place parmi les siens. Une tâche titanesque qui prendrait probablement toute une vie mais elle était bien décidée à donner le meilleur d’elle-même. Elle espérait avoir toutes les cartes en main pour réussir. D’autres personnes de son clan voulaient également mettre l’Inquisition derrière eux, elle devait les aider dans ce choix. C’est pour cela qu’elle se trouvait devant Poudlard, pour demander si d'anciens membres de l'Inquisition pouvaient trouver une place sur les bancs de l'université. Elle voulait voir le Directeur bien qu’elle ne se faisait pas d’illusion : Dumbledore devait avoir autre chose à faire que de l’écouter ou la rencontrer. Astrid voulait tenter sa chance malgré tout. Qui ne tentait rien, n’avait rien et elle était bien placée pour penser cela. Persévérance était maîtresse de vertu. Prenant une longue inspiration, elle s’avança finalement en serrant ses poings pour se donner du courage. Rien ne semblait avoir changé. Même si plus d’élèves arpentaient les couloirs de cette école prestigieuse. La bâtisse servait maintenant d’Académie, elle avait appris cette nouvelle il y a quelques semaines maintenant. Serais-ce un moyen en plus pour tenter contrôler la jeunesse ? L’attaque de l’Université était-elle liée à cette prise de pouvoir ? Astrid n’avait pas de réponse à apporter à ces questions, ne les aurait probablement jamais mais une part d’elle pensait que oui. Une pierre, deux coups comme on dit ? Cela faisait des années qu’elle avait arrêté de croire aux coïncidences.
Ayant été élève de Poudlard, elle savait quel chemin prendre pour atteindre le bureau du Directeur. Alors qu’elle attendait devant l’Aigle, le Professeur McGonagall arriva. D’abord surprise, elle s’arrêta devant Astrid. Le Loup Garou s’inclina pour la saluer.
« Je ne pensais pas vous revoir un jour ici Greyback. –Il ne faut jamais dire jamais Professeur. » La jeune vie une petit sourire se dessiner au coin des lèvres du professeur. « Vous êtes venus voir Dumbledore ? » Elle hocha la tête : « Je crains fort qu’il ne soit pas encore revenu. Mais vous pouvez l’attendre. Le bureau de votre père est au septième étage. » Et sur ces mots elle tourna les talons.
Un long soupire traversa ses lèvres. Voulait-il seulement la voir ? Elle ne s’était pas préparée psychologiquement à lui faire face. Le souvenir de leur dernière entrevue enserrait toujours sa gorge et brisait son coeur. Astrid ne pouvait pas rester impassible devant son géniteur. Prenant son courage à deux mains, elle décida de monter les étages pour aller frapper à la porte du bureau. Peut-être n’était-il pas là… Pourtant, elle entendit sa voix. Son cœur s’arrêta soudainement mais elle pénétra tout de même dans le bureau de Ragnar en retenant son souffle. La porte se referma derrière elle. Elle ne pouvait plus faire marche arrière. La dernière fois qu’elle était allée au manoir des Woosley, elle avait trouvé les lettres que ses parents n’ont jamais reçues. L’Inquisition les avait censurés : expliquant aux yeux d'Astrid pourquoi Ragnar semblait la détester de tout son être.
« Hey… » Le loup-garou racla sa gorge et s’approcha du bureau. « Je… Je ne vais pas te déranger longtemps. J’étais venue voir Dumbledore et McGonagall m’a dit que ton bureau était au septième étage alors j’en ai profité... »
Astrid se retenait de lui poser cette question qui taraudait son esprit : avait-il finalement reçu toutes les lettres ? Dès qu’elle les avait trouvés sur le lit de l’Inquisiteur, elle avait pris soin de les envoyer à leur destinataire originel avec quelques années de retard. Avait-il lu sa peine, ses craintes : le déchirement qui avait résulté de ses choix désastreux ? Ou bien les avait-il brûlé ? L’enfant indigne d’un père comme Ragnar avait peur des réponses. C’est probablement pour cela que ses lèvres restèrent sceller.
« C'est bon de voir que Poudlard est redevenue ce qu'elle était. Comment tu vas ? Sydney se porte bien ? »
Puisqu’elle était sa soeur d’adoption, autant accepter l’idée et prendre soin de cette fillette.
AVENGEDINCHAINS
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Mar 13 Mar - 12:27
Astrid Greyback
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Astrid Greyback
Mer 21 Mar - 9:53
IS IT REALLY TOO LATE ?
Ragnar & Astrid Greyback
Gravir les marches, parcourir ces couloirs réveillaient en elle une certaine nostalgie. Il lui serait difficile de l’avouer à voix-haute mais une part d’elle avait aimé ces années ici. Quand bien même son nom de famille lui avait valu des problèmes : quitter les bancs de l’école pour commencer celle de la vie n’avait pas été une chose facile. Pourtant, Astrid ne pouvait pas utiliser le mot regret. Pourquoi ? Parce que cela était une perte de temps. Elle ne pouvait rien faire pour réécrire le passé. Croire le contraire serait aussi idiot que de dire assurément qu’un jour les mages noirs disparaîtront de la terre. Elle préférait se concentrer sur ce qui pouvait être arrangé. Comme sa relation avec son père. Elle avait besoin d’une figure paternelle dans sa vie. Elle avait besoin de Ragnar. Encore fallait-il que ce dernier l’accepte à nouveau dans la sienne. Maintenant qu’il avait une autre fille : peut-être qu’il ne soucierait plus de la chair de son sang qui l’avait trahit. Pour de bonnes raisons. Ou pas. Tout était une question de point de vue. Elle était désolée d’être partie de la sorte, d’avoir cru naïvement qu’il y avait une solution à son problème : qu’un jour sa malédiction pourrait être contrôlé. Astrid s’était bercée dans l’innocence et avec en-tête l’espoir de ne plus être un danger pour ceux qu’elle aimait. Etait-ce réellement égoïste ? D’avoir sacrifié une adolescence et un début de vie d’adulte au profit de la sécurité de son entourage ? Elle était convaincue que non : mais les faits étaient tout de même là. Astrid avait abandonné le navire au lieu de se battre sur lui, pour lui. Devant la porte du bureau, maintenant seule : l’appréhension saisissait en traître ses tripes. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? De quel droit pouvait-elle se tenir de la sorte devant le bureau de son père ? Devrait-elle réellement abandonner tout espoir de renouer avec Ragnar ? Etait-ce si inconcevable qu’ils puissent un jour devenir ce qu’ils auraient dû être depuis des années ?
Maintenant devant son géniteur, il n’y avait plus de retour possible pour elle. Astrid garda la tête haute et expliqua que le professeur McGonagall l’avait aidé à trouver le bureau de son père en attendant que Dumbledore revienne.
« Elle doit être une des plus grandes alliées de Dumbledore, en ces temps où la magie noire menace de détrôner celle déjà en place : je pense qu’il est plus que nécessaire qu’elle soit à ses côtés ; qu’elle protège les élèves de cette école Un professeur comme elle ne quittera jamais réellement Poudlard. »
Cela était sorti tout seul. Elle avait apprécié le professeur de métamorphose. Pendant un moment, Astrid pensait même que cela serait grâce à ses conseils qu’elle pourrait un jour contrôler son don de lycanthropie. Le pique sur l’Inquisition retroussa son nez, mais elle se retenait de ne pas dire quelque chose. Tout du moins pas maintenant. Ce n’était ni le lieu, ni le moment. Que les gens dénigrent l’Inquisition comme bon leur semblait. Ils n’avaient fait que se salir les mains pour ceux qui en étaient incapables. Les gens qu’ils avaient tués n’étaient que des criminelles. Des tueurs en séries. Mais aujourd’hui, c’étaient eux qui étaient blâmés. Ne serait-ce pas un peu mauvais et déplacé de leur part ? Si les enfermer à Azkaban marchait si bien : il n’y aurait pas tant de récidivistes. Mettre des créatures des ténèbres en gardien était aussi stupide que de donner une baguette à un enfant prédestiné à la magie noire. L’Inquisition et Margot notamment n’avaient jamais pris de plaisir à tuer. Cela était un mal nécessaire. Il fallait éradiquer et affaiblir les mangemorts. Si les choses ne s’étaient pas passées comme prévu : Astrid était heureuse de la savoir en paix avec ses pères. Elle n’aurait jamais supporté le retour en puissance de Grindelwald. Combattre le feu par le feu n’était pas forcément une bonne idée. Pas en sachant que cet homme avait été assez intelligent pour survivre toutes ces année sous le nez du monde magique. Il était aussi dangereux que Voldemort et ne valait pas mieux aux yeux d’Astrid. La question de son père lui permit de passer à autre chose. Elle n’avait donc pas à répondre sur l’attaque faite contre l’Inquisition. Astrid s’avança un peu plus : il ne l’avait pas encore mise à la porte après tout. Le loup-garou laissa ses yeux vagabonder sur les divers objets que Ragnar avait choisis pour son bureau.
« Non. Je ne suis pas faite pour les études et puis tu dois avoir assez d’un enfant dans Poudlard pour en plus m’avoir moi. » Elle sourit en coin. Faire une petite boutade pour détendre l’atmosphère : elle n’avait pas dit ça sur un ton méchant. Bien au contraire : sa voix était calme et posée. Ne pas revenir à Poudlard ne la dérangeait pas plus que cela. « Je suis venue voir Dumbledore pour lui demander quelque chose. » Astrid reposa finalement son regard dans celui de son père : « Certains membres de ma communauté voudraient revenir à Poudlard, mais ils ont la même condition que moi et ils ont peur de ne pas être acceptée à cause de leur lycanthropie. » En réalité, il n’y avait que ceux qui avaient survécu aux entraînements barbares de l’Inquisition qui ne souhaitaient pas revenir à Poudlard. Les autres étaient désireux de se mêler au monde magique puisqu’ils étaient plus confiants avec leur malédiction. « Je suis l’Alpha, c’est moi qui suis responsable d’eux, c’est mon devoir. Dumbledore est au courant de ce qui nous est arrivés. Il nous a aidés à protéger le lieu où on vit, mais j'ai bien peur que je ne sois bientôt plus en mesure de les protéger. » Les Loups-Garous Ecossais étaient menaçant, Astrid se méfiaient d'eux : elle se doutait qu'ils étaient capable de tout. « Plus ils sont loin, plus ils seront en sécurité. » Même si pour cela elle devait donner sa vie. Après tout, ils étaient comme une famille non ? Qu'importe leur désaccord : elle serait prête à tout pour eux. Comme elle serait prête à tout pour protéger Ragnar, Shaylee et maintenant Sydney.