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Un génie à Poudlard (Fanfiction)
Anonymous
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Jeu 6 Sep - 20:20
J'ai écris cette fanfiction en 2005. Elle relate la première année d'Amélia à Poudlard. Il y aura des différences d'avec ici (notamment dans sa relation avec Remus avec qui elle se met en couple très jeune, vous comprendrez pourquoi en cours de lecture), mais plusieurs éléments pourraient peut-être être utilisables en ''clin d'oeil'' dans certains RP. J'espère que la lecture vous plaira ^^ Je mettrai quelques chapitres à la fois, je suis en relecture pour effectuer quelques corrections. N'hésitez pas à laisser des commentaires :)

Un génie à Poudlard

Chapitre 1 : Hibou Express
Chapitre 2 : En voiture !
Chapitre 3 : Un génie à Poudlard
Chapitre 4 : Moi, moi, han ? Moi ?
Chapitre 5 : Pikpik
Chapitre 6 : Attend moi !
Chapitre 7 : Le Loup et la Pie
Chapitre 8 : Critères d'admiration
Chapitre 9 : La Salle des Maraudeurs
Chapitre 10 : Pourquoi ?
Chapitre 11 : Génie incompris
Chapitre 12 : Rouages de l'esprit
Chapitre 13 : Tristesse de vacances
Chapitre 14 : Merry Christmas
Chapitre 15 : Découvertes
Chapitre 16 : Libérez moi de mes chaînes !
Chapitre 17 : Incendio
Chapitre 18 : C'est pas moi, han !
Chapitre 19 : Leçon de vol
Chapitre 20 : Nuit sous les étoiles
Chapitre 21 : Départ
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Anonymous
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Jeu 6 Sep - 20:46
Hibou Express

Le soleil chauffait sa peau et le vent caressait doucement ses cheveux. Elle adorait l'odeur de l'herbe fraîchement coupée et, justement, son père était en train de tondre le gazon. Ho non, pas comme les gens ordinaires, non, non ! Son père était un sorcier. Comme elle ! Il coupait donc l'herbe en utilisant sa baguette magique. La petite fille alla vers son père et lui fit un grand sourire.

- Tu veux que je t'aide ? Dit ?
- Non, ça va, mon ange ... lui dit Fleamont Potter
- Pourquoi ? C'est parce que je n'ai pas de baguette ? C'est ça ? Dit ? Han ? C'est pour ça ? Papa ? Réponds, han ! dit Amélia

Fleamont Potter soupira. Sa fille pouvait en poser des questions dans une journée ! Merlin, elle tenait ça d'Euphémia ! Il regarda sa fille et ne put s'empêcher de sourire. Elle était si mignonne avec son visage d'ange et ses grands yeux expressifs. Il passa la main dans les cheveux de sa fille en lui souriant.

- Va te balancer ... tu m'aideras l'an prochain d'accord ?

Amélia fit une moue boudeuse avant de tourner les talons et de se diriger vers la balançoire en marmonnant. Elle était un génie, elle aurait pu trouver un moyen d'aider à couper l'herbe ! Tout en ronchonnant, elle s'assied sur la balançoire et commença à se balancer, ses tresses battant dans son dos au rythme des va-et-vient. Elle regarda son père quelques secondes, puis tourna son regard vers la fenêtre de la chambre de son frère. James était son héros depuis toujours. Il était si grand et si merveilleux ! En plus, il était capable de faire tant de choses ... un jour elle allait lui ressembler. Comme elle l'aimait ! Mais, pour lui c'était une autre histoire. Amélia baissa tristement les yeux vers le sol, laissant traîner les pieds dans le sable afin de cesser de se balancer. Lorsque des rires lui parvinrent de la chambre de son frère, elle lança un regard furtif vers son père. Celui-ci avait le dos tourné, occupé à tailler la haie. Amélia sauta donc en bas de la balançoire et couru vers la maison. Elle s'arrêta devant un treillis de fleurs et jeta un nouveau regard à son père, qui ne regardait toujours pas vers elle. Elle sourie, puis grimpa au treillis jusqu'au petit toit. Avec précaution, elle marcha jusqu'à la fenêtre de son grand frère et risqua un oeil à l'intérieur.

James Potter était assied sur son lit, en compagnie de son meilleur ami au monde : Sirius Black. Ils regardaient ce qui semblait être, du point de vue de Amélia, des revues de Quidditch. Amélia soupira légèrement et s'assied sur le toit. Avec une petite pointe de tristesse, elle écoutait ce qu'ils disaient, son petit coeur tendre et aimant désirant faire partie du monde de son héros.

- Tu as vu ce nouveau balai, vieux ! demande Sirius. Avec ça, zou !
- Montres, han ! répond James en prenant la revue

Sirius le laissa s'extasier sur les balais quelques instants, puis sortie quelque chose de son sac. Il était certain qu'il allait mieux aimer ! Avec un petit sourire charmeur, il lui passa la revue sous le nez. Aussitôt, James fit de grands yeux et voulu prendre la revue.

- Où t'a eu ça, où t'a eu ça ? dit James d'un ton énervé

Sirius éclata de rire et se leva debout sur le lit, mettant la revue porno au-dessus de sa tête. James se leva aussi dans le lit et tenta d'attraper la revue en riant comme un dingue. Amélia tourna la tête et risqua un nouveau regard discret dans la chambre de son frère. Ils avaient l'air de s'amuser ... mais elle, elle était toute seule. Elle détourna le regard de cette joyeuse scène si douloureuse pour elle et remarqua un oiseau qui se dirigeait vers elle. Elle l'observa de longs instants avant de s'apercevoir qu'il s'agissait d'un hibou. Amélia croisa les doigts avec angoisse, sans détacher le regard du hibou. Cela faisait des semaines qu'elle l'attendait ... sa lettre de Poudlard. Hier, James et Sirius avaient eu la leur, mais pas elle. Lorsqu'elle les avaient interrogés sur le sujet, ils lui avaient bêtement répondu qu'elle n'avait pas été acceptée, parce que Poudlard ne prenait pas les bébés. Amélia savait pourquoi ils lui avaient dit ça ! C'était parce que ni James ni Sirius n'avaient été nommés Préfets et qu'ils étaient frustrés. Bien, tant pis pour eux ! Ils n'avaient qu'a ne pas faire de bêtises et c'était tout ! Comme le hibou se rapprochait de plus en plus, la petite fille se leva d'un bond et se dandina sur place. C'était pour elle, c'était pour elle ! Elle en sautillait presque sur place, lorsque le hibou bifurqua vers l'Est, prenant une tout autre direction. Amélia pris un air affreusement déçu et laissa retomber les bras le long de son corps. Ils avaient raison ... Poudlard n'acceptait pas les bébés. Les larmes aux yeux, Amélia vint pour redescendre lorsque ...

- Hou ! fit un hibou sur le toit au-dessus d'elle

Apeurée, elle fit de grands yeux et tomba en bas du petit toit, en poussant un cri à réveiller un Cerbère qui dort. Elle chuta tout en bas, directement dans les beaux rosiers de sa mère. Dès qu'ils entendirent le cri affreux de Pupuce, les Maraudeurs cessèrent de sauter sur le lit et se précipitèrent à la fenêtre. Ils regardèrent partout avec de grands yeux, puis ils virent Pupuce, étendue sur le dos dans les rosiers et regardant le ciel d'un air extatique. On aurait dit un ange au Paradis.

- Pupuce ! crie James
- Elle est morte, elle est morte ! s'énerva Sirius

D'un même mouvement, les Maraudeurs tournèrent les talons et coururent pour sortir de la chambre, se poussant pour être le premier à sortir. Ils arrivèrent en même temps à la porte et, évidemment, ils tentèrent d'y passer en même temps. BANG ! Ils se heurtèrent au cadre de porte, se poussant encore pour passer. Finalement, Sirius laissa passer James et premier et ils dévalèrent tous les deux les escaliers quatre à quatre.

- Pupuce est morte, han ! crie James à sa mère en passant devant le salon en courant
- Oui ... crie Sirius en faisant de même
- Quoi ? dit Euphémia Potter avec de grands yeux

Les Maraudeurs ne répondirent pas et sortirent dehors en coup de vent, filant à toute allure vers Amélia, qui était toujours immobile, son père agenouillé à ses côtés. James plongea comme un joueur de baseball et glissa jusqu'à sa soeur, tachant son chandail neuf d'herbe.

- Pupuce, han ! Pupuce soit pas morte, soit pas morte ! la supplie t-il
- Regarde, tu as vu ? Dit ? C'est mon hibou, tu vois ? répond Amélia d'une petite voix sonnée en pointant le hibou qui était maintenant perché sur le treillis.

James fit de grands yeux en entendant la voix de sa soeur. Elle n'était pas morte ? Ho ... Il jeta un oeil au hibou et se releva, affichant un air orgueilleux. Il avait couru comme un malade et s'était lancé par terre pour rien. Pupuce n'était même pas morte. Il essuya la main sur son chandail, tentant de faire disparaître les taches d'herbe, puis regarda son ami du coin de l'oeil. Lui aussi avec l'air presque insulté ! Pupuce leur avait fait peur pour rien. Ils allaient repartir, lorsque Euphémia Potter arriva en courant au mieux de ses quatre-vingt-un ans.

- Pas la peine, elle n'est même pas morte, lui dit James
- James ! s'exclame Euphémia en s'agenouillant auprès de sa fille
- Bha quoi ... c'est vrai, répond t-il

Euphémia jeta un petit regard vers son fils, tout en aidant sa fille à s'asseoir. Aussitôt qu'Amélia montra un semblant de vie, le hibou vola jusqu'à elle et lâcha la lettre avant de repartir. La fillette poussa un petit cri d'excitation, pris la lettre et se leva hyper vite, comme si elle n'étais jamais tombé d'un toit. Elle sautilla alors sur place, tout énervée et en chantonnant :

- Je vais à Poudlard, je vais à Poudlard, je suis un génie, han, je vais à Poudlard !

Elle couru vers James et Sirius, qui reculèrent vivement. Non, pas ça ! Trop tard ... Pupuce les serraient fort contre elle en couinant qu'elle allait à Poudlard. Ils se regardèrent tous les deux en roulant les yeux. Les vacances étaient finies ... il ne restait plus qu'à prier Merlin pour qu'elle ne soit pas à Griffondor.

Le lendemain matin, Amélia se leva presque à l'aurore et pris son petit déjeuner. Elle avait si hâte ! Ils allaient tous au Chemin de Traverse pour chercher le matériel qu'il lui fallait. Elle avait lu la lettre à plusieurs reprises et n'avait pas l'intention qu'on lui achète ces trucs de bébés ! Elle les avait tous lus ces livres, hors de question qu'elle doive encore tout refaire. Elle voulait les mêmes volumes que James, ça c'était des manuels à la hauteur de son génie ! Ses parents avaient eu beau lui expliquer qu'elle devait commencer par le début, Amélia ne voulait rien entendre.

Après avoir mangé, elle nettoya son assiette et alla attendre dehors, tournant en rond comme une Furie sans proie. Ils étaient lents ! Comment pouvaient-ils prendre leur temps par une journée pareille ? Han ? Comment ? Elle se pencha, pris une petite roche et la lança contre la fenêtre de la chambre de ses parents. Tic ... pas de réponse. Elle en lança une autre ... Tic ! Cette fois, la tête de Fleamont Potter apparue, tout endormi et les cheveux en broussailles. Il regarda sa fille avec des yeux brumeux, sans vraiment comprendre ce qu'elle faisait là.

- Tu sais quel jour on est ? Il faut aller au Chemin de Traverse, han .. tu t'en souviens ? Dit ? questionne t-elle

Monsieur Potter cligna des yeux et rentra la tête à l'intérieur deux secondes, avant de la ressortir.

- Il est six heures du matin, Amélia, dit-il
- Je sais ... et après ?
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Jeu 6 Sep - 20:59
- Et après, les boutiques n'ouvrent pas avant neuf heures ... va faire dodo, répond-il avant de disparaitre à nouveau

Amélia fit de grands yeux. Quoi ? Neuf heures ? Si longtemps ? Elle devait attendre trois heures ? Elle donna un coup de pied dans le vide, frustrée. Quelle idée d'ouvrir les boutiques à neuf heures ! Amélia s'assied vivement sur les marches du perron et regarda la route, le visage entre les mains. C'est tout ce qu'elle fit pendant trois heures. Lorsqu'elle était frustrée, elle savait rester immobile et aussi muette qu'une carpe. Lorsque, enfin, la porte d'entrée s'ouvrit derrière elle, la petite fille se leva rapidement, retrouvant son entrain.

Ils arrivèrent au Chemin de Traverse vers neuf heures trente. Amélia tentait toujours obstinément de convaincre ses parents de lui acheter les livres de cinquième année. Elle ne remarqua même pas que James partait tout seul de son côté, afin d'effectuer ses achats avec ses amis. Monsieur et Madame Potter furent négativement catégoriques et Amélia se mit à bouder jusqu'à la boutique d'Ollivander. Elle y entra, boudant toujours et les bras croisés. Non, elle n'allait pas choisir une baguette ! Pas avant qu'ils aient dit oui. Fleamont regarda sa fille en soupirant légèrement, puis salua Monsieur Ollivander de la tête.

- Bonjour ! Tu es probablement Amélia Potter, dit Ollivander

Amélia jeta un petit regard au commerçant et ne répondit rien. Elle boudait ! C'était clair ? Ollivander sourie gentiment, ayant l'habitude des caprices d'enfants et se dirigea vers une des étagères croulant sous les boites.

- On dit, que c'est la baguette qui choisit son Sorcier et non le contraire ... débute le commerçant, comme à toutes les fois

- Pourquoi ? Dites ? Elles sont intelligentes ? Comment cela se peut ? Le bois, ce n'est pas vivant, vous savez ?

Elle décroisa les bras et regarda l'homme avec curiosité. Elle n'était plus fâchée, elle apprenait déjà des choses. Monsieur Ollivander, qui avait tendu la main vers une boite, se rétracta au moment où Amélia débuta ses questions. Il pris une tout autre boite et l'ouvrit en se dirigeant vers la fillette.

- On n'en sait rien, mademoiselle Potter, dit-il en lui tendant la baguette

- Comment ça ? Han ? demande Amélia

- Prend la baguette, chérie ... dit Euphémia

Monsieur Ollivander sut d'instinct que cette baguette n'était pas la bonne au moment où Amélia posa d'autres questions. Toutefois, il était trop tard et la petite fille avait pris la baguette avant de l'agiter. KATABABOUM ! Le lustre explosa et tomba au sol. Amélia fit de grands yeux et regarda ses parents d'un air innocent.

- C'est pas moi ! dit-elle aussitôt

- Ce n'est pas grave, ma chérie ... cela arrive tout le temps, répond Fleamont en secouant son manteau

Amélia se mordit la lèvre inférieure posa doucement la baguette sur le comptoir. Elle regarda monsieur Ollivander d'un air déconfit et vit qu'il lui tendait déjà une autre baguette. Avec hésitation, elle la pris et la secoua un peu. Une douce chaleur l'envahit alors et une lumière dorée l'enveloppa. De nouveau, elle regarda ses parents avec de grands yeux, pendant qu'Ollivander lui prenait la baguette des mains.

- Bois d'Hêtre, 26 centimètres, contenant un crin d'Abraxan. Excellente baguette ... cela signifie que vous avez une grande force et que vous trouverez votre puissance au travers les livres et la connaissance

- J'aime les livres, moi, vous savez ? Dites ?

- Je n'en doute pas ! répond sérieusement Monsieur Ollivander

Amélia pris la boite qu'il lui tendait et regarda ses parents fièrement. Elle avait sa propre baguette à elle toute seule ! Elle n'allait put devoir voler la baguette de James pour s'entraîner. Puis, la sienne était beaucoup plus jolie ! De meilleure humeur, Amélia put profiter sereinement des dernières boutiques et achats, avant de retourner à la maison.

La petite fille passa le reste de la semaine à passer en revue tout son matériel. Elle sentait ses parchemins, caressait ses plumes et lavait son chaudron et sa baguette à tous les jours. James lui disait qu'à force de frotter, elle allait les faire disparaître, mais elle ne l'avait pas crut. Voir si c'était vrai !

La veille de son départ pour Poudlard, elle était très nerveuse. James et Sirius lui avaient dit que les premières années devaient traverser tout le Lac Noir à la nage. Mais, elle ne savait pas nager elle ! Comment elle ferait ? Elle était donc étendue sur son lit tentant de dormir en fixant le plafond. Mais, elle ne faisait que penser en cherchant un moyen d'apprendre à nager en une nuit. Il devait bien y avoir un sort pour ça ? Mais, lequel ? James devait le savoir, lui ! Lentement, elle sortie de son lit et avança dans le couloir a pas feutrés. Elle ouvrit délicatement la porte de la chambre de son frère et y entra. Il dormait à poings fermés, le chanceux.

- James ? James, tu dors ? Han ? James ? murmure t-elle

- Oui, répond-il

Amélia sourie et grimpa dans le lit, marchant à quatre pattes jusqu'à l'oreiller. James ronchonna, pris l'oreiller en question et le mit sur sa tête. Amélia se coucha sur le côté et regarda son frère avec attention. Il ne bougeait pas. Il s'était rendormit ?

- James ?

Aucune réaction ... Elle se mit alors à tapoter l'épaule de James avec frénésie. Cette fois, elle eu une réaction. Il soupira fortement et lui tourna vivement le dos. Encouragée, elle poursuivit son manège.

- Quoi ?! dit-il d'un ton énervé

- C'est quoi le sort pour apprendre à nager ?

- ...

C'est quoi le sort pour apprendre à nager ? Han ? C'est lequel ? Dit ? Han ? Han ? Han ?

- Aguagougou, répond James en soupirant

Amélia sourie, satisfaite. Aguagougou, mais oui c'était évident ! Elle savait que son frère le saurait. Il n'était pas son héros pour rien.

- Merci, James, dit-elle

James ne répondit rien. Il s'était rendormit aussitôt et il ronflait légèrement. Amélia sourie et passa le bras par-dessus lui, se blottissant contre son dos. Elle ferma les yeux et s'endormie bientôt, sécurisée par la présence de son frère.
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Ven 7 Sep - 0:40
En voiture !

James rêvait qu'il volait, la brise lui soufflant dans le cou. Lentement, il tendit la main pour attraper le Vif, mais il attrapa plutôt le tissu de sa taie d'oreiller. Il ouvrit les yeux et fronça les sourcils. Il sentait toujours le vent sur son cou. Il tendit à nouveau la main, cette fois pour saisir ses lunettes, qu'il mit sur son nez. Il se retourna ensuite et vit ... Pupuce ! Pupuce était dans son lit, endormie et lui soufflait sa respiration dans le cou. James la regarda quelques secondes et sourie d'un air coquin. Lentement, il pinça le nez de sa soeur et attendit. La réaction d'Amélia ne se fit pas attendre. Elle battit un peu des mains en émettant un bruit de Sombral qui se noie et ouvrit de grands yeux. Satisfait, James lui lâcha le nez. Sa soeur dormait tellement profondément, que c'était la seule manière de la réveiller. Enfin ... c'était la plus marrante. James se leva rapidement de son lit, avant de recevoir une taloche.

- C'est le grand jour, Pupuce. J'espère que tu as appris à nager, dit-il

Amélia se leva rapidement et contourna le lit en courant. Tout en se dirigeant vers la porte de la chambre, elle murmurait « Aguagougou » d'un air concentré. Elle sortie de la chambre sous les rires de James. Elle passa sous la douche et revêtis une jolie robe bleue, que sa mère avait acheté pour l'occasion. Après avoir soigneusement refait ses nattes, elle descendit à la cuisine, tous ses bagages à la main.

- On y va ? Han ? On y va là ? Dites ? Oui ? On y va ? questionne t-elle en se dandinant
- Prend le temps de manger, ma puce, dit Madame Potter
- Je n'ai pas faim, moi ! On y va ? On y va ? Han ? Quand on part ? Han ? Quand ?

James roula les yeux en soupirant. Ce qu'elle pouvait être excitée ! Merlin, et il était certain que ses parents allaient lui dire de prendre soin de sa petite soeur et de s'occuper d'elle et tout ! Il prit un muffin anglais et le lança à sa soeur. Amélia, qui ne put l'attraper parce qu'elle avait les mains pleines, le reçu en plein front. Elle regarda son frère avec de grands yeux.

- Pourquoi tu m'as lancé un muffin ? Han ? Dit ? Maman, tu as vu ? James, y m'a lancé un muffin !
- James ! Excuse toi ! Compris ? dit Euphémia Potter
- M's'cuse ... marmonne James entre ses dents

Amélia posa alors tous ses bagages au sol, y compris la cage contenant son chat Alginate. Le pauvre minet avait passé la nuit enfermé et il n'avait pas trop l'air de bonne humeur. Mais, Amélia n'en était pas du tout dérangée. Elle allait lui donner pleins de câlins dans le train et il allait ronronner. Alginate était un bon chat. Elle se pencha, ramassa le muffin volant et alla s'asseoir. Après avoir lancé un léger regard à James pour voir ce qu'il mangeait, elle prit la même chose que lui pour déjeuner.

Lorsque vint le temps de partir pour la gare, Amélia devint encore plus fébrile. Elle assommait son frère de questions. Allait-elle pouvoir aller dans le même compartiment que lui ? Allait-elle pouvoir lui emprunter Razmot pour envoyer des lettres ? Allait-elle être à Griffondor ? Allait-elle pouvoir jouer avec lui et ses amis à Poudlard ? Allait-elle savoir suffisamment nager pour traverser tout le lac ? À toutes ces questions, James répondit non tout en poussant des soupirs d'exaspération. Elle n'allait pas pouvoir traverser le lac à la nage, parce qu'il allait la noyer dedans ! Ils traversèrent la passerelle 9 et 3/4 et James allait se hâter à s'éloigner lorsque sa mère l'arrêta.

- James ... écoute moi bien, dit-elle en le regardant sérieusement. Je veux que tu t'occupes de ta soeur pendant le voyage et à Poudlard
- Mais, M'man ! dit James. Elle n'a qu'à monter dans le train et s'asseoir dans un compartiment !
- James ! J'ai dit ! dit Madame Potter
- O.k ! dit James en donnant un petit coup de pied dans le vide

Euphémia Potter hocha la tête, puis se pencha vers sa fille. Son petit bébé entrait à Poudlard. Merlin que le temps passait vite ! Elle donna pleins de bisoux à sa petite dernière et la serra dans ses bras.

- Soit sage ... et écoutes ton frère, d'accord ?
- Oui, Maman ... promit ! dit-elle

Écouter son frère ? Aucun problème ! Il était son héros, alors ... Amélia serra ensuite son Papa dans ses bras, puis prit la main de James. Elle ne devait pas se perdre ! Ho non, si elle se perdait, elle allait pleurer ! Manquer le train pour aller à Poudlard, ça ce serait la pire des choses au monde. James, obligé de trainer sa soeur, soupira fortement. Il salua ses parents, puis s'éloigna à la recherche de ses amis, Pupuce comme son ombre. Il les trouva facilement. Comme toujours, ils attendaient près de la locomotive, mais cette fois quelque chose avait changé.

- Lunard n'est pas là ? Il ne doit pas aller chez sa grand-mère avant une semaine ... dit James

« Chez sa grand-mère ... » c'était le mot de code qu'ils avaient trouvé pour parler de la condition de Remus lorsque des oreilles indiscrètes pouvaient entendre. Et, en fait d'oreilles indiscrètes, il y en avait deux particulièrement à l'écoute.

- Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? Han ? demande Amélia
- Vieux ! Non, justement ! Tu ne sait pas la nouvelle ? dit Sirius en ignorant Pupuce
- Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? redemande Amélia
- Lunard à été nommé Préfèt ! Oui, oui ! dit Peter en ignorant aussi Amélia
- Vraiment ? Hoouuuu ! On aura des passes droits ! dit James avec un grand sourire.

Amélia leur lança un regard attristé. Ils faisaient comme si elle n'était pas là. Elle était toujours invisible pour eux. Alors, elle fit ce qu'elle connaissait le mieux pour attirer leur attention. Elle secoua la main de son frère avec vivacité.

- Je zuis là ... vous avez remarqué ? Je suis ici ... je vais à Poudlard avec vous ... James ?
- Oui, oui ... dit James en roulant les yeux
- Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? Han ? redemande t-elle
- Bon ... allons-y ! dit Sirius en prenant ses bagages.

Les Maraudeurs prirent leurs bagages et montèrent dans le train. Hors de questions qu'ils disent quoi que ce soit à Amélia sur la grand-mère de Lunard. Des plans pour qu'elle pose trente six mille questions et qu'elle devine tout ! Non, ils n'allaient pas trahir Lunard. Amélia, tenant toujours la main de James, monta dans le train avec eux. S'ils étaient déterminés à ne rien dire, elle l'était tout autant pour savoir ! Elle leur posa donc la question en boucle jusqu'à un compartiment de libre. Tout le long, ils lui dirent de se taire, mais elle continuait de plus belle. Elle allait le savoir ! Une fois dans le compartiment, elle s'assied et ouvrit la cage d'Alginate. Elle le prit dans ses bras et lui caressa la tête.

- Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? Dites ? Pourquoi vous ne voulez pas me le dire ? dit-elle pour la quarantième fois
- Les gars, j'ai trouvé quelque chose de fabuleux à essayer sur Servilius ! dit Sirius
- Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ?
- Dit ! dit James en se penchant en avant
- Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? Qu'est ce qu'elle ...
- Rien ! Pupuce arrête de parler ! dit Sirius
- Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ?

James et Sirius poussèrent un gros grognement d'énervement, pendant que Peter semblait hésitant. S'ils lui disaient qu'elle était malade, la vieille, Pupuce allait peut-être arrêter ?

- Elle est malade ... dit Peter
- Queudver ! dit James en le regardant d'un air accusateur
- Je pensais que ... tente t-il de se justifier
- Bha, pense moins ! dit Sirius
- Elle est malade de quoi ? Han ? demande Amélia
- Tu vois ? On ne te permet pas d'être notre ami pour penser ! dit Sirius
- Elle est malade de quoi ?

Encore une fois, les Maraudeurs roulèrent les yeux en marmonnant. Ils allaient lancer Amélia par la fenêtre ! Droit en bas du train, dans les fleurs ! Ils allaient avoir la paix ! Après avoir lancé un regard remplit d'avertissements à Peter, ils se remirent à ignorer Amélia, qui sans se fatiguer reposait ses questions sans fin. Peter avait répondu une fois, il allait peut-être répondre encore ?

- Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? Elle est malade de quoi ? Peter ? Qu'est ce qu'elle a sa grand-mère ? Elle est malade de quoi ? Qu'est ce qu'elle ...
- Bonjour ... dit un garçon à la voix rauque

Amélia tourna la tête pour regarder qui avait parlé et fit de grands yeux. Hooooo ! C'était le plus beau gars qu'elle avait jamais vu ! Qui c'était ? Qui c'était ? Han ? Qui ? En tous les cas, il était beau ! Il était un peu plus grand que Sirius, mais un peu moins que James. Il avait les cheveux bruns et les yeux les plus doux qu'elle ai vu de sa vie. Et ... il avait des cicatrices au visage. Pourquoi ? Ce qu'il était trop mignon ! La petite fille ne pouvait plus parler, comme stupéfiée par la vision de cet être magnifique. Elle le suivit du regard pendant qu'il venait s'asseoir en face d'elle. Remus la regarda et lui sourie.

- Bonjour ... tu es sûrement la soeur de James ?

Amélia fit à nouveau de grands yeux. Il lui avait sourit ! Et parlé ! Et, en plus, il savait qui elle était ! Le beau gars savait qui elle était ! Elle rougit légèrement, mais resta silencieuse, le fixant avec de grands yeux. Remus fit un petit air intrigué et regarda James. C'était la première fois qu'il voyait sa soeur, mais on lui avait dit qu'elle parlait sans cesse. Elle avait plutôt l'air timide ... James regardait sa soeur avec les mêmes grands yeux qu'elle. Elle avait quoi ? Elle était défectueuse ?
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Ven 7 Sep - 0:48
Sa mère allait le disputer, si Pupuce était brisée !

- Pupuce ? dit-il d'un ton inquiet
- ..., silence de Amélia
- Pupuce ! Pupuce, répond ! dit Sirius en se levant d'un bond
- Elle fait une crise de grippe de je ne sais plus quoi ! dit Peter en se levant aussi
- Ho non, ho non ! Pas la grippe du Strangulot ! Pas la grippe du Strangulot ! Elle est strangulée ! s'énerve James en se levant aussi

Les Maraudeurs regardaient Pupuce avec de grands yeux, sauf Remus. Lui la regardait plutôt calmement et avec attention. Elle n'avait pas l'air malade ... seulement intimidée. Il lui sourie à nouveau un peu, tentant d'avoir l'air le plus aimable possible. Évidemment, cela n'arrangea pas les choses, Amélia se ramollissant un peu sur la banquette.

- Haaaaaaaa ! Va chercher Lily, han ! dit James à Peter

Peter blêmit et sortie en courant du compartiment. Il avait vu Pupuce se ramollir, il l'avait vu ! Pupuce allait fondre ! Zou, plus de Pupuce ! Il courrait dans le couloir en poussant les personnes sur son chemin, avant d'ouvrir tous les compartiments en criant : « Pupuce se strangule ! » Si Lily ne s'y trouvais pas, il refermait la porte et recommençais à courir. Pendant ce temps, James et Sirius paniquaient. Ils tentaient de faire reprendre vie à Amélia par tous les moyens. James passa la main devant les yeux de sa soeur, qui ne réagit pas. Énervé, Sirius se mit à la secouer comme un prunier.

- Patmol ... mais arrêtes, tu vas lui faire mal ! dit Remus
- Elle va se stranguler et se liquéfier, Lunard ! Comme de la morve ! dit Sirius d'un ton paniqué

Amélia, qui jusque là n'avait pas réagit, trop absorbée par des sentiments nouveaux pour elle, se pencha sur le côté, afin de voir Remus caché derrière Sirius. D'un ton tout timide, elle lui demanda :

- Qu'est ce qu'elle a ta grand-mère ? Dit ? Elle est malade de quoi ?

Remus se figea quelques instants, puis jeta un regard à ses amis, qui semblaient confus. Il compris immédiatement qu'ils n'avaient rien dit et se sentie soulagé. Il reporta son attention sur Amélia et lui sourie aimablement.

- Elle a la Ticortole ... c'est moi qui l'aide à faire son traitement chaque mois. Cela la fatigue beaucoup et moi aussi, lui dit-il

Amélia prit un air de totale compréhension. Ha ! La Ticortole ! Bha voilà ... c'était simple à dire, non ? Elle regarda son frère et Sirius d'un air sérieux.

- Il me l'a dit, vous voyez ? Han ? C'était pas si compliqué que ça à dire. Pourquoi vous ne me rép ...

La porte du compartiment ouvrit à la volée et Peter, affichant un air paniqué, entra en traînant Lily. Elle allait sauver Pupuce ! Elle saurait quoi faire ! Les filles, ça soignaient toujours les gens, alors ...

- Elle est là, toute strangulée ! Vite, c'est la grippe du Strangulot, elle est toute rouge, elle va mourir ! dit-il rapidement et sans respirer
- Qui est strangulée, han ? Dit ? demande Amélia

Peter regarda Amélia avec de grands yeux. Elle ... elle était guérie ?! Aussitôt, il se tourna vers Lily, qui affichait déjà un air torve en tournant les talons. James attrapa Lily par le bras et celle-ci lui lança un regard perçant.

- Je te jure beauté ! Elle ne faisait plus rien, han ! dit-il
- Mais oui, c'est ça Potter ! Inventer que ta soeur est en train de fondre en se strangulant ... c'est la pire de tes inventions, ça ! dit Lily en se dégageant
- Lily ! Trésor ! dit James
- C'est ta copine ? Han ? Dit ? Ton amoureuse ? Pourquoi tu ne me la pas présentée ? Han ?

Sirius se retourna et regarda Pupuce d'un air mécontent. Encore une fois, elle avait joué la comédie ! Il alla s'asseoir en ronchonnant, imité par Peter. James, lui, alla vers la fenêtre du train et l'ouvrit. Il s'assied ensuite en croisant les bras. La fenêtre était ouverte, il ne restait plus qu'à lancer Pupuce dehors ! Mais, ils n'eurent pas à le faire, Amélia ayant repris son observation silencieuse de Remus, qui faisait déjà battre son coeur plus rapidement.
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